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    Will habits change? ▼ Justice
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    Lien du postSam 31 Aoû - 23:53
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    Will habits change? ▼ Justice  -HMEf5Will habits change? ▼ Justice  Cbc1bff668fa5c234309efb10f49b4b7

    Premier jour de cours et devinez où je me trouvais en cet instant ? Allez, je vous aidais un peu. Il s’agissait d’un lieu sur le campus où j’adorais me réfugier lorsque la phase de dysmorphophobie était plus forte que tout et que j’avais ce foutu besoin de me faire tout petit et de me cacher. Il s’agissait d’un endroit où nous pouvions toujours me trouver comme un gamin trop timide et tellement renfermé sur lui. C’était un lieu que les étudiants fuyaient en général. Un endroit empli de livres et de gens bien souvent agacés. Ding, ding, ding. La bibliothèque, gagné. La bibliothèque était mon sanctuaire. J’aimais m’y rendre. J’y passais même plus de temps que n’importe où ailleurs. Je me sentais dans mon élément ici. Je pouvais m’installer à une table reculée et éloignée de tous pour me plonger dans les livres. J’avais passé tellement de temps en ces lieux que je connaissais parfaitement les endroits les plus délaissés. Ces tables qui traînaient à l’écart avec bien souvent une chaise pourrie. Ces tables sur lesquelles personne ne venaient parce qu’il fallait s’enfoncer trop loin dans la bibliothèque pour y avoir accès et ce n’était pas ce que les gens qui venaient ici cherchaient. J’étais libre. J’étais invisible. Je me sentais tellement mieux dans ce lieu sur le campus. C’était un des rares endroits où je me sentais libre d’ailleurs, où je n’avais pas à subir mille et un regards sur moi. La bibliothèque de l’université était devenue mon endroit préféré. Je pouvais m’installer à une table reculée et éloignée de tous pour me plonger dans des livres et du travail. L’ambiance était toujours moins distrayante que chez moi pour travailler alors ça restait préférable que j’y échoue si je voulais tout finir en temps et en heure. Je passais trop souvent les portes de la bibliothèque adressant un simple petit signe de tête à la personne présente à l’accueil comme pour lui montrer que j’étais bien là. Puis, je m’enfonçais dans les lieux. J’allais dans l’endroit le plus reculé. Cette table abandonnée près des rangées de livres couvertes de poussières parce que personne n’y venait jamais. Personne ne voulait s’aventurer aussi loin dans le temple du savoir. Sauf moi. Moi qui m’installais à cette table sachant parfaitement que j’aurais ainsi accès à ma tranquillité. Je m’asseyais sur la chaise bancale et je restais seul invisible de tous. Je plongeais dans mon travail et dans les ouvrages qui trônaient bien vite devant moi. Croyez-moi, ce n’était pas simplement pour travailler que je me rendais en ces lieux. Je m’y rendais parfois simplement pour lire des romans jusqu’à ce qu’on finisse par me virer des lieux parce que c’était l’heure de la fermeture. Une fois, j’avais même manqué de me faire enfermé dans la bibliothèque tellement j’étais invisible et discret. C’était pour cette raison que je prenais toujours le temps de saluer la personne à l’accueil comme pour annoncer que le jeune tatoué à l’air rebelle et pourtant si timide était là même si personne n’y pensait. Juste me rendre visible pour une personne.

