Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility"Lorsqu'on boit du vin, on devient bavard" [MAXIMILIAN] - Page 3
I LOVE HARVARD
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    "Lorsqu'on boit du vin, on devient bavard" [MAXIMILIAN]
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    Lien du postMer 13 Fév - 20:11
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    Constance réalise qu'elle aime ce moment, cette conversation et qu'elle apprécie l'écouter, lui. C'est... Différent. Peut être parce qu'il sait. Il sait ce que ça fait d'évoluer dans ce monde. Et c'est aussi si étrange. Bien entendu, la française a déjà eu l'occasion d'aborder ce sujet avec Arthur, son meilleur ami d'enfance qui est lui aussi un héritier... Mais elle ne sait pas... Avec Maximilian, ça lui semble bien plus naturel d'évoquer cela. C'est d'une logique... Et ça ne la dérange absolument pas.
    Elle l'écoute parler de sa passion et avant de son rôle de prince, de l'image qu'il devait renvoyer... Qu'une image. Elle hoche la tête, elle ne comprend que trop bien. Pendant longtemps on lui a également demandée d'être parfaite. Et aujourd'hui, l'idée de devoir simplement faire tout ce qu'on attend d'elle lui retourne l'estomac, car cela voudrait dire qu'elle doit renoncer à sa propre personnalité. Et cela serait beaucoup trop cruel... Elle lui sourit une nouvelle fois, alors que ses doigts passent sur le cristal fin de la flûte à Champagne:

    - Vous avez tout à fait raison en ce qui concerne la passion, dit-elle alors que son sourire s'agrandit et qu'elle soutien un peu plus son regard, un léger air de défi passant dans ses iris. Cela serait tellement triste sans elle... Que ce soit pour un domaine qui nous tient au cœur ou... Pour autre chose.

    Mmm... Constance commençait peut-être à jouer un jeu dangereux. Mais après tout, elle était curieuse de voir comment le prince de Suède allait réagir. En tout cas, il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour comprendre qu'elle le provoquait de façon subtile... Ou non subtile d'ailleurs, tout dépendait du point de vue !
    Elle reprend une gorgée du breuvage effervescent et ferme les yeux un instant alors que les bulles dansent sur son palet. Elle en apprécie la qualité et la finesse.

    - Avez-vous déjà été embarrassé par votre titre ?

    C'était si soudain, sortit de nul part. Elle ne voulait pas être indiscrète... Juste savoir si, comme elle, il aurait déjà voulu être quelqu'un d'autre. Puis lorsqu'elle était en confiance la française avait tendance à devenir bavarde et encore plus curieuse que d'habitude. On ne pouvait clairement pas nier le fait que Maximilian avait su l'apprivoiser rapidement. Ou du moins, elle considérait qu'il devait comprendre au fond de lui, qu'il avait certainement dû vivre certaines situations similaires aux siennes... Et elle pensait que cela pouvait rapprocher, allez savoir !
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    Lien du postJeu 14 Fév - 20:41
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    Lorsqu'on boit du vin, on devient bavard
    feat. Maxance
    Son ton l'amuse. Même, l'asticote un peu. Il croit déceler dans son regard, à cet instant précis, comme un air de défi, de jeu. Et cela l'intéresse. Prince ou pas Prince, Maximilian n'en reste pas moins un homme. Et quand un homme est face à une belle femme comme Constance, qui prononce ces paroles, alors il ne peut qu'y être sensible. C'est son cas. Il la regarde avec insistance mais aussi, un sourire entendu. Bien sûr qu'il a compris où elle voulait en venir, avec sa passion... et il est bien d'accord avec elle !

    "Embarrassé ? Hmm..." Ses sourcils se froncent alors qu'il repense à toutes ces fois où, jeune adulte, il aurait préféré être un petit voyou libre, qui ne devait rendre de compte à personne. À la place, il était collé à ce rôle qu'on lui donnait, sans droit de dépasser du cadre. Que ce soit personnel ou professionnel d'ailleurs. Dès qu'une histoire amoureuse devenait sérieuse, il était obligé d'avoir l'aval de ses proches pour continuer, ce qui l'embêtait beaucoup. Heureusement que ce n'était pas le cas pour les aventures d'une nuit...

