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    let's hurt tonight ☽ ft Arès.
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    arès & jonah

    let's hurt tonight


    « Il est pas question que tu m'accompagnes habillé de cette façon, t'as l'air d'une traînée, je me montre pas en public avec une pute », Jonah et les mots  tendres. Sa douce tirait la moue, observant sa propre tenue dans le miroir. Ils s'étaient rencontrer à la fac, du moins dans les toilettes. Malheureux malentendu qui les poussait à discuter l'un avec l'autre jusqu'à ce qu'elle l'allume assez pour qu'il daigne lui mettre une main aux fesses et lui foutre sa langue au fond de la gorge. La délicatesse dans les règles de l'art. Oh, bien évidement, ça avait été calculé avec soin ; ce soir il devait se rendre à une fête où il avait été explicitement invité, on l'avait presque supplié, c'est pour dire. Cependant, la dernière fois qu'il s'était pointé à une soirée, il avait fini par jouer à un jeu stupide impliquant l'ultime défi d'embrasser son ex. Ce mec là, celui à qui tout réussi, celui qui lui avait brisé le cœur en le mettant sur la touche. Dieu sait combien rien que de sentir ses lèvres sur les siennes lui avait donné envie de se piquer jusqu'à ce qu'overdose s'en suive. La sensation indescriptible, comme s'il avait vivement remué le couteau dans la plaie, comme s'il avait utilisé ce baiser comme une arme, comme une phrase meurtrière qui voudrait simplement dire ; « souviens toi de ce qu'on était, de ce que l'on est plus, mais souviens toi surtout combien c'était douloureux de se dire au revoir et combien tout ça n'existera désormais plus que dans le passé ». S'il avait eu du mal à s'en remettre et même s'il était devenu une toute autre personne depuis leur rupture, il était parvenu à remonter la pente comme il le pouvait ; autrement dit, aux côtés de cette divine héroïne qui le maintenait sur pieds comme sur terre. Oh non, il ne l'aimait plus, plus comme avant. Ce qui lui manquait principalement c'était d'être heureux et de partager cette folie, cette démence, avec quelqu'un. C'est la folie qui le rendait accro, c'est certainement la raison pour laquelle il avait du mal à se faire à cette solitude accablante. Voilà donc le pourquoi du comment il venait accompagné, sait-on jamais. Il n'était peut-être réellement sorti qu'avec deux personnes dans sa vie, mais le monde était si petit et il avait tellement peu de chance qu'il pourrait tomber nez à nez avec l'un d'entre eux et il n'était pas question que ça se produise. Tout ce qu'il désirait c'était uniquement pouvoir mener sa petite vie de toxico malade comme il en avait envie, sans être forcé de se souvenir constamment à quel point il avait pu être abîmé par les méandres des sentiments, de l'amour et de ses vertiges.

    Extirpé de ses songes par celle dont il avait presque du mal à se rappeler le nom, il l'observait un court instant ; visiblement elle avait opté pour jean et l'un de ses t-shirt metallica. « Tu penseras à me le rendre », soupirait-il avant d'enfiler son sweat-shirt. Il commençait amèrement à regretter d'avoir accepté qu'elle vienne, puis franchement, pourquoi faire ? C'était ridicule quand on savait qu'il n'aimait pas les filles, il n'aimait ni la manière qu'elles avaient de l'embrasser, ni leur délicatesse, non, il ne les aimait pas le moins du monde, mais pour des raisons qui lui étaient personnelles. Ceci étant dit, il avalait ses médicaments et descendait aux côtés de sa partenaire de la soirée pour rejoindre le taxi qui les attendait en bas de l'immeuble. Un peu trop collante à son goût, mais il fallait bien ça pour oublier ce qu'il s'était passer avec Arès. Depuis cette nuit là, difficile de penser à autre chose, quel genre d'individu se laissait charmer par son propre dealer ? Si jamais Lara apprenait ça, il se ferait probablement taper dessus. Quoi qu'il en soit, il serait capable de n'importe quoi juste pour effacer son regard, son regard transcendant, perçant, troublant et par dessus tout, terriblement enivrant. Un faible soupir émanait de ses lèvres entrouvertes ; ce soir il fallait qu'il se mette la tête à l'envers, qu'il ne puisse plus être capable de penser à quoi que ce soit, pas même à ses doigts sur sa peau. « Fais chier », grognait Jonah, passablement agacé. Un problème ? Demandait cette fille assise près de lui. Il répondait simplement qu'ils étaient enfin arrivé et s'extirpait du véhicule, sa partenaire accrochée à son bras, il l'entraînait avec lui à l'intérieur de la fameuse maison en question. La musique était si forte qu'on pouvait l'entendre de l'extérieur, les gens allaient et sortaient, tous muni d'un verre. Une fois à l'intérieur, frappé par l'ambiance chaleureuse Jonah allait s'en prendre un, sa « conquête » toujours fermement agripper à son bras. Un début de soirée qui s'annonçait particulièrement fade, plat et sans artifices, jusqu'à ce que ses iris ne percutent la silhouette d'Arès ; ses traits, son visage, un tout, mais un tout accompagné d'une putain, comme le pensait actuellement l'étudiant qui déviait son regard vers.. Anna. C'était Anna, son prénom. Cette dernière buvait elle aussi et semblait lui parler de choses diverses qu'il n'écoutait pas, alors cette fois il forçait un sourire, glissant l'une de ses mains dans la poche arrière de son jeans pour la rapprocher un maximum de lui, ce qui visiblement avait l'air de la satisfaire ; cependant, le but dissimuler derrière tout ça n'était rien d'autre que d'oublier la présence d'Arès, oublier qu'il était présent en compagnie de son nouveau trophée. Puis rien à foutre, qu'il aille se faire voir, je m'en cogne, laissait-il vagabonder dans son esprit, un mensonge qu'il croyait être la vérité.
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    Lien du postDim 18 Nov - 14:08
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    Une mauvaise jalousie.
    — J&A

