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I LOVE HARVARD
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    [Oliver & Zhaleh] There is passion in the air, right ?
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    Lien du postDim 12 Avr 2020 - 15:22
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    Ce soir, j'ai un date Tinder. Je ne suis pas spécialement inquiet, dans le sens où ça n'est pas mon premier et ou ça ne sera sûrement pas mon dernier. Comme je le mets sur mon profil, je ne suis pas à la recherche de trucs sérieux, juste de quoi passer du bon temps. Quoi de mal, entre adultes consentants ? J'avoue que je n'ai jamais compris celles et ceux qui faisaient la morale là-dessus. Je trouve ça ridicule de juger son prochain sur la façon dont il gère sa vie privée ou sa vie intime. Moi, en tout cas, je les emmerde et je m'en porte bien. Je n'ai pas de mal à assumer ce dont j'ai envie, ni à être direct et franc. Pourquoi se cacher ? Pour faire bonne impression ? Pas mon genre... avec moi, faut pas trop compter sur le fait que je la mette en veilleuse. Appelez ça de la désinvolture ou de la personnalité, bref, je m'en brosse ! J'essaie d'être le plus clair possible avec les femmes et les hommes que je rencontre. Parfois ça passe, parfois non, mais bon, ce sont les risques, ce n'est pas grave. Dans l'après-midi, j'ai été intrigué par une femme qui a liké mon profil. En retour, je suis allé voir le sien et je dois dire que je n'en suis pas mécontent. Elle a un regard sublime, sur la photo. Par principe je me méfie toujours des clichés qu'on trouve sur les applications. En général, c'est plus avantageux que la réalité et l'utilisation massive de filtres divers tend à survendre.

    J'ai liké à mon tour, nous avons matché et discuté. Je sens que le courant passe plutôt bien. Déjà ça m'a rassuré de savoir qu'elle ne portait pas de la vraie fourrure. Bon, je ne vais pas dire que je suis un animaliste convaincu, mais je trouve ça profondément répugnant que l'on tue un animal pour faire un manteau hors de prix. L'humanité est sensée être civilisée par des millénaires d'existence, la voir se comporter comme la pire des pourritures me révulse. J'ai proposé qu'on se voie chez moi, non sans avoir une petite idée derrière la tête. Oh, rien de glauque. Je ne suis pas le genre à attirer des gens chez moi pour les mettre dans mon lit. En tout cas, je ne fais pas une fixette là-dessus. J'aime bien discuter un peu et puis me laisser porter par le feeling. Me retrouver dans mon appartement, ça me permettait de pouvoir gérer ça comme je le voulais. Si le courant passait, alors ça nous offrait plus d'intimité, dans le cas contraire, allez hop, la porte et puis bonne soirée. Brutal ? A quoi bon perdre du temps avec quelqu'un qui de toute façon n'était pas fait pour vous ? Je veux dire, je n'ai aucun problème avec la différence, mais si la personne en face de moi est condescendante ou hautaine, je ne vais pas me gêner pour la foutre dehors et nous faire économiser à la fois notre temps et notre énergie. Je trouve que c'est une attitude saine que tout le monde devrait adopter !

    En prévision de l'arrivée de Zhaleh, j'ai commencé à mettre de l'ordre, à ranger les quelques livres qui trainaient, mon linge déjà sec, ma vaiselle propre. J'ai préparé le petit apéritif dont je lui ai parlé. Ouais, j'aime bien mettre mes rencards à l'aise et en prendre soin. C'est dans ma nature, je viens peut-être d'un milieu social modeste, je ne suis pas un cliché de rustretie patentée. Ensuite, je me suis occupé de moi, et ça fait toujours du bien. Une bonne petite taille de barbe, un brossage de dents, une douche et hop, me voilà tout propre. Passage obligé : le déodorant. J'ai beaucoup avoir lu dans une revue médicale très sérieuse que l'odeur des aiselles était bourrée de phéromones sexuelles, je préfère sentir bon que la sueur... en terme de "nique l'ambiance", il n'y a pas pire. Je me mets aussi un peu de parfum, histoire de compléter. Il ne me reste qu'à m'habiller. Alors là, par contre, je fais simple. Objectivement, je veux être à l'aise. De toute façon, si jamais l'ambiance s'échauffe, il faut quelque chose de simple à enlever : un débardeur noir pour le haut, un chino gris foncé, à la coupe régulière pour le bas, sans oublier, dessous, un caleçon tout ce qu'il y a de plus classique. Je reste pieds nus, parce que c'est propre et parce que j'adore sentir le sol sous la plante de mes pieds. Je me coiffe et j'entends sonner à l'interphone. Pile à temps ! Ca c'est ce qui s'appelle gérer !

