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Walter, son premier amour, ils avaient rendez-vous chez elle. Il est arrivé, à l’heure, beau comme un cœur et l’a embrassé comme jamais il ne l’avait fait. Il préparait déjà son plan, parce que surement que Lia avait fini par vendre la mèche, il devait essayer de s’en sortir tout de suite. Ombeline le poussa doucement, mais surement, elle n’était clairement pas prête à ce genre de baiser ou ce qui venait après. Elle n’avait que seize ans, elle voulait se garder pour le bon, celui qu’elle allait marier et pour le moment Walter et elle n’en était franchement pas là. « Qu’est ce qui te prends ? » Elle était douce, mais ferme, elle ne comprenait pas d’où venait cette passion, ce baiser un peu trop passionné. « Toi qu’est-ce qui te prend Ombe, après la nuit de samedi, je pensais que ce genre de baiser était de mise ? » La tête d’Ombeline faisait des tours, samedi, samedi elle n’avait pas vu Walter, elle était avec des copines. Elle cherchait donc d’où cette histoire pouvait venir, s’imaginant le pire scénario possible. « Ombe sort de ta tête, samedi, on s’est vu, on a fait tu sais quoi » Et Ombeline gifla Walter, parce qu’elle n’est pas ce genre de fille tout le monde le savait, il le savait et y avait qu’une explication. « Lia hein, j’imagine que cette nuit passionnelle tu l’as passé avec Lia ? » Walter bégaya qu'il pensait que s'était elle, mais ça sortait faux, Ombeline a toujours été la jumelle mise de côté, oubliée, qu’on venait voir pour parler à Lia, fallait croire que pour le sexe aussi. Ombe était peut-être plus effacée que Lia, surtout avec toutes les conneries qu’elle pouvait faire, ça n’en faisait pas une fille qui s’empêchait d’envoyer chier un mec ou sa sœur d’ailleurs. Elle fichu Walter à la porte et monta les marches deux à deux pour entrer dans la chambre de Lia qui puait la merde. « T’es qu’une sale pute Lia » Bien sûr son double savait ce dont elle parlait avec son petit sourire en coin, ses réponses déjà toutes faites comme quoi c’est qu’un mec puis que ça doit bien être de la faute de Ombe non ? Elle est bien trop coincée si ? Elle avait couché avec son mec et elle s’en fichait, elle partit sans vraiment s’excuser, ni même se défendre, laissant Ombe planté dans sa chambre voulant tout renverser sur son passage. Mais Ombeline mordit sa lèvre, leva la tête et ressortie pour aller dans sa chambre. Ombeline n’allait pas tout détruire sur son passage, elle allait avaler sa salive et passer à autre chose comme la bonne fille qu’elle était. Elle retourna simplement dans sa chambre pour continuer d’étudier, après tout, être première de classe ne se faisait pas seule.

Quelques heures plus tard son père entra dans sa chambre. « Chérie, Walter ne vient pas souper ce soir ? » Ombeline se mordit la lèvre avant de se tourner vers son père en souriant. « non, apparemment il préfère la compagnie d’une autre fille. » Ombe aurait pu dire que cette fille était sa sœur, mais ça s’était le style de Lia, pas le siens. Son père dépose un baiser sur son front en lui disant qu’il ne la méritait pas de toute façon et qu’elle trouverait quelqu’un de mieux.

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Ombeline avait tout fait pour être première de classe, pour pouvoir être admise dans la plus prestigieuse université de toutes, Harvard. Rien ne l’arrêterait, sa carrière en droit ne pouvait décoller qu’avec Harvard et elle se refusait toute autre option, pourquoi ? Parce qu’Ombeline ce doit d’être la meilleure et doit avoir la meilleure image qui soit pour faire honneur à sa famille, la famille Van Rosen. Après une demande à l’avance, Ombe recevait finalement des nouvelles, une lettre l’attendait et elle l’ouvrit avec hâte, son dossier était tout simplement parfait. « Madame Ombeline Van Rosen nous sommes heureux de vous annoncer que… » Tout ce qu’on entendit dans la maison s’était Ombeline qui criait victoire dans la maison. Elle descendit les escaliers rapidement et trouva ses parents au salon. « Ça va ma chérie ? » Elle sauta au cou de son père bien trop excitée. « J’ai été admise à Harvard! » Lia fit ensuite son entrée dans le hall totalement blasée par la nouvelle. « Oh seulement ça… on s’en fou Ombe tu sais » Ombeline envoya des lasers avec ses yeux à sa sœur, elle ne pouvait jamais se réjouir de quoique ce soit pour elle. Son père et sa mère leur envoya aussi un regard de désapprobation, mais ça ne faisait rien, elle était habituée. « Tu ne peux pas te réjouir une seconde pour moi ? Ou tu es juste jalouse parce que tu n’as pas eu de nouvelle encore ? » Ombeline était forte à l’école, elle était un choix pour n’importe qu’elle université. Elle était intelligente, brillante, première de classe, toujours appliquée et qui plus est riche, ce qui lui permettait d’accéder à toutes les universités. Lia ne prit même pas la peine de répondre et monta à sa chambre sans rien demander. Ombeline leva les yeux au ciel, elle ne voyait pas le jour où elle retrouvait la sœur qu’elle avait dans sa jeunesse, celle qu’elle aimait, avec qui elle arrivait à jouer. Peut-être que Lia lui en voulait d’être devenue la jumelle aimée, valorisée, la future Van Rosen et au font d’elle, Ombeline aimait cette nouvelle position, finalement, elle n’était plus seulement dans l’ombre de son double.

