☾ long time no see.
w/@zed burgess — hôpital de boston.
tu avais disparu de boston. de noël jusqu'à dimanche dernier, tu t'étais terrée à cheyenne, chez ta mère. tu y avais passé les fêtes de fin d'année en mettant ton téléphone de côté, activant le mode avion pendant de nombreux jours, sans donner des signes de vie à quiconque. tu avais ressentis ce besoin de disparaître de boston pendant quelques temps pour te ressourcer, pour te recentrer sur toi-même. après la mort de ton père, l'accident de voiture avec toni, tu avais tellement essayé de garder la tête haute que tu avais explosé. tu avais eu besoin de te ressourcer auprès de ta famille. maintenant, ça allait mieux. disons que tu allais un petit peu mieux. à peine rentrée à boston, tu t'étais rendue compte que tu avais peut-être fait une erreur. en ne donnant signe de vie à personne, tu avais clairement laissé tomber tes proches, tels que toni ou encore zed. cette semaine, tu avais surtout passer ton temps dans les bouquins de droit, comme à cheyenne à vrai dire. tu avais suivis les cours grâce à des camarades de classe qui t'avaient gentiment tout envoyé. et bam, retour en ville en folie. un attentat avait eu lieu. et d'après toni, zed était à l'hôpital. c'est pour ça que tu décidas de laisser de côté tes bouquins pour aller voir ton ami. cela faisait un bail que tu ne lui avais pas parlé, et tu espérais qu'il ne t'en voudrait pas. qu'il comprendrait pourquoi est-ce que tu t'étais volatilisée d'un claquement de doigt. la boule au ventre, tu te rendis à l'hôpital de boston, les dents serrées. une infirmière t'indiqua dans quel chambre il se situait, et tu le rejoignis. la porte était ouverte. tu toquas timidement, le découvrant allongé sur son lit d'hôpital. tu lui lanças un timide sourire et t'avanças dans la pièce. « c'est que les séjours à l'hôpital deviendraient presque communs pour nous, » blaguas-tu amèrement, lâchant une légère grimace. tu t'avanças vers lui, t'installant sur la chaise située à son chevet. « toni m'a dit que t'étais à l'hosto, qu'est-ce qu'il s'est passé ? » tentas-tu. tu craignais qu'il ne t'envoie bouler, parce que tu l'avais lâchement abandonner sans explication.

☾ long time no see.
w/@ruby carstairs — hôpital de boston.
Aujourd'hui, t'étais de bonne humeur. Quand l'infirmière était venue te faire les soins, elle t'avait annoncée que tu pourrais sortir dès demain... déjà quelques jours que t'étais fourré dans ce lit, sans trop pouvoir bouger à cause de tes vertiges à répétitions et plus les jours passaient, plus t'étouffais ici. Les vertiges s'espaçaient petit à petit et tu pouvais enfin te lever pour marcher. Par contre, l'infirmière t'avais interdit la conduite et le sport pendant quelques semaines. Evidemment, t'allais pas faire le con à jouer au basket. Tu te contenteras de regarder les matchs sur le banc et à la télé... comme actuellement. D'ailleurs, t'avais jamais autant regardé le sport à télé que depuis que t'étais à l'hosto. Un infirmier s'était même posé avec toi pendant sa pause pour commenter le match et parler basket avec toi. La journée se déroulait relativement bien, jusqu'à ce qu'elle passe la porte. Ruby. Celle qui était une de tes meilleures amies et qui avait disparues depuis des semaines, sans donner de nouvelle. Elle s'avance vers toi et te fais une remarques qui, auparavant t'aurais décroché un sourire, mais là... t'as aucune envie de rire. Pas avec elle. Ruby, t'aurais jamais pensé qu'elle te lâcherait comme ça. Sans nouvelle. Tu pensais bien la connaître, mais apparemment ce n'était pas le cas. T'arques un sourcil, puis regarde l'écran de télé en haussant les épaules, tu dis d'un air totalement détaché - Fallait pas te forcer à venir... Je suis pas à l'article de la mort... - ouais, ruby, tu l'avais amère.