    J'ai passé toute la semaine en réfléchissant sur la soirée. Si je devais y aller, ou si franchement, je préférais rester le cul sur le canapé en train de parler à cette femme. Parce que ouais, je suis accompagné, c'est clairement pas nouveau en sachant que je suis jamais réellement seul, que je ne peux pas, l'être d'ailleurs. Simplement parce que je ne supporte pas ma propre présence, ou bien ma seule compagnie. Elle était debout face à moi, d'une courte robe noir qui mettait en valeur les courbes de son corps, ainsi qu'une longue chevelure blonde. C'était typiquement le genre de nana sans cerveau, qui m'accompagnait parce que je l'avais invité et surtout parce qu'elle savait qu'à la fin, elle allait voir un petit sachet gratuit. Comme je l'ai dit, je ne vais nul part seul, et surtout pas dans des soirées. Est-ce que je suis franchement vieux pour ça ? J'ai passé la vingtaine. Je suis à plus de trente ans, et je suis encore qu'un sale gosse dans ma tête, et surtout, j'agis comme un adolescent qui venait à peine de sortir de chez ces parents. Sauf que moi, ça fait plus de vintg ans que je fais ça, et je commence fortement à être blasé de ce genre d'événement. J'ai pas que ça à foutre dans le fond... Et c'est là, que ma conscience commence à ricaner, parce qu'elle sait parfaitement que j'ai que ça à foutre. C'était ça, ou bien sortir et aller rejoindre des potes pour vendre et j'ai eu ma semaine, alors clairement, c'était ma dernière option. En enfilant mon jean noir ainsi qu'un t-shirt et une veste sur mes épaules, je me présentais comme chaque soir, vêtu décontracté, bien que plus prononcé cette fois, mes cheveux court en bataille, et quelques gouttes de parfums nichés dans le creux de ma nuque, sans oublier une montre que j'ai eu gratuitement grâce à un passant qui était sans doute en manque. Elle me regardait, elle s'approchait de moi, lentement je reposais mes mains sur ces hanches alors que mes lèvres venaient épouser la forme pulpeuse des siennes. Je l'embrassais, sans doute pour oublier le moment que j'ai vécu avec ta sale gueule. Je ne sais même pas pourquoi on a été jusqu'à là. Je suis bien plus malin que ça, et je crois bien que je suis en train de m'enfoncer dans quelque chose dont je ne maîtrise pas. Alors ouais, c'est aussi pour ça que je vais à cette soirée, pour éviter de regarder mon téléphone en me disant que peut-être tu serais en manque, et que forcément, tu viendrais me voir pour ta dose. Je soupire, quand je m'engouffre dans le taxi, elle a bien informé que tout serait gratuit pour moi, donc le taxi est inclus et surtout les clops que je venais de m'acheter juste avant. On sort, elle me tient la main, geste que je n'apprécie réellement pas, mais dont je ne peux éviter, pusiqu'à l'évidence, j'allais être son partenaire pour cette soirée, et même pour cette nuit. On s'échange quelques mots, rien de très intéressant, juste elle me fait la présentation de plusieurs personnes, je viens m'accoler contre le pote qui m'a envoyé l'invitation, et je m'empare directement d'un verre. J'ai besoin de boire, pour oublier à quel point ma vie est merdique ces temps et que je suis le seul fautif. Elle me questionnait, j'avais à peine compris que je me penchais vers elle, essayant de comprendre à travers cette musique fracassante. Cette putain de manie de vouloir nous tuer les oreilles. « Quoi ? Ah, ouais. Non, t'es pas la plus vieille, sinon je serais le plus vieux. » Quand même, j'ai pas quarante ans non plus, et elle... Elle doit avoir grand maximum vingt-sept ans. Même si elle fait plus vieille dans le fond. Elle passe son bras autour de ma taille, et je passe mon bras sur ces épaules, avant de tourner le regard pour voir qui pourrait être présent, comme si voir un de mes potes pourrait éventuellement me rassurer.


    Mais c'est toi, que je vois. Je vois ton putain de visage qui me regarde, et cette nana. J'arque d'abord un sourcil, intrigué, est-ce qu'on a réellement les mêmes potes ? Je fronce les sourcils, je serre la mâchoire en t'évitant. Fais chier, t'étais obligé de te ramener ? T'étais en plus de ça, obliger de ramener une connasse ? Quoique, je le savais. Depuis la nuit, depuis le soir, j'ai plus jamais eu de nouvelle, comme si tu étais allé voir ailleurs pour ta consommation. Je serre le verre entre mes mains, je crache mon venin en me détachant de la femme en embrassant sa tempe. Je suis pas le genre de mec qu'on ignore, je suis pas quelqu'un de discret. « Jonah ? Enfin, je suis hyper content de te voir, toi et ta petite-copine. » Je la regarde tellement mal, que j'ai juste envie de voir son regard se baisser. Je passe le bout de ma muqueuse entre mes lippes, en laissant mes iris voyager de tes yeux à ta bouche, avant de boire d'une traite le contenue de mon verre. « Je suis content de te voir sobre, c'est elle qui t'a sauvé ? » Je suis même pas un enculé, pour le moment, je me trouve même assez sympa. Mais je veux juste qu'on évite de penser qu'il y a eu quelque chose entre nous, surtout dans ce genre d'endroit, et puis, les rumeurs vont vite, bien trop vite. Je me tourne vers la femme qui m'accompagne, je tends ma main verre elle, pour qu'elle s'accole contre moi, je te regarde, comme si je te mettais au défi. Putain, on est vraiment des merdes, à quoi on joue ? « J'te présente Lula, Lula, un... Ami, un ami de longue date. » J'ai bien prononcé le mot ami, comme si ce mot était presque une injure entre mes chaires masculines.

