take me back to the night we met
★ ─ w/ @Priam Rothschild

Le coeur ravagé et la tête qui suffoque, Lou, pensait repartir ce soir-là, puis elle l'a croisé, cet être qui semble venir d'un autre temps. Les Rothschild ont tous quitté pour l’Amérique, laissant l'anglaise derrière dans une autre université avec ses propres ambitions. Puis l'ennui a frappé de nouveau dans le coeur de la blonde et elle a atterris à Boston. Elle souffle dehors en repensant à Soren, la tête lourde, le joint toujours aussi prêt des lèvres. Elle l'enfile ne le savourant pas comme à l'habitude, après elle pourra rentrer de nouveau et faire la fête avec Tobias. Finalement ses yeux fauves ont crocheté sur une étincelle dont elle n'avait plus l'habitude. Priam, le premier de tout, son plus grand secret envers Mahé. Folie d'adolescence qui lui a plus pendant un temps, avant de tomber dans l'oubli, mais sans jamais de disputes. Ils se comprenaient enfin sans vraiment parler. Seulement elle ne l'avait pas croisé depuis qu’elle avait posé pied sur le sol américain. Et c'est de ce sourire qu'il connait bien, cette petite malice rusée bien à elle qu'elle s'approche du brun, tirant sur son veston avec une légère détermination pour le taquiner et l'agacer, le joint qui se consume encore sur la chaire de ses lèvres. «Tiens tiens, Priam Rotschild, en chair et en os» Elle relâche le tissus déposant un baiser sur sa joue bref et rapide. «J'imagine que tu avoir une cavalière. Sinon c'est bien dommage.» Au fond elle aimerait être seule dans sa tête qui vrille depuis une heure, mais parfois les souvenirs d’antan peuvent vous réconforter assez facilement. «Tu restes fumer avec moi ? » La fumée s'échappe près de son visage puis elle s'exclame.  «Je sais! On rentre à l'intérieur et on vole une bouteille de champagne pour l'enfiler juste ici.» Il tombe déjà dans cette tornade que l'anglaise créer. Quelque chose d'infernal qui ne s'arrête point. Elle ose croire que cet étourdissement distrait autant qu'il plait.

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le palpitant au bord des lèvres, priam est totalement sonné par la nouvelle qu'il vient d'apprendre. dire qu'elle le laisse indifférent est un mensonge. son cerveau tourne à plein régime et bizarrement il suffoque intérieurement. assez amusant quand on sait qu'il ne ressent plus rien d'amoureux pour cette jeune femme mais que de la savoir promise à une autre réveille ses instincts de jalousie. mauvaise habitude qui le conduit aujourd'hui à ruminer dans son coin. il sort rapidement une cigarette de son costume, appréciant celle-ci, une fois allumée. le gamin doit bien tirer dessus plusieurs fois avant de finalement s'apaiser. pourquoi est-il ainsi fait ? il veut se débarrasser de cette seconde peau qui le colle tant, l'étouffant de ses envies, et surtout de ce qu'il ne lui appartient pas. plus la fumée est insufflée, plus elle devient son remède contre sa fureur. un élément qui vient s'ajouter en plus, puisqu'on lui tire sa veste yves saint laurent. curieux et surtout surpris, priam jette une œillade vers l'opportuniste en question. lou. pour une surprise, le gamin doit bien reconnaître que s'en est une. plusieurs fois son prénom s'était retrouvé sur la conversation des titans mais jamais il n'avait pris le temps de la revoir. sans doute parce qu'il ne saurait quoi lui dire avec exactitude. entre eux, tout était fini depuis longtemps maintenant et tous deux s'étaient épanchés sur des courbes bien différentes depuis. mais sa vue n'est pas des plus agréables, surtout embellis par le maquillage mais surtout sa robe. il se surprend même à la détailler du regard. « regardez qui voila. lou. on croirait presque apercevoir une femme. » taquin de nature et particulièrement avec certaines, priam engrange la machine, prêt à enchaîner les vannes si elle se décide à en faire de même. « pas vraiment cette année. je suis de passage. et toi ? qui est l'heureux élu ? » quelque peu curieux, la question n'est pas totalement innocente. qui a osé l'invité ? lou lui propose alors de fumer avec elle. il pense accepter jusqu'à ce que l'odeur vienne lui chatouiller les narines. et sans prévenir, presque de manière malicieuse il vient atteindre le joint d'une pichenette pour que celui-ci s'envole. « c'est très mal de fumer, très mal lou » qu'il répond, concluant par ses lippes sur sa cigarette, tirant dessus afin que le goudron vienne une fois de plus lui bouffer les poumons. comme autrefois, priam se montre désinvolte et terriblement provoquant. s'amusant, oubliant presque la mésaventure qu'il venait de vivre quelques minutes plus tôt. « concernant la bouteille... si c'est pas un magnum. je prends pas. j'ai très soif ce soir ». la proposition de lou n'est pas une surprise. il connait cette folie qui se dégage d'elle par moment. et ce soir, elle serait son salue. pour effacer le temps d'un instant sa mémoire.