    Je l’avais encore fait aujourd’hui. J’avais salué la personne à l’accueil et je me trouvais à présent dans mon espace. Mon endroit à moi. Il n’y avait qu’Efrain qui était capable de me trouver dans la bibliothèque parce qu’il savait que j’avais l’habitude de venir m’installer ici dès lors que je me trouvais dans le temple du savoir. Il m’avait souvent accompagné pour veiller sur moi. Et, si quelqu’un d’autre me trouvait à cette table, ce serait simplement un coup du hasard. Je me savais tranquille ici. Tranquille au point de pouvoir me détendre et de ne pas rester la boule de nerfs que j’étais toujours sur le campus. Ce gosse qui avait toujours peur du moindre regard. Ce gamin trop effrayé à l’idée de faire un pas. Ici, je pouvais retirer ma capuche et agir sans avoir réellement peur de me faire insulter ou de me faire taper dessus. Alors, je le faisais. Je m’étais installé sur ma chaise comme toujours avec deux livres posés devant moi. J’avais retiré ma capuche. Je glissais mes lunettes sur mon nez. Et ouais, je portais des lunettes parfois pour lire, lorsque je sentais la fatigue taper sur moi comme aujourd’hui. J’étais fatigué, mais j’étais aussi préoccupé. Et, le meilleur moyen d’oublier tout ce que j’avais en tête alors que c’était la journée et que j’étais en pleine phase de dysmorphophobie prononcée demeurait de me plonger dans un livre, de me laisser absorber par un autre univers. Lunettes sur le nez, capuche retirée, j’attrapais le premier roman qui se trouvait sur la table et je me plongeais dans la lecture. Après quelques pages tournées, j’entendais une chaise se tirait à quelques mètre de moi. Je relevais les yeux et je le reconnaissais. Lui. Le bel étranger de la bibliothèque. Je l’avais déjà vu avant les vacances d’été. Plusieurs fois. Lui aussi venait s’installer dans le fond de la bibliothèque comme pour échapper à toute l’agitation. Lui aussi semblait venir se réfugier dans cet endroit. Et, aujourd’hui, premier jour de cours, il se trouvait là lui aussi. Je ne connaissais même pas son nom et je n’allais certainement pas me lever pour lui demander. D’ailleurs, cela faisait de trop longues minutes que j’étais en train de le fixer et ça ne se faisait pas. Je mordillais ma lèvre avant de m’empresser de baisser le regard pour replonger dans mon livre. Mais, voilà, j’étais perturbé à présent. Je n’étais plus seul dans mon petit sanctuaire. Je n’étais plus isolé. Il y avait quelqu’un ici et je sentais la boule de stress me compresser le ventre. Ma jambe s’agitait nerveusement sous la table tandis que je tentais de reprendre ma lecture. Vainement bien sûr… Cinq fois que je relisais la même phrase. Il allait falloir que je m’isole bien vite s’il ne partait pas. En parlant de lui… Je relevais les yeux comme pour voir s’il était toujours là. Nos regards se croisaient. Merde, merde, merde. Je baissais vite les yeux comme un gamin fichtrement coupable et foutrement timide. Et, je mettais toute ma concentration dans ma lecture.
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    Lien du postDim 1 Sep - 0:25
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    Can't stop staring at those ocean eyes..
    Justice oh douce justice dont la vie se force à lui donner du mal à le blessé aujourd’hui les cours avait repris au grand desaroie du jeune homme il voulait continuer d’être au chevé de sa mere qui est a l’hôpital elle a fait une rechute il y a peu de temps ce qui affecte vraiment le brun qui s’autorise tout juste à aller en cours au fond il savait que c’était peiné perdu mais il voulait y croire et sa mere la supplier de retourné en cours pour lui faire plaisir bien sur il n’allait pas refuser donc comme toujours il seche les cours pour aller dans son endroit favoris la bibliothèque là où il se sent le plus chez lui. Il va vers le bout de l’établissement il prend un livre avant de l’ouvrier il se cale à une table seule il sort son petit thermos de café puis bois tranquillement quand un beau jeune homme qu’il avait déjà vu avant s’assoie en face de lui certes sur une autre table mais en face justice est un peu troublée de sentir des regards se poser sur son corps squelettique il fuit du regard Lorenzo mais n’ose pas le regarder puis il joue nerveusement avec la page qu’il lit avant de relever le regard aussi tot il croise les beaux yeux du brun les joues de justice brulent en un claquement de doigts et remettent aussi vite sa tete dans le bouquin puis pris d’un petit courage il releve la tete sa lèvre inférieur coincer entre les dents il se demandait comment il pouvait être aussi beau mais aussi il se questionnait sur le fait qu’il soit stressé c’est de sa faute. Tant de questions qui parcourent son esprit.