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    Lien du postDim 18 Nov - 23:50
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    arès & jonah

    let's hurt tonight


    Dire qu'ils étaient en pleine conversation serait assurément un mensonge, il se contentait uniquement d'écouter d'une oreille ce qu'elle avait à dire, mais rien qui ne le passionne réellement. Sa culture cinématographique s'arrêtait aux films dont le rôle principal était Di Caprio et il commençait sincèrement à se demander ce qu'il foutait là, avec elle. Pour quelqu'un qui désirait être le prochain Spielberg, inutile de préciser qu'il s'ennuyait des connaissances restreintes de sa partenaire. La prochaine fois il viendrait avec Naeun, au moins il savait qu'à ses côtés il se serait bien marrer, ils auraient probablement fait des conneries comme ils en avaient si souvent l'habitude lorsqu'ils étaient ensembles. Or là, il devait se résoudre à écouter Anna déblatérer un monologue sur la beauté de l'acteur, sur son talent qu'il jugeait lui, inexistant. À vrai dire, sachant que Arès n'était pas loin, il avait du mal à se concentrer sur ce qu'elle pouvait raconter, elle aurait pu simplement dire qu'elle allait se faire un lama en omelette, il aurait vivement acquiescé de la tête pour approuvé l'idée. Jonah, tu m'écoutes ? Qu'elle disait en sachant pertinamment la réponse, « oui j'aime bien », répondait-il en lui adressant un simple sourire. Elle n'eut pas le temps de rétorquer qu'une voix familière percutait ses tympans au travers de la musique, l'incitant à tourner la tête dans sa direction. Quel culot. « Ma quoi ? », confus, il réfléchissait un instant avant de se souvenir de celle qui se trouvait présente à ses côtés, « ah, ouais, content aussi ». L'indifférence même logeait les traits de son visage, un moyen de se protéger, de dissimuler combien son comportement l'agaçait plus que de raison. Peut-être lui en voulait-il, après tout il était repassé le lendemain comme prévu pour payer ce qu'il devait, cependant il avait glissé l'argent dans la boîte aux lettres, c'était plus facile que de devoir l'affronter. Alors oui, Arès était toujours en possession d'un bien qui lui tenait énormément à coeur, mais aurait-il vraiment réussi à faire autrement ? Comment aurait-il simplement pu le regarder dans les yeux si lui-même avait du mal à se regarder dans un miroir. Un ami avait pu lui fournir de l'héroïne parce que malheureusement, il s'était dit qu'il serait nettement préférable de l'éviter quelques temps, histoire d'oublier cet événement. Foutu karma.

