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I LOVE HARVARD
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    (coopsen) Et si le ciel n'est pas clément tant pis pour la météo
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    Lien du postVen 25 Oct - 15:34
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    Et si le ciel n'est pas clément tant pis pour la météo
    @Bleach Hansen
    ~~~~
    Au fond, il y a cette petite voix au fond de moi qui sait pertinemment que Zayn ne va pas bien le prendre. Que je suis en train de ruiner toutes mes chances de me réconcilier avec mon meilleur ami, qu'il ne va pas comprendre. Comme moi, je n'aurais pas compris, bien trop bouffé par l'amertume et la jalousie de ne pas avoir été le premier à être là pour elle. Car en réalité tout est question de ça. Être le premier pour elle, être le premier dans sa vie, le premier dans son coeur. Mais même ça je n'en suis plus sûr, torturé et pris entre ces deux personnes indispensables à ma vie et dont la privation me fait saigner chaque jour un peu plus. Ça ne devait clairement pas se passer comme ça, ça n'avait pas été dans mes plans. Moi tout ce que je voulais, c'était passer mes potentiels derniers mois à vivre avec eux. Les mots de Bleach confirment ce que ma conscience sait déjà et pourtant, je ne demande pas à James de faire demi-tour. Égoïstement bien trop heureux de lui parler, de la savoir près de moi, de la sentir. Même pour le temps d'un trajet. Je soupire d'agacement en entendant sa réponse, énervé malgré moi de la voir se faire du mal ainsi. « Tu aurais pu m'appeler ». Tu aurais m'appeler, il y a des semaines de ça déjà, quand je désespérai de me sentir abandonné par les deux personnes qui m'étaient les plus chères. Car elle le sait au fond, que je serai venu, immédiatement, prêt à lui servir de chaperon si c'est ce qu'elle voulait. A la fois repoussé et dépendant. La voiture finit par s'arrêter, et les gestes se succèdent sans que je n'y assiste vraiment, soudain apeuré de la voir à nouveau s'en aller. Bleach vacille même ainsi soutenue par James, démangeant mes jambes de la rejoindre immédiatement. Puis ses yeux trouvent les miens et malgré moi, ses mots me font sourire, me moquant de moi-même. J'arrive pas à rester de marbre. Pas avec ces yeux là. Pas avec cette complicité qui est toujours là, malgré tout. « Je vais te prendre au mot » dis-je en sortant de la voiture, me pinçant légèrement la lèvre pour m'empêcher de sourire. James s'éclipse, et mon bras se glisse sous le sien, puis contre sa taille quand je sens son équilibre réellement précaire. Le portier nous ouvre et après quelques minutes de zigzag, on s'arrête devant chez elle où je la détaille un peu plus sourcils froncés. « Tu as maigri ».


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    Lien du postJeu 31 Oct - 14:54
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    Et si le ciel n'est pas clément tant pis pour la météo
    @Hardin Cooper
    ~~~~
    « Tu aurais pu m'appeler » La remarque qui claque dans l'habitacle, rebondit contre les portières alors qu'Hardin se veut sévère. Sauf que ça me touche pas. Ça me touche plus. « Je l'ai fait. » et je ris. Rire cristallin, rire ivre avant que mon regard ne se pose à nouveau sur lui. « Je l'ai fait sauf que je raccrochais avant la première tonalité. » Haussement d'épaule évident. Tu me connais, Hardin. Peut-être parfois mieux que je ne me connais moi-même. Incapable de me gérer émotionnellement, incapable de faire les choses comme j'aurais du les faire. Incapable de me gérer tout court, titubant en sortant de la voiture, alors qu'il me rejoint après une énième provocation. « Fais-le. » Ironie au goût de supplication. Fais-le, Hardin, fais tout ce que je te demande si ça veut dire que tu resteras rien qu'un peu plus. Rapidement il s'adapte, habitué à mes déboires, comme si sa paume avait été forgée pour enlacer ma taille et me maintenir droite. La