    Je décroche et je lui ouvre. Le temps qu'elle prenne l'ascenseur et qu'elle monte, j'en profite pour regarder le miroir dans l'entrée et vérifier que tout va bien. Elle toque. J'ouvre la porte, avec un sourire rayonnant. Je ne veux pas qu'elle se sente mal à l'aise, alors je lui dis très naturellement :

    - Je t'en prie, entre ! Bienvenue chez moi ! Bon, c'est pas un grand palace, mais je m'y sens bien ! Tu peux enlever tes chaussures dans l'entrée. Ca va, tu as pu trouver facilement ?
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    Lien du postMar 14 Avr 2020 - 10:19
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    Zhaleh avait demandé à son chauffeur de la déposer devant chez Oliver mais en arrivant devant le bâtiment, elle se demandait si c'était réellement une bonne idée. La jeune femme avait bien remarqué que le quartier était à mille lieux de son mode de vie. Certes, le brun était charmant et sympa, attractif même. Mais là, elle observait les lieux et elle craignait un peu pour sa vie. Elle regrettait d'avoir mis ses Louboutin et d'avoir pris sa sacoche Chanel. Si on la braquait, elle préférait encore perdre la vie plutôt que ses précieuses affaires. La saoudienne tira sur les manches de sa veste pour cacher ses bijoux. Elle observa son chauffeur, lui promettant alors de lui envoyer un message si quelque chose n'allait pas. Lui semblait dire qu'il ne voulait pas aller bien loin au cas où elle aurait besoin de lui. Pinçant les lèvres, Zhaleh quitta la berline en vérifiant de chaque côté de la rue puis elle se dépêcha d'aller sonner. L'interphone fut un petit calvaire pour la demoiselle qui n'aimait pas spécialement appuyer sur ce genre de truc. Bon, il avait intérêt à vraiment valoir le coup ce mec sinon elle allait vite décamper. Une voix masculine qui répond et la porte qui s'ouvre. Un dernier coup d’œil à son chauffeur qui la surveillait et Zhaleh s'engouffra dans l'ascenseur, observant un peu les lieux. Ce n'était pas sale, c'était déjà ça. Mais on ne pouvait pas dire que c'était l'endroit le plus accueillant du monde. Il fallait croire que la vie de palace lui avait grillé le cerveau à la jeune femme. Une fois face à la porte, Zhaleh chercha un sonnette avant de laisser tomber et de toquer trois coups. Il ouvrit si vite qu'elle se demanda alors s'il ne campait pas derrière. Son sourire faisait chaud au cœur, il avait l'air sincèrement heureux de la voir, si bien que Zhaleh ne put se retenir de lui répondre. Une fois dans l'appartement, effectivement ça n'avait rien à voir avec ce que Zhaleh avait l'habitude de connaître. L'appartement d'Oliver devait faire la taille du salon et de la salle à manger de l'immense appartement de la jeune femme. « C'est mignon. » Souffla la brune avant de retirer ses chaussures, perdant alors douze bons centimètres de taille. Elle rangea soigneusement ses escarpins dans un coin de l'entrée. « Oui oui, ne t'en fais pas. Mon chauffeur connaît la ville. » Oui, elle n'allait pas dire qu'elle avait cherché elle même. Posant sa pochette sur la table basse du salon, Zhaleh observa un peu le décor puis la vue. Pas de prétention c'était vrai. En vérité, il avait de la chance de se contenter de peu. Zhaleh n'y arriverait pas, elle le savait. Elle se tourna vers Oliver, l'observant. « T'es bien mieux en vrai. » Lança t-elle sans le moindre filtre.
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    Lien du postJeu 23 Avr 2020 - 10:36
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    Je suis conscient qu'entre moi et elle, il y a une sacré différence vestimentaire. Je dirais même que cette différence ne s'arrête pas là et qu'elle va bien plus loin. Nous ne partageons pas le même monde, le sien a l'air d'être fait de luxe, de choses sophistiquées. Moi, je me contente de ce que j'ai, avec une certaine simplicité. Je préfère garder de l'argent de côté pour plus tard, plutôt que de m'acheter des fringues hors de prix ou des chaussures de marque. Est-ce que ça m'inquiète ? Non, pas vraiment. Je ne suis pas du genre à douter de ma condition sociale. En fait, je m'y suis fait. Ma mère n'a jamais eu beaucoup d'argent et s'il n'y avait pas eu les bourses et mes extras en tant qu'escort boy, je n'aurais jamais pu aller à Harvard. Il est fort probable que ma carrière de cardiologue me permette un jour de vivre confortablement mais je ne suis pas certain de vouloir beaucoup d'argent. Faire attention à la façon dont je vis, à ce que je dépense, j'aime bien, dans le fond. Je sais gérer mon budget, je veille à ne pas succomber à cet esprit de consommation qui entre nous, est en train de mener l'humanité à sa perte.  Peut-être que je déménagerais. J'ai toujours eu envie de vivre dans un duplex, en haut d'un immeuble, avec vue sur la ville et terrasse sur le toit. Peut-être qu'un jour, je le ferais. Ou peut-être pas. Les rêves, ça reste des rêves. Je préfère le réel, au moins, je sais à quoi m'en tenir.