    Les dires d'Arès venait le frapper, lui assener un coup au coeur, brisant en un amas de pièces, cette rude paroi de pierre qui normalement, se devait de le protéger de ce sentiment insaisissable. S'il voulait jouer, il jouerait aussi et c'était certainement à celui qui tomberait le premier, mais tant pis ; il avait déjà trop perdu et si Jonah en manque était vulnérable et fébrile, l'homme qu'il était sous influence d'une quelconque drogue changeait la donne. « Sobre tu dis ? », un ricanement mesquin émanait de ses lèvres étirées en un rictus presque moqueur, parce que malgré ce que l'on pourrait croire, il savait gérer ses doses. La dernière fois il s'agissait seulement d'un moment de faiblesse dans lequel il désirait plus que d'habitude pour pouvoir se retourner complètement la tête, non pas parce qu'il ignorait ce qui devait lui suffire ou non. « Anna est géniale, on s'amuse vraiment.. vraiment bien tous les deux, ravi que tu puisses la rencontrer », déclarait l'étudiant en lançant un regard à « sa douce », la manipulation faisait partie de ses capacités naturelles, faut croire qu'il avait apprit de son père. Sa partenaire semblait heureuse d'entendre un truc pareille sortir de sa bouche et s'agrippait davantage à son bras, chose qu'il avait anticipé avant même d'ouvrir la bouche. Il posait de nouveau les yeux sur Arès, laissant ce dernier faire les présentations. Difficile à entendre, bien trop dur à encaisser, mais il gardait la face, il ne le laisserait pas gagner, il ne lui montrerait pas combien il était en colère, combien l'envie de le cogner le démangeait. « Enchanté.. Lola, c'est ça ? J'ai du mal à retenir les prénoms des copines de mes potes au début », et voilà qu'il se marrait. Jonah riait alors qu'il avait seulement envie de lui cracher au visage, à quel moment avait-il pu hériter d'une vie aussi peu compatissante envers sa propre personne ? « Je vais me chercher un verre, je reviens », annonçait Anna alors qu'elle s'élançait, leur tournant le dos. Cependant, sa main elle, était toujours dans la poche arrière de son jeans, il tirait sur cette dernière de façon à la faire pivoter pour l'attirer contre lui ; « tu peux m'en prendre un autre ? J'ai presque fini le mien », c'était l'occasion de jouer ses cartes, alors il venait tout bonnement l'embrasser comme si cette fille qu'il ne connaissait que depuis peu était réellement sa petite amie, « merci honey » et sans rien dire de plus, il la laissait s'éloigner quelque peu, reportant son attention sur celui qui l'incitait à repousser ses limites toujours plus loin, croisant les bras sur son torse, mentalement prêt à attaquer s'il le cherchait un peu trop. « Alors, vous sortez ensembles depuis quand ? Te connaissant Arès, ça doit être tout frais, je t'ai jamais vu rester avec une fille plus de.. deux jours ? ». Est-ce qu'il essayait sincèrement de lui casser son coup ? Absolument. Était-il jaloux ? Il vous jurerait que non, pourtant, c'était bel et bien le cas.
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    Lien du postDim 25 Nov - 13:37
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    Je détestais réellement ce que tu faisais, ton comportement, tout de toi me répugnais. Suis-je trop violent dans mes mots ? Certainement pas. Tu commençais à me prendre de haut, de faire mine de pas retenir un prénom de quatre putain de lettres. J’en venais à me dire que tu le faisais exprès. Tu fais toujours exprès, et j’sais pas pourquoi t’agis comme un véritable idiot devant les filles. D’ailleurs, Lula, ne manque pas d’arquer un sourcil en répétant son prénom, elle pose sa main sur mon torse, avant de me dire à l’oreille des mots dont je finissais par hausser les épaules. Elle m’a simplement demandée si je te connaissais, et si tu étais toujours ainsi avec chaque personne qui m’accompagnait. J’en sais rien bordel, me fais pas chier non plus. Je regarde la jeune femme qui t’accoste, qui t’accompagne évidemment, ton geste d’affection me fait détourner le regard, alors que je soupire en passant mes doigts sur la longueur de mon visage. À quoi tu joues Jo’ ? Le bout de ma muqueuse glissante entre mes chaires masculines, déposant ma poigne contre la hanche de Lula. « Je veux bien un verre aussi, chérie. » Elle sait que ça sonne faux, parce que dans ce job, on avait pourtant bien inscrit qu’on ne devait absolument pas nous traiter de surnoms aussi cons. Surtout venant de moi, surtout venant d’une sale gueule comme la mienne. Elle embrassait ma joue barbue, s’en allant auprès de ta conquête, alors que j’enfonçais mes mains dans les poches. Elle venait de partir, avant que tu me poses la question sur combien de temps. Mais qu’est-ce que ça peut te foutre. Je secouais la tête de gauche à droite, ricanant, liant mon regard à la silhouette élancée de Lula. « C’était un véritable coup de foudre. C’est déjà la troisième fois qu’on se voit elle et moi, bientôt elle va me présenter ses parents. » Foutaise, et fort heureusement que je savais mentir. Je pinçais mes lèvres, en m’avançant près de ton épiderme. Laisse-moi te dire qu’à ce stade, je peux déjà sentir ton parfum se faufiler sous mes narines, et cette colère monter grandement en moi. « C’est une femme splendide. Et plutôt jolie, tu ne trouves pas ? » Je détournais le regard en ta direction, avant de saisir au passage une coupe de champagne en buvant une gorgée bien prononcée. Fallait que je boive, juste pour oublier le fait de t’avoir vu avec une nana. T’es pas crédible, je sais très bien que tu préfères les hommes, comment je le sais ? Il suffit que je pense au moment qu’on a passé ensemble, à tes mains qui savaient où aller, comment caresser, comment tes lèvres avaient épousés les miennes. Alors que là, tu faisais semblant, il n’y avait rien de véridique, il n’y avait qu’un mensonge que tu fais grandir maladroitement. En me reculant, je respire un bon coup, avant de voir les filles revenir. Leurs talons claquant pleinement le plancher, m’irisant les poils. Les femmes, elles avaient un drôle de pouvoir. Une chose impressionnante, et je le remarquais à chaque fois que ça venait des femmes de pouvoirs. « Vous êtes déjà-là. Johan m’expliquait à quel point tu étais magnifique, mais que j’étais bien plus beau. » Je faisais un clin d’œil, avant de rire. Elles vont le prendre en plaisanterie. Mais je ne fais que de te fixer, intensément. Voir si toi, tu le sais, si tu peux juste me dire que ouais, c’était le cas, parce que de mon côté, tu savais que t’étais bien plus beau que Lula.

    D’ailleurs, elle ne tarda pas à reposer sa main sur mon torse, à me pousser légèrement pour me tourner et faire face à un homme plutôt grand, rasé, sans aucun tatouage, surpris de ma corpulence, et sans doute des tatouages qu’on pouvait à peine scruter sous mes manches. Elle me présentait, c’était un grand ami à elle, je comprenais bien vite qui c’était. C’était le type qu’elle voulait rendre jaloux. C’était le type qu’elle a autrefois aimé, désiré. Et c’était à moi, d’en jouer. Passant mon bras autour d’elle, je la ramenais contre ma personne en plaquant ma bouche contre le sommet de son front. « Je suis ravi de faire votre connaissance, Lula, m’a énormément parler de vous. » Elle m’a surtout dit à quel point t’avais été le pire des enfoiré. Je guette derrière moi, comme pour m’assurer que tu ne quittes pas mon champ de vision, et je rapporte mon intention sur l’homme qui semblait en connaître davantage sur moi, bien que stopper par mon élan, je sentais la main de la jeune femme se balader jusqu’à mon fessier. Je raclais ma gorge. Bien, ce geste n’était pas compter dans le rapport. « Anna ? Hé, tu te souviens de moi ? » C’est une blague ? Le gars en question me pousse un peu, m’énerve encore plus, mais il vient vers toi, enlaçant ta demoiselle. C’était prévu, si elles sont là, c’est sous des connaissances. Je me tourne, Lula, serre sa mâchoire, et je veux clairement pas perdre mon objectif. Je m’approche de vous, main dans la main, je m’incruste littéralement dans la conversation. « Lula, je te présente Anna. » Comme si on le savait pas putain. Je tourne mon regard vers elle pour comprendre, c’est quoi ça ? Un putain de ménage à trois ? Je te fixe, intrigué, l’homme parle avec Anna, puis Lula, avant de rapporter son venin en ma direction. « Je pense que vous vous êtes égarés, Lula, depuis quand tu ramènes ce genre d’individu ici ? C’est pas ton style. » Bien, je le savais dans le fond. Je ne dis rien, je laisse faire Lula, qui s’accroche à moi, qui m’embrasse pleinement, qui lui dit d’aller voir ailleurs, qu’elle était heureuse avec moi. Alors que moi, je te regarde. Je regarde ta pute, je te dévisage, mais putain, y a un truc qui se passe. Et je sais absolument pas le gérer.