réflexion m'arrache un rire, mais je la garde pour moi, tandis qu'on rejoint l'ascenseur, puis assez rapidement la porte de mon appartement où je me dégage pour chercher mes clés dans ma pochette. Un cliquetis quand je passe la clé dans la serrure, et la voix d'Hardin qui résonne, encore. Je hausse une épaule, pousse la porte sans le regarder. « Ah bon » J'en sais rien, je ne me pèse pas. Mais je ne suis pas tant surprise non plus, et ça doit s'entendre au ton de ma voix. Je bois plus que je ne mange, régurgite souvent mes repas. L'impression d'être retombée dans les travers de Blanche, la gamine qu'on regardait de travers dans les couloirs du collège à New York parce que son père était un traître. J'avance, rase les murs du couloir qui mènent jusque ma chambre, passe la porte pour tituber sur mes talons et tomber dans le lit. Pelotonnée contre les draps, belle épave qui s'étire et remonte jusque l'oreiller. « Tu aurais du me laisser là bas, Cooper. » Les yeux sont tournés vers la fenêtre, mais je sais qu'il est là, juste derrière, probablement appuyé contre l'encadrement de la porte comme il a coutume de le faire. « Me laisser derrière et arrêter les frais. » T'as trop souffert à cause de moi. Comme lui aussi par ma faute il a eu mal.


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    Lien du postLun 4 Nov - 13:06
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    Et si le ciel n'est pas clément tant pis pour la météo
    @Bleach Hansen
    ~~~~
    Ces mots figent mon visage, accélèrent un peu plus les battements de mon coeur alors qu'il cheminent jusqu'à ma conscience. C'est con d'être ainsi, aussi dépendant, aussi sensible face à cet être capable de tout bouleverser. Elle m'a appelé. Plusieurs fois. Ça ne change rien et en même temps, ça change tout. Mon coeur meurtri semble se détendre à une vitesse hallucinante, puis se serre à nouveau face à ce sentiment que je dénigre et contre lequel je ne peux pourtant lutter: l'espoir. Celui qu'elle ait pu vivre le même enfer que moi, qu'elle pense à moi autant que je pense à elle. Tout le temps. A chaque instant que donne cette putain de vie sans elle. Mon coeur cogne contre ma poitrine alors qu'elle commence à s'éloigner et que, finalement, dans une énième provocation de sa part, j'envoie tout valser pour la suivre. Je retrouve rapidement mes habitudes, celles où malgré moi, je m'inquiète pour elle en découvrant son corps amaigri. Et lorsque sa silhouette hésitante se découpe le long du couloir menant à sa chambre, j'oublie ce sms que j'attends. Celui où Zayn me dit qu'il nous rejoint, qu'il n'y a pas de malaise. Je l'oublie complètement parce que les sentiments prennent le dessus. Subjugué par cette fille qui a mon amour depuis bien trop longtemps. Elle s'écroule sur son lit et même ainsi complètement saoule elle a cette élégance féline, il y a cette attirance contre laquelle je ne peux lutter, et qui me laisse un instant pensif appuyé contre l'encadrement de sa porte. « Tu aurais du me laisser là bas, Cooper. Me laisser derrière et arrêter les frais. » Je soupire, fatigué. Lassé de cette situation qui me pompe l'énergie, lassé de ce discours qui n'en finit jamais. Je m'approche, retire mes chaussures l'une après l'autre. « T'as toujours pas compris... » je lâche tout en me penchant pour retirer ses talons, libérant ses pieds nus. Puis à présent sur le lit, je remonte jusqu'à sa hauteur et m'enfonce dans un oreiller, regard tourné vers elle. « Tu me manques. J'arrive pas sans toi. Je peux pas te laisser en arrière parce que... je vis un enfer depuis que t'es plus dans ma vie. J'ai besoin de toi, même si ça complique tout. » Sans pouvoir me retenir davantage, je l'attire contre moi, enfouis mon visage entre son cou et ses cheveux blonds et passant mon bras contre sa taille. Possessif. Même juste pour quelques instants. Puis au bout de quelques secondes: « Tu pues l'alcool » dis-je d'une voix étouffée, avant de me marrer bêtement.


