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I LOVE HARVARD
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    Visiting the campus. | ft. jane monroe
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    Lien du postLun 28 Oct - 15:23
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    visiting the campus - l'altruisme réveille des sens qu'on ne connaissait pas.
    J'aime l'idée d'un après visite, en tout bien tout honneur évidemment. Je ne suis clairement pas dans une phase de séduction, déjà je sais pas le faire mais surtout je prenais mon rôle de guide très au sérieux. Et si je voulais qu'elle s'intègre au mieux, je devais l'aider à connaître du monde... Bon certes, mon milieu est assez nerd service, mais il y a des filles incroyables dans mon cursus. Puis Elvia est une bonne aspirante pour devenir une bonne amie. Toutes deux passionnées, acharnées, et même si leurs domaines d'études diffèrent, ils se lient d'une manière.
    J'en toucherai deux mots au démon quand je rentrerais ce soir. En attendant, je lui proposais de continuer la visite et c'est devant l'infirmerie qu'on s'arrête. Je sens qu'elle aussi n'est pas très à l'aise face au bâtiment et je la comprends.
    Je déteste être malade, et encore plus devoir venir ici à la vue de tous. C'est pas une honte d'être malade, mais les gens ont la critique facile. Je lui souris à sa remarque. « Vaut mieux. » Pour elle, ses études et le sérieux de la bourse. Les absences sont peu tolérées.
    Je la tire un peu pour lui donner la direction à prendre avant qu'on se cale sur la même cadence de marche.
    Je lève le ne vers le ciel, le temps passe malgré tout. Comme une flèche. C'est comme un film en accéléré, le temps passe plus vite quand on s'amuse ou qu'on est en bonne compagnie. C'est un fait indéniable et une question philosophique des plus attrayantes sur le temps, mais évitons d'entamer un sujet aussi pompeux, concentrons-nous sur l'instant.
    Je bifurque et on marche un petit moment sur un par terre qui amène jusqu'au stade. Les routes sont longues, Harvard est grand.
    Mais sa question me surprend et je souris de toutes mes dents. « Effectivement. » Je fais mine de réfléchir. « Elle est même un de mes domaines d'études principaux. » Je fais peser le mystère en laissant planer un petit silence. « Car cette étoile... C'est Jupiter. » Je ris en posant ma main sur la sienne qui est posée sur mon bras. « J'ai, à dix ans, réussi à tracer la trajectoire de Jupiter par rapport à notre propre trajectoire autour du soleil. » Je claque des doigts comme un génie à sa lampe. « Il est là le déclic, j'étais fait pour ça. » J'ai aimé les étoiles depuis tout jeune, mais j'ai aimé les comprendre assez jeune. Et c'est ça qui fait mon existence, les réponses à des relativités, à des hypothèses, toujours mieux comprendre notre existence. Notre monde.
    On arrive aux abords du stade. « Et toi ? Est-ce que tu continues de suivre la journaliste qui t'a inspirée ? »
    Je passe la grille du stade pour la lui tenir. « Bienvenue sur le stade de sport. » Et on pouvait être sûr de ne jamais m'y voir.
    (c) AMIANTE



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    Lien du postSam 2 Nov - 21:45
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    "...parce que même avec une boussole,
    tu perdrais le nord."
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    Je ne peux m'empêcher d'être surpris lorsqu'il m'apprend que cette étoile qui l'a fait rêver éveillé toute une nuit d'enfance n'est autre que la planète Jupiter. Mon étonnement semblant l'amuser, quelques notes de rire s'échappent à leur tour de mes lèvres pour s'élever dans l'air, me joignant à son plaisir. Portant attention à la suite de ses paroles, j'en analyse ses gestes, cette lueur dans ses yeux, reflet de la flamme qui semble l'habiter. Incapable d'ajouter quoi que ce soit après ces paroles, j'en hoche la tête, convaincu qu'il a trouvé sa voie. Je n'ai même aucun mal à croire qu'il y fonce tête baissée, prêt à accueillir les découvertes qu'il fera tout au long de sa route. Ça ne doit pas être de tout repos et les casse-têtes doivent être des plus nombreux, mais s'il garde son intérêt à vif, je ne doute pas qu'il y sera à l'aise durant tout le parcours.