    ©️ LOYALS.
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    Lien du postLun 26 Nov - 2:43
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    arès & jonah

    let's hurt tonight


    Habituellement, Jonah était le premier à vouloir jouer avec le feu, mais il était aussi le premier à se brûler. Pourquoi fallait-il toujours qu'il s'embarque dans des situations qui dépassaient parfois sa capacité à encaisser les coups qu'on lui rendait, pourquoi fallait-il toujours qu'il tombe dans ce qu'il y avait de plus nocif ? L'air lui manquait, manque de pot il allait devoir se calmer seul, il ne disposait pas de son inhalateur puisqu'il l'avait bêtement oublié sur le plan de travail de la cuisine. Il avait été soumis à des choses bien plus difficiles à vivre, à des événements qui auraient pu d'un claquement de doigt, lui couper le souffle, le plonger dans une crise d'asthme ingérable et pourtant, il était toujours là, toujours, et comme d'habitude il tentait lui même ses propres limites ; il ne perdrait pas, non pas cette fois. Il en avait assez d'être un objet, une distraction, un passe temps, qu'on se serve de lui comme d'un pantin, un vulgaire pion aux sentiments écorchés, instables, abîmés, dont on pouvait se servir à sa guise. Ce temps là était révolu, il n'était plus question d'être ce gars là et sous l'emprise d'une douce et délicate substance, il se sentait d'autant plus résistant, prêt à tout, même au pire. Alors, lorsque ces mots émanaient de la bouche d'Arès sur laquelle il avait du mal à ne pas loucher, il émettait un rire presque moqueur ; « espère toujours, elle te supportera pas assez longtemps, la seule chose à laquelle tu vas être présenté c'est sa porte lorsqu'elle te la claquera au nez après avoir rompu avec toi ». Un sourire amusé étirait les commissures de sa bouche, non pas par fierté de ses propos, mais plutôt parce qu'il s'imaginait plutôt bien la scène et pour être honnête, elle était équivalente au Graal ultime. Oh, il pouvait l'approcher autant qu'il le souhaitait, il ne reculerait pas d'un pas. Jonah refusait de se laisser marcher dessus par un manège aussi stupide, mais bien qu'il ne voulait pas, il ne contrôlait aucunement cette vive colère qui déferlait dans ses veines comme un poison qui endormait doucement ses sentiments les uns après les autres. Malgré le rictus abordé, son regard n'avait jamais été aussi fermé, aussi détaché. L'indifférence, l'impassibilité, sa seule façon de se protéger, de sauver ce qu'il restait à sauver. « En effet, plutôt bonne », rétorquait-il en haussant simplement les épaules, pour une pute, aurait-il voulu ajouté, cependant il aurait été évident que sa rancœur inexpliquée aurait été mise en avant et il désirait absolument garder le dessus – suivre sa raison, non son cœur qui lui avait fait défaut trop de fois par le passé. Son regard percutait le sien, aussi électrisant soit-il, il ne détournerait pas les yeux, du moins jusqu'à ce qu'il recule.

