josefine selwyn a éduqué sa fille pour qu'elle soit une leader. une dirigeante. elle lui avait appris tous les pré-requis pour être une présidente exemplaire, une bonne présidente d'après elle. josefine adorait cette citation. l'histoire n'avait pas été faite par ceux qui n'ont rien fait. freya allait continuer l'histoire de l'entreprise hsbc, elle devait écrire l'histoire d'elle-même. josefine était convaincue que sa fille allait faire de grandes choses. elle n'allait pas laissée l'entreprise à une ratée. et freya avait prouvé sa valeur à de multiples reprises. freya était comme sa mère, mais en mieux. elle l'avait toujours su, elle n'avait pas eu besoin de convaincre. elle était confiante. elle voulait le monde. elle rendrait ses parents fiers d'elle. elle allait être forte, indépendante. et elle le serait. rien n'était impossible. et si josefine selwyn avait écrit une partie de l'histoire d'hsbc, freya en ferait de même. mais en mieux.

mais la pauvre freya, elle faisait confiance trop facilement. bien trop. elle restait une enfant. et elle l'avait payé cher. elle avait essuyé une trahison. puis deux. puis trois. et elle arrêta de les compter. elle apprit à la dure qu'il ne fallait faire confiance à personne. surtout elle. sa mère l'avait prévenu. son père l'avait consolé. mais si elle eut mal, très mal, eut le coeur brisé, elle considère aujourd'hui que c'était un mal pour un bien. la souffrance avait été passagère mais la leçon qu'elle en avait tiré était une leçon pour la vie. elle allait apprendre à se battre. physiquement. moralement. et personne ne pourra l'arrêter.


la voiture filait sur l'autoroute. rien ne l'arrêtait. fenêtres baissées, les cheveux de freya volaient. qu'est ce qu'elle aimait la vitesse, l'adrénaline. elle n'allait pas s'empêcher d'aller très vite dans sa propre moto plus tard. elle tapotait tranquillement sur son clavier d'ordinateur. entendant le chauffeur la prévenir qu'ils arrivaient, elle daigna finalement relever les yeux de son écran. new york. que faisait-elle si loin de chez elle ? une personne était la raison de sa venue à la grosse pomme. bleach hansen. freya la connaissait depuis très longtemps mais elles ont toujours vécu très loin l'une de l'autre. elle avait insisté auprès de sa mère pour la rejoindre. elle était au courant de ce qu'il se passait pour son père et elle voulait être là pour son amie. et accessoirement détruire chaque personne qui la regardait de travers. bleach n'avait pas besoin de pitié, ni de soutien. elle était forte. mais ça n'empêchait nullement freya de déménager si loin de chez elle pour être à ses côtés. et si elle était là, c'était qu'elle avait réussi à convaincre sa mère. elle allait vivre seule avec le personnel engagé par sa mère pour veiller sur elle et subvenir à ses besoins. freya ferma son ordinateur avant de le ranger. elle finit par sortir de la voiture, levant la tête pour observer l'extérieur de son futur chez-elle. parfait. bien entendu. elle se plairait à new york, c'était évident.

et bien sûr qu'elle s'y était plu. elle avait bleach à ses côtés et tic et tac aussi. elle était libre de ses choix, libre de son avancée. et cela lui faisait du bien ; mais elle ne s'était aucunement laissée aller. sa mère ne put que constater que sa fille, même libre, était toujours autant déterminée à être la meilleure pour reprendre l'entreprise. elle y dédierait sa vie. elle avait mûri. elle était inatteignable. et enfin, elle avait oublié les multiples trahisons dont elle avait été victime par le passé. et puis, si elle faisait une erreur, elle n'était pas seule. son élite était autour d'elle, ne la lâchant jamais. pourquoi avoir des amis quand elle les avait eux ? pas la peine. elle était une femme forte, bientôt indépendante. tout ce qu'elle souhaitait se réaliserait. ce n'était qu'une question de temps.


après le lycée, elle était rentrée chez elle. à londres. elle avait commencé ses études à oxford, mais elle s'ennuyait à mourir là bas. il lui manquait de quoi pimenter sa vie. et la voilà freya. finalement. arrivée à boston quelques jours auparavant, réglant les derniers papiers pour son admission à harvard. elle avait eu un contre-temps qui la poussait à arriver à janvier. un long voyage d'affaires dans toute l'europe afin de rentrer chaque directeur exécutif de chaque filiale de l'entreprise, accompagnant sa mère. elle n'avait qu'une hâte, retrouver son amie d'enfance. elle serait bien surprise de la voir arriver, elle n'était au courant de rien bleach. tic et tac non plus d'ailleurs. sourire en coin, freya sortit du bureau de la doyenne, avançant dans les couloirs. plus que jamais prête à écraser chaque personne sur son passage. enfin, uniquement celles qui méritent de subir ses foudres.

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