C'est sorti, les trois mots qui avant m’égorgeaient la gorge rien que d'y penser, et aussi ma semence ouep. Parce qu'en déclarant une nouvelle fois ma flamme en train de lui faire l'amour, ça a accéléré le processus et j'ai pas tenu aussi longtemps que je le voulais. Fais chier, la prochaine fois, retiens-toi de me demander ça Phoebe. Mais elle aussi jouit, ou alors c'est vachement bien simulé. Donc j'me dis que c'était pas si mal. C'était même... la meilleure fois de toute ma vie je crois. Je suis euphorique, je tremble de plaisir, de fatigue. J'évite même pas d'écraser son sein, je suis affalé dessus, j'essaye de reprendre une respiration normale. Je sens ses ongles chatouiller mon crâne et je peux mourir en paix. Moi aussi, a-t-elle dit. Je suffoque, je meurs, adios. Je ferme les yeux, je profite des ses caresses dans mes boucles comme un petit chien puis je redresse ma nuque pour la regarder.« mauvaise réponse. » ne me dis pas ça, et heureusement que t'as pas dit 'idem, ou pareil' car là, c'est le pire. Je regarde sa gorge et je glisse mon index sur la trace rouge sur sa peau. Je grimace. « je t'ai fait mal ? » non parce que, moi j'ai pas contrôlé mon plaisir, parfois ça m'échappe. Comme avec Abigail qui crevait de mal dès que je la touchais. J'ai essayé d'être tendre pourtant tss. Je me retire d'elle, me laisse rouler sur le côté, imitant la même position qu'elle, un bras derrière la tête, l'autre sur mon ventre. « nop, je vais me barrer. tu m'as vexé avec ton 'moi aussi', quelle originalité, j'ai adoré. » je la taquine, bien évidemment. Car je reste quand même planté là à lui jeter des regards amusés. Boh c'est vrai que pour mes oreilles ça me ferait du bien d'entendre les mots que je lui ai dis mais si elle veut pas, elle veut pas ok ? Je regarde le plafond éclairé par les flammes, c'est un endroit totalement coconing. Je veux rester ici, plus jamais partir. Je me redresse sur le côté, ma tête appuyé sur mon coude et je caresse sa cuisse en contemplant son corps d'aphrodite. « par contre si tu m'fais à manger, je bouge pas d'un poil. » moi et la bouffe, toujours après la baise, c'est primordial, un besoin vital limite. T'aimes casser l'ambiance romantique ? Alors parfait, moi aussi. Ouh l'homme vexé, c'est vrai que je suis du genre très susceptible et je pense qu'elle s'en amuse de ça. Elle sait ce qu'elle fait.

Surpuissant. Orgasme foudroyant. L’électricité continue de me traverser. Le poids de ta tronche comprime mon sein encore ravagé par le désir. Je te touche, je m’emmêle les doigts dans tes cheveux si soyeux. Pleine d’espièglerie, je prépare mon coup post-coït. La révélation qui détruit et qui frustre, j’ai nommé le fameux : ‘moi aussi’. Tout le monde hait le ‘moi aussi’. Le visage constipé, je réprime mon rire. J’sais que tu dois bouillir et que tu t’attends à beaucoup plus. Et ouais, je me suis pas trompée. Libération du rire nerveux. J’bifurque ensuite sur la strangulation minime ayant eu lieu durant notre ébat. Rien de méchant, au contraire. Tu vérifies les dégâts en plus, t’es trop à croquer. « Pas du tout. J’ai beaucoup aimé, flippe pas. J’suis pas une chochotte, la douleur peut être bonne » Je capture tes doigts qui glissent sur ma gorge et je les embrasse du bout de mes lèvres. Dommage, ils ne partiront pas d’ici sans mon odeur parcequ'on s’est juste précipité comme deux bêtes sauvages. Pas de préliminaires ouais. Ton corps quitte finalement le mien. Une plainte s’échappe au moment où ton membre se retire. Allongés dans une position similaire, le feu perdant en intensité, je déguise une proposition dans ma question. JE VEUX QUE