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Lui rendant son sourire, Anna est ravie de voir Lukas, mais également de lui donner un coup de main. Lorsqu'il l'interroge sur les dernières informations, elle voudrait répondre que "non", la ville de Boston est sûre, seulement, ces derniers mois, elle s'est dégradée, elle le sait. Notamment par tous ses individus qui ont engorgé les urgences à cause d'incidents majeurs ou mineurs, au sein de la ville.
- "Je ne dirais pas non plus que j'ai peur lorsque je marche seule dans les rues." Elle prononce en y songeant sérieusement, avant d'ajouter : "Je pense qu'il ne s'agit que d'une courte période où les incidents se sont multipliés, mais ça va revenir à la normale." Pourquoi s'imaginer immédiatement le pire ? La brune n'est pas ainsi. L'écoutant avec sérieux en acquiesçant à ses mots, elle ne peut s'empêcher de laisser s'échapper un rire d'entre ses lèvres pleines à l'évocation de Poutine. "Tu as raison. Rien que pour cela, c'est inquiétant." Car les États-Unis sont censés être un pays libre et une démocratie. "J'espère que cela ne va pas durer et que ses restrictions vont rapidement être levées." Puisque cela mettrait à mal de nombreux lieux, commerces. Puis demandant ce qu'elle peut faire, la brune ôte son manteau avant de lui demander : "Tu as coupé le courant au moins ?" Elle ne souhaite pas se prendre un coup de jus. "Je suis urgentiste, mais jusqu'à présent, je ne me suis jamais occupée de moi-même." Elle termine, lui offrant un doux sourire, afin qu'il s'apaise.
{@=9723}Lukas O. Spritz-Hood{/@} {#}incruste{/#}

(HJ - pas de souci et tu as bien eu raison. )

Anna-Katrina a quelques jours de repos pour avoir travaillé durant les fêtes de fin d'année et la tempête. Seulement, elle a décidé de se remonter les manches malgré tout, afin de ne pas perdre le rythme comme elle le dit si bien. Pour dire vrai, elle ne se serait pas déplacée pour un autre endroit que le Sun Rock, puisqu'elle est épuisée. Cela se perçoit sur ses traits et Lukas va s'en rendre aisément compte.
- " Bonjour à toi aussi. " Elle prononce ses énormes lunettes de vue présentes sur son nez. Un jean et un gros pull avec des baskets, ainsi qu'un énorme manteau noir, voici ce qu'elle porte afin d'affronter le froid qui frappe toujours Boston. "J'ai vu les nouvelles, oui." Un soupir passe la barrière de ses lèvres. "Je te confirme que oui, étant donné que je travaille aux urgences de l'hôpital." Malheureusement, c'est un fait réel. "De plus, ici, ce n'est pas une fraude à l'assurance." Un sourire s'étire sur son visage tandis qu'elle tapote le dos de Lukas, afin de le saluer à proprement parler. "Tu me sembles très remonté, toi." Elle argue, désireuse de savoir ce qu'il a, mais également pourquoi ses traits sont ainsi tirés. " Sinon, qu'est-ce que je peux faire ?" Elle l'interroge, prête à immédiatement travailler.

{@=9723}Lukas O. Spritz-Hood{/@} {#}incruste{/#}

Besoin de repos. La psychiatre n'avait plus que cette phrase à la bouche. Elle avait été soulager, d'ailleurs, de quitter l'hôpital quasiment à l'heure afin de se rendre au mont Sunapee pour le weekend. Seulement, arrivant plus tard que les autres au Follansbee inn, la brune s'était endormie après une douche bien méritée dans son lit. Elle avait invité son roi à l'y rejoindre et du coup, à son réveil, elle ne savait pas où il se trouvait.
— "NON." Est le premier mot qui s'extirpe de ses lèvres tandis qu'elle se réveille, ses cheveux se trouvant tresser. Vêtue de son pyjama, Carolina sort sa tête par l'entrebâillement de la porte et sonde le couloir. Personne. Mais elle perçoit des voix au rez-de-chaussée, ce qui signifie que quelque chose s'y passe. Passant ses chaussons licornes, son pyjama étant une ode à ses dernières, la psy referme la porte derrière elle après s'être emparée de son smartphone, afin de voir si Raphaël lui a envoyé le moindre message. Faisant une moue abominable comme elle n'aperçoit aucune notification sur son écran verrouillé, la belle traine des pieds pour rejoindre l'assemblée auprès du feu. Offrant à tous un large signe de la main en guise de bonsoir, Carolina cherche du regard les chocolats chauds.