    Parcourant le campus à ses côtés, mon regard se perd parfois sur les alentours, histoire de garder en mémoire quelques repères. Je ne serais pas plus avancée si, de toute la visite, je ne retiens que notre conversation! ...en fait, si, j'y aurais toujours connu quelqu'un d'agréable et avec qui il est plaisant de passer la journée, mais le but primaire est tout de même que j'arrive à m'orienter dans ce labyrinthe de bâtiments.

    - Et toi ? Est-ce que tu continues de suivre la journaliste qui t'a inspirée ?

    Tournant la tête pour le regarder à nouveau, j'ai un moue légèrement triste, faisant fléchir mon sourire.

    - Non, malheureusement, avouais-je. Elle était d'un petit journal qui a fermé ses portes et je ne l'ai pas retrouvée ensuite, expliquais-je. Après, Chicago, c'est grand, et les petites boites de nouvelles indépendantes, y'en a plusieurs. Beaucoup plus que je dois en connaître, expliquais-je, trop à mon histoire pour réaliser que le nom de la ville a glissé sur ma langue sans retenue. La plupart se trouvent un moment pour briller, mais se fane assez vite. Souvent faute de fonds, indiquais-je avec un hochement d'épaule fataliste.

    Je suis bien consciente qu'il s'agit parfois d'un milieu précaire, dépendant de vers quelle branche on se tourne. Les médias se meurt les uns après les autres, s'ils n'ont pas des reins assez solides pour les soutenir. Les différentes plate-forme offrent de nouvelles options qui sont parfois encore à se faire apprivoiser, mais le monde se doit de savoir. C'est une question d'adaptation, de survie peut-être, mais il y a moyen pour continuer d'exister.

    Par contre, pour la journaliste, je ne sais pas si je dois oser croire qu'elle foule encore cette planète. Après tout, tenir tête à Ulric n'est jamais une bonne idée. Son groupe, sans être une branche mafieuse ou une équivalence du genre, comportaient tous de même plusieurs membres qui n'ont jamais eu peur de repeindre les murs d'une pièce autrement qu'avec de la peinture. Ils étaient impressionnants, en taille et en moyen. Avec l'entêtement qu'elle avait, je ne serais tellement surprise d'apprendre qu'elle aie pu décidé d'aller se frotter à un grade plus haut que le russe sous le toit duquel j'ai grandi et qui dirigeait quelques clubs. Et ses patrons ...ne sont probablement pas ses patrons pour rien. Je ne veux même pas imaginé ce qui peut arriver à ceux qui leur cherchent des noises.

    Franchissant la grille du stade en compagnie de Milo, mes pupilles passent sur les gradins avant de revenir sur mon guide, plus malicieuse.

    - Tu pratiques un sport? Le questionnais-je. Tennis, peut-être? Suggérais-je. Ou… un sport dont les italiens sont fans, se serait… Soccer? Essayais-je encore, pas tellement sûre de mon coup.
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    Lien du postLun 4 Nov - 9:27
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    Je suis désolé pour elle, c'est pourquoi je n'ose aucun commentaire sur la disparition de sa journaliste. Ça doit être compliqué de perdre de vu quelqu'un qui nous inspire tant, je serai aux regrets et remords. C'est pourquoi je suis chanceux que les étoiles soient des trilliards. Je note qu'elle vient de Chicago, je n'ai jamais eu l'opportunité de m'y rendre mais elle n'a pas très bonne réputation, sauf pour le basket. Et comme je ne joue pas ni ne regarde, ce n'est pas un argument assez fort pour me décider à y mettre les pieds. Mais c'est agréable de savoir d'où vient mon interlocutrice. Je souris, ce serait cool qu'elle ait sa propre petite boîte d'un journal indépendant sur internet.
    C'est ce qui marche le mieux maintenant, tout passe par les smartphones et les pcs.  
    Je me sens quand même désolé pour elle, et malgré la disparition de ce mentor proclamé, elle garde une niaque sans faille.
    On me disait passionné, mais j'ai trouvé quelqu'un qui m'égale sans conteste. Je suis sûre qu'elle ira loin, et que je peux lui donner un coup de main. Le temps affirment les alliés, et je suis persuadé qu'on sera toujours en contact... Même des années plus tard. C'est le genre de personne qu'on oublie pas facilement.
    Du moins... Que je n'oublie pas facilement. Ce sont des personnes qui me marquent, et moi, grand introverti... je compte mes connaissances sur les doigts des deux mains, mes amis sur une seule. Tout le monde me marque d'une manière ou d'une autre... Elle, comme boulet au début, car je ne voulais pas lui faire visiter le campus, puis comme étrangeté, car sa façon enfantine et drôle d'appréhender le monde m'a conquis, et enfin... comme une belle personne par sa passion, sa façon de parler et son intérêt pour les autres. « Je vois. » sera tout ce que je commenterai sur les sujets qui fanent. Car même nos articles scientifiques tirent parfois de la théorie farfelues pour attirer les cliques, de la fausse information ou du sensationnel pour effrayer ou captiver la population. Et chaque fois, je suis dépité par la bêtise.