    "Cela m'est déjà arrivé oui. Vous aussi, je suppose. Il y a un âge où on se résigne, mais avant cela, surtout un âge où on se rend compte que le titre ne fait pas tout. De toute manière, quel que soit notre statut dans cette société, on trouve toujours le jardin du voisin plus vert ! Pas vrai ? J'ai appris à m'en contenter et en tirer quelques bénéfices." Il hausse les épaules, ne souhaitant pas passer non plus pour un vendu, ou de ces personnes riches qui se suffisent à elles-mêmes. Malgré tout, Max reste un homme assez terre à terre. Il a simplement tiré judicieusement les cartes de son jeu.

    "Un petit dernier pour la route ?" Il désigne la bouteille avec un sourire, persuadé qu'après cela, et même si ça le déçoit, Constance souhaitera rentrer chez elle.

    [... MANY HOURS LATER ...]

    Il est tard lorsque Maximilian regarde l'horloge suspendue au-dessus du bar à vin. Plus de minuit. Il a fermé la boutique il y a de cela... plusieurs heures, ou moins. Il ne sait plus. Constance est restée. Un "petit dernier pour la route" s'est transformé en "plusieurs petits derniers pour la route" et ils ont perdu le contrôle. Assis sur l'un des confortables fauteuils de son enseigne, il vide une autre bouteille de vin dans le verre de sa "collègue".

    "Oh, vous savez ce qu'on dit ! Mariée dans l'année !!" Il rit à sa propre blague, même si elle n'est pas très drôle. À ce stade, très éméché, il ne se rend pas vraiment compte de la maladresse de certains de ses propos. Il regarde Constance, qui a les joues rouge à force d'avoir bu - et ri. Max ne sait pas depuis combien de temps ils font ça, mais il passe un merveilleux moment. L'horloge sonne alors deux heures du matin. Déjà ?

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    Lien du postMar 12 Mar - 20:07
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    Ce que dit Maximilian est très juste et Constance ne peut que s'identifier au point qu'il vient de montrer du doigt. Oui... Plus jeune elle en a elle aussi voulu à sa famille et très longtemps à son père, ce qui fait qu'aujourd'hui leur relation est toujours un peu tendue. Elle lui a reproché d'avoir oublié bien trop vite sa mère morte et la princesse a compris bien plus tard qu'il cherchait juste à penser ses blessures... Trop de pression... À douze ans, Constance fit une dépression à cause de son statut mais ça, très peu de personnes le savent et elle évite d'ailleurs soigneusement de le mentionner ce soir. Elle apprécie celui qui se trouve en face d'elle mais elle n'a pas encore accordé sa confiance.
    Et ce n'est que depuis quelques années que la française a vraiment compris en quoi être une princesse était en réalité important pour elle, et tout ce que cela pouvait impliquer (comme l'argent qui, n'allons pas se voiler la face, propose des avantages dont la jeune femme n'est pas prête d'abandonner). Oui Constance a toujours été un peu matérialiste, elle ne s'en cache pas, elle aime les belles choses que ce soit en matière de vêtements, de bijoux ou même d'hommes. Comme elle aime aussi les bonnes choses quand cela touche à la gastronomie ou au vin... Elle penche la tête sur la droite et fait danser quelques boucles de ses cheveux blonds. Et elle finit par répondre à sa tirade:

    - Mmm oui en effet... Sinon je suppose que je n'aurais pas poser la question à la base...

    Elle marque une courte pause pour tenter de se rappeler la dernière fois qu'elle avait trouvé quelqu'un qui avait pensé la même chose qu'elle. À vrai dire, elle était forcée de constater qu'elle n'avait plus vraiment de relations hauts placées proches.

    - C'est fou comme l'être humain cherche quelque part à ne pas rester seul...

    C'est sorti d'un coup, de nul part alors qu'elle se rend compte de ce qu'elle vient de dire et remue frénétiquement la tête:

    - Mon dieu, ce que je peux tuer l'ambiance parfois ! Veillez me pardonner ! Bon très bien, un dernier ne fera pas de mal, au contraire !