TU RESTES. Chut. Ah merde, j’ai vexé monsieur Griggs, le contraire m’aurait étonné, tu prends la mouche pour que dalle. J’crois que je vais devoir te dresser pour que tu puisses affronter le monde sans te refroidir à la moindre réflexion déplaisante. Boudeuse, je te dévisage et pousse quelques soupirs d'exaspération. J’ai pas eu la réponse que je voulais. Dès que tu bouges, j’en fais aussi de même. Je pivote sur le côté, mes courbes féminines et voluptueuses se dessinant malgré l’obscurité grandissante. « Et si .. » Poussant sur ton épaule libre, je te renvoie au sol pour te chevaucher. Mon entrejambe sur le bas de ton ventre, je me plaque contre toi et approche ma bouche de la tienne « Et si je te disais que je t’aimais, mais que tu peux te foutre bien profond ton dîner ? » Mes dents tirant sur ta lèvre inférieure, je la relâche assez rapidement pour étirer tes bras au-dessus de ta tête « Je veux te retrouver alors tu ne bouges pas d’ici. Vide mon frigo si tu veux, mais restes. Ce manoir a besoin d’un homme. J’ai besoin d’un homme comme toi .. Enfin, t’es ce qui s’en rapproche le plus »

La douleur peut être bonne. Okay alors toi, tu tournes pas rond. Mais t'sais quoi ? ça tombe bien, je suis pas net non plus. Et bizarrement, c'est moi qui ai voulu volontairement te faire mal, askip. Peut-être qu'on a trouvé de quoi pimenter notre vie sexuelle ? Fin, notre vie, tout de suite les grands mots. Du calme mon coco, tu ne l'as pas encore récupérée ta sorcière, tu lui a juste arraché un orgasme, ni plus ni moins. Pourtant, je me suis ouvert ce soir, j'ai ouvert mon âme et mon coeur que je lui ai tendu sur un plateau d'argent. Qu'est-ce que tu veux miss Rowan ? Pourquoi est-ce que j'ai droit qu'à ce 'moi aussi' maudit ? Je râle un peu, mais avec elle de toute façon, il m'est impossible de lui faire la tête plus d'une minute. Surtout pas qu'elle me regarde, posée comme ça de tout son long, avec son regard de braise. Je fronce un sourcil quand elle me pousse pour venir sauter sur moi. Quelle gazelle. Oh que dis-je, quelle lionne. Son poids plume ne m'écrase pas, mais elle me fait de l'ombre, j'aimais bien regarder la lumière du feu. Je pose mes mains sur ses hanches et je les descends jusqu'à ses fesses que je masse amusement. J'ouvre la bouche, j'ai bien tendu hein ? Mais elle me mord la lèvre sans que je puisse bouger la langue pour parler. Mes mains, elle les retire de son corps et elle les immobilise. Ce qu'elle me dit, ça me fait plaisir, genre vraiment. Pourquoi maintenant en fait ? Pourquoi est-ce qu'on a pas partagé tout ça plus tôt ? il a fallut qu'on fasse souffrir tout le monde, même nous-même, pour en arriver là. Je me pince la lèvre et je bouge mes bras pour me débattre gentiment mais elle resserre sa prise sur mes poignets. Quoi ? Elle va me jeter un sort ? Tout ça n'était que tricherie ? Arrête, elle en est capable. « désolé chérie mais avec la fatigue et l'effort physique que je viens de faire, j'ai mal entendu ce que tu viens de dire. » c'est à moi de jouer aux petits innocents. « ah si. je me souviens d'un truc. » sans qu'elle s'y attende, je la pousse sur le côté, héhé j'ai plus de muscles qu'elle, c'est une crevette, et je bondis pour me lever, comme un vampire à l'appel du sang. « le frigo, où es-tu ? » je marche le cul à l'air jusqu'à la cuisine et j'ouvre ce que je préfère par dessus tout dans une maison, le frigo, même pas mon lit non. Je regarde un peu ce qu'il y a et je trouve de la crème chantilly - évidemment la coquine - et j'en fourre plein dans ma bouche avant qu'elle n'essaye de me coincer pour me frapper de ses doigts crochus.

