J’étais à l’hôpital depuis 4 jours maintenant et malgré le fait que je sois alitée je ne trouvais pas mes journées longues puisque j’avais quelques visites avec ma sœur, ma meilleure amie mais surtout mon petit ami. J’étais également en couple depuis 4 jours et cela m’aidait à voir le positif dans tout ce que je vivais. Depuis ce matin j’avais le droit de me lever du lit pour marcher mais j’étais toujours en tenue d’hôpital avec plusieurs poches accrochés à une barre roulante. Je n’étais pas très jolie à voir mais j’avais demandé à Floyd de venir me voir aujourd’hui car j’avais besoin de lui parler et de lui confier ce qui m’arrivait depuis quelques heures. J’avais quitté ma chambre pour aller dans un salon et je m’asseyais sur un canapé afin d’attendre mon petit ami.

@Floyd Powell
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Depuis lundi, tu es à l'hôpital et depuis ce jour, nous formons un couple. C'est tout nouveau pour moi, mais j'arrive à bien le vivre pour le moment. Tout les jours, je suis à ton chevet et je viens souvent te voir. Aujourd'hui ne fait pas l'exception, j'ai envie de te voir et d'être avec toi tout les jours, c'est vraiment bizarre... Je m'habille en conséquence et me dirige jusqu'à l'hôpital où tu m'attends. Je te rejoins dans la salle de repos où je te vois assise sur un petit canapé, je t'embrasse sur le front puis sur tes lèvres avant de m'asseoir à tes côtés. Tu vas mieux ? M'enquis-je directement. Ta santé est primordiale pour moi.

Je relève mon visage lorsque je vois une nouvelle personne entrer dans la salle de repos et je souris lorsque je le vois. Je le laisse m’embrasser le front et je prolonge son baiser qu’il vient de m’offrir. « Physiquement je vais mieux de jour en jour….» Psychologiquement c’était encore très compliqué puisque je faisais toujours des cauchemars et des crises d’angoisse à n’importe quelles heures de la journée. Mon corps arrivait à se remettre puisque les ecchymoses partaient petit à petit mais le traumatisme était toujours présent. « Et toi comment tu vas ? » demandais-je à mon petit ami avant de poser ma main sur sa cuisse.


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Tu m'avoues que tu vas de mieux en mieux côté physique, mais tu ne parles pas du tout de comment tu vas psychologiquement et c'est justement de ce côté là que je me pose la question. Enfin, si tu ne m'en parles pas, c'est que non, il n'y a pas de changement de ce côté. M'asseyant à tes côtés, tu poses ta main sur ma cuisse et me demande comment je vais, je rougis de ce geste, toujours pas l'habitude de ces petites actions. Ou.. Oui, ça va, on commence les choses intéressantes en cours avec le professeur Applesby. D'ailleurs, je suis encore chamboulé de notre dernière discussion avec la professeure. Tu sais quand tu sortiras ?

J’aime quand notre sujet de conversation s’oriente vers Floyd car c’est toujours plus joyeux que moi mais il va falloir que je lui parle de la nouvelle que j’ai eu ce matin par ma sœur. Je ne sais pas encore comment je vais lui annoncer ceci car il ne connaît pas ma vie mais il va falloir que je fasse un effort pour lui en parler. « C’est génial ça et tu as appris de nouvelles choses ? » Je ne suis pas allée en cours cette semaine mais l’université me manque. « Je ne sais pas encore mais certainement la semaine prochaine. Ils ne peuvent rien faire d’autres pour le moment et mes douleurs aux genoux et aux côtes partiront avec le temps...» J’avais deux côtes fêlées mais ils ne pouvaient rien faire et mon genou souffrait d’une belle entorse donc seul le temps me guérira entièrement.


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Je ne peux pas être heureux de te voir comme ça, sachant que j'aimerai que tu ailles mieux autant physiquement que mentalement. Mais, je peux comprendre et ça prendra le temps qu'il faudra, en attendant je me dois d'être là, à tes côtés et être un soutien pour toi, tu en as besoin. Pas vraiment... c'est un sujet que je connais, mais je risque d'avoir des cours particuliers et plus approfondies du coup. T'es au courant du fait que je suis un surdoué et la professeure ne veut pas que je m'ennuie pendant les cours, c'est très sympathique de sa part. D'accord, tu me diras, je viendrai t'aider. Que je me propose directement, je ne vais pas te laisser rentrer seule. Tu voulais me parler au fait ?

« Des cours particuliers ? Tu veux dires des cours donnés par une tiers personne ? » Ou était-ce simplement lié à son domaine d’études ? C’était plus probable que de recevoir du tutorat étant donné que Floyd a des facilités mais ma curiosité était un vilain défaut. Je le sentais épanoui dans ses cours et j’étais contente de le voir ainsi et j’espérais sincèrement que cela continue dans le temps. « Oui je te dirai et tu seras le bienvenu. » Le connaissant je savais qu’il allait vouloir porter mon sac rempli de vêtements et de babioles et cela me faisait déjà sourire….un sourire que je perdis assez rapidement. « Oui….disons que c’est un sujet qu’on...que...je ne t’ai jamais parlé….ma mère. »soufflais-je avant de poser ma tête sur son épaule.


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Oui... Il y a un programme spécifique, mais on va prendre de l'avance sur ce programme là. Des sujets que je ne connais pas encore. Je suis plutôt heureux de savoir que mes études sont pris à cœur par le corps enseignants. Je te dis que je serais là au moment où tu pourras quitter ce satané hôpital, je n'aime pas être ici. Je n'aurais jamais pu faire médecine, les hôpitaux me font peur. Tu poses ta tête contre mon épaule, évoquant un sujet que tu n'as alors jamais mentionné jusqu'ici. Ta mère. Je ne sais pas énormément de choses sur toi mis à part le fait que tu as été élevé par des familles d'accueils, mais j'imagine que tu me parles de ta mère biologique. Qu'est-ce-qu'il s'est passé ? Je commence déjà à me faire des films, m'imaginer des choses.

« Oh c’est génial ça et tu seras toujours avec des étudiants de ton âge où c’est un cursus pour une autre année ? » Je le regardais en souriant vraiment heureuse pour lui. « Tu vas pouvoir en découvrir plus et je sais que ça va te plaire. » Floyd aimait étudier donc je ne me faisais pas réellement de soucis pour lui et voir qu’on lui donnait d’autres opportunités pour ne pas qu’il s’ennuie en cours me rassurait également. Il avait un bel avenir devant lui et il fallait qu’il le saisisse. « Elle est revenue….enfin elle est arrivée à Boston avec….une assistante sociale. » chuchotais-je à mon petit ami tout en laissant ma tête contre son épaule. Je n’avais pas encore eu leur visite mais je redoutais le moment où j’allais devoir les confronter car je n’avais pas envie de voir ma mère.


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J'hausse les épaules. Non, je ne pense pas. C'est un cours spécial, enfin je ne sais pas, je te le dirai en temps voulu. Je n'ai pas plus d'informations que cela à ce sujet, mais je verrai bien moi-même au moment présent. Tu m'expliques alors vouloir parler au sujet de ta mère biologique, tu ne m'en as jusqu'à lors jamais parlé. J'imagine que ce n'est pas un sujet facile pour toi, ta mère est en ville avec l'assistance sociale. Tu n'es pas contente de voir ta mère ? Je ne sais pas quelles sont vos relations à toutes les deux, j'ai envie de savoir un peu ton ressenti sur la questions, ce qu'ils se passe évidemment.