    Arrivés au terrain, je regarde les gradins et m'adosse contre un mur en la laissant contempler ce que j'ai toujours détesté. Le sport et moi, on est pas super copains. Puis elle me regarde et je plisse les yeux, je sens venir la question.
    J'arque un sourcil, soulevant les deux sourcils à la question du tennis, étonné par ce choix de sport en premier lieu... et la mention du soccer. Je ris. Je ris si fort que ça résonne dans tout le stade, écho écho.
    Je me tiens le ventre, en essayant de ne pas pleurer, mais une larme perle aux coins de mes yeux tant j'ai ri. « Pas. Du. Tout. » en essayant de reprendre mon souffle. « Regarde moi. » Je montre mon entièreté personne. « Je déteste le sport, et le sport me déteste. » Je continue de rire un peu. « Mais le sport national en Italie est effectivement le soccer. » Et dieu que je déteste ce sport. « Je ne comprendrai jamais ce qu'on trouve d'intéressant à voir des joueurs courir après un ballon. » Je soupire avant de me rendre compte de mon jugement intempestif. « Pardon, c'est déplacé. » Je me reprends en me raclant la gorge. Me rappelant aussi ce qu'on disait de mes sciences lors de mon harcèlement scolaire... et si je déteste autant le sport, c'est bien parce que tous les membres de l'équipe de foot s'en prenaient à moi. « Je n'aime aucun sport, donc je ne fais rien et j'ai la chance de pas trop grossir. » Je me déplace vers la sortie car je ne suis clairement pas à ma place. « Tu fais du sport, toi ? » Quelque chose qui fait évacuer le stress sans doute.
    Ce sont les mathématiques pour moi, mais paraît-il que je suis une étrange créature.
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    Lien du postMar 12 Nov - 1:09
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    Surpris, je vois l'hilarité s'emparer de Milo suite à mes suppositions sur son choix de sport de prédilection. À croire que je n'ai pas tirer dans la bonne direction. Pourtant, loin d'être déçue, j'en souris plutôt de l'entendre rire de la sorte, sans la moindre retenu, tellement vrai que ça ne peut être que contagieux et que mes épaules tressautent d'un rire silencieux à leur tour. Encore plus lorsqu'il parvient à m'expliquer que non seulement, je n'étais pas dans la bonne direction, mais que je n'étais littéralement pas sur le bon terrain.

    Mon rire s'estompant, je ne peux m'empêcher de suivre le mouvement de ses mains lorsqu'il se pointe, exprimant que le sport et lui n'ont jamais vraiment été de grands amis. Mes yeux revenant vers les siens, j'en penche légèrement la tête accueillant ses excuses avec un léger rire.

    - Ce n'est pas déplacé, c'est ton opinion, indiquais-je avec simplicité. Je ne te conseille pas nécessairement de l'exprimer ainsi devant une équipe entière qui ne serait pas prête à rire, m'amusais-je. ...mais pour ma part, tu es loin de me vexer, le renseignais-je.