{@=11908}Raphaël Dumas{/@} {#}incruste{/#}

Elle aurait aimé qu'il neige pour noël. Emmitouflée dans son long manteau elle lève le nez vers le ciel, désappointée par l'étendue désespérément blanche mais sans le moindre flocon.  Elle jette un regard vers sa montre, il lui reste encore une heure avant d'aller chercher ses parents à l'aéroport - ils ont fait le trajet depuis New Delhi pour venir passer les fêtes de fin d'année avec elle. Elle n'a pas envie d'attendre bêtement alors elle passe la porte du luna caffe en faisant tinter la petite sonnette. — Bonjour. aujourd'hui elle n'est pas accompagnée de sa femme, elle est venue seule. Et chiquement habillée, elle a laissé tomber sa combinaison de paléontologue. Elle va tranquillement s'installer à une table en attendant que quelqu'un s'approche pour prendre sa commande ou lui tenir compagnie.

Aucune soirée ne lui semble idéale, seulement, le bal des pompiers, Anna-Katrina ne peut se permettre de le manquer. Car eux aussi sauvent des vies. Le désir de prendre soin des autres les unis. Alors, elle a enfilé une robe de soirée afin de s’y rendre sans donner rendez-vous à qui que ce soit. Sans doute parce qu’elle ne connait pas grand monde en dehors de son travail et qu’elle ne souhaite pas l’admettre. Ou peut-être parce qu’elle a choisi d’être seule, comme à son habitude, puisqu'ainsi, elle ne sort pas de ses sentiers battus. Poussant un soupir quant à la perspective de se retrouver seule parmi tous, se demandant si elle va y connaître du monde, c’est anxieuse qu’elle passe son long manteau noir afin d’avoir chaud et ainsi ne pas prendre froid. La seule certitude que l’urgentiste spécialisée en traumatologie a, est qu’elle doit participer, notamment parce qu’elle a donné une somme généreuse et qu’elle souhaite voir les mines réjouies de ceux qui ont reçu son don.
— « C’est parti. » Est l’unique phrase qu’elle prononce avant de monter dans le taxi qui m’amène à la caserne, où vont se dérouler les réjouissances. Sortant de ce dernier en glissant un billet au chauffeur pour le prévenir qu’elle le rappellera afin qu’il la ramène chez elle, Anna se saisit de son téléphone portable pour se mordre la lèvre, incertaine de ce qu’elle souhaite faire. Appeler des renforts ? Elle aimerait réellement le faire. Mais qui daignera répondre présent pour elle ? C’est cette question qui la paralyse, puisqu’elle doute que l’on puisse se déplacer à la dernière minute pour elle. « Qu'y a-t-il à boire ? » Est la première question qui passe la barrière de ses lèvres alors qu’elle s’adresse à un parfait inconnu. « Une minute ! » Elle souffle lorsqu’on lui offre une coupe de champagne et qu’elle la vide pour finalement envoyer un texto :  « Rejoins-moi au bal des pompiers. SOS » Offrant un sourire à l’intéressé, la brune se saisit d’une seconde coupe et se retire afin de rejoindre le fond de la salle et attendre un signe de vie de son amie.

{@=11819}Adelaide De Danemark{/@} {#}rplibre{/#} {#}incruste{/#}

La garde du vingt-quatre décembre. C’était devenu habituel pour Anna-Katrina, avec les années. Seulement, elle savait pertinemment qu’elle risquait d’être bipé afin de retrouver sa blouse et cette idée le faisait tout bonnement soupirer. Car elle comptait retrouver sa véritable famille pour noël et comme toujours, à la dernière minute, son supérieur lui assurait avoir besoin d’elle. *À d’autre !* Elle avait pensé pour l’éviter durant l’intégralité de sa garde et rejoindre le Luna Caffe. Ici, c’est un peu son QG, bien qu’elle ne soit pas du genre à inviter qui que ce soit à la rejoindre, étant donné qu’elle aime être seule, de temps à autre. De plus, comme personne ne sait qu’elle écrit, c’est souvent l’endroit idéal ou elle amène son MacBook Air afin de presser sur les touches, pour les survoler et ainsi remplir les pages blanches de son logiciel d’écriture.
— « Bonjour. » Elle souffle en passant la porte, sa mine se trouvant déconfite. Aucun ordinateur avec elle aujourd’hui. Elle a seulement son manteau qui lui tient chaud, son écharpe ainsi que ses gants. Un sac pend à niveau de ses genoux, puisqu’elle le porte en bandoulière et instinctivement, elle s’en va rejoindre sa place habituelle comme elle est libre. Ôtant son manteau ainsi que le reste, elle s’assied sur sa chaise et regarde dehors, se demandant quand il va sonner, son biper, mais aussi si l’un de ses proches va lui envoyer un message pour lui souhaiter un joyeux réveillon de noël. Perdue dans ses pensées, elle pose sa tête en plantant son menton sur ses mains jointes, retournées. Elle ne devrait pas être ici, elle devrait être avec sa famille et rien que d’y penser, la brune n’a qu’une envie : celle de s’effondrer.