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I LOVE HARVARD
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    (alexis) child's play
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    Lien du postLun 9 Sep - 20:10
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    → ft. alexis

    Une rentrée assez banale, rien d'exceptionnel. Un peu comme ces vacances. J'ai l'impression de revivre tout le temps la même journée et que rien d'exceptionnel se produit. Tout le monde va bien, ma famille se porte à merveille, mon petit garage fonctionne pour le mieux du monde, mais ce n'est pas assez. Je sens qu'il me manque un truc, un petit peps, un truc qui me donne une bonne raison de me lever le matin avec le sourire. Oh, croyez-le ou non, je suis un homme jovial, mais tellement seul au fond. Je ne cherche pas forcément de la compagnie, je suis du genre à faire fuir les gens, je cherche juste... je sais pas. Un petit quelque chose, un signe quoi. Mais un vrai de vrai, pas comme celui qui me pousse à aller aux toilettes en pleine heure de cours. Je sais, j'aurais pas dû boire autant mais j'avais soif, que voulez-vous ? Comme un gosse qui se tortille sur sa chaise pour se retenir, j'attends que les minutes passent. Mais je n'y arrive pas. Alors discrètement, enfin j'essaye, je me dirige vers la porte de l'amphithéâtre en prenant mes affaires. Je rentre dans la toilette, je fais ma petite affaire avec grand soulagement puis je quitte la cabine pour me laver les mains en sifflotant. Je prends une serviette pour m'essuyer les doigts puis quand je me dirige vers la poubelle, la porte de la cabine voisine s'ouvre. Merde, c'est... une nana. Je n'ose pas la regarder tout d'abord, je me racle juste la gorge. " c'est la toilette des filles c'est ça ? " que je me dis plus à moi-même qu'à elle. Je lève ma tête pour m'excuser. " j'suis... " est-ce bien elle ? Alexis ? Ou je déraille totalement ? Je ne sais plus parler, je reste planté là comme un con et je bas des cils comme si j'étais en pleine partie de freeze. Mon coeur bat la chamade, d'un coup, comme ça, alors je me dis que si mon cerveau n'est pas sûr de vouloir la reconnaître, mon corps, a déjà réussi, dès le premier regard.
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    Lien du postLun 9 Sep - 22:28
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    → ft. quito

    J'y arrive pas. A écouter, à m’intéresser. Au cours, aux autres. Je m'en fous. J'veux tout brûler, et vous avec. Moi, la première, je serai le bois sur lequel vous pourrez poser l'allumette. Je m'embraserai de suite, à coup sûr. Trop de colère là-dessous, c'est le meilleur conducteur. Mais, vous êtes pas foutu de le faire, vous, vous rentrez dans le rang, les yeux vissés sur le prof qui déblatère son cours ennuyeux au possible. Elle essaye, Callaghan, je vous assure qu'elle essaye. Mais, l'inspiration devient plus grande, et elle attrape son sac, son téléphone posé sur la table de l'amphi, et elle se casse. Passe par les toilettes, d'abord. Ensuite, ça sera le parc, et peut-être un sac de frappe. Ca l'aidera pas pour son futur. T'façon, son futur rime avec demain. Demain, espérer que le ciel soit plus clair, qu'on vienne la sortir de là, d'une manière ou d'une autre. Je demande quelque-chose d'autre, pas forcément qu'un type débarque dans les toilettes des filles. Oh, il y a bien une entame de sourire sur les lèvres féminines, quand elle s'installe à ses côtés. Y a un truc que l'inconscient a compris, y a un truc que ses oreilles ont entendu, y a un truc que son esprit n'a pas encore saisi. Un truc qui a pas encore frappé l'intérieur. S'arme de douce ironie, parce que le corps fonctionne par automatisme : « Y avait un indice, avec la petite jupe du bonhomme. » D'un ancien temps, peut-être, mais on est censé s'y tenir, à cet indice. C'est fiable. Fiable comme mon cœur qui débloque, et mes mains savonnées qui restent sous le torrent d'eau. Comme ce regard, qui se relève, dans la glace. Qui te voit, toi, arrêté en pleine phrase. Qui me voit moi, bercée dans le reflet de la réplique parfaite d'un bout de passé. « Là. » Souffle, privée d'air. « T'es là. » Et, si j'te regarde directement, tu vas disparaître ? Est-ce que tu vas te barrer pour parcourir à nouveau les jours à l'envers ? Elle le fait, parce qu'elle veut voir les années sur ton visage. Et, y a un hoquet de surprise, pierre du fonds de la poitrine auquel on donne un choc. Le corps qui veut surgir, mais les pieds qui retiennent, implantés dans le sol. Ses doigts trempés, qui s'avancent, qui restent bloqués à quelques millimètres des traits masculins. « T'as vieillis. » Qu'elle lâche, le visage transpercé d'une lueur qu'il avait oublié. Les dents mordent l'inférieure, contiennent ce sourire qui veut éclater.
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    Lien du postMar 10 Sep - 1:25
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    → ft. alexis