    Je ne joue pas au soccer. Je n'ai jamais vraiment aimé non plus, raison pour laquelle, je n'ai probablement jamais performer lorsqu'il fallait y jouer lors des cours de sports à l'école. Chose qui ne me faisait pas m'améliorer ou gagner de l'intérêt. Bref, vous voyez la spirale descendante tout seul.

    Me questionnant à son tour, je fais quelques pas sur le terrain, de face ou à reculons, ne le lâchant pas du regard, comme si j'analysais si je devais lui dire ou non. S'il serait de confiance ou non. Alors que c'est plutôt que j'ai envie de m'amuser.

    - Je ne suis pas certaine que tu me croiras si je te dis, dis-je en plissant le nez malicieusement. Tu dis ne pas avoir le physique de l'emploi pour être un grand sportif, mais je ne suis probablement pas l'image qu'on se fait d'une participante pour ce que je pratiquais, lui fis-je remarquer. Penses-tu pouvoir deviner? Le questionnais-je, m'immobilisant finalement, passant mes mains dans mon dos, lui offrant ma mine la plus angélique.

    Une chance sur mille peut-être qu'il devine ce que j'ai pratiqué pendant deux saisons. À vrai dire, même mes frères étaient loin de me croire lorsque j'ai fini par leur dire. ...après qu'ils soient tombés sur mon casque et mes protecteurs. Oopsie-daisy! Et si j'avais cru qu'ils me feraient la morale, j'étais bien en dehors de la piste! Au contraire, j'ai eu deux supporters. ...prêt à faire regretter à qui de droit la moindre égratignure que je pouvais récolter. "Protecteur" étant un trait très prononcé chez les Morales, comme inscrit dans leur génétique.
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    mots : 448 nightgaunt
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    Lien du postMar 12 Nov - 18:32
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    Elle ne se formalise pas de mes jugements, et c'est tant mieux. Car dieu seul sait, combien je peux détester le sport, le monde du sport et tout ce qui tourne autour du sport. En réalité, je crois n'avoir jamais aborder le moindre sport, le tennis pour faire plaisir à ma mère mais j'ai vite abandonné.
    En réalité, on était pas fait pour s'entendre, et c'est surement du au fait que je préfère ne pas bouger que bouger. Et le harcèlement, mais c'est plus profond, plus inconscient, je suis pas réellement sûr de m'en rendre compte.
    Je souris quand elle me met en garde sur la façon dont je pourrai parler du sport face à une équipe entière, parfois ça me démange, mais effectivement, je n'ai pas le courage d'exprimer mon opinion devant potentiellement une mise à tabac.
    On sort du terrain et je respire bien mieux, c'est dingue. C'est psychosomatique, mais je déteste vraiment me trouver ici. Je ne comprends pas l'engouement quand on a un match et que tout le monde part regarder le spectacle en scandant le nom de l'équipe. Mais depuis que j'ai intégré une house, je me rends compte que c'est surtout en signe d'une loyauté. parfois certaines personnes ne savent même pas de quoi il s'agit, ni les règles du sport mais ils scandent pour supporter leurs amis.
    Et c'est bien la seule chose que j'aime dans le sport : le communautarisme.