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    Lien du postDim 1 Sep - 18:07
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    Finalement, venir à la bibliothèque en ce premier jour de cours n’était clairement pas la meilleure idée que j’avais eue. J’aurais réellement dû prendre le temps de réfléchir à mes actes plutôt que de me lancer stupidement sans me poser la moindre question sur ce que j’étais en train de foutre. Mais, zut, il y avait tellement de monde sur le campus pour cette rentrée. Il y avait tellement d’étudiants et d’étudiantes qui posaient leurs regards sur moi. Cela me rendait malade. Cela tordait douloureusement mon ventre me donnant envie de m’enfoncer dans les murs de l’université. Zut. Je détestais cette foule qui me compressait. Je haïssais ce brouhaha qui me rendait ivre de folie. Je m’étais faufilé loin des autres, loin du monde. J’avais tellement hâte d’échapper à cette foule que je n’avais même pas pris le temps de m’interroger sur l’état de la bibliothèque en ce premier jour. Après tout, dans ma tête, le temple du savoir serait sans doute désert aujourd’hui. Mais, j’aurais dû me poser les bonnes questions et cela m’aurait évité de choisir la plus mauvaise idée que j’avais eue aujourd’hui. Je m’en rendais clairement compte à présent que je n’étais guère tout seul dans mon univers. Je me trouvais dans l’endroit le plus éloigné de l’entrée de la bibliothèque afin d’être certain d’éviter les rares étudiants qui passerait par là. J’étais déjà fichtrement isolé et je n’avais donc aucun autre moyen de m’isoler. Pourtant, j’en crevais d’envie. Il y avait un garçon à quelques tables de moi. Il était seul lui aussi. Il était plongé dans un livre. Mais, il était là et ça me tordait le ventre. Je n’étais pas tout seul. Je n’étais pas en sécurité. Merde ! J’aurais dû réfléchir. Ce n’était pas la première fois que mes yeux se posaient sur ce bel étranger. Je l’avais remarqué avant les vacances d’été. Je l’avais déjà vu s’installer à ces tables éloignées. Il était régulièrement présent dans le temple du savoir. J’aurais dû penser qu’il y avait des risques pour qu’il soit là aujourd’hui. Merde ! J’étais vraiment trop idiot. Le bel étranger de la bibliothèque… J’ignorais son prénom et je n’irais sans doute jamais lui demander. Je ne pouvais pas… À moins bien évidemment de le croiser en soirée lorsque je n’étais pas dans cette phase prononcée de dysmorphophobie qui me donnait envie de me fondre dans les murs pour disparaître du regard des autres. J’étais en train de le fixer depuis de trop longues minutes et je me rendais compte que c’était fichtrement déplacé. Mais, zut, ce n’était pas de ma faute s’il m’intriguait, s’il m’hypnotisé… Que foutait-il ici alors qu’il aurait pu être dehors avec les milliers d’amis qu’il avait sans doute ? Il aurait pu être dehors avec les filles à ces pieds devant ce visage si magnifique ? Je mordillais ma lèvre avant de secouer la tête. Ce n’était pas mes affaires et je devais clairement cesser de le regarder. Je tentais de me concentrer de nouveau sur ma lecture, mais ça semblait être peine perdue. Cela faisait cinq fois que je relisais la même ligne et que je ne parvenais pas à avancer sur cette histoire pourtant si prenante. Je n’arrivais pas à agir comme si j’étais seul. Je ne parvenais pas à oublier la présence du bel étranger et ça me rendait malade. Je me sentais terriblement mal. J’avais presque trop envie de prendre mes jambes à mon cou afin de quitter le plus rapidement possible la bibliothèque. Je ressentais cette folle envie de rentrer chez moi pour aller me cacher sous mes draps comme un gosse trop effrayé de tout ce qui l’entourait.