Sérieusement, avec toutes les filles qui traînent leurs culs à Harvard, tu m’as choisi moi ? La sorcière qui vit dans un taudis en ruine, qui roule dans une bagnole bonne pour la casse et qui élève un python ? C’est ça que tu veux ? J’suis pas la parfaite membre de la Kirkland House moi, celle qui te conviendrait pourtant le mieux. Alors on part du fait que les opposés s’attirent ? Mouais. Sûrement. De toute manière, l’inverse est aussi applicable. Jusqu’à présent, je ne suis sortie qu’avec de gros tatoués, des gars d’une virilité extrême et qui ne juraient que par une bonne chope de bière. Aujourd’hui, tout a changé. Je chevauche un homme aussi complexe qu’un casse tête-chinois. Je le fais tourner en bourrique. Je sombre dans son monde sans la moindre hésitation. Je suis à nue. Aucune armure autour de mon corps et de mon âme. T’as tout retiré en quelques mots. Je profite de cet instant qui relève quasiment du rêve. Mon bassin ondule sous tes mains qui crapahutent ensuite jusqu’à mes fesses. Je m’abandonne. Je te déclare ma flamme dans la vulgarité, comme toujours. Aucune finesse Mademoiselle Rowan. Elle est brute et ne compte pas changer, à prendre ou à laisser. Elle agit sous ses pulsions et là, c’est ce que je fais, je te maîtrise. Je bloque tes bras au-dessus de ta tête et je me fais un festin de Griggs. Je m’ouvre aussi un peu plus, je te fais clairement une invitation à squatter plus ici, mais tu me fous un putain de ventasse. Je suis décoiffée de ouf. Je viens aussi de voltiger comme une poupée de chiffon, la même poupée qui git quelque part dans mon salon et que j’ai martyrisé tout à l’heure. Je rage, échouée sur le ventre. Je m’agrippe à la peau de bête, mes dents grinçant sous la colère. Je t’entends te lever et appeler mon frigo dans mon dos. Quel con que tu peux être. Je te poursuis à pas de velours, observant ton cul qui se dandine dans ma baraque. Eh ben, il a bien changé le Laszlo, c’est devenu un putain de nudiste. M’enroulant d’un plaid fauché à mon fauteuil, je te rejoins et me poste derrière la porte du frigo que tu viens d’ouvrir. Je la referme violemment et t’arrache la bombe de chantilly des doigts. Je la dégaine près de ton pénis et je le recouvre de crème avant d’éclater de rire « T’es souple bébé ? Suce-toi pour voir parce que je le ferais pas » Mon regard oscillant entre ton sexe enneigé et ton visage, j’amène le siphon à ma bouche pour me gaver de gras. Éjaculation sensuelle de chantilly dans ma bouche, c'est sexy hein ? « Mh, chaaa déborde, j’vais d’mander au voisin de m’aider » Les lèvres pleines de crème, je colle ensuite l’espèce de bouteille gelée sur ton torse pour te filer les frissons et même un arrêt cardiaque. « Prends ça enfoiré »

On est deux gamins qui se chamaillent. A croire qu'on mûrit pas, qu'on est toujours à la Nouvelle Orléans où j'emmerde Phoebe. Je m'amusais à lui faire pleins de conneries quand j'y repense. Je la poussais dans la rivière, dans la boue, les batailles de nourriture en plein repas chez l'un chez l'autre, n'oublions pas. C'est cette complicité qui me manque aussi. On sait parfaitement comment piquer l'autre, comment le faire chier à un point inimaginable. C'est nu comme un vers que je cours jusqu'à son frigo. Je prends sa chantilly et elle referme la porte en manquant d'écraser mes doigts proches de la portière. « mais t'es folle ! » mes jolis doigts ! Tu aurais été bien malheureuse de ne plus pouvoir les sentir sur ton corps. Elle me vole la crème, je la regarde, et elle l'asperge sur mon sexe. C'est froid, et maintenant mon pénis est tout ramolli et tout petit. ça aurait été sexy hein, les cochonneries avec de la crème. Phoebe en met plein sa bouche et je lève un sourcil amusé, ça devient ridicule. Elle menace ensuite d'aller voir le voisin et me rend le pot congelé à même le corps. Je le décolle de ma peau et le pose sur la table. « si tu vas voir le voisin, j'imagine que je peux aller voir la voisine pour me nettoyer. » quel petit emmerdeur que je fais. Hey, tu ne m'échapperas pas Rowan. Je la coince contre la table, je la soulève pour qu'elle y pose ses fesses. Et je m'impose, de tout mon corps, même assise sur la table, je reste plus grand qu'elle. Je coince ses mains derrière son dos et je rapproche mon visage de ses lèvres crémées. « moi aussi j'ai besoin d'une femme comme toi, bébé. » le bout de ma langue vient lécher le surplus de chantilly au coin de ses lèvres puis je mords sa lèvre, presque à sang. Vampire que je suis. J'ai envie de lui faire mal. C'est beaucoup trop excitant. Je tourne pas rond. Je lui retire cette fine couverture qui cache son corps et je la pousse délicatement pour qu'elle soit couchée sur la table. Je prends la crème juste à côté d'elle et j'en déverse sur son ventre, autour de son nombril. Je la bouffe du regard puis je me penche pour aspirer sensuellement la chantilly sur son corps. Petit inconfort, j'en fous vraiment partout, jusque sur mon nez. Putain ça faisait plus sexy dans les films.