    Je lui retourne la question alors que le soleil décline doucement sur Harvard, il tombe tôt ici. Mais je n'ai pas vu la journée passer, c'est incroyable.
    Je pensais qu'on aurait fait le tour en une heure voire deux, qu'on aurait rien de particulier à se raconter et que je serais rentrer chez moi pour envoyer un mail au professeur et avoir une super bonne note. Au lieu de quoi, je suis toujours sur le campus à papoter... et ça, ça c'est une exploit.
    Elle répond qu'elle fait un sport qui ne répond pas vraiment à sa condition physique. Je hausse un sourcil en me demandant de quoi il s'agit. La malicieuse, je dois deviner. Un sourire en coin, je me mets à réfléchir en replaçant mes lunettes. « Selon les informations que tu viens de me donner, j'ai deux idées. » On passe la grille du stade de sport et nous nous dirigeons vers l'accueil du campus. « Soit du rugby ou du football américain. » j'avais pensé à la boxe aussi, mais là, j'aurais beaucoup trop de mal à le croire.
    Ce petite bout de femme absolument adorable qui ne semble pas pouvoir faire du mal à une mouche... je sens que je suis pas prêt. Rien que les deux sports que j'ai évoqué me font dire que c'est impossible.
    Un papillon au milieu d'un groupe de gorilles. Et puis quoi encore ?
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    Lien du postMer 13 Nov - 2:22
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    Le laissant essayer de deviner le sport que j'ai bien pu pratiquer - autrement que pour les cours obligatoire à l'école, on s'entends - c'est à mon tour de laisser éclater mon hilarité, faisant entendre un rire cristallin à ses évocations qui défient la réalité. J'imagine que c'est légitime comme pensée avec ce que je lui ai dit comme "indice", mais la simple image de moi en uniforme de football est des plus risibles. Et je ne lui en voudrai pas d'en rire également. J'ai l'impression que je croulerais sous le poids des épaulettes! Ou, vous savez, ce cliché du gamin qui enfile un casque trop grand qui lui tombe devant les yeux? Ce serait probablement moi. Et pour le rubgy? N'est-ce pas encore plus risqué? On me casserait comme une brindille si je me fis à l'image des brutes colossales que j'ai vu pratiqué. Le genre de sport ou on ne sait plus si c'est les os ou l'équipement qui claquent lors des contacts… brrr! Ça donne froid dans le dos un peu!

    - Oh, non quand même pas! M'exclamais-je en riant de bon coeur. Mais l'idée est amusante, j'ai l'impression que tu me prends pour une espèce de superwoman, affirmais-je tout de même avec hochement de tête. J'avoue que je n'ai pas vraiment le physique de l'emploi pour ça, approuvais-je, des plus amusée.

    Je ne sais pas s'il y a des ligues féminines dans les deux cas, mais, clairement, je penses pas faire le moindre poids si je devais jouer dans une ligue masculine! Certains diront peut-être que je pourrais faire un bon coureur avec ma silhouette… mais, non. En vrai, à moins d'avoir le diable aux trousses, je ne suis même pas des plus rapides.

    - J'ai fait du roller-derby, plutôt, finis-je par avouer pour mettre fin à ses recherches mentales s'il en faisait encore.