    Vous savez, ces personnes qu'on pense avoir oublié, pas de notre plein gré, mais parce que le temps l'a décidé autrement. Alexis est un épisode tellement important dans ma vie. Et elle est aussi importante pour ma soeur. Quand nous étions en cavale, avant d'être adopté par la famille Lannister et leurs nombreux enfants, on a trouvé refuge chez elle. En cachette, évidemment. Ce fut court, pendant un laps de temps mais tellement intense à la fois. Alexis, sans le savoir, nous a redonné espoir, elle m'a encouragé à devenir l'homme que je suis. Je lui dois tout. Réellement. Hélas, les aléas de la vie, nous avions perdu contact et suite à notre adoption et tout le mouvement que ça a engendré, je n'ai pas été capable de la retrouver. Pourtant, j'ai cherché. Peut-être pas assez ? Est-ce qu'elle avait donné une fausse identité pour ne pas avoir de problèmes avec sa complicité ? C'est possible, et si c'est le cas, je pense que c'est la chose la plus sage qu'elle ait faite.  Tout se reconnecte dans ma tête, j'entends son rire alors qu'elle est immobile face à moi, je sens ses mains douces sur mon visage tandis qu'elle se lave les mains. On se regarde pendant un moment et quand elle sort le son de sa voix, j'affiche un sourire ému et je passe une main dans mes boucles. " bordel ouais et... t'es là aussi. " conversation de sourd mais on s'en fiche, on se comprend, en un seul regard, comme on l'a toujours fait. Je lève un sourcil, faussement choqué, avant d'éclater de rire. " t'es sérieuse ? la seule chose que tu trouves à dire après tant d'année c'est que j'ai vieilli ? " c'est vrai, je n'étais qu'un ado de quinze ans quand elle m'a recueilli. Et ma soeur était encore plus jeune. Toi par contre ma belle, tu n'as pas pris une ride. Tu es même devenue encore plus radieuse. Ton regard, tes yeux, j'en suis encore plus déstabilisé. " propose-moi au moins de te prendre dans tes bras. " à la suite de mes mots, j'ouvre grand mes bras en m'avançant vers elle et je la serre fort fort fort contre moi. Ses pieds quittent le sol le temps de la faire tourner sur elle-même puis je la repose. Mon visage près du sien, je contemple ses traits avec tellement d'émotion. Je sais pas trop ce que je ressens à part un bonheur immense, absolu.
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    Lien du postMar 10 Sep - 22:48
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    → ft. quito