    Et elle accepte avec grand plaisir ce verre qui était censé être "le dernier", comme évoqué. Que de faiblesses, trop de faiblesses...
    C'est ainsi qu'elle se retrouve, quelques heures plus tard, toujours là, à boire encore des verres en compagnie du prince. Lentement, elle a fini par se confier un peu plus. Elle a fini par lui avouer le fait de regretter de ne pas être née seconde... Et que son père veuille changer les lois françaises pour qu'elle puisse hériter de la fortune ainsi que du titre, devenant ainsi la représentent officielle de la famille lorsqu'il passera l'arme à gauche. Ou encore le fait qu'elle admire son frère, pour ne jamais lui en avoir voulu, ou le fait qu'elle maudisse ces stupides rumeurs qui la lierait un peu trop à son frère justement... À croire qu'ils ne pouvaient tout simplement pas être unis comme les doigts de la main... Il fallait forcément qu'une personne trouve cela dérangeant et aille baver sur leur dos racontant des inepties d'une gravité plus que consternante. Constance avec souvent été touché pour ce genre de ragots et aujourd'hui, même si au fond elle enrageait, elle finissait par ne plus y prêter grande attention.
    La française rit alors que le dernier bouchon saute, l'alcool est monté à la tête finalement et elle trouve la petite phrase de Maximilian assez amusante:

    - Oooh je vous en prie, ne donnez pas raison à mon père !

    Elle lui accorde une petite tape sur l'épaule après avoir déclaré cela, un geste dont elle ne se saurait permise si elle était toujours sobre. Ses yeux finissent par trouver sa montre et elle réalise alors l'heure qu'il est ! Grand dieu ! 2 heures déjà ! Il faut croire qu'on perd la notion du temps lorsqu'on est en bonne compagnie. Elle finit par soutenir de nouveau, tant bien que mal, le regard de son ôte:

    - Je ne vais pas abuser plus de votre temps je pense ! J'ai déjà largement outrepasser l'heure de la fermeture, je suis navrée de vous avoir gardé si longtemps sur votre lieu de travail !

    Elle rit une nouvelle fois et vide le reste de vin qui reste dans son verre avant d'attraper son sac. D'un geste peu habile, elle se et à farfouiller à la recherche de ses clefs. Elle est venu à pieds, littéralement la cave n'est pas si loin de son loft. Et puis c'est soudainement la panique qui enserre son cœur. Elle vérifie une nouvelle fois mais rien n'y fait, elle est obligé de faire face à la réalité: elle ne trouve plus ses clefs:

    - Merde..., finit-elle par lâcher dans un murmure alors qu'elle passe une main dans ses cheveux blonds, visiblement contrariée.
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    Lien du postVen 15 Mar - 16:43
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    Lorsqu'on boit du vin, on devient bavard
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    Ils partent dans un rire qui manifeste leur ivresse mutuelle. Maximilian n'est jamais allé aussi loin avec quelqu'un, ou avec un client en tout cas. Mais Constance a quelque chose de rafraichissant et les bouteilles se sont enchainées sans même qu'il ne s'en rende compte. Il apprécie fortement sa compagnie et c'est la raison pour laquelle il a un peu de regret lorsqu'elle dit devoir partir. Mais il est tard, elle a bien raison, force est de constater qu'ils ont poussé le bouchon un peu trop loin. Max ne peut que se résigner et accepter qu'il ne reverra peut-être pas la jeune blonde de si tôt.

    "Le plaisir fut pour moi, je vous l'assure ! Passez quand vous voulez, ma porte vous sera toujours ouverte..." Et il le pense sincèrement. Il serait ravi de la revoir une nouvelle fois, que ce soit autour d'un verre ou même, d'un dîner. Mais vu leur ivresse, il ne pense pas à proposer une telle chose, de risque de passer pour un lourd. Et non plus le gentleman qu'il cherche à être.

    Rangeant les bouteilles comme il peut, il entend la jeune femme grommeler quelque chose. Peut-être même une insulte, il n'est plus sûr de rien à ce stade. Maximilian laisse ce qu'il fait et se rapproche d'elle, inquiet. Avec l'alcool, tous ses sentiments se retrouvent comme décuplés et il a vraiment de l'inquiétude en voyant le visage contrarié de la belle blonde.

    "Un souci ? Je peux faire quelque chose ?" Il ne sait pas ce qu'il se passe, il ne l'a pas vu fouiller dans ses affaires. Et puis, sa perception des choses est un peu biaisée. Il voit simplement qu'elle semble mal, que quelque chose la contrarie et il veut lui venir en aide, d'une manière ou d'une autre. Ils ont comme un lien maintenant, même si ce dernier est dû à leur famille respective.

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