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    Lien du postMar 5 Nov - 14:23
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    Et si le ciel n'est pas clément tant pis pour la météo
    @Hardin Cooper
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    Peut-être que je ne comprendrai jamais. Que je suis incapable de me faire à l'idée que quoi qu'il arrive, on sera toujours comme ça, nos destins liés depuis l'enfance, lien forgé et aiguisé au fil des années. Et peut-être qu'au fond, on est plus sur deux routes parallèles, tous les deux. Qu'on a fini par faire route commune. Alors non Hardin, j'ai toujours pas compris. Peut-être que j'veux juste pas comprendre, parce que c'est plus simple si tu t'éloigne, plus facile pour moi parce qu'en t'écartant j'estompe la culpabilité qui me prend à la gorge en permanence. J'voudrais que ça marche comme ça. Mais c'est pas le cas. Il se penche, attrape mes chaussures, libère mes pieds nus, et je reste là, immobile, parfaitement silencieuse alors qu'il grimpe sur le lit. Et quand il s'allonge comme ça à côté de moi, j'ai l'impression d'être de retour à l'année dernière. Quand on jonglait avec les sentiments sans y poser les mots. Quand tout semblait plus simple, teinté d'insouciance et de faux. Mais les mots contredisent la scène. Tu me manques. L'aveu qui fait écho contre ma peau, rebondit sur mon âme et me saisit jusqu'aux os. Et t'es horrible de me dire ça alors que j'suis ivre, Hardin. T'es horrible de me traîner dans tes bras parce que je peux pas résister à tout ça, tout comme je peux pas lutter contre les larmes qui menacent quand je me pelotonne contre toi. Je lâche tout, j'abandonne, mon corps qui se serre contre le sien, voudrait disparaître dans le creux de ses bras. Puis je ris. Je ris comme une gamine, ivre, ivre de lui. « Je sais. » Je sais que je pue l'alcool, je sais que je te manque. « Tu me manque aussi, Hardin. » Plus que de raison. A en perdre la raison même, je deviens dingue, je deviens une épave sans toi. Sans lui, aussi. Et quand je lève les yeux pour croiser l'azur de ses yeux, y a cette envie qui me brûle les entrailles, la tentation du vice, tentation du coeur alors que mes iris passent sur ses lippes. Les mains qui se serrent dans son dos, le souffle qui flirte un peu trop avec l'autre.. puis je fais retomber mon visage dans son cou. J'expire, le cœur bien trop lourd. « Depuis quand tout est devenu si compliqué ? » Parfois, j'aimerai revenir à l'année dernière. A cette époque où les baisers ne signifiaient rien, rien d'autre qu'un énième acte de nos pièces de théâtre.


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    Lien du postDim 24 Nov - 16:33
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    Et si le ciel n'est pas clément tant pis pour la météo
    @Bleach Hansen
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    J'arrive plus à lutter, et je n'en ai pas envie. Acceptant fatalement cette idée qu'on est indissociable elle et moi. C'est ainsi, et il en sera toujours ainsi, non ? Et quand enfin mes bras retrouvent les siens, fragiles et solides comme un roc à la fois, je la sens enfin baisser les armes elle aussi. Oui elle est saoule, et oui, peut-être que j'en profite quelque part, mais je m'en fous. L'alcool ne fait qu'accentuer cette vérité implacable: on n'est pas fait pour vivre loin l'un de l'autre. Son rire cristallin mêlé aux larmes qui perlent ses yeux font chavirer mon coeur encore un peu. J'voudrais jamais arrêter ce moment. Juste entendre son rire à l'infini. Je pourrais me contenter juste de ça en vrai. Son regard trouve le mien et immédiatement je perçois son trouble. Ce petit truc, cette petite flamme qu'il y a entre nous, et qui comme elle me donne une envie folle de l'embrasser, de me sentir en vie. Mon souffle lourd s'écrase sur le sien, envieux, torturé quand l'image de Zayn s'impose à moi une nouvelle fois. Quand finalement son visage vient se nicher contre mon cou et que mes paupières se ferment un instant dans un soupir. C'est dur. Et comme si elle lisait dans mes pensées, ses mots reflètent exactement le ressenti que j'ai là, maintenant. « Peut-être qu'on aurait pu arrêter de grandir » dis-je naïvement alors que mes doigts se perdent à nouveau dans sa chevelure, bercé par son parfum. Un court silence s'installe quand mes pensées ses referment sur cette nouvelle, cette échéance que j'ai besoin de lui confier, et qui me ronge depuis des jours. Peut-être encore plus que cette maladie qui m'empêche de respirer. « Mon père m'a fiancé Bleach » je murmure d'une voix rauque, anxieuse. Complètement dépassé par les évènements.


