Une soirée entre fille, j’en avais plus que besoin. Ma vie n’était pas la sérénité que j’aurai aimé. Je me retrouvais submergé par un travail, je l’avais voulu je l’assumais. A l’université, les cours se multipliaient les devoirs à faire également sans parler des stages à l’hôpital, j’aimais cela. Je me sentais vivante, j’en apprenais toujours plus et j’en étais plus qu’heureuse, mais j’avais besoin de décompresser parce que ma vie ressemblait au chaos et je ne savais pas comment tout gérer. je tentais de ne pas trop penser à tout ce que j’avais foiré en beauté. j’étais miss je prends les mauvaises décisions il fallait se faire une idée. Ce soir, je voyais Stella et pour l’occasion j’avais enfilée une petite robe noire, sympa et surtout très agréable à porter, j’avais enfilé des talons dignes de ce nom et j’étais déterminée à boire pour oublier les problèmes et accessoirement mon obsession pour Owen. je ne voulais pas parler de lui, je ne voulais pas penser à lui, je ne voulais rien faire de ça. J'avais besoin de faire cela, m'amuser. Avec Stella on devait se rencontrer dans ce petit bar, assez sympa où l'art pouvait être exprimé de manière très libre. L'ambiance y était très agréable, il y avait toujours du monde et c'était sympa comme tout. Je décidais de l'attendre tranquillement à une table alors qu'une serveuse venait vers moi, avec ce sourire que seule les serveuses peuvent avoir. La nécessité du job l'obligeant bien évidemment à faire une chose pareille. Une tequilla s'il vous plait. Je souriais avant d'envoyer un message à Stella, afin de lui indiquer où j'étais puisque l'endroit pouvait être grand surtout avec autant de monde. Finalement je la vis au loin, faisant un signe pour signaler ma présence. Un sourire sur les lèvres et je lui disais alors. Hey, comment ça va ? Lui demandais amicalement, prête pour passer une excellente soirée.

Je déconne à mort et c'est pour ça que je bois, oui je vais boire pour oublier toute la merde que j'ai crée autour de moi. J'aimerai que ce soit plus simple, j'aimerai être assez sur de mes choix, de ne pas culpabilisé. Mais je culpabilise à mort, tout le temps. Quand je suis dans les bras d'Edward, je pense à Owen. Quand je revois Owen par hasard, je culpabilise de mon choix et de ce que je lui ai fait subir en partant, en ne le choisissant pas. J'ai foiré, je foire tout le temps et j'espère secrètement que mes putains de choix ont été les bons, car j'ai beaucoup sacrifié pour le coup et je ne sais pas si je réussirais à survivre à tout cela. J'allais y arriver, avec quelques verres et une discussion entre filles, j'oublierai mes merdes. Elle finissait par me rejoindre, ce sourire aux lèvres que je lui appréciais. Je connaissais Stella depuis un petit moment et j'avais été heureuse de la rencontrer il y a quelques années de cela, dans une période de sa vie assez douloureuse. J'étais fière de sa force de caractère et j'essayais de prendre d'elle, d'une manière ou d'une autre. Lui ressembler était un sacré challenge. Un challenge que j'aimais bien. Je regardais ma montre, pouffant légèrement. A peine, à peine... J'ai eu le temps de prendre un verre d'avance. Je lui souriais de plus belle, bien que ce ne soit pas aussi simple que cela en vrai, j'essayais en tous les cas d'avoir la tête assez haute, et en tout cas de ne pas trop ruminer, je risquais fortement d'être déçue. Je ne voulais pas penser, je voulais fermer mon cerveau à toute connerie. Bonne idée. ça va ! Fatiguée, à cause des études, mais ça allait. Pas facile à 29 ans de reprendre ses études de médecines, mais je m'éclatais dans ce que je faisais et je voulais réussir, réussir le plus loin possible tant qu'à faire, j'avais cette chance d'être déterminée quand je m'y prenais... Je grimaçais légèrement à ses mots... Euh... Ma vie personnelle, je ne voulais pas y penser mais ce qui me déstabilisa un peu plus c'est que j'aurai aimé que ce soit Owen qui me voit comme cela... Hors, je n'allais pas le voir, mieux j'allais retrouvé mon copain, Edward. bonheur ! Merci, les petites robes ont cet effet là. Je riais pour cacher une nervosité étrange avant d'ajouter. Edward, s'il est à la maison bien sur...Il travaille beaucoup... Ou il baise une nouvelle jeune stagiaire ? Je lui avais donner sa chance, je devais éviter tout comportement puéril. et toi ? Aucun don juan a draguer ou retrouver ? Je tentais de dévier la discussion, moins on parlait de moi, plus je me portais bien.