    Un sport considéré comme brutal - moins dans les ligues pour mineurs cependant. Un sport qui n'est pas toujours considéré comme tel non plus par plusieurs. Après tout, certains disent que ce n'est que de faire des tours sur une piste ovale... Chaussé de patins à roulettes... À jouer du coude pour se faufiler lorsqu'on est jammer tandis que nos coéquipiers font blocage au jammer de l'autre équipe... Je ne compte plus le nombre d'ecchymoses que je me suis prise, soit parce que je me suis prise un blocage ou qu'on m'a littéralement éjecter de piste. Pourtant, j'enfilais toujours mes Riedell avec le même entrain. Un sourire au souvenir, un vague pincement au coeur pour réaliser que la dernière fois que j'ai vu mes intuables rollers bleus, ils étaient dans ma chambre à Chicago. Comment aies-je pu les y oublier? Ça me semble être une autre époque. Ou même une autre dimension. ...il faudra que j'essaie d'en trouver d'autres!
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    Lien du postMer 13 Nov - 11:32
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    Quand je l'entends rire, je me tourne vers elle en faisant de grand yeux derrière mes carreaux de lunettes. « Mais quoi ? » que je dis en riant à mon tour. C'est vrai que ce doit être ridicule comme pensée, l'imaginer avec un casque aussi gros que celui du football américain me fait d'autant plus rire. Mais hé, j'y peux rien, moi. Avec les indices proposés, je me suis imaginer tout et n'importe quoi, du moment que ça collait avec le mystère de ses paroles.
    J'aurais été super surpris, et j'aurais même eu peur pour elle si c'était vraiment un sport qu'elle eut pratiqué. Jamais de la vie, je n'aurais eu le courage de me foutre en plein milieu d'un terrain avec des mecs baraques qui n'ont qu'une idée en tête : t'éclater la gueule et gagner. Je commence à comprendre pourquoi j'étais tout le temps le dernier choisi lorsqu'il fallait faire des équipes. j'étais la proie facile, et je suis sûr qu'elle aussi. Mon sourire grandit et je mêle mon rire au sien quand elle me sous-entends que je suis complètement à côté de la plaque. Ça ne m'étonne qu'à moitié, curieux surtout de connaître ce sport qui la rend si unique. « J'aurais tenté. » dis-je en riant. C'est vrai que j'aurais eu tendance à la voir en superwoman, mais on est tellement surpris par les gens en ce moment, comme si les normes étaient bousculées et qu'il fallait s'attendre à tout. « je t'avoue que je m'attends à tout. » Même à ce qu'elle fasse du quidditch.
    Nous arrivons bientôt à l'accueil et je suis pendu à ses lèvres. Qu'est-ce qui se cache derrière ce mystère ? Et je prends une expression surprise. « Ah ouais ? » Je suis impressionnée, et c'est peu dire. Elle a beau minimiser le combat, le roller derby c'est pas de tout repos et ce sont des vraies diablesses. J'ai vu une partie en zappant sur les chaines de sport, et par curiosité je m'y étais attardé quelques minutes. « J'aurais effectivement... » j'admets ma défaite. « jamais deviné. » que je dis en riant.
    Je vois le bâtiment de l'accueil s'offrir à nous et je lève les bras. « Et voilà, juste avant la nuit. » comme si c'était un exploit. Je suis surtout étonné que nous soyons restés ensemble si longtemps, je n'ai pas vu le temps passé et sa compagnie est plus agréable qu'escompter. J'avais peur de tomber sur une coincée comme moi et que la conversation se résume à des banales mondanités. « j'ai été ravi, tiens. » je tends mon téléphone déverrouillé. « tu veux bien me donner ton numéro, comme ça on se reverra et puis si t'as la moindre question, je serai là. »
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    Lien du postSam 16 Nov - 4:01
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    Il se prête au jeu avec bonne foi, me faisant rire par ses hypothèses, mais sans prendre mal mon hilarité, il s'y joint plutôt, se faisant peut-être la même image que moi. C'est sympa de l'entendre rire, rassurant aussi en un sens, parce que je n'ai pas l'impression d'être un fardeau ou une corvée qu'on lui attribué. J'ai plutôt l'impression de trouver un ami et, ce serait de mentir de manière des plus honteuse que de dire que ça me déplait. Bien au contraire, ça me rends encore plus heureuse.

    Finissant par lui avouer la vérité au sujet du sport que j'ai déjà pratiqué, j'hoche la tête avec sérieux lorsqu'il s'étonne. Il semble savoir de quoi il s'agit, c'est déjà un point de pas avoir à le lui expliquer, mais ça conforte probablement l'idée que ce n'est pas ce qu'on m'accordait en premier choix. Le badminton, peut-être, serait plus prévisible? La gymnastique? ...le pole dancing? ...meh, je préfère ne pas y penser. Chassant des idées et souvenirs qui n'ont pas leur place, je me joins à nouveau au rire de Milo lorsqu'il admet que ça ne lui aurait pas effleurer l'idée.

    - Je te l'avais dit! M'exclamais-je, amusée, mais non méchante. Je n'étais pas l'une de meilleures, mais j'adorais, avouais-je avec une légère nostalgie. Je ne bloquais pas vraiment bien - tu comprends sûrement pourquoi - mais j'arrivais à me faufiler pour faire des points. Quand il est venu le temps de graduer des ligues pour mineures et de jouer avec des filles qui ont, entre 25 et 35, font le double de mon gabarit, j'ai réalisé que je me ferais démolir, admis-je, réaliste. Alors, j'ai arrêté.

    Il ne fallait pas être devin pour comprendre que je me ferais éjecter au premier tour de piste et que je risquais des blessures plus graves que de grosses ecchymoses auquel je m'étais habituée. Considérant l'environnement dans lequel je vivais, arriver avec un bras ou une jambe cassée m'aurait probablement valu plus d'insultes que de compassion. Cependant, peut-être que ça m'aurait poussé à venir trouver Elijah plus rapidement... Ça aurait changé les choses. Mais comme ça ne s'est pas produit, on ne le saura jamais jusqu'à quel point. Ça ne sert à rien d'y penser plus avant non plus.