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    Lien du postSam 30 Nov - 21:04
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    Et si le ciel n'est pas clément tant pis pour la météo
    @Hardin Cooper
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    J'ai besoin de toi, Hardin. Aussi vrai que j'ai besoin d'oxygène pour survivre, sans toi j'étouffe, je meurs à petit feu, et ça c'est pas une vie putain, c'est pas comme ça que je nous imagine. Alors pourquoi est-ce que rien n'est simple, pourquoi est-ce que la vie ne cesse jamais de mettre des obstacles sur notre chemin ? J'aurais voulu ne pas être si complexe. Pouvoir n'aimer qu'un seul des deux, pour ne perdre personne, ne pas vous briser à trop vous aimer tous les deux. Parce que je sais que l'issue qui m'attend, c'est la solitude. Alors oui, peut-être qu'on aurait pas du grandir. Rester pour toujours ces adolescents qui brisaient quiconque les approchaient de trop, à jongler entre désir, vengeances et faux semblants. Mais tu sais que c'est pas ça, la vraie vie Hardin. « Ça aurait pas duré quoi qu'il arrive. » L'amertume qui perce dans ma voix, fait écho à la triste réalité : autant crever l'abcès des maintenant, et se dire qu'on a pas le choix, qu'on doit grandir, et quitter cette vie qu'on menait sans les risques qui vont avec. Nichée tout contre son corps, je pourrais mourir d'amour, oublier le reste du monde, ou du moins essayer. Essayer de croire, rien qu'une seconde, qu'on pourrait être heureux tous les deux. Qu'on pourrait juste s'aimer, être égoïstes comme on l'a toujours été. Foutaises. Et les mots d'Hardin pèsent un peu plus fort pour appuyer sur le mot. Le corps qui se crispe, mâchoire contractée, j'ai pas la force de lui demander de répéter, pas le courage de demander des explications. Parce qu'au fond, je sais très bien ce que son père a fait. Comment son père a toujours été. « Qui ? » Qui allais-je devoir haïr ? J'ai toujours eu peur qu'ils en viennent là, famille Cooper bancale, chaotique, on a toujours aimé dire que notre famille se tenait à notre trio, que le reste n'était qu'un nom, une étiquette, un livret de famille plus qu'une vraie attache. Mais de notre trio il reste quoi aujourd'hui ? Au milieu des cendres de notre cercle meurtri, papa Cooper a arraché la dernière étincelle de vie. « Probablement que c'est ça, grandir. » Gorge nouée quand je murmure ces mots, je recule mon visage, le coeur lourd, il pèse dans ma cage thoracique. « J'voudrais qu'on retrouve ce qu'on a perdu, Hardin. » Le regard qui se baisse, mensonges, j'voudrais t'arracher aux autres et ne plus jamais te laisser repartir. « Retrouver ce lien qu'on avait, cette stabilité qu'on a eu avant que tout parte en vrille. » Comme si c'était possible.


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