☾ long time no see.
w/@zed burgess — hôpital de boston.
tu tenais devant la porte. cela faisait un bail que tu n'avais pas été autant stressée à l'idée de voir un ami. et jamais tu n'aurais imaginé être un jour dans un tel état pour voir zed. toni t'avait bien fait comprendre que tu avais déconné, et tu étais persuadée que le brun réagirait de la même façon. prenant ton courage à deux mains, tu toquas à la porte, et pénétras dans la pièce. cette chambre te rappela ton interminable séjour à l'hôpital en décembre dernier, lorsque tu avais eu un accident de voiture avec toni. la gorge serrée, tu t'avanças vers zed, apeurée à l'idée de te faire remonter les bretelles une nouvelle fois. tu tentas une approche amusante, faisant une remarque qui, normalement, aurait fait rire le jeune homme. mais ce dernier ne broncha pas, ne décochant même pas un pâle sourire. son visage était de marbre, et tu compris directement que votre discussion n'allait pas être facile du tout. la gorge serrée, tu t'avanças vers son lit, t'asseyant sur la chaise, située au chevet de zed. les sourcils froncés, il tourna la tête vers sa télévision, te répondant une remarque cinglante. ton visage se durcit. tu n'avais pas envie de te faire marcher dessus une nouvelle fois. fallait que tes proches comprennent que tu n'avais pas disparu facilement. cela avait été difficile pour toi, et tu en avais eu cruellement besoin. te forcer à venir ? ce n'était pas du tout le cas. mais tu n'avais pas envie de prendre le rôle de la victime, à te mettre à genoux pour qu'il te pardonne. tu n'étais pas désespérée à ce point là. t'en avais marre d'être incomprise par tes amis. marre qu'ils ne comprennent pas à quel point tu avais été pommée et détruite durant les vacances de noël. « me forcer à venir ? écoute, mon emploi du temps est plus que chargé ces temps-ci. j'ai pris du temps pour venir te voir, » commenças-tu d'une voix cinglante, véritablement agacée. tu te levas de ta chaise, croisant tes bras sur ta poitrine. tu lui lanças un regard de plomb, espérant qu'il comprendrait ta situation. « si j'en avais rien à foutre de ta gueule, je ne me serai même pas pointée ici aujourd'hui, » continuas-tu, sentant la colère prendre le contrôle de tes paroles. poussant un profond soupir, tu continuas, essayant de te calmer du mieux que tu le pouvais. « si t'es disposé à parler, pas de soucis, j'ai pas de temps à perdre moi, » terminas-tu, d'une voix tranchante.

☾ long time no see.
w/@ruby carstairs — hôpital de boston.
Non mais c'était quoi son problème à elle ? Elle se ramène ici après des semaines d'absences et de silence et en plus de ça elle prend les grands airs ? T'es tellement choqué et agacé que tu tournes directement ton visage vers elle... tu ricanes, jaune et lui dis - t'as un emploi du temps plus que chargé ? t'as pris du temps dessus pour venir me voir ? t'es sérieuse là ? - Elle manque vraiment pas d'air de te lancer ça comme ça; puis quand elle te dis que si elle tiendrait pas à toi, elle serait pas venue... tu grimaces et soupire. Non mais sérieux, ruby il t'es arrivé quoi là ? Tu te lèves difficilement, dans le plus grand des calmes et va ouvrir la porte de ta chambre en lui montrant le chemin - Ouais, t'as raison très chère, je suis pas disposé à parler avec toi... alors perds pas plus de temps et vas t'en - ouais qu'elle se casse. C'est quoi ce changement brutal de comportement ? T'as aucune envie de l'entendre et surtout aucune envie de la voir te prendre de haut.

☾ long time no see.
w/@zed burgess — hôpital de boston.
tu n'étais pas venue ici pour te faire descendre. oh que non. et tu étais bien décidée à faire comprendre à zed que tu n'allais pas te faire marcher sur les pieds. certes, tu avais totalement tes torts dans cette histoire, mais tu avais plus qu'envie qu'il comprenne que tu avais eu cruellement besoin de ce bon bol d'air frais durant toutes ces semaines à cheyenne. tu voulais qu'il comprenne que cela avait été autant difficile pour toi que pour lui ne pas donner de nouvelles. ce qui est fait est fait, et tu ne pouvais pas revenir en arrière. ses paroles te heurtèrent en plein cœur. putain, t'en revenais pas. ne pouvait-il pas être un minimum content de te retrouver ? de voir que tu étais de retour, et que tout ça était loin derrière vous ? non, il avait la haine. et zed semblait bien décidé à te le faire comprendre. comme une conne, au lieu de t'excuser et de lui expliquer calmement la situation, tu partis dans les tours. ton père était mort. tu commençais à tomber amoureuse, et tu étais plus qu'effrayée à l'idée de dépendre de toni. tu avais eu un accident de voiture qui t'avait véritablement traumatisée. et non, il ne voulait pas comprendre pourquoi est-ce que tu t'étais volatilisée pendant tout ce temps. il quitta son lit d'hôpital, se dirigea vers la porte, et l'ouvrit en grand. toi, t'étais comme une idiote debout, bras ballants, totalement impuissante face à la déception de ton ami. la mâchoire serrée, tu t'avanças rapidement vers la porte, et la fermas dans un claquement sourd. tu lui faisais face, la rage nouant ton ventre. « j'partirai quand j'en aurai décidé. j'suis pas du genre à fuir dans ce genre de situation, » grinças-tu. ne baissant pas le regard, tu continuas, toujours autant énervée. « mais va ! va chercher une infirmière pour qu'elle me fouette dehors au lieu de régler tes problèmes comme un adulte. » le cœur battant, tu n'arrivais pas à croire que tu étais arrivée à ce stade là avec zed. « pendant que tu vivais une vie paisible à boston, moi j'étais enfermée pendant des semaines dans ma chambre à cheyenne. j'ai remis en cause toute mon existence. alors ouais, j'ai pas envoyé de message, mais j'en avais besoin. alors essaye de comprendre un minimum la situation dans laquelle j'étais au lieu de fermer stupidement tes yeux, » sifflas-tu, tremblante de rage et de colère.