    Mais, bordel, j’étais déjà trop paralysé pour oser bouger. Je ne pouvais pas partir en courant quand bien même le stress était en train de me dévorer lentement. Ma jambe s’agitait sous la table et je tentais de compter le nombre de mouvements que je faisais comme si cela pouvait me calmer. Foutue illusion. Je n’étais même plus foutu de lire calmement à présent. Je n’étais clairement pas capable de me calmer. Mon cœur commençait déjà à tambouriner dangereusement dans ma poitrine. Ma respiration était en train de s’emballer. Je finissais par bouger légèrement afin de remettre ma capuche sur ma tête comme pour me masquer un peu plus, comme pour masquer mon visage. J’ajustais correctement ma capuche comme pour parvenir à m’enfermer réellement dans mon cocon. Je tentais juste de devenir invisible. J’essayais simplement de m’effacer du paysage. Ridicule petit gamin. Je finissais par retirer les lunettes que je portais pour les poser sur la table tandis que je fermais bien vite le livre que je tenais entre les mains. Je ne pourrais pas lire. Je ne pourrais plus m’en sortir. Il fallait que je bouge. Il fallait que j’aille me calmer ailleurs que devant cet inconnu aussi tentateur qu’effrayant. Je finissais par lever de ma chaise avec une lenteur totale comme si j’espérais ainsi passer un peu plus inaperçu. Je me dirigeais vers les toilettes de la bibliothèque qui – heureusement pour moi – ne se trouvaient qu’à quelques pas de la table où je m’étais installé. Mes prunelles se posaient un instant sur le bel étranger… Eh merde, il me regardait. Puis, zut, pourquoi mordait-il sa lèvre inférieure comme ça ? Je baissais vite les yeux tandis que mes joues se coloraient de rouge et je fonçais rapidement dans les toilettes. Je poussais la porte à bout de souffle comme si je venais de courir un marathon. Fermant les yeux, je m’approchais doucement des lavabos pour appuyer mes mains contre un des lavabos tout en soufflant doucement. Je devais vraiment reprendre le contrôle. Je devais réellement me calmer.
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    Lien du postDim 1 Sep - 22:25
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    Can't stop staring at those ocean eyes..
    Justice continue de regarder le jeune homme avec insistance il avait envie d'en apprendre encore plus sur lui et de le découvrir il se sent comme attiré par lui chose qui arrive très rarement il le détaille voyant bien qu'il est stréssé, mais qu'es qui pourrais bien être stressant dans le temple du savoir.
    personne ne parle il y a presque pas de bruit il y vraiment aucune raison d'être en stresse mais le coté protecteur de justice commence à faire surface au moment où il le voit partir sans son teleephone puis fronce les sourcilles en l'entendant sonner.
    il se lever assez vite puis coupe le son avant de reflchire quelques instants devraitt-il lui emmener ou le laisser peut être il à un problème sa curiosité le pique.
    Il soupire un coup avant de commencer a se dirigigé vers les toilettes il entre voyant desuite le beau brun, il tend son telephone en detournant le regard il ne voulais pas l'affronter dans une bataille de regard sachant bien qu'il serais surment faible face a ses yeux azur puis il prend la voix la plus douce et reconfortante la meme qu'il prend quand sa mere ne va pas bien et il dit

    "Tien... Il a sonné, je me suis dit que ça pourrais être important... Donc j'ai décidé de te l'emmener ne m'en veux pas."
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    Lien du postMar 3 Sep - 0:02
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    Je m’étais isolé dans les toilettes de la bibliothèque lorsque je m’étais enfin rendu compte de l’erreur que j’avais commise en osant me rendre dans le temple du savoir en ce premier jour de cours. J’avais réellement cru que tout le monde fuirait les lieux n’ayant guère envie de replonger dans les études après ce grand break d’été. J’avais cru que personne ne viendrait dans cet endroit le premier jour de l’année. Mais, je m’étais foutrement trompé et la situation jouait clairement contre moi. En quelques minutes, je m’étais rendu compte que le bel étranger se trouvait là. Ce sexy jeune homme que j’avais déjà repéré avant l’été. Il était là lui aussi. Il semblait même prêt à se plonger dans un livre sans me prêter plus d’attention que cela. Après tout, je n’étais qu’un étudiant en plus ici. Mais, zut, nos regards se croisaient. Souvent. Trop souvent. Et, je n’y pouvais rien. Maintenant qu’il était face à moi, même si c’était de loin, quelque chose cognait dans ma tête. N’avais-je pas rêvé de ce bel étranger dans un rêve plutôt chaud ? Le genre qui m’avait poussé à me réveiller et à me faire du bien pour effacer le désir qui résonnait partout en moi. Oh putain… Si c’était arrivé. C’était de cet inconnu que j’avais rêvé cet été. Je buguais quelques minutes totalement hypnotisé par sa manière d’être. Je buguais quelques minutes parce que j’étais foutrement intrigué. Comment un étranger avait réussi à s’inviter dans mes rêves coquins ? Maintenant que j’avais compris ça, je ne pouvais pas