    Je laisse Zhaleh s'installer sur le canapé, près de la table basse, alors que j'apporte ce que j'ai préparé. Pas de chips ou de biscuits apéritifs ultra-salés. A vrai dire, il n'y a rien d'industriel dans ce que je lui propose, tout est fait par mes soins. J'ai découpé des lamelles de carotte, fait du houmous pour les accompagner. A côté de ça, mes rondelles de pommes de terre fraîches et craquantes remplacent les chips. J'ai mis un peu de paprika dessus, pour relever le goût. Il y a un caviar d'aubergines et puis comme j'aime bien ça, j'ai torréfié moi-même des cacahuètes achetées en vrac que je n'ai pas salé. Le goût de fumée qu'elles ont suffit à les apprécier. Dans un autre bol, j'ai mis des morceaux de l'ananas que j'ai utilisé pour faire le cocktail et qu'il restait. Je dépose tout ça assez rapidement. Je suis habitué des apéros de ce genre. J'aime bien recevoir les gens chez moi et partager un bon moment. Et puis, à l'inverse de la philosophie de Tinder, où nous avons fait connaissance, j'aime l'idée d'être charmant, de prendre soin de mes invitées. Je m'installe sur le canapé, à côté d'elle et je la sens m'observer. Elle me trouve mieux en vrai. J'ai un léger rire et je lui fais un clin d'oeil :

    - Je te remercie ! Et je te retourne le compliment ! Je te trouvais déjà sublime sur la photo, mais là, je dois dire que j'étais loin du compte !

    Je plante mon regard dans le sien. Elle me plait, c'est indéniable. Elle dégage une telle détermination que ça me saisit de l'intérieur. Elle me fait penser à ces femmes fatales, qui décochent un sourire et tuent  littéralement toute volonté masculine.

    - Heureusement que je suis un mec civilisé ! J'ai préparé un cocktail, ça te dit ? J'ai fait avec et sans alcool, au cas où... N'hésites pas à te servir ! Je t'avais dit que j'étais rapide pour faire des apéros sympas ! Fais comme chez toi !

    J'ouvre le bal en croquant dans une carotte et en la regardant à nouveau. Clairement, maintenant qu'elle est là, j'ai ces petits picotements de désir qui parcourent mon corps.