☾ long time no see.
w/@ruby carstairs — hôpital de boston.
Tu la vois s'avancer vers l'entrée de la porte et toi t'attendais qu'elle la passe cette putain de porte, mais non, elle la referme e la claquant et ça t'exaspère... t'as encore des migraines et t'as pas envie de te prendre la tête avec elle maintenant. tu lâches un long soupire en la voyant s'agacer à son tour et tu l'écoutes parce que t'as pas le choix, mais là t'as qu'une envie, lui dire de se barrer et encore plus quand elle te dit pourquoi elle n'avait pas envoyé de messages, pourquoi elle avait fait la morte pendant des semaines... - Qu'est c'que t'en sais que j'ai vécu des semaines paisibles ? T'en sais rien parce que t'as même pas été capable d'envoyer des messages. Alors ton excuse de faire un point sur ta vie, ça marche pas avec moi. Il n'y a pas que TOI qui a passé des semaines difficiles mademoiselle. - Plus tu t'énervais, plus t'avais mal au crâne et évidemment, elle méritait pas que tu te prennes la tête maintenant. Tu souffles, essaye de te calmer et ouvres la porte de nouveau - Pour l'instant, je préfère que tu t'en ailles... J'ai mal au crâne. Je sors demain, donc si t'as un trou dans ton emploi du temps, je serais plus disposé à parler avec toi. Si t'es trop overbookée... tant pis. - Tu t'accoudes à la porte, attendant qu'elle parte... tu pensais pas avoir une discussion aussi houleuse avec ruby un jour, vraiment pas et franchement, ça te fais chier. Mais c'est pas le moment, ni l'endroit. Demain sera un autre jour et tu seras peut-être plus d'humeur.

☾ long time no see.
w/@zed burgess — hôpital de boston.
zed semblait avoir plus qu'envie de te voir quitter sa chambre. mais toi, tu en avais décidé autrement. il était hors de question que tu partes de l'hôpital sans avoir eu de véritables explications. il comptait énormément pour toi, tu l'avais déçu et il fallait désormais que tu recolles les peaux cassés. mais énervée comme tu étais, tu ne semblais pas être prête à parler calmement. tu voulais terriblement qu'il comprenne ta situation, mais il fermait les yeux sur le fait que tu n'avais pas été bien. alors ça t'énervait au plus haut point. t'avais vu toni la veille, ça ne s'était pas bien passé. et voilà que tu voyais zed, et rebelote, les choses s'envenimaient à nouveau. manquait plus que ça soit la même chose avec becca ce soir. t'en pouvais plus. t'étais crevée de devoir donner mille et une explication pour que ça leur rentre dans une oreille pour ressortir directement par l'autre. zed était énervé. tu semblais le pousser à bout. mais c'était plus fort que toi. tu ne pouvais pas être calme dans une situation pareille. tu restas sans voix, incapable de répliquer. ouais parce que tu t'en rendais compte que t'avais totalement tort. tu ne savais pas ce que zed avait subis durant ton absence. peut-être qu'il avait autant souffert que toi. tu regrettais d'avoir réagis ainsi. mais tu ne le montras pas, trop fière pour t'agenouiller. « j'suis venue pour m'expliquer, tu me mets dehors sans même m'avoir écouté, bien joué zed, » grinças-tu. tu pris ton sac à main près du lit, traversas la pièce, lui décochant un regard de plomb. « cette discussion est loin d'être terminée, et que tu le veuilles ou non, t'entendras ce que j'ai à te dire, » pestas-tu. un dernier regard noir, et tu quittas la chambre à grandes jambes, tremblante de haine.