On était au milieu de quelque chose de sérieux et tu me laisses en plan pour ton estomac ? En fait t’es cruel par nature ou quoi ? Ça te plaît de m’attiser pour ensuite ignorer mes confessions brodées de dentelle là ? Ça me coûte de m’ouvrir, tu peux pas filer le cul à l’air quand je t’expose mes désirs, t’es malade toi. Tu vas me le payer. Le prix ? De la crème chantilly glacée sur ton sexe. « Je suis folle et t’aimes ça pour revenir ici non ? » Je fais claquer ma langue de vipère sur le plafond de ma bouche. Je te regarde de la tête à la .. bite. Dis donc, c’est pas le même morceau qui m’a pénétré toute à l’heure. Sensibilité au froid ? Me gavant ensuite de la crème j’en laisse dégouliner de mes lèvres pour qu’on puisse se nourrir sur ces dernières. De la pure provocation, j’rajoute le voisin quadragénaire au tableau pour te titiller, mais tu me rends direct la pareille en parlant de sa catin de femme. « Tu tiens pas à ta bite, elle a des dents de piranha cette salope » T’es surtout à moi et les seules cavités que tu peux visiter, c’est MA bouche, MON vagin et peut-être autre chose si tu le mérites et que ça te chante. Oh non, ça recommence. Je suis forcée de reculer, mon cul percute la table. Je me retrouve sur cette dernière et inconsciemment, bah j’écarte mes cuisses pour que tu viennes te faufiler entre elles. La couverture fuit de mes épaules et dévoile légèrement ma poitrine généreuse. Tu te montres encore dominant, à m’immobiliser pour éviter que je ne puisse me barrer. Je lutte un peu, mais j’peux pas rivaliser avec toi. T’es plus fort. Ça muscle bien les parties de console. Bordel, j’me fais contrôler par un gosse qui doit faire mumuse sur Mario Kart. Han, mais j’ai trouvé d’où vient la force dans tes poignets ! Tu branles pas que ta queue, mais la Wii aussi. Damn, ça redevient muy caliente. Phoebe elle se laisse prendre au jeu de monsieur Laszlo. Elle remue ses fesses sur la table où elle bouffe. Dégueu. La douleur intervient dans nos rapports. Tu me mords à fond. Je pousse une plainte de plaisir, si si, ça existe. C’est un « Mh » de jouissance déclenché par la souffrance. Je m’écroule ensuite sur la table, pas besoin que tu forces, j’allais le faire comme une grande. Envie de tooooi. Envie de ta langue qui skie sur mes montagnes et mes vallées. J’peux pas louper ce que t’es en train de faire. Je me redresse alors sur mes coudes et je te mate me recouvrir de la crème. Je te zieute me lécher et j’enchaîne les gémissements. Je resserre mes cuisses autour de toi et quand tu te penches, je sens ton biscuit qui trempe mon coquillage. « Ouais, c’est pas aussi érotique qu’on peut le croire hein ? Tu m’as foutu de la chantilly sur mon .. minou » J’éclate de rire et replie une jambe pour me sortir de ma position. J’ai le corps tartiné de ta salive et de crème. Je passe mon majeur sur un de mes tétons et je l’enfonce dans ma bouche, le tout sous tes yeux.  « Une douche s’impose, à plus bébé. Fais comme chez toi, j'ai un rouleau de papier pour t'essuyer par là-bas  » Je balance mon menton vers un placard et je tourne mes talons sans complexe.  