rester là la tête baissée. Je ne pouvais pas l’ignorer totalement. Et lui… Bah, je ne savais pas exactement, mais il me regardait aussi. Beaucoup trop souvent. De mon côté, je savais que j’étais fichu à présent. Je ne parvenais plus à lire alors que j’avais conscience de sa présence en ces lieux. Je ne pourrais même pas avancer dans un quelconque travail. Oh non, je ne pourrais rien faire. Je ne parvenais même pas à me décider à quitter la bibliothèque comme j’aurais peut-être dû pourtant. J’étais trop paralysé pour faire tout ce chemin. En revanche, j’avais pu m’isoler dans les toilettes et je m’étais appuyé contre le meuble des lavabos sans plus bouger. Ma capuche sur la tête, j’étais presque un véritable étranger ici et cela me convenait parfaitement. Ok. Lorenzo, respire. Lorenzo, tout va bien, il faut te calmer. Voilà la litanie que j’étais actuellement en train de répéter à l’intérieur de mon crâne. J’étais en train de souffler ces mots pour m’aider à me contrôler. Il fallait simplement que je parvienne à me calmer. Il fallait juste que mon cœur cesse de tambouriner autant à l’intérieur de ma poitrine. Il fallait simplement que j’arrive à contrôle ma respiration qui semblait vouloir s’emballer pour un rien. Je m’étais isolé dans les toilettes de la bibliothèque pour éviter de ressentir l’oppression qui m’avait prise aux tripes en me retrouvant avec lui dans mon sanctuaire. Ce temple du savoir qui aurait dû être mon refuge aujourd’hui. Mes doigts tremblaient et je m’apprêtais à m’asseoir sur le sol lorsque la porte s’ouvrait soudainement. Merde. Merde. Merde. Je sursautais en me détournant des lavabos afin de jeter un coup d’œil à la personne qui entrait par ici. J’étais prêt à courir me réfugier dans une des cabines de toilettes si jamais il s’agissait d’un quelconque étudiant qui passait par là. Mais, non, ce n’était pas ce que je faisais. Ce n’était pas ce que je pouvais faire.

    Je ne parvenais plus à bouger tandis que mes prunelles bleues se posaient sur le bel étranger de la bibliothèque. Le sexy inconnu de mes rêves coquins de cet été. Maintenant qu’il était debout et aussi proche de moi, je pouvais réellement le détailler de haut en bas. Et, putain, ouais je ne m’étais pas trompé il était diablement sexy. Malgré moi, malgré toute cette situation, je sentais mon bas ventre se tordre de désir. Oh shit. Je mordillais nerveusement ma lèvre sans oser bouger de ma place à le fixer là. Comme un pauvre petit idiot. Comme le dernier des abrutis. L’inconnu me tendait mon téléphone portable et je fronçais les sourcils ne comprenant pas ce qu’il faisait avec mon téléphone. Il détournait le regard. Je ne pouvais même pas voir correctement ses yeux et ça ne me plaisait pas. J’avais presque envie d’attraper son menton pour le pousser à me regarder. Je ne faisais rien pourtant tandis que sa voix se mettait à résonner dans les toilettes. Il était si doux. Il était si rassurant. Merde, il apaisait mon cœur en un rien de temps. Mes doigts ne tremblaient même plus alors qu’il me parlait. Il me disait que mon téléphone avait sonné. Il s’était dit que ça pourrait être important et il avait donc décidé de me l’emmener. Il me demandait même de ne pas lui en vouloir. Malgré moi, un petit sourire amusé se dessina sur mon visage. Moi ? En vouloir à quelqu’un ? En pleine crise de dysmorphophobie ? C’était totalement impossible. Tendant la main, je récupérais mon téléphone tout en bredouillant « Je… Euuuh… Merci… » Ouais c’était tout ce que je parvenais à souffler. Un remerciement à la noix. Putain, j’étais vraiment un pauvre nullard. Je posais les yeux sur mon téléphone pour constater que mon portable n’avait sonné que pour signaler une notification. Un article sur mon père venait de paraître sur internet. Mes prunelles se posaient brièvement sur le titre de l’article.‘Le premier ministre irlandais en sortie avec son fils’. Je fermais les yeux encaissant le coup, n’appréciant pas cette situation où mon papa avait refait une vie. Je finissais par appuyer sur le bouton pour éteindre mon portable que je foutais dans ma poche. Et, je me détournais du bel inconnu pour faire de nouveau face aux lavabos. Néanmoins, là, au lieu de rester planté devant sans rien foutre, je finissais par en allumer un. Je glissais mes mains sous l’eau froide qui coulait. Mes doigts s’étaient remis à trembler et putain le besoin de nicotine montait en moi. Je finissais par glisser mes mains froides dans ma nuque. Pour me calmer. Pour m’aider. Éteignant l’eau, je finissais par me retourner à nouveau. Le bel inconnu était toujours là. Qu’attendait-il ? Que voulait-il ? Espérait-il une quelconque récompense ? Je baissais les yeux en mordant ma lèvre foutrement mal à l’aise. Je finissais par me servir de l’appui de mes deux bras pour me hisser sur le meuble des lavabos. J’agitais mes jambes dans le vide comme un gamin qui tentait de s’occuper et de se calmer. Et, lentement, relevant à moitié les yeux vers le beau garçon tout en tortillant mes doigts entre eux, je babillais quelques mots. Des excuses parce que c’était peut-être ce qu’il attendait en se pointant ici.