    Là. Là. Tu dois pas être là. Ailleurs, je t'imaginais, parfois, souvent, ailleurs. Loin de moi. Nos chemins plus jamais destinés à se croiser à nouveau. Pourtant, tu te pointes, et tu reprends avec toi ce que le passé te doit, t'arraches un sourire qui ne savait plus comment se tracer sur ses traits. J'sais pas comment tu fais, pour toujours te ramener sur ma route quand celle-ci est trop noire. J'sais pas qui t'appelles, qui te traînes pour te jeter sur mon chemin, mais j'ai une brouette de merci à lui déverser. Parce Lex, tu vois, elle a fini par oublier, presque. T'étais devenu un souvenir, dont, un jour, on se demande s'il n'est pas juste un espèce de rêve qu'on se fait, quand les nuits sont trop sombres, trop vides. J'ai arrêté de te chercher. J'ai arrêté, à peine t'étais parti. Tu sais que je sais pas faire les au revoir, je ne conjugue que les adieux. Alors voilà, le corps ne sait pas comment réagir, et c'est dans un semi mutisme, demoiselle sonnée, que les voix s'entremêlent. Bloquée dans ce carcan forgé d'acier. Ne sait plus exploser autrement que par la colère. Faut que tu l'aides, Quito. Faut que tu la sortes de là, j't'assure, le cœur ne sait même plus comment pulser le sang, dans toute cette ferraille. « C'est.. » Les lèvres irradient, et la langue fait encore barrage aux lettres. J'sais pas, j't'imaginais même pas vieillir. Je voulais pas savoir que tu vieillissais sans moi dans les parages, pour te prêter un morceau de mon quotidien. C'est absurde, quand on y pense. Ca n'a pas duré longtemps, cette cohabitation. Absurde, pourtant, quand elle fait du manège dans les bras masculins, elle perd dix ans. Elle oublie les orages, elle oublie ses phalanges abîmées, elle oublie le reste. J'crois qu'on l'entends rire, ou peut-être n'est-ce qu'un souvenir. Quand les pieds retrouvent la terre, ses doigts osent, et découvre les années. Elles ont embellie ses traits. Les doigts s'engouffrent dans les boucles, et tirent légèrement dessus. Lionne. « Tu perds pas encore tes cheveux,  c'est bien. » Qu'elle s'amuse, lèvres taquines, excuse suprême de l'observation, pour y croire. Les billes obscures se rassasient. Souffle : « J'ai trop de questions, et j'ai envie d'en poser aucune. » Ce que t'as fais, où t'étais, ce que tu es, maintenant. Après. Les lèvres se pincent, la malice dégouline. « Mais quand même.. j't'ai manqué ? » Comme demande une gamine, le sourire rieur. Sauf que la porte veut s'ouvrir, derrière eux, comme si le monde en avait rien à foutre de leurs retrouvailles. Alors, Lex utilise le corps du passé pour la refermer. Probablement contre le nez d'une fille. Qu'importe. L'intruse pousse un cri, et Callaghan pouffe, tout en apposant son index sur les lèvres masculines. Chut.
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    Lien du postVen 13 Sep - 12:51
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    → ft. alexis

    Alexis fait partie des personnes qui m'ont réellement marqué dans ma vie. Des gens, j'en ai côtoyé des tas durant ma vie, mon escale vers la liberté. Certains ont été cruels et d'autres, généreux, humains, j'ai envie de dire. J'avais longtemps refusé son aide mais si j'ai accepté, c'était pour ma soeur. Ma petite soeur de six ans qui n'en pouvait plus de tout le temps courir, se cacher, ne pas savoir où dormir ce soir et demain. Et finalement, pendant les quelques semaines chez la brune, je me suis rendu compte qu'au fond de moi, j'étais bien. Je me sentais à la maison, avec aucune envie de partir. Sans doute car elle m'a apporté du bien, que je me suis attaché à elle et qu'elle a été la seule chose positive dans ma vie depuis la cavale. Alors certes, la revoir, ça me fait un choc. J'ai l'impression qu'on est le jour de noël. Elle est... toujours la même. Sa beauté est toujours exemplaire. Elle pourrait me faire presser le palpitant en un battement de cils. " normal, on parle de mes cheveux. " je souris. Ma tignasse si légendaire que tout le monde adore caresser. Un frisson me prend dans la nuque quand elle y presse ses doigts. Très agréable. Moi aussi j'ai trop de questions, trop de choses à dire et je ne sais pas par où commencer. Lorsqu'elle me demande si elle m'a manqué, avant que je puisse ouvrir la bouche pour lui répondre, elle éjecte une personne qui veut rentrer dans les toilettes et son index se retrouve sur mes lèvres. Je coupe ma respiration, quelques secondes, puis j'expire, le coeur battant. " toujours aussi agile et agressive à ce que je vois. " doucement, je prends sa main pour qu'elle retire son doigt de ma bouche et je caresse la paume de celle-ci. Je perds mon regard, les yeux fixés vers ses doigts et je me remémore facilement le contact de ses mains si rassurantes. " bien sûr que tu m'as manquée... pendant longtemps. " avouer ce genre de truc à quelqu'un, c'est pas dans mes habitudes. Mais pour Alexis, je le dois bien. Merde, est-ce que je suis ému maintenant ? Tu vas te mettre à chialer Quito ? Non, mais au fond, je pleure de joie.
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    Lien du postVen 18 Oct - 12:12
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    → ft. quito