    Suivant le mouvement de ses bras, j'ai un regard amusé lorsqu'il s'exclame, me faisant prendre pleinement conscience que nous avions fait le tour de ce campus énorme qui est désormais mon univers. J'aurai moins de chances de m'y perdre désormais. Je ne peux pas garantir que ça n'arrivera pas, j'en suis tout de même réaliste quant à mon sens de l'orientation et ma capacité à me diriger, mais je crois avoir augmenté d'un certain pourcentage mes chances de ne pas trop tourner en rond.

    M'étonnant d'abord qu'il me tende son téléphone, j'ai un sourire, plongeant la main dans mes poche pour récupérer mon propre appareil pour le lui tendre.

    - On échange alors? Proposais-je avant de composer les différents numéros et d'y assigner mon nom. Ton professeur avait raison, constatais-je avec une mine taquine en lui rendant son bien, récupérant le mien. Il m'avait promis de m'assigner quelqu'un de gentil et d'attentionné, "le meilleur guide possible", qu'il m'a assuré... Je crois qu'il a visé juste, commentais-je avec un sourire doux. Merci beaucoup, fis-je avec sincérité. Tu ne m'en veux pas trop de t'avoir vouvoyer? Le questionnais-je avec un léger rire.
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    Lien du postSam 16 Nov - 9:20
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    visiting the campus - l'altruisme réveille des sens qu'on ne connaissait pas.
    J'écoute attentivement ses souvenirs nostalgiques qui tournent autour de son sport, et je suis agréablement surpris de m'intéresser à quelque chose qui d'ordinaire me débecte. Les sports à sensation, ou les sports super physiques comme le roller derby d'ailleurs, ne me font aucun effet mais apprendre que cette petite demoiselle qui semble si légère au point qu'une brise peut surement l'emmener dans un autre état, puisse faire un tel sport... ça me fascine.
    y a que la vitesse qui me plait vraiment, le rallye, le course de voitures, motos... mais c'est tout. Et surement parce que j'ai grandi entouré de grosses voitures qui ont plus de chevaux qu'un ranch au texas. Alors c'est comme découvrir une nouvelle étoile dans une galaxie lointaine, une étoile qu'on ne croyait pas pouvoir exister car les lois physiques ne correspondent pas. Et bien, je ressens la même chose quand elle m'annonce tout ça et qu'elle parle avec une certaine passion de son sport. Même si elle ne pratique plus, elle y est attachée. Et ça c'est fou. « tu es incroyable. » que je suis obligé de lui dire. Aussi bien par cette révélation que la force d'esprit qu'elle a. Whaoo.

    Arrivés devant le campus, je lui dis quand même. « j'ai toujours préféré le sport automobile, mais est-ce qu'on peut vraiment qualifier ça de sport ? » parce qu'en soit, il n'y avait pas d'effort physique, c'était surtout mental et une concentration à toute épreuve. Quand appuyer sur telle ou telle pédale, quand utiliser le frein à main, et le bon moment pour tourner le volant et gérer un drift parfaitement calé. Oui, je m'emporte.
    Je finis par lui dire qu'on est arrivé et qu'il va être temps de se quitter. Non pas que je veuille écourter cette merveilleuse journée, mais toutes les bonnes choses ont une fin. Je me suis tâtée à l'inviter diner, mais je n'ai pas suffisamment confiance en moi pour me permettre une telle folie. Au lieu de quoi, je lui offre mon téléphone pour qu'on échange nos numéros. Je hoche la tête quand elle me tend le sien, et je tape rapidement mon numéro et mon nom, relevant la tête en même temps que j'appuie sur entrée quand elle parle de mon prof. Je hausse un sourcil avant de rougir légèrement à ce compliment inattendu. « Oh, je. Non, c'est normal... puis. » mais elle me remercie et je fonds, je peux pas me défendre, je vais accepter le compliment sans m'en départir. « C'était un plaisir. »
    Je me gratte la tête en suspend finalement mon geste à sa question. « Oh non, pas du tout. » que je dis en me mettant à rire. « j'avais même oublié que tu l'avais fait. » Je me dirige vers le parking l'accompagnant avant de m'arrêter une seconde. « Je te dépose ou tu rentres à pied ? »
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    Lien du postMer 20 Nov - 1:09
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    Visiting the campus
    "...parce que même avec une boussole,
    tu perdrais le nord."
    ________________________
    Milo Novak ✧ Jane Monroe

