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{ Are you the child of our destiny }
crédit/ tumblr ✰ w/@Laszlo Griggs

Je viens de passer une nuit assez compliqué avec Moses. Je crois que tout à changé entre lui et moi. Et ça me fait peur. Il était le seul repère solide que j'avais depuis des années et cette nuit, tout à changé. En même temps ma vie entière à et va changer. J'attends un enfant, un tout petit bébé, un petit être vivant qui n'a rien demandé et certainement pas demandé à être conçu comme ça.. Comme convenu, me voilà à la Kirkland à 10h. Je suis mal à l'aise, c'est la confrérie de mon frère. J'espère ne pas le croiser. Je lui ai pas dit que c'était toi. J'ai rien dit. Sauf à Moses. C'est le seul à savoir que non seulement j'ai déconné mais en plus avec l'ex de ma meilleure amie. Oh quitte à faire de la merde, autant le faire jusqu'au bout. Je te vois pas en bas et j'ai pas super envie de prendre le risque de croiser Elijah donc je demande où se trouve ta chambre et je monte à l'étage. Une fois devant la porte j'me sens pas bien. Wow, je vais entrer dans cette chambre et parler à un inconnu du bébé qu'on a tout les deux fait. Putain mais qu'elle poisse. Un mercredi matin comme les autres hein.. Je toque deux fois. Rien. J'me racle la gorge. « C'est Abigail. » C'est moi. Ton boulet. Ouvre te prendre tes responsabilités en pleine face.. Je suis quand même rassurée parce que par message tu semblais pas en mode connard à me dire de me démerder avec mon mioche. Tu semblais bizarrement impliqué. Et ça me fait du bien.

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Are you the child of our destiny
crédit/ tumblr ✰ w/@abigail parris

J'ai pas dormi, nope, pas fermé un putain d'oeil de la nuit. Abigail est enceinte. J'ai mis une parfaite étrangère en cloque. Certes, on a fait ça à deux, mais tout de même, je me sens coupable de pas avoir mis de préservatif, d'avoir joui en elle plutôt qu'ailleurs ou plutôt pas du tout. Je suis le gars qui se protège toujours, qui est très à cheval sur ça. J'ai la phobie des maladies, du sang, des microbes, alors avoir un rapport sexuel non protégé, c'est genre la pire chose qui peut m'arriver. Et je l'ai fait. Trop facile de remettre la faute sur la drogue et l'alcool. J'me suis senti tout puissant, comme si rien ne pouvait m'arriver, comme si ça n'arrivait qu'aux autres. Je peux pas la laisser dans sa merde. Je suis quelqu'un de responsable - normalement - qui a la tête sur les épaules et vu que je suis un enfant adopté, pas désiré par ses parents, il est hors de question qu'on prenne cette question d'enfant trop à la légère. ça fait partie de mes principes. Maintenant, je ne sais pas ce que veut Abigail. C'est pour ça qu'il faut qu'on se voit, absolument. Neuf heures, j'arrive à m'endormir une demie heure à tout casser lorsqu'on frappe à ma porte. Merde. Déjà là ? Je frotte mes yeux, j'enfile un t-shirt et je viens lui ouvrir. Sa tête... elle non plus n'a pas dormi. « Hey... viens. » je la laisse entrer. Je prends un jogging pour cacher mon slip et je reste debout, appuyé contre mon bureau. « drôle façon de se revoir hein ? » ironique. Non mais quand je me lève, je suis grogon, faut pas faire attention. Je me déplace dans ma chambre et je viens m'asseoir sur le bord de mon lit. Je prends le sachet de poudre blanche et je m'apprête à faire une ligne. Je suis déjà en manque. « m'en veux pas mais j'ai dormi quelques minutes cette nuit, je dois garder les yeux ouverts. » après, je serai opé pour parler, mais là, pas tout de suite, j'émerge difficilement, t'es là devant mes yeux, et c'est réel, vraiment réel.

