feat. Elizabeth Lail
- 8 septembre 1996
- Toronto, Canada
- 22 ans.
- Américaine depuis 2002
- bi-sexuelle
- célibataire
- riche, très riche.
- Ingénierie
- Astrophysique
- bénévole dans une association
- non boursière
Il n'y a qu'une seule maison qui te plait. une seule qui rien qu'en entendant son nom tes poils s'hérissent. la Eliot House. maman disait qu'il fallait toujours donner le maximum dans la vie, qu'il fallait même parfois se sacrifier pour obtenir ce qu'on voulait. elle disait aussi que les gens de la haute société, ceux qui pouvaient tout se permettre ne devaient pas se mélanger avec ceux qui sont restreint, ceux qui ont l'habitude au découvert. pire ceux à qui on les interdit. elle t'a élevé comme ça, avant que ton père ne prenne la relève et essaye tant bien que mal de te faire changer. de changer la petite peste narcissique que tu étais plus jeune en une fille plus ouverte sur le monde qui l'entoure. tu pourrais dire qu'il a réussi, que tu ressens de l'empathie pour ces gens maintenant. il t'a même forcé à rejoindre une association car la fille de Mr. Musk doit faire dans le social mais tu restes au fond un peu la même. naine à croire les propos de ta mère, égoïste bien trop souvent même si tu ne l'avoueras jamais. mais surtout t'appartient à l'élite du monde. ton nom est connu sur chaque continent, il est même respecté et c'est pour ça que même si papa dirait que c'est une mauvaise idée, tu sais que la Eliot house est ta maison.
naïveemphatiquelunatiqueextravertieopiniâtreégoïste
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
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[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u8968]☆[/url] ☆ <span class="pris">Elizabeth Lail</span> ◊ “ Milys C. Musk ”[/size]
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les adieux - t'aurais aimé mais elle est simplement partie. écrivant cette lettre disant qu'elle ne supportait plus. la foule, la presse, les gens. leurs avis, leurs critiques, leurs menaces. elle réussissait par amour mais le temps avait changé, l'amour qu'elle lui portait également. à croire que l'amour qu'elle te portait aussi. une mère est toujours liée à sa fille normalement. tu n'as que huit ans. elle te laisse avec lui. pas que tu ne l'aimes pas mais il n'a jamais joué avec toi aux poupées, n'a jamais acheté un jouet. tu ne te rappelles que des vêtements, des tapes qu'il te mettait sur la main quand tu touchais ce qu'il ne fallait pas. t'aurais aimé partir avec elle. pas besoin d'un père quand on a une mère.
la connaissance - comme si tu apprenais à découvrir un inconnu. tu commences à l'apprécier, à aimer qui il est. à voir dans ses projets fous ce que les autres ne voient pas. tu le comprends. il est brillant. entre temps vous avez déménagé aux Etats-Unis en 2001, un an plus tard ton père était naturalisé américain, faisant de même pour toi. tu commenças à apprendre les gens qui t'entouraient, à trainer avec ceux qui avaient les meilleurs vêtements. maman disait que l'apparence avait son importance. que la première impression était toujours la plus importante. que si un enfant faisait sale sur lui tu ne devais pas rester avec lui. il risquait de t'entrainer vers le bas. pour autant tu n'étais pas comme tes amies, à leurs cracher dessus. tu regardais juste faire.
les conséquences - elle est morte. ils ont annoncé la nouvelle dans toutes les classes. une des filles que ton groupe harcèle s'est suicidée ce matin. elle refusait de retourner à l'école. devenant dépressive, développant une crainte scolaire. les noms furent balancés, tu fus convoquée. si ce n'était que ça. il n'y avait pas que le proviseur, la police était là. ton père avait débarqué. clamant ton innocence, prêt à signer un chèque qui t'innocenterait. tu ne devais pas avoir ça sur ton CV, personne ne devait savoir. une fille lambda prit également ta défense. une fille du bas peuple qui fit tout changer. elle était ta sauveuse. cette fille que tu méprisais, celle que tu ne fréquentais pas. elle te fit changer d'avis. les autres ont le droit à ta reconnaissance également, à ton respect. un minimum du moins.
le sauvetage - tu sors. de plus en plus. trop dirait ton père. ce soir dans ce club avec tes amies. d'autres. tentant de repartir d'un bon pied, d'éviter les histoires. tout genre d'histoire. la soirée continue. une part, l'autre aussi. t'attends ton taxi au comptoir jusqu'à sentir une main sur la tienne. un type. certainement ton âge. ton regard veut tout dire. ta main balaie la sienne. il sourit. comme s'il était fier. il s'avance, te collant contre le mur. ses doigts caressent ton bras. tu ne dois pas faire de scandale. papa te l'a toujours dit. ne crie pas Milys tentes-tu de te répéter dans ce brouhaha et dans ces lumières tamisées. tu le pousses encore une fois, lui demandant d'arrêter. lui disant que tu dois partir. il t'en empêche. tu serais prête à pleurer mais pas en public. tu te le jures pourtant tes yeux s'humidifient. là t'as peur et quand tu penses savoir ce qui t'attend le garçon te lâche. forcé, repoussé par une force extérieur. un homme se tient sur lui, le frappant. encore et encore. les gens s'approchent. pas de scandale. tu poses ta main sur son épaule tentant de le faire s'écarter mais le garçon est bien plus fort. tu recules. tu n'y es pour rien après tout mais il t'a aidé. le garçon se relève. ton regard croise le sien. on t'a perdu. jeune fille que t'es a son coeur qui bat plus vite.
l'envolée - tu as obtenu ton diplôme. papa t'a offert une voiture pour fêter ça. une tesla sans surprise. il était devenu plus qu'un père. il était ton meilleur ami, ton protecteur. postulant un peu partout dans le pays. à UCLA pour être encore plus proche de lui mais aussi à Yale, Harvard, Columbia. tu savais déjà les spécialités que tu voulais, il ne te fallait plus que l'université à haut nom qui va avec. tu passas l'entretien à Yale également mais Harvard avait la première place dans le classement des meilleures universités du monde. toi tu ne voulais que ce qu'il y a de mieux. t'y voilà.
@zed burgess merci.
Je vais devoir te réclamer un lien moi, c'est malin ! Et c'est une obligation ! (Enfin après je dis ça, c'est toi qui vois, moi j'ai dis ça comme ça, sur le coup de la colère....)
merci.
@Milan A. Ogan merci , je t'ai envoyé un mp.
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