    J… J’suis désolé qu’il ait fait du bruit… Je… Pardon
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    Lien du postDim 15 Sep - 18:55
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    Can't stop staring at those ocean eyes..
    Il joue de façon sensuelle avec sa lèvre inférieure tous en continuant a le chercher du regard de ses beaux ses yeux bleus sa main glisse lentement dans ses cheveux se demandant bien ce qui étais en train de passé dans la tête du jeune homme qui fait comme une crise de panique au moment où il reprend le téléphone leur main se touche et il rougit fortement, il ressent une petite connexion électrique entre eux chose qu'il avait jamais ressentit au par avant même pas avec son ex ni avec hazael. Inconsciemment, il a envie de lui reprendre la main dans la sienne pour encore sentir cette chaleur qui provient du jeune homme tous commence à l'intriguer chez lui. Pourquoi il réagit comme ça. Il est interloqué quand il le voit prendre son téléphone pour regarder la notification qui lui a poussé a emmener dans cette pièce sa curiosité voudrais bien demander ce qui s'affiche, mais ce n'est pas son rôle même, il ne le connaît pas, mais il l'intrigue vraiment, qui est-il ? qu'est qui le pousse à se renfermer sur lui et d'aller ce cacher dans cet endroit, c'est un peu inhabituel pour lui de voir quelqu'un venir ici pour autre chose que pour aller ce soulagé. Il se rapproche un peu de lui ne voulant pas cette distance bien trop grande entre eux.
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    Lien du postDim 22 Sep - 18:41
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    Être pris au piège… C’était une sensation que je détestais depuis toujours sans doute. Pendant mon enfance, j’avais passé des années à être bloqué, à être pris au piège derrière les murs de notre chez nous. Pendant des années, papa m’avait gardé enfermé dans notre manoir à l’abri de tous les regards et de toutes les interactions avec le monde extérieur. Il avait fait de moi un garçon exclu de la réalité et de la vie qui se déroulait à l’extérieur. Il avait fait de moi quelqu’un d’enchaîné et de privé de liberté. Une liberté que j’avais bien évidemment finie par trouver lorsque mon adolescence avait pointé le bout de son nez et que j’avais eu le droit de fréquenter le monde extérieur. Alors, ouais, depuis le premier jour où j’avais goûté à cette liberté, je pouvais vous affirmer à quel point je détestais être pris au piège à présent. Je n’aimais pas me sentir comme cette biche prise dans les phares d’une voiture. La sensation ne cessait de me retourner le ventre. Elle avait même la capacité à me faire paniquer comme un pauvre abruti. C’était ce que j’avais ressenti dans cette bibliothèque avec cet étranger que j’avais déjà remarqué. C’était pour cette raison que je m’étais évadé dans les toilettes de la bibliothèque certain ainsi de parvenir à échapper à toute cette oppression qui me prenait aux tripes. Mais, c’était tellement ridicule. J’étais tellement stupide. La porte n’avait pas tardé à s’ouvrir et j’étais tombé pile poil face au garçon que je venais d’éviter en me réfugiant ici. Il était là. À quelques mètres. Beaucoup trop proche de moi. Je pouvais enfin réellement le détailler. Mes prunelles bleues se posaient sur chaque parcelle de son corps – même habillé – et elles permettaient à mon esprit de divaguer. Et ouais, je confirmais, c’état bel et bien de ce garçon que j’avais rêvé cet été. C’était bien lui qui s’était invité dans un de mes fantasmes un peu trop dingue et foutrement trop chaud. Je mordillais ma lèvre en le