    « Tiens, je t'ai pris le scotch le plus fort que j'ai trouvé, c'est bon ? », les yeux posés sur Anna, il se surprenait à penser qu'elle aurait fait une copine parfaite si émotionnellement, il avait été prêt pour elle. D'autant qu'elle était plus petite que lui, un avantage incontournable ; il embrassait sa joue et récupérait son précieux pour le sentir et tenter de deviner la marque de ce nectar qu'il n'allait pas prendre la peine de savourer. « Merci, c'est parfait honey », et voilà qu'elle se cramponnait de nouveau à lui, agrippée à son bras comme si elle craignait de le voir partir. « T'en fais pas Anna, tu restes ma préférée », déclarait l'étudiant après avoir entendu les dires d'Arès qui lui, commençait davantage à lui taper sur le système nerveux. Il pouvait sentir son regard sur sa personne, un regard qui l'empêchait de poser les yeux sur lui en retour. Par chance, cet inconnu venait les interrompre et permettait secrètement à Jonah de pouvoir respirer convenablement ; il commençait sérieusement à songer partir d'ici pour se tirer à l'autre bout de la planète pour mener une vie de toxico tranquille, sans tension, sans compagnie, juste lui, des seringues et de la musique, des musiques qui seraient d'un meilleur goût que ce qui passait actuellement dans les enceintes. Muet, il suivait la scène sans rien dire, sans broncher, bien que rien de tout ça ne lui plaise ; ni ce bras autour d'elle, ni cette main trop baladeuse. Son cœur s'émiettait, lentement, douloureusement, dans un brouhaha de pensées. « Tout va bien ? » murmurait Anna à son oreille, un semblant de sourire plus tard, il hochait positivement la tête – si tu savais à quel point j'ai envie de gerber. Dans un élan désespéré, il terminait son verre d'une traite alors que tout s'enchaînait très vite, notamment la présence de cet individu qui s'incrustait à leurs côtés, ces brèves conversations et cette traînée de Lula qui, sans gêne, fourrait sa langue au fond de la gorge d'Arès. « Charmant », marmonnait l'étudiant de façon inaudible. Seulement ce type ne semblait pas vouloir partir et c'est précisément à cet instant qu'une idée venait percuter son esprit dérangé. Alors qu'il allait la mettre en œuvre, Anna levait les yeux vers lui, un large sourire sur les lèvres ;  « eh, Jo, c'est ta musique préférée qui passe ! ». La voix de Bryce Vine flottait dans l'air sur l'air de la célèbre musique Drew Barrymore, que demander de plus, si ce n'était pouvoir enfin jouer pleinement comme le faisait Arès depuis qu'il était venu leur adresser la parole ? Évidement, sa partenaire de la soirée était venu se blottir dans ses bras, son dos contre son torse alors qu'il se prêtait à cet élan d'affection en enlaçant ses bras autour de sa taille. Comme il l'avait prévu plus tôt, son regard ne porterait plus d'attention à Arès mais à cet individu qui sans mentir, était pas mal, toujours moins que celui qui réduisait peu à peu son coeur en cendres, mais bon, qui pourrait réellement dépasser le level d'Arès, on se le demandait. « Alors, c'est quoi ton nom ? », et pour la première fois de la soirée, il était aimable. Il s'humectait la lèvre inférieure avant de se la mordre, fâcheuse manie lorsqu'il était concentré – et il l'était présentement, occupé à déshabiller du regard celui qu'il ne connaissait pas encore ; « Lola n'a même pas prit la peine de te présenter et les amis d'Anna sont mes amis, alors parle moi de toi ». Bien sûr qu'il jouait toujours, plus que jamais.
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    J’étais pas ici pour faire du cinéma, merde. Ca me fait chier comment cette soirée tourne, et c’est putain de ta faute. Je te fusille du regard, je te regarde d’en haut en bas, quand tu commences à draguer ouvertement ce gars, qui aux dernières nouvelles avait agi comme un véritable connard, mais tu t’en tapes, n’est-ce pas ? Tu t’en tapes, parce que t’es bien trop occupé à me la mettre à l’envers, que t’es bien trop occuper à faire mine d’apprécier ce gars alors que tu t’en tapes royalement et que tu fais tout ceci pour simplement m’énerver. Mais le problème, c’est que ça fonctionne, ça fonctionne pour je ne sais quelle raison, ça me travaille les tripes, ça me donne envie de gerber de voir à quel point tu pouvais te comporter comme une enflure sans le moindre problème. Mais, est-ce que je fais pareil ? Évidemment, je me venge, je ne sais faire que ça, je ne sais danser que cette danse. Je détestais tout de toi, chaque centimètre de ce sourire, de ce regard pétillant que tu lui lances. Je sens la main autour de mon bras, Lula qui me penche vers elle pour déposer à nouveau ses fines lippes sur les miennes, et je lui rends sans baiser sans aucun intérêt. Mais bien vite, je me rends compte du danger, je m’en rends compte que je peux perdre l’argent qu’elle me doit, et je me dois de m’accrocher à ça, je me dois de me dire que c’est pour l’argent, comme je l’ai toujours fait, que je dois me bouger, que je dois arrêter de te reluquer. Je pince les hanches de la belle, je la colle contre mon être, alors que mes bras l’encerclent. Elle est à ma tête, avec les talons qu’elle porte c’est presque étonnant. Je la regarde doucement, affichant un sourire pourtant dragueur, mais absolument faux. « T’es vraiment belle ce soir. Je ne vois que toi. » Je voulais aussi que le gars comprenne que désormais, c’était mon terrain. Ils avaient eu une sorte de relation purement physique, comme on en voit de nombreuses un peu partout, mais ils s’étaient durement aimé, jusqu’au moment où il était partit sans réellement donner d’explications, et j’imaginais que ce soir, c’était la première fois qu’ils se revoyaient. Je dansais, contre elle, je m’amusais à glisser mes doigts sur son fessier en la maintenant au plus près de ma corpulence. Qu’elle sente ma chaleur qui malgré moi, se dégageait sous mes doigts. Je ne fais plus attention à toi, même si j’entends tout, même si je vois du coin de l’œil les choses que tu fais. Tu lui parles, comme si personne d’autre n’existait, comme si moi, je n’étais plus là. Le pire dans ces pensées, c’est que j’aurais été capable de t’en foutre une, ou même, de lui en foutre une. Mais tout ça, toute cette merde me ferait perdre de l’argent, et moi, je ne suis pas comme toi. Je niche mon visage dans le creux de sa nuque, je tourne, afin que ta personne soit juste placée face à moi, et quand je te vois t’approcher de trop. J’éclate.