    Son commentaire, lâché sans la moindre pression ni la moindre barrière, me fait rougir d'une oreille à l'autre sans que je ne puisse le contrôler. Baissant irrémédiablement la tête, mes pas s'accélérant légèrement, je n'ose croiser son regard pendant un long moment avant de finalement me reprendre lorsqu'il reprend la parole.

    - Je ne sais pas, répondis-je. Qu'est-ce qui qualifie qu'une activité est un sport ou non? Le relançais-je en penchant légèrement la tête. Les pilotes sont entraînés. Ce n'est pas eu qui développent la puissance machine, mais ils sont mis à l'épreuve physiquement et mentalement, remarquais-je. Et la carlingue aura beau les protéger s'il y a impact entre deux voitures, plusieurs en ressortent blessés. Alors de se dédier à ce point, est-ce que ça en fait un sport? Ou est-ce que ça requiert autre chose? Soulevais-je sans vraiment attendre de réponse. Pour plusieurs, le roller-derby n'est pas un sport. Ce n'est qu'une activité pour - supposément - que des brutes épaisses et sans grâce ni charisme ou même véritable intelligence puissent passées leur frustrations, indiquais-je, en me rappelant certains commentaires déjà entendus. Pourtant, il y a des ligues, des clubs et associations qui ont formés des guides et règlements pour régir le tout. Il y a des tournois, des compétitions et de l'esprit d'équipe. Que ce soit pour tes pilotes de courses ou mes coéquipiers de roller, s'ils ne s'entraînent pas, ne sont pas concentrés et non pas de stratégies, ils ne pourront pas participer à la moindre compétition, ne pourront pas pratiquer ce qu'ils qualifient de sport ...alors crois-tu que ça en est? Demandais-je encore, lui offrant un sourire malin, attendant sa réponse cette fois, curieuse de voir si l'on peut cheminer de la même façon ou s'il me fera voir une nouvelle avenue que je n'avais pas pris en compte.

    C'est l'un des plaisirs à tirer de connaître des gens de tous milieux et qui se passionnent pour des sujets dont on n'a pas la moindre notion : on apprend. C'est parfois ce qui fait la différence. Certains se complaisent peut-être dans leur inconscience et leur cocons, pour ma part, j'ai l'impression d'avoir vu trop d'humains s'y enfermer ou y dégringoler pour vouloir faire pareil. C'est ce qui me pousse à apprendre, me faire reconnaître la chance que j'ai d'être à l'université et me pousse à travailler en communications. Si on peut ouvrir le monde au monde, peut-être qu'il changera doucement.

    Un léger rire m'échappe en voyant Milo s'empêtrer dans ses mots. Sans malice aucune, je trouve simplement la chose agréable dans sa sincérité. Tout autant que lorsqu'il me dit que c'était un plaisir.

    - C'est partagé, je t'assure, lui indiquais-je avec un sourire doux, penchant la tête, faisant glisser une mèche de cheveux.

    La replaçant, je m'étonne de sa question, le regardant un instant avant de me resituer sur le campus d'un coup d'oeil en tour d'horizon. Alors à partir des bâtiments d'administration...

    - Normalement, je prends le bus juste là, fis-je en pointant l'arrêt de l'autre côté de la rue. Vingt-cinq minutes et je suis chez moi, le renseignais-je avec simplicité.

    Et puis, en arrivant, Eli risque d'être là. Comme toujours ou presque. Avec un peu de chance, Fe' sera de visite aussi, malgré qu'on soit en semaine et qu'il doit lui aussi être pris par le boulot.
    ________________________
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