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Ombeline était revenue pendant l’été chez elle en Allemagne. Elle adorait son pays, bien plus que l’Amérique, même si elle aimait cette notoriété qu’elle avait en Amérique, une diplomate étrangère ça sonne encore mieux. Malheureusement pour elle, Lia avait pris la même décision, Ombe ne comprenait pas vraiment, Lia ne semblait pas heureuse d’être avec sa famille. Ombe étai dans sa chambre, elle attendait son copain du moment, un parmi tant d’autre parce qu’Ombeline est une monogammiste en série, une Taylor Swift si on veut. Elle entendit sa sœur gueuler après elle, descendit rapidement juste à temps pour entendre un mec dire qu’il était leur frère. Elle avait envie de rire et de hurler en même temps. « pardon ?! » Lia qui essayait de lui dire qu’elle avait une vision trop romancé de sa famille, que son père n’était pas si parfait. « Ouais ouais Lia et dans ton monde tout est de la merde non ? » Ombeline se voilait la face depuis des années sur ce que son père faisait, elle préférait ignorer les faits, ça lui faisait mieux que d’imaginer que tout ce en quoi elle croyait était faux. Elle fit signe à cet homme de sortir, de partir, elle dû faire de même pour joindre son copain qui l’attendait, mais profita de la nouvelle absence de son inutile de sœur pour parler à cette homme. « J’sais pas qui tu es et j’men fou, j’veux pas savoir, tu veux surement juste de l’argent, alors va dont emmerder une autre famille que la mienne. » Elle lui fit un petit sourire faux, lui serra la main alors que son copain montait les marches vers la portes. Ombeline avait toujours caché son côté directe, voir méchante par moment. Cette soirée-là, elle mit aussi fin à sa relation avec son copain. Ils étaient collés sur le divan quand il essaya de faire bien plus que de l’embrasser, Ombe lui mit un coup dans les couilles avant de partir en courant pour ne plus jamais le revoir.

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Ombeline attendait après son téléphone qu’on l’appel, que son prince charmant pointe finalement le bout de son nez, que quelqu’un veuille assez d’elle pour attendre le mariage pour lui demander sa main, pour lui faire des enfants, oui, Ombe attendait son conte de fées, qui franchement ne semblait pas vouloir venir. Son téléphone sonna, mais n’afficha pas le prince charmant, mais bien Dana. Une amie d’y a longtemps, du temps où Lia et elles s’aimaient encore. Dana avait besoin d’elle, dans un café pas trop loin. Ombe prit sa voiture, une jolie BMW pour s’y rendre. Elle s’assit avec Dana et quelques minutes plus tard son double arrivait dans la place. « Oh non, non, non, non. Dana ça suffit ce genre de coup, j’me ferai pas chié avec elle » Ombe était déjà debout pour partir alors que Lia avançait vers Dana, si elles pouvaient encore s’accorder sur quelque chose, s’étaient sur ce genre de plan qu’elles n’aimaient pas. « De toute façon, je crois pas que Lia soit en état de parler vu ses pupilles » Toujours sur la drogue, l’alcool, autre chose, peu importe, Ombeline ne dealerait pas avec sa sœur tant qu’elle serait dans ce d’état ou même si elle pensait seulement que Lia était sous l’influence de quoique ce soit. Lia ne se donna pas la peine de lui répondre, y avait rien de nouveau là-dedans, elles se gueulaient dessus comme des sœurs, mais au final, elles se laissaient toujours sans réponse, sans l’une de l’autre. Elles ne règleront pas leur problème demain, ni grâce à ce genre de plan. Ne s’entendront surement jamais sur Brent, ni sur leur façon de voir leur famille ou la vie même, mais peut-être arriveront-elles un jour à s’apprécier, à compter l’une sur l’autre. En attendant, Ombe est retournée à ses études et ses espoirs de prince charmant.