Oulà, cette salope carrément. De la jalousie, oh oui rien que ça, je pourrais bander sur commande si tu recommences à insulter ta voisine comme ça. On se chamaille, et c'est moi qui prends le contrôle maintenant. Phoebe est couchée sur la table et je la tartine de crème chantilly. Un rêve pour moi, pour ma langue. J'ai jamais fait ça mais ça doit vachement être amusant. Puis son corps ? On en parle. Je suis amoureux de ses obus en guise de seins. J'aime dormir dessus, les embrasser, jouer avec. Parce que, entre nous, mon ex-copine, sa poitrine c'était des piqûres de moustique. Ma Phoebe, elle est parfaite. Enfin 'ma', j'aimerais bien qu'elle soit qu'à moi. Mais je prends déjà ce qu'elle me donne ce soir. Avec elle, faut pas être trop exigent non plus. Je me fous de la crème partout et ça en devient même pas très amusant. Je frotte mon nez pour m'essuyer et je regarde son sexe qui est aussi collant que le mien. Elle arrive à s'enfuir, fait quelque chose de fou avec son doigt, sa langue et son téton. Oh bébé s'il te plait recommence, ça m'excite trop. ça y est, je suis de nouveau en érection. Une douche sans moi ? Je fronce les sourcils, je regarde le rouleau de pq qui m'est attribué et quand je reporte mes yeux vers elle, elle a déjà disparue. Pas grave, je vais retrouver cette salle de bain et je vais venir te frotter pour que tu soies toute propre, tu verras. Je monte à l'étage, j'essaye de repérer le bruit de l'eau qui coule et je trouve assez facilement la douche. Trop doué moi. Je rentre, elle est dos à moi, déjà mouillée, à se masser le corps avec de la mousse. Oh putain comme c'est sexy. Je me faufile rapidement sous la douche et je plante mes crocs sur son épaule. « bien essayé de me laisser seul dans la cuisine mais tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça. » je glisse mes mains sur sa poitrine et je la bloque contre moi. Elle me rend fou putain. J'ai envie de la prendre, là, tout de suite.

J’ai perverti à tout jamais Mr Griggs. Je lui fais tourner la tête. Je le dompte, mais il me dompte aussi. C’est lui le vrai maître, je suis juste l’aguicheuse, celui qui le guide vers le chemin de la tentation. Je suis son objet. Sa petite sorcière aux courbes affriolantes. Je joue de ma plastique et je l’hypnotise. Ouais, look moi bien, je termine la crème que t’as foutu sur moi. Je retire l’excès d’un de mes tétons. Je suçote mon index tout en te fixant avec malice. Ça te plaît hein ? T’as la mâchoire décrochée. Hey, j’suis vivante bébé, j’suis pas un fantôme. Laszlo, ici la Terre, tu m’entends ? Allez, essuie ton ver de terre, moi je vais me débarbouiller de ta sueur et autres sécrétions qui tapissent ma peau. Les talons tournés, je grimpe à l’étage, vers ma salle de bain, celle qui est accolée à ma chambre. Je tourne la petite manette pour libérer l’eau de ma douche et j’attends qu’elle soit bien bouillante pour m’y faufiler. J’suis mi latine, mi américaine, j’aime quand ça brûle et que ça pique. Damn, j’ai laissé le reste de ma piaule à mon ex. Peut-être que tu vas y foutre le feu. Peut-être que tu voulais m’amadouer et me tuer quand je m’y attends le moins ? Je t’ai fait souffrir, mais je veux pas crever comme la majorité des sorcières moi. Pas de bûcher. Me fais pas ça. Laisse moi me laver en paix. Me recouvrant alors de mousse, je me convaincs du contraire, que tu es là pour me reconquérir. Je laisse l’eau s’abattre sur mes trapèzes durcis et miam. Mon épaule est mordue, attaque de vampire. Ta voix se mêle au jet qui inonde mon corps. Je crie et pose mes mains sur le mur face à moi, complètement surprise. « Hey, je t'ai dit de rentrer ? » Tes mains dérapent sur ma peau mouillée et savonneuse. Ma poitrine est saisie et palpée dans tes grandes mains. C’est reparti pour un tour ? Déjà ? T’es inépuisable, réserve illimitée ? Ptin, j’ai touché le gros lot. Malgré ma cambrure qui s’accentue, tu te soudes à ma silhouette. Je sens toute ta vigueur qui se coince entre mes fesses. Tes dents mordillent le lobe de mon oreille, je pleure de joie. C’est bon, j’ai trouvé ma place. Elle est auprès de toi. Je veux plus qu’on se perde. Tu anticipes mes désirs. Tu m’as suivi parce que je voulais que tu me suives. T’entends mes pensées les plus camouflées. Tu me dorlotes pas comme une princesse. Je hais les princesses.