    Je m’absente, je lui dis que je reviens, que j’ai juste une urgence, mon téléphone vibre, une merde pareille, une excuse aussi minable que mon comportement. Je me saisis de ton bras, je t’embarque sans l’ombre d’une hésitation dans un coin plutôt sombre et où les regards ne pouvaient nous déranger, mais avant, j’ai bien regardé le gars en question, d’un simple regard, je voulais qu’il comprenne qu’il ne rentrera ni avec la femme, ni avec l’homme. D’un sourire mauvais, qui s’éteint bien vite quand je te plaque contre le premier mur. Je m’approche de toi, la mâchoire serrée, les pupilles dilatées. « C’est ton jeu, pas le mien, je ne sais pas ce que tu fais et je ne veux pas le savoir, t’es en train de bousiller mon coup, j’ai besoin de cet argent, j’ai besoin qu’elle me verse une putain de somme pour pouvoir vivre, et toi t’es là, comme un putain de riche qui pense qu’à sa petite gueule de merde, et qui voit pas plus loin, t’as toujours été comme ça, et tu changeras jamais. » Je crache mon venin, tout me vient brutalement en tête, c’était ça, mon cœur se serrait, je faisais mine de ne pas le sentir mais il était bien présent. Ma tête tournait, ma bouche devenait sèche, et sans même penser, mes phalanges prenaient possession de ton visage pour brutalement céder à cette tentation. T’embrasser, longuement. T’embrasser comme si ma vie en dépendait, comme si avec tout ça, tu pouvais juste oublier mes dires. Parce que sous mes mots, tu l’aurais compris, tu aurais compris que je vends mon corps, que je vends juste ma présence pour de l’argent. Ouais, je suis une merde, chaque coin de mon corps est sale, chaque coin de mon âme est totalement souillée. Je me recule, paniqué à l’idée que quelqu’un aurait pu nous voir. Et même si c’était le cas, je sais que je me suis perdu. « T’es comme les autres. A me blesser, à me détruire. J’espère que t’as pris ton pied en faisant ça. » Je suis blasé de tout ça, je suis clairement au fond du gouffre, et tu venais juste de foutre la terre sur moi. Je te regarde longuement dans un long soupire, je me recule, mordant l’intérieur de ma joue, je m’échappe pour me diriger en direction de la salle de fête, je retourne auprès de Lula, qui elle, inquiète me demandait si tout allait bien, et que le gars en question l’avait demandé deux petites minutes, et qu’elle revenait. Je lui souris, après tout, si elle veut retourner auprès de cette merde, qu’il soit ainsi, je me penche vers le bar, me prenant un whisky, le buvant d’une traite. Je commence à me dire que c’était clairement pas une bonne chose, que mes mots, étaient réellement violents, mais c’était la vérité. Les gens, ont toujours prit le temps de me blesser, et non, je sais que je ne suis pas un ange, que je fais du mal, mais quand je ne fais rien, j’estime ne rien recevoir, et là, j’étais juste à mon job, même si tu ne le savais pas. Je pince mes lippes l’une contre, pinçant le sommet de mon nez de mes doigts, en prenant mon téléphone, attendant que Lula revienne, savoir si je rentre avec elle, ou si je dois rentrer seul, et surtout, l’argent, il faut qu’elle me paye avant qu’on se sépare elle et moi.

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    Lien du postDim 9 Déc - 16:43
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    arès & jonah

    let's hurt tonight


    Existait-il une drogue assez puissante pour lui faire oublier ça ? Pour noyer dans ses veines combien il était difficile d'être spectateur d'une scène pareille ? Il en aurait certainement acheté trois pochons, consommé leur entière quantité pour sombrer un long moment, des jours, des semaines, des années et peut-être, avec un brin de chance, espérer se réveiller avec une totale amnésie doté d'une anesthésie de chacun des sentiments qu'il pouvait ressentir. Cependant, il n'existait aucune substance pour abréger ses souffrances, aucun remède possible, pas même le regard charmeur de cet inconnu à qu'il n'avait pas eu à faire de l’œil bien longtemps pour qu'il se mette de lui-même à le draguer maladroitement. C'était discret, assez pour qu'Anna ne le vois pas, mais pour que lui le comprenne. Il aurait pu lui jouer ses balades favorites, Jonah n'aurait rien entendu, non, parce que bien qu'il avait les yeux figés sur lui, il savait ce qu'il se passait non loin et son cœur, faible lâche qu'il était, ne le supportait pas et lui faisait savoir au travers d'une douleur lacérante. Malgré tout, il gardait un rictus amusé sur les lèvres, parce qu'il était plus facile de dissimuler sa colère que de la lui cracher en plein visage, puis que pourrait-il lui dire ; « éloigne toi de ta pute, je refuse qu'elle s'approche si près » ? Qui était-il même, pour s'autoriser à imposer des limites ? personne. Il n'était rien, rien de plus que l'une des nombreuses conquêtes d'Arès et l'idée de n'avoir rien de spécial lui défonçait définitivement plus le crâne que n'importe quelles pilules. C'était toujours la même chanson ; tu n'es pas différent des autres. La voix rauque de son interlocuteur l'extirpait de sa torpeur lorsqu'il demandait s'il voulait voir les photos du serpent qu'il avait vu dans un parc – des serpents ? Il ignorait l'avoir lancé sur ce sujet, mais qu'importe, son animal favoris se trouvait sur cet écran et il voulait voir ça. L'enfant émerveillé qu'il était au fond ne demandait qu'à être subjugué devant le reptile, cependant, une poigne ferme venait le saisir pour le traîner à l'abri des regards, sans qu'il ait réellement le temps de comprendre quoi que ce soit.

    Son dos venait brusquement heurter un mur, lui arrachant un mince rictus – la douleur physique, toujours un plaisir à subir, il adorait ça et ses bras en faisait régulièrement les frais. Ceci dit, il détestait le regard qui venait de percuter le sien, ces deux iris qui ce soir, n'avaient cessés de le martyriser de ressentis épouvantables. Doucement, son faible sourire se fissurait et se noyait sous les flots rudes des dires de l'aîné. Des paroles crues, cinglantes, brutales, lui assénant des coups de poignards meurtrier. Il n'eut pas le temps de rétorquer que ses lèvres étaient finalement prises d'assaut par celles de son vis à vis à qui il rendait ce baiser aussi brute et franc qu'il venait de l'être. Malheureusement, il venait l'achever d'une parole supplémentaire pour le laisser là, seul, avec l'envie de s'éclater la tête contre un mur pour ne plus avoir à entendre les échos de ses mots durs. Il se laissait un instant pour reprendre son souffle, pour s'enfiler un rail de cocaïne, s'assurer de tenir le coup, au moins jusque chez lui. D'un revers de manche, il s'assurait n'avoir laissé aucune résidu de poudre blanche sur son visage avant de rejoindre la pièce principale, la vision instable et le cœur en quête d'un rythme correct. Au loin, près du bar ; Arès. Il avait deux mots à lui dire avant de se tirer de ce cauchemar, trois, quatre choses à éclaircir avant de s'engouffrer dans les rues froides de la ville. Il approchait, l'air de rien, s'emparait le plus simplement du monde d'un shot de tequila, les yeux rivés sur le mur comme s'il s'agissait d'une œuvre de Monet. « Tu m'as dis ce que t'avais à me dire et j'ai écouté sans broncher, alors je te demande d'écouter attentivement ce que j'ai à te dire maintenant, parce que ça sera la dernière fois », commençait l'étudiant d'une voix étonnamment calme pour quelqu'un qui brûlait vivement de colère - « ce jeu, j'y ai joué, certes, mais tu l'as lancé à l'instant même ou toi, tu t'es pointé pour nous saluer, t'aurai juste pu m'ignorer et j'aurai compris, je me serais barré d'ici ». Jonah s'enfilait son shot d'une traite pour pouvoir s'en servir un nouveau tout en reprenant ; « je me fiche de comment tu gagnes ta vie, je te juge pas, on fait avec ce qu'on a il paraît tu vois, et ce que tu crois que j'ai moi, je l'ai pas, le gosse plein aux as que tu penses que je suis, il est mécano en dehors des cours et il est carrément à découvert, il entasse les factures et la seule bouffe qui occupe ses placards c'est pour les animaux qu'il abrite », un ricanement émanait de ses lèvres, un rire évasif qui n'avait rien de drôle – sec et froid, un simple moyen d'autodéfense, manipulé par la drogue qui circulait abondamment dans ses veines, un élan qui le poussait à boire à nouveau.