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Je crois que cette histoire me dépasse. J'ai pas arrêté d'y penser et j'ai l'impression de ne pas trouver de solution. Moses, Elijah, Phoebe, personne pour me soutenir apparemment. Je ne me suis jamais trouvée aussi seule et ironie du sort, la seule personne visiblement prête à me soutenir c'est toi. Je suis complètement perdue, paniquée aussi. J'ai terriblement envie de pleurer et encore plus quand je vois ton visage dans l'encadrement de la porte. T'es beau. Vraiment. Et ça me torture de l'intérieur de penser un truc pareil. Je secoue la tête pour chasser cette pensée de mon esprit. J'entre dans ta chambre. Wow. C'est ultra bizarre de me dire que c'est la première fois que j'entre dans une partie de ta vie, de ton intimité alors que pourtant, j'ai ton enfant dans mon ventre. Je ferme la porte derrière moi et je m'adosse contre elle. Je mets de la distance entre nous parce que je sais pas trop comment me comporter en fait. « C'est .. étrange ouais. » Je regarde autour de moi, j'essaie de m'imprégner un peu de la pièce. Mon regard se pose rapidement sur toi. On est loin des embrassades de la dernière fois. Et puis je te vois t'assoir sur ton lit pour en sortir un sachet. J'ai comme un flash. J'me revois très clairement prendre ta main dans les miennes et la porter à mon visage pour respirer son contenu. Fin du flash. J'me sens encore plus mal. « Fais pas ça s'il te plait.. » Je fais un pas vers toi, puis deux et je m'arrête d'un coup. Est-ce que je suis trop près ? Est-ce qu'on ferait pas mieux de pas se toucher ? J'ai pas envie d'avoir l'impression de faire quelque chose d'encore plus mal. Et puis je suis un coeur d’artichaut moi, j'ai pas envie de m'attacher à toi alors qu'on est déjà en train de faire pas mal de dégâts. « J'ai pas super envie que mon.. notre bébé ait un papa toxico. Regarde, quand tu prends ce genre de truc tu fous en cloque la bff de ton ex.. » Bonne raison pour essayer de s'en passer non ?

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Elle rentre dans la pièce et je vois rien qu'à son regard elle est désespérée. Moi aussi, mais disons que je le montre pas. Je suis ce genre de gars qui montre pas ce qu'il ressent, on pourrait croire que je suis un automate plutôt qu'un humain. Mon coeur, c'est même pas de la pierre, c'est plus dur que ça. N'importe qui la rassurerait, la prendrait dans ses bras, mais moi je peux pas. Physiquement, je suis pas comme ça, mais mentalement, je peux l'être. « ne reste pas de bout. » je l'invite à venir près de moi mais la miss préfère garder ses distances. Je prends mon sachet de coke, je veux faire ma petite affaire mais Abigail avance de quelques pas, elle me défie, me demande de ne pas le faire sous prétexte qu'elle ne veut pas un père toxico. Tiens prends ça Laszlo. Je garde le paquet en main et je fronce les sourcils dans sa direction. « ah, donc tu veux le garder. » l'enfant. Au moins, on sait, c'est clair. Je déglutis, je regarde la poudre et je referme le sachet en le remettant à sa place. « sympa, la façon de dire que c'est de ma faute, que c'est parc que je suis un sale toxico de merde que t'es en cloque. » je contracte ma mâchoire. Je fais un gros effort en mettant la drogue en suspens le temps qu'elle soit dans ma chambre, mais il ne faut pas m'en demander de trop. J'ai la tête dans le cul, j'étais en train de dormir, elle me met encore plus de mauvais humeur. De toute façon, il m'en faut peut pour que je prenne la mouche. Je suis Laszlo ce chieur. « bon, qui va me casser la gueule ? que j'me prépare psychologiquement. » car elle a un frère, elle en a parlé. Peut-être qu'elle l'a dit à Phoebe, qu'elle l'a crié sur tous les toits. Moi je suis du genre discret. J'en parle pas, c'est tout. En même temps, j'ai personne de ma famille à qui annoncer la nouvelle.

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Je crois que y a pas de mots pour décrire ce que je ressens. Y a rien pour expliquer à quel point je suis mal. Et je pense que toi aussi. On paie les conséquences de nos actes. Et on les paie assez chez je trouve. En plus de n'avoir personne pour nous soutenir, mais au contraire pour nous descendre, on sait toi et moi qu'on a fait une énorme erreur et aucun de nous deux ne peut rejeter la faute sur l'autre. On est en 2018. Vierge ou non, toxico ou non, tout le monde sait qu'on se protège. Tout le monde sait que si on couche avec un inconnu, on met un putain de préservatif. Sinon on paie le prix fort. J'te vois froncer les sourcils quand je parle du bébé comme une potentiel personne en devenir. « Toi tu veux pas le garder ? » Si tu m'aides pas, qui le fera ? Si t'en veux pas de ce bébé, je sais pas si j'arriverais à m'en occuper toute seule. Puis même si t'es là je sais pas si j'y arriverais. On va faire quoi ? Jouer au papa et à la maman ? Se marier et habiter dans un appartement en faisant croire à cette enfant qu'il était voulu ? Je veux pas de cette vie moi. J'ai rien demandé. Au début je voulais pas m'assoir et puis j'me rends compte que cette confrontation, elle est trop dur pour moi. Je suis quelqu'un d'hypersensible, pas dans le sens ou je pleure dès qu'on écrase une mouche, non c'est un des dons que je possède. Je suis comme Phoebe, je suis une "sorcière" même si je préfère le terme de wiccane. Et j'emmagasine les énergies autour de moi, les sensations. Ca me permet de ressentir des choses. Et là entre nos peurs, notre culpabilité et notre indécision c'est trop. Alors je m'assois sur le lit, à côté de toi. « J'ai pas dis ça et c'est pas ce que je voulais dire. Je veux juste pas que tu prennes cette merde. En tout cas pas quand je suis là. S'il te plait. » J'ai vraiment envie de sortir d'ici en sachant ce qu'on doit faire et comment on va s'y prendre mais c'est compliqué. On se connait pas, on a des caractères différents et surtout on est encore sur le cul.. « Personne. J'ai pas dis à mon frère et à Phoebe que je savais que c'était toi. Elijah à d'autres problèmes à gérer et Phoebe, je sais qu'elle va me tuer, j'arrive pas à lui dire. Quant à mon meilleur ami, il le sait mais il s'en mêlera pas. » Je pose ma main sur mon ventre. On début bien dans la vie petit bébé. « On fait quoi alors ? » J'te regarde avec les larmes aux yeux. J'ai besoin d'aide, vraiment.