    Non, tu rentres pas. Tu vois pas que ça dégouline à l’intérieur ? Ca dégueule de souvenirs, ça prends le battant et ça le serre dans tous les sens, ça veut voir si ça marche encore. Il est cabossé de partout, le pauvre, mais il parvient encore à gémir, à se soulever dans un soubresaut nommé Quito. C’est quand même ridicule comme nom, pour un réflexe. Un truc gardé dans un coin, oublié, laissé à l’abandon, sous tous les autres, les suivants. Y en a pas eu beaucoup, pourtant. Y en a pas eu, avec cette candeur. Y en a pas eu, où c’était si simple. Inexistant, surtout, Lex. Une idée dans son effluve de ressentis d’adolescente, une espèce de fantasme dans la tête d’une gamine qui découvre que ça prend au ventre. Il s’est pointé, quand elle rêvait de noir partout ; lui et ses couleurs, lui et son rire, et son souffle qui rythmait le silence de sa chambre. Deux gosses, qui viennent sauver une autre gosse. Tu penses que c’est moi qui t’ai aidé, mais t’as pas vu cette razzia que t’as fait sur mes malheurs. T’as pris le deuil, et tu l’as rendu moins fatal. T’as occupé ces pensées qui s’perdaient dans le vide, tu t’es incrusté, t’as creusé tes traits directement dans la chair, et tu t’es barré. Parce qu’elle ne comprenait pas, la tante, parce qu’on avait presque fini par oublier le temporaire de la situation. Parce que j’ai presque fini par oublier, tout court. T’oublier. Mais t’as qu’à débarquer, dégager d’un grand geste le tissu déposé sur le passé, et laisser ce dernier regagner du terrain, secouer le corps qui s’demande bien ce qu’il se passe. Ce corps qui s’impose, se dépose contre celui adverse, profite d’une tentative d’intrusion. Ca brûle, c’est con. Elle sourit comme une idiote. « J’crois que malheureusement, j’ai pas beaucoup changé. » Alors fait pas ça, ne combat pas mon agressivité par une certaine douceur, ne m’enrobe pas d’un repos, si c’est pour me l’arracher à nouveau. Mais puisque je n’apprends rien de mes erreurs, que j’aime m’y vautrer, je provoque la douleur, et je retiens la mienne de mes dents qui torturent ma lèvre inférieure. Hum ? Vous la reconnaissez pas ? Ouais, elle non plus, c’est bien ça le problème. Les doigts serrent la peau ; le retenir. Les prunelles s’agrippent aussi, dans celles adverses. « Tu peux plus disparaître maintenant, j’sais où te trouver. » Une manière de coudre ta peau à la mienne, d’y faire glisser un fil. Parce que tu vois, on essaye déjà de nous éloigner, d’un coup contre la porte plus fort, qui nous bouscule. De la voix du gardien qui tonne, de nous qui nous écartons, et de la masse d’impatients qui s’engouffrent entre nos corps. Lâche ta main, te lâche du regard, dompte le gardien mécontent de quelques paroles mielleuses. Ne te retrouve plus, dans ces couloirs noircis de monde. Voilà que tu me réveilles, et que tu disparais encore. Mais j’te l’ai dis, je sais où te retrouver, et j’vais le faire.


    FIN :heaart:

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