    - J'avais un doute sur le fait que tu viennes vraiment. Je suis plutôt du genre direct et parfois, ça fait fuir. J'aime bien la franchise, alors si quelque chose te gêne ou si tu veux quelque chose, n'hésite pas à me le dire, ok ?
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    Lien du postLun 27 Avr 2020 - 9:26
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    Oliver avait mis les petits plats dans les grands apparemment. Quand Zhaleh posa son regard sur la table basse, elle afficha un léger sourire amusé. Il n'y avait que de bonnes choses, faites maison. Ça se sentait qu'il aimait prendre soin. Pourtant Oliver et Zhaleh ne jouaient pas du tout dans la même cour d'école. Et rien que la sobriété du quartier le prouvait. Il n'était pas pauvre mais il était loin d'être riche non plus. Clairement pas du tout en vérité. Ils venaient tous les deux d'un monde totalement opposé et Zhaleh savait parfaitement que parfois ça pouvait bloquer les gens. Elle releva son regard vers Oliver, tout mignon qu'il était. Qu'est ce qui l'avait poussé, elle, à venir jusqu'ici au fond ? La curiosité assurément, celle qui lui donnait envie de savoir où tout ça allait mener. Vers la chambre d'Oliver, elle l'espérait. Bien que loin d'être un fils à papa, elle ne disait jamais non à une tablette de chocolat. Surtout quand elle ne faisait pas grossir. Un léger sourire s'afficha sur le visage de la saoudienne qui s'amusa du compliment, remettant en place un mèche de cheveux derrière son oreille. En plus de préparer de beaux apéros, il était galant. « Le cocktail me va très bien. » Zhaleh posa enfin son regard sur la houmous, attrapant le bol entre ses doigts pour le rapprocher d'elle. Elle l'inspecta soigneusement, humant son odeur. Il sentait bon, il sentait le fait maison. Un léger frisson fit frémir les narines de la demoiselle. Le houmous était un plat typique du Liban, son pays de vie. Si Zhaleh était née en Arabie saoudite, elle portait le Liban dans son cœur et dans sa chair, se sentait bien plus libanaise que saoudienne. La brune pointa du doigt la mixture, levant son regard sur Oliver. « Tu l'as fais toi même ça ? Ça peut être déterminant de mon départ précipité s'il n'est pas bon. Ça vient de mon pays ça et... attention, c'est ce que je préfère... » Peut être qu'elle voulait juste s'amuser à lui mettre la pression. Zhaleh attrapa une carotte et la plongea dans le houmous avant de poser le bol et de se contenter de lécher la carotte. Elle resta silencieuse, comme si elle analysait ce qu'elle avait en bouche avant de pincer les lèvres. « Eh bien... Il est bon. Très bon même. Mais je te donnerai une recette encore meilleure si tu veux. » La jeune femme grignota sa carotte et soupira doucement, levant les yeux vers le jeune homme. « Je n'aime pas les gens qui font semblant ou qui cachent les choses pour se faire bien voir. J'ai aimé notre brève conversation et je voulais en savoir plus sur toi en vrai. Et surtout, m'assurer que tu étais réel. » La demoiselle remua un peu dans le canapé, croisant les jambes. « Alors, Oliver, qu'est ce que tu as à me dire sur toi ? » Et s'il voulait la déshabiller, il allait devoir montrer sa bonne foi.
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    Lien du postDim 10 Mai 2020 - 9:41
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    Je dois l'admettre, je ne m'attendais pas à ce que mon invitée accorde un intérêt tout particulier à mon houmous. Non sans froncer les sourcils, je la vois observer le bol, sous plusieurs angles. Sur le moment, je me demanda si j'ai bien nettoyé le récipient ou si elle se fascine pour ma vaisselle, très simple, rudimentaire même. Je veux dire, j'ai acheté mes couverts à 2 dollars dans un magasin low cost, idem pour les bols et les assiettes... A quoi bon acheter de la porcelaine après tout ? Je n'en ai pas utilité ! Et encore moins le budget ! Puis elle se met à humer, elle regarde sur tous les angles et elle ne tarde pas à s'expliquer. Celle-là, on ne me l'a jamais faite ! En même temps, je dois dire que je n'ai pas réfléchi au fait que je risquais de passer un test rien que sur ce plat. Bon, j'espère qu'il lui plaira, et qu'elle ne fuira pas en courant. D'habitude, les gens sont plutôt contents de ma cuisine. Je ne suis pas un chef étoilé, mais je me débrouille. Il le faut bien, de toute façon. Je n'ai pas eu d'autre choix que de me démerder tout seul en permanence.  Bien que j'affiche un sourire, je suis quand même curieux d'avoir son impression. On ne se connait pas depuis longtemps, je ne sais pas d'ailleurs si on gardera le contact après la soirée que l'on s'apprête à passer. Mais malgré tout, je me surprends à me suspendre à ses lèvres, alors qu'elle plonge sa carotte dans le houmous et porte le tout à sa bouche pour goûter. Finalement, le verdict tombe, elle semble l'apprécier. Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis soulagé, mais ça me fait plaisir. Mes potes vous diront que je ne suis pas vaniteux, cela dit, un compliment, je prends toujours ! Ca fait du bien à ma propre estime de moi-même et ça valorise.