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C'est chelou, vraiment chelou. Mettre enceinte sa petite-amie, son ex, une amie, c'est encore différent, bien que compliqué. Mais mettre en cloque une inconnue, je pense que pour la fille, c'est la pire chose qu'elle peut vivre. Et en plus, comme le karma nous adore tous les deux, il fallait que ça tombe sur la meilleure amie de Phoebe. On est maudit, clairement, je vois pas trop comment on peut se tirer de cette merde. Car pour moi, il est clair que je ne peux pas abandonner cet enfant. « on ne va pas abandonner cet enfant comme un chien dans la rue. » je souffle. Pas comme moi. Bien que je sois tombé après dans une famille presque parfaite où je ne manquais de rien. Mais au fond, j'ai été déraciné, et ça se sent, encore maintenant. « mais bon, je vais pas te forcer à faire quoi que ce soit. si tu veux... t'en débarrasser maintenant, fais-le. mais si tu veux le garder, je refuse qu'il aille dans un centre d'adoption. » merde, ça me rend ému en fait de parler de ça. Je m'apprête à prendre un rail de coke mais Abigail, elle s'en mêle, et ça me saoule. Je la fixe, exaspéré. Et j'fais l'effort de pas me droguer là, tout de suite. « arrête tu sais très bien ce que t'as dit. » d'où elle se permet de me dire ça ? Je la connais, tu me connais pas, alors reste bien à ta place sinon ça va me chauffer. Pardon mais dès qu'on me fait la morale sur ma consommation, je vrille. Je m'informe sur mes chances de vivre dans les prochains jours, car forcément, c'est le mec qu'on veut tabasser, pas la fille, ah ça non. « ouais donc, quand tu le diras à ton frère, je ferais mieux d'avoir quitté le pays. » et Phoebe, n'en parlons pas. Je reviens vers elle, doucement, j'essaye, car merde elle me manque et je peux plus vivre de son absence. Zoey aussi, et tous mes efforts vont partir en fumée. « on assume comme des adultes responsables. » je me retiens de parler de ma vie, d'expliquer d'où je viens, pourquoi je suis comme ça actuellement, car je ne la connais pas encore assez.

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Situation tellement malaisante que j'en ai la nausée. C'est pas le bébé, c'est encore trop tôt pour ressentir quoi que ce soit. Le principe du coup d'un soir, c'est qu'on le revoit jamais, que même si on ne sait pas qui c'est, on peut le critiquer ou le fantasmer. Là c'est un peu loupé pour le coup. Un putain de one shot quoi. Fallait le faire ! « Je comptais pas l'abandonner dans la rue. Mais on pourrait le donner à une famille qui veut vraiment d'un enfant mais qui n'arrive pas à en avoir.. » Le choix est juste impossible. Je sais pas quoi faire. Avorter, c'est trop dur pour moi mais en même temps j'me dis que je ne pourrais jamais assumer cette enfant. Financièrement, mentalement, physiquement même. Toi t'es visiblement pas d'accord pour cette histoire d'adoption. Je vais pas insister pour savoir, on se connait pas. « Tu préfère qu'on le tue plutôt qu'il grandissent dans une bonne famille ? » Je comprends pas trop là. « Quoi ça t'arrive jamais de dire un truc que tu voulais pas dire comme ça ? » Putain tu vas être relou j'le sens. Et moi, je vais avoir un caractère de merde avec les hormones.. Bon au moins tu poses ta petite poche, même si je sais qu'une fois que j'aurais quitté la pièce tu t'empresseras de te faire un rail.. En attendant tu préfères savoir combien de temps il te reste à vivre. Je peux comprendre. J'ai encore rien dit à Elijah. Quand il le saura, il va sûrement hurler. « Je sais essayer de le retenir.. C'est juste que savoir que t'es proche de Zoey et maintenant que tu me fous enceinte.. » Oui parce que si Zoey t'as absolument tout raconté sur elle, tu dois savoir qui est Elijah.. Les problèmes putain. « On assume ? Et on fait comment une fois qu'il est là ? On emménage ensemble et on se mari comme si on était un couple heureux ? » J'imaginais pas ça moi pour mon enfant. Je voulais le faire avec quelqu'un que j'aime et qui m'aime aussi. Pas un mec rencontré un soir et qui est au final LA seule personne avec qui ça ne devrait pas arriver. En plus de mon frère, parce que ça c'est vraiment dégueulasse.