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★ ─ w/ @Priam Rothschild

Dans le secret, ils ont connu une première qui ne s'égale jamais. La tempête elle avait besoin d'être guidée, par un homme un peu plus vieux, comme elle les avait toujours préféré. D'un voisin prêt, qui pourrait la cueillir dans le respect qu'elle désirait obtenir, avant de conquérir le monde, seule, comme une battante. Elle le détaille d'un œil différent, d'une adulte où l'adolescence s’est évanouie sur son visage, mais pas dans son coeur. Elle est à l'ouest, le coeur plus trop à la fête, mais en façade elle lui demande tout le contraire. Il la taquine, comme quand elle était une gamine, qui fumait déjà la clope en cachette, près de la clôture du jardin pendant les réunions familiales. «C'est beau de voir que j'ai embellis avec les années, alors que toi non.» Elle plisse son nez, le sourire farceur et attend la prochaine vanne de sa part, déjà trop joueuse. La réponse il la connait déjà sur son cavalier, mais il est vrai que certains détails, même parfois si évidents, nous échappe. «Tobias, ton frère si tu te souviens bien.» Sans vraiment savoir pourquoi, Lou a toujours eu de la facilité avec les Rotschild, c'est peut-être cet être libre qui vibre en elle qui les appelle, ce garçon manqué qu'elle dissimule sous un sac à main Gucci et une paire d'escarpin. Le joint bien accroché à ses lèvres, est à ses derniers centimètres et s'envole d'un seul coup. Il la provoque, car il sait qu'elle ne s'emporte pas. Non, plutôt elle en redemande avant d’en donner plus à celui qui ose attiser les flammes qui grouillent en elle. «Tu le sais déjà que je vais finir en enfer.» Sa place est désignée et elle continue de vivre à plein régime tant et aussi longtemps que l'air rentre dans ses poumons. Elle lui vole sa cigarette, qui annonce bientôt sa fin aussi. Tire plusieurs fois dessus avant de l'écraser, pour l'empêcher de savourer les derniers millimètres. «C'est pas une petite bouteille qui fera l'affaire de toute façon.» Pas pour arrêter de pleurer intérieurement, de s'être trop attachée, qu'il est osé trouver sa faille. Il la voulait pourtant pendant un moment. Elle ne sera jamais ennuyante. Alors, elle préfère partir avant que le sang se répandre aux yeux de tous. Elle peut colmater dans le silence, l'anglaise, connait toutes les astuces du bout des doigts. «Viens, alors. On a pas une minute à perdre.» Elle agrippe de nouveau ce veston, hors de prix, retrouvant la chaleur de leur endroit de malheur. Pourtant, ce genre d'évènements avaient bercé leur enfance. «Je fais diversion et tu prends la bouteille ?» Lou, pose son regard joueur de nouveau sur lui, la question qu'elle glisse près de son oreille. Pas question de payer, quand on peut récolter un peu d'adrénaline. Elle la désire cette bouteille trop alcoolisée, la soirée déjà finie, ils oublieront dans la nuit.

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