    - Yep, M'dame ! Tout seul avec mes mains et mes ustensiles ! Je suis content qu'il ne te fasse pas fuir, je m'en serais voulu ! Si tu a une recette encore meilleure, eh bien, ça m'intéresse ! Surtout si c'est celle d'une grande connaisseuse et amatrice de houmous !

    J'ai toujours aimé l'exotisme, ça m'a toujours fasciné. J'ai appris à faire des sushis, des makis, en me montrant curieux. Je sais faire des falafels, des loukoums et même, dans un autre genre, des croissants, à la française. J'aime bien toucher à tout, découvrir de nouvelles choses. La cuisine, c'est un peu comme la musique, ça m'inspire un sentiment de diversité et de beauté que je ne retrouve pas dans d'autres domaines. A part le sport, mais ça c'est différent. On n'y fabrique pas quelque chose. Je bois une gorgée de mon cocktail et je lui souris. Amusé, je gonfle mon biceps et l'invite à toucher :

    - C'est bien réel ! Tu peux même toucher pour vérifier, c'est encore mieux que de regarder !

    Petite parenthèse de déconne, même si j'espère bien qu'elle va toucher. Moi, ce qui me permet de me connecter à quelqu'un, c'est le contact. J'ai hâte de voir ce que je vais ressentir car je vais sentir sa paume et ses doigts contre mon corps. Je lui réponds, avec la désinvolture qui est la mienne et qui me caractérise :

    - Je suis né à Quincy où j'ai grandi. Je suis né avec une communication interventriculaire liée à une maladie génétique. En gros, la paroi qui séparait les deux parties de mon coeur n'était pas assez solide et hermétique. J'ai subi plusieurs opérations, qui n'ont hélas pas permis d'arranger la situation, alors on m'a greffé un nouveau coeur. Tu comprends peut-être mieux pourquoi je veux devenir cardiologue. Sinon, que te dire de plus, je suis plutôt débrouillard et indépendant, comme tu peux le voir. Direct, déterminé. Et j'aime le sport, pas uniquement parce que ça m'est vital, j'adore le baseball et le hockey.

    Je prends une autre carotte. Je sais que parler des problèmes de santé, ça n'est pas forcément le meilleur moyen d'emballer quelqu'un. Seulement, je ne vais pas pouvoir le lui cacher très longtemps. Il va bien y avoir un moment, je l'espère, où on va se laisser aller à nos hormones et enlever nos fringues. D'expérience, je sais que c'est toujours un choc quand les gens découvrent la cicatrice de plusieurs centimètres que j'ai, le long de mon sternum. Même si je l'ai habillé d'un sublime tatouage, elle se voit encore un peu et elle se sent au toucher. Forcément, ça a amené des questions sur ce qu'il m'était arrivé et clairement, ça m'a fait chier d'y répondre à ce moment là. Dans le feu de l'action, avec mon pantalon qui me chatouille, je crois que c'est quand même pas trop le moment pour parler de ma greffe cardiaque. Comment dire, mon cerveau a d'autres priorités à cet instant là ! Je lui passe tout le côté drama, elle n'est pas venue pour ça. Et puis je trouve ça carrément malsain de lui balancer : "Au fait, j'ai fait plusieurs arrêts cardiaques par le passé, à cause de ma maladie". Non, j'ai été soft, clair, concis, je n'ai pas fait des caisses. Je pense que j'ai été juste. Au pire, je verrais bien à sa réaction... Curieux moi aussi, je lui demande :

    - Et toi ? Je veux dire, à part goûteuse de houmous, testeuse de muscles et le stylisme, quelle est ton histoire ?
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