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J'imagine que la situation est différente pour elle et moi. Je suis un garçon, j'ai pas mon corps qui va changer, je peux encore approcher les filles si je veux, trouver l'amour, que sais-je. Elle, c'est que le début des emmerdes. Elle va grossir, ne pourra plus sortir, devra rester sage au chaud sans excès et en plus de ça, elle va sans doute louper son année étudiante. J'ai peut-être trop facile de dire ça... je devrais plutôt me mettre à sa place. « et si c'est le seul enfant que tu peux avoir mh ? ou moi ? » je soupire, et on est encore en train de se disputer. Pourquoi on peut juste pas abandonner, faire chacun sa petite de vie de son côté ? Car on est compliqué putain, le monde a toujours été compliqué. Les gens aiment ça on dirait. J'ai tilté pas plus tard qu'hier que le violeur de Zoey était son frère. Je me mets en rogne quand elle parle de lui. « ben qu'il vienne, je l'attends moi. contrairement à lui, t'étais consentante pendant l'acte ! » je m'énerve, je bouillonne. L'envie de me droguer est beaucoup trop forte mais je veux pas la décevoir, Abigail, je veux lui montrer que je peux faire des efforts pour la bonne cause. Je me lève, je bondis de mon lit et je vais m'asseoir sur la chaise de mon bureau en me massant le crâne. « tu craques là, tu crois vraiment qu'on est obligé de se marier pour éduquer un enfant ? » là je rigole de nervosité. Non mais elle abuse, elle va trop loin. « la garde alternée tu connais, un jour chez papa, un jour chez maman. » je pose mon poing sur mon bureau et je le fixe. J'en reviens pas qu'on est en train de parler de ça, c'est... trop, beaucoup trop. « je suis pas le genre de personne qui aime vivre en colocation de toute façon. » j'ouvre une bouteille de gin et j'en bois une grande gorgée. La preuve avec Soo-Jin, je la croise même plus.

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Je t'écoute essayer de trouver toutes les raisons du monde pour garder cet enfant. Ça me fatigue. « Oh vu la rapidité à laquelle on a fait se gosse, je pense que toi et moi on est très fertile ! Ce sera pas le dernier si t'en veux d'autres. » Je bug quelques secondes. « Si t'en veux d'autres avec une autre hein, pas avec moi. » Ouais non j'ai pas envie d'être ta fabrique à bébé. Ni ta mère porteuse. Déjà l'annonce d'un bébé j'ai cru que Elijah allait faire une syncope alors un autre .. D'ailleurs les traits de ton visage change quand je parle de mon frère. Tu le connais. Tu connais l'histoire. Et là tu fais la pire erreur. « Pardon ? Je crois que t'es mal placé pour parler de cette histoire. T'es ni Zoey, ni Elijah. T'avises pas de parler de mon frère en mal parce que je vais pas rester la gentille petite Abi. » Je suis très calme et douce. Mais quand on s'attaque à lui, quand on s'attaque à mon frère, je montre une toute autre façade. Comme quoi au font de moi, il existe une femme de caractère. Alors que je suis appuyée contre ton bureau, tu bondis de ton lit pour venir t'assoir à sur ta chaise. Je m'écarte immédiatement. Comme si être trop proche de toi, ça m'étais insupportable, comme si je voulais aucun contact avec toi. Pour être honnête, je pense qu'on à été un peu trop en contact, au point où je suis tombée enceinte. Je m'adosse contre la porte de ta chambre. C'est safe ici. « Non mais c'est tout ce que je veux pas pour un enfant. C'est pour ça que je préfère le faire adopter par un couple marié, qui vit ensemble où il aura un papa et une maman unis que d'aller une semaine chez papa et une semaine chez maman. » J'ai vécu dans une famille unis, avec des parents ensemble et j'ai forcément été plus heureuse que mes amis qui vivaient chez l'un ou l'autre, une semaine sur deux. « Alors tu crois que je vais me taper 9 mois de douleur, un accouchement horrible et que ensuite pendant une semaine je laisserais mon bébé à un inconnu ? » Non mais tu rêves ! Parce qu'un inconnu c'est ce que tu es pour moi.