détaillant de haut en bac pendant de longues minutes. Merde. Je n’étais pas discret en commettant cet acte. Alors, je m’empressais de détourner le regard en mordillant nerveusement ma lèvre. Il me tendait mon téléphone soufflant qu’il avait sonné et qu’il avait donc décidé de me l’emmener au cas où ce soit important. Les doigts tremblants, malgré l’apaisement que sa voix avait su provoquer, j’attrapais mon bien le parcourant vite des yeux avant de l’éteindre. J’avais remercié le jeune homme avant de me détourner pour me donner un coup d’eau froide sur les mains et sur la nuque. Je m’attendais à ce que l’étranger se soit faufilé à l’extérieur. Mais, non, il était toujours là et je me sentais foutrement mal à l’aise. Je ne savais pas ce que je devais faire à présent. Qu’attendait-il de moi ? Je bougeais pour me hisser sur le meuble des lavabos. Je m’y installais autant pour m’asseoir – parce que putain, la pièce tournait – que pour mettre de la distance entre cet étranger tentateur et moi. Les yeux rivés sur mes jambes qui se balançaient doucement d’avant en arrière, je babillais soudainement.

    Je… J’m’appelle Lorenzo… Et… Et toi ?

    Je mordillais encore une fois ma lèvre sous la panique qui me tordait le ventre. Je ne savais pas comment me sortir de toute cette histoire. Je ne savais plus comment m’évader de cet enfer qui me brûlait douloureusement. Merde. Je n’aurais sans doute pas dû mettre les pieds ici dès le départ. J’aurais dû simplement prendre sur moi et ranger mes affaires pour quitter la bibliothèque au plus vite. J’aurais dû m’enfuir loin plutôt que de m’enfuir dans un endroit où j’étais fichtrement pris au piège. Relevant à moitié les yeux vers le bel inconnu, je remarquais qu’il s’approchait. Oh oh… Que faisait-il exactement ? Pourquoi s’approchait-il de moi ? Je baissais les yeux incertain et foutrement perdu. Je venais de me présenter et de lui demander son prénom comme s’il s’agissait d’une rencontre banale. Mais, l’était-elle ? Surtout après l’avoir observé pendant des semaines avant l’été ? Surtout après avoir rêvé de lui ? Surtout après avoir ressenti ce quelque chose d’inexplicable qui se passait à l’intérieur de moi ? Surtout après qu’il soit capable de m’apaiser juste en parlant ? Merde, merde, merde. La panique revenait à la charge. Je n’osais pas regarder le jeune homme qui se trouvait dans ces toilettes avec moi. C’était encore plus difficile en sachant que je l’avais imaginé nu et me faisant sien. Damn it. Je regrettais de ne pas être à l’extérieur. J’avais la folle envie de m’allumer une cigarette. J’avais le fou besoin de nicotine comme pour être certain d’avoir quelque chose à quoi me rattacher pour tenter de me sortir de cette situation fichtrement merdique. J’hésitais. Quelques secondes. Quelques minutes. Et, il fallait que je m’évade. Il fallait réellement que je quitte cet endroit où j’étais prisonnier. Il fallait que je puisse respirer à nouveau et retrouver ma liberté. Alors, je sautais de mon perchoir. Mes prunelles bleues se posaient sur le bel étranger dont je m’approchais – plus pour me diriger vers la sortie que pour m’approcher réellement de lui. Je m’arrêtais à côté de lui. À quelques centimètres à peine. Mes yeux se perdaient sur ses lèvres. Quelques secondes. Je léchais ma propre lèvre comme ressentant la folle envie de l’embrasser. Là. Tout de suite. Follement. Mais, non. Je secouais la tête pour effacer l’image de mon esprit. Et, plantant mes yeux dans les siens, je babillais.

    J… J’crois que je… Je… J’devrais retourner travailler…
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