Je n’avais pas de quoi me plaindre, tout allait très bien dans le meilleur des mondes. Foutaise. Je travaillais beaucoup pour ne pas penser, pour ne pas ruminer un peu trop tout cela, j’étais vraiment le genre de personnes à me poser trop de questions. Comme si souffrir n’avait pas suffit, comme si j’étais retombée dans les bras de mon ex uniquement pour me punir de quelques choses. Je refusais de ruminer, mais je n’arrêtais pas de le faire. STOP je devais arrêter pour le bien de tous, j’étais pas là pour ça de toute manière, mon seul but était de m’éclater, point. J’en doute pas un seul instant. Je ricanais légèrement avant de prendre mon verre et de lui jeter en sa direction, en monde à la tienne ma vieille. C’était une très bonne idée d’ailleurs, trinquer et s’amuser même si les questions pouvaient mettre mal à l’aise. Sa phrase me fit un drôle d’effet. C’est vrai que ma situation était atypique, certes… Mais je ne savais pas quoi répondre. autant, j’avais été tellement sure de moi quand j’avais pris la décision de donner une seconde chance à Edward autant je me posais toujours autant de questions le concernant. Sur notre couple, notre avenir et tout cela, j’avais peur. Peur de faire les mauvais choix alors que tout devait aller bien, enfin c’était mon point de vu. Il s’agit de mon ex mari, on a divorcé… Ce souvenir était encore douloureux pour moi. Mais nous sommes ensemble, on se donne cette nouvelle chance depuis quelques mois maintenant. Beaucoup de mois, mais je ne savais pas si tout allait bien, en réalité tout semblait chaotique à vrai dire. Surtout quand je repensais à Owen et sa vision de lui, ces derniers temps. Owen. Son parfum, ses mains… Je refusais d’y penser, je secouais la tête me concentrant sur stella. Uniquement Stella. Oui, mais n’oublie pas de t’éclater, c’est ce qu’il faut. Commandant rapidement un nouveau verre, je le temps vers elle, un sourire aux lèvres. Trinquons à nous, et amusons-nous je crois qu’on en a grandement besoin ! Lui avouais-je sourire aux lèvres.

Je souriais à ses mots. Oui, espérons-le. avouais-je cette étrange sensation au creux de mon estomac. Pourquoi ais-je du mal à imaginer un avenir parfait avec lui. Edward, je l’ai tellement aimé, tellement facilement. ce fut si simple avec lui, une évidence. Nous nous étions rencontré et je savais déjà que je voulais l’épouser et avoir des enfants avec lui. Et après tout ce temps, je me demande si c’est toujours le cas. J’ai fait le choix, réfléchis de lui donner une seconde chance, mais j’ai tellement peur du résultat final. Que ça ne fonctionne pas, qu’il recommence que je n’arrive pas à me sortir Owen de la tête. J’ai beau essayé de tout faire, je n’y arrive pas encore. Tu as tellement raison je crois bien qu’on devrait plus suivre ton exemple. Ça ne ferait que du bien que de s’amuser réellement, sans prise de tête, angoisse et compagnie. Je ne voulais pas vraiment y penser mais c’était une réalité, une angoisse grandissante. J’avais peur, terriblement peur de ce que l’avenir pouvait donner. Alors pourquoi donc se mettre une telle pression. Là, je n’avais clairement pas la réponse. En trinquant, je bus une gorgée de ma boisson, appréciant la chaleur qui glissait dans ma gorge et l’effet de l’alcool sur mon corps. J’aimais cela, ça me permettait de me sentir plus légère. Mais pas trop. Je fronçais les yeux avant de me lancer après tout, je ne pouvais rien cacher à Stella ou pratiquement, alors en tant qu’amis proches. Nous avions eu toutes les bonnes raisons de nous entendre d’ailleurs, je crachais le morceau, après avoir bu une longue gorgée de mon verre. Owen n’est plus à New York, il est ici et je l’ai vu au cour de danse… Je me pinçais les lèvres en disant cela. Il n’a clairement pas changé. Et je me souvenais exactement pourquoi j’étais tombée sous son charme. Mais je me souvenais de la discussion et tout était plus sombre d’un seul coup, nettement moins agréable.