    « Tu vois Arès, je rends le double de ce qu'on me donne alors si je t'ai fais du mal ce soir, c'est pas par plaisir personnel, j'en tire aucune satisfaction, c'est vraiment pas mon délire », dans un haussement d'épaules, il enchaînait un shot qui, une fois fini, il claquait sur le comptoir en bois. Jonah passait près de l'aîné, posant une main sur son épaule comme le ferait de bons amis, pourtant son regard ne daignait pas se porter sur ce dernier - « si tu m'avais seulement connu un peu mieux, t'aurai su que je laisse rarement qui que ce soit mener la danse comme tu l'as fais, encore moins si c'est pour me taper une inconnue une semaine après, mais ouais t'as raison, je suis sincèrement d'accord avec toi, je suis comme les autres, quelqu'un de différent ne se serait pas fait avoir, il ne figurerait pas sur la liste de tes conquêtes », son bras retombait le long de son corps - « j'espère une fois de plus t'avoir rendu le double de ce que tu m'as dis tout à l'heure, sur ce, le gosse riche et égoïste que je suis te tire sa révérence, t'as pas à t'en faire, tu l'auras plus dans les pattes, mon petit doigt me dit qu'il a vraiment plus envie de te voir, salut Arès », et sans lui jeter le moindre regard il fuyait à une vitesse surprenante, quittant la maison à la chaleur enivrante pour le froid hivernal qui lui glaçait presque immédiatement la peau. D'une main peu stable, il tentait d'allumer une cigarette, les yeux clos pour y contenir cette haine monstre qui menaçait d'éclater. « Putain, fais pas une crise maintenant, tu peux le faire mec, retiens toi », se murmurait-il pour lui-même, une crise de colère pourrait le pousser à exploser le nez d'un passant et c'était vraiment pas le moment. À bout de nerfs, il s'asseyait sur le bord du trottoir, abandonnant l'idée même de consommer sa dose de nicotine. Il plaçait le cylindre derrière son oreille, ses coudes appuyés sur ses genoux, il glissait ses doigts toujours tremblants dans ses cheveux ; il voulait juste rentrer chez lui, laisser tout ça ici, toute cette négativité, toute cette rancœur, et visiblement, y laisser Anna aussi. Alors il patientait, il attendrait le premier taxi.
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    Lien du postVen 4 Jan - 17:29
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    — J&A

    J’avais juste envie de me tirer une balle, clairement. Je voyais pas l’intérêt du jeu qui se passait entre nous deux, tu avais ta conquête, et j’avais la mienne, sauf que tu as tout inversé, tu as préféré t’en prendre à un gars, et tu savais que ça allait davantage me toucher, tu étais conscient que je n’allais pas laisser passer les choses, alors je t’ai engueulé, j’ai laissé toute la merde sortir, te cracher mon venin sans la moindre hésitation en appuyant bien où ça faisait mal. Parce que malgré tout, je savais que j’avais fait des erreurs durant cette soirée, mais tu venais de te comporter comme une enflure, et je déteste qu’on se foute de moi, qu’on se serve de moi. Mais à l’encontre de mes pensées, tu venais me rejoindre, ta main sur mon épaule en était désagréable, je commençais même à haïr cette sensation de t’avoir auprès de moi. C’était un sentiment si négatif, que je n’arrivais à le canaliser, je ne pouvais même pas te regarder, je te laissais simplement me parler, me dire ce que tu avais à me dire, quelques fois, je me surprenais à juste poser mon regard sur ton profil avant de le rabattre sur le verre que je dévalais. Il fallait que tu partes, avant que je t’en colle une, et tu sais très bien entre nous, que je suis capable du pire quand on me fait dépasser les limites. Alors t’es comme ça, quand on te blesse, tu rends en double, tu fais tout pour blesser davantage la personne. Moi qui pensais être un monstre, je pense que tu es bien à ma hauteur, sans même le savoir. Et tu t’en vas, tu me laisses ici, avec les gens que je n’aime pas, avec cette fille qui d’un seul coup revient derrière moi, et d’un geste brusque, sans le réaliser, je venais de la pousser brutalement. La fusillant du regard. « T’approche pas de moi. Et ne me touche pas. » Personne ne devait me toucher, ni même me parler quand je suis dans cette phase. Elle revient, et je vois qu’elle a peur de moi, je peux voir la crainte se nourrir de son regard, je peux la voir hésiter, et quand je me tourne pour partir, elle s’approche de moi, nous sommes dans les couloirs, il y a plus aucun bruit, il n’y a que elle et moi, comme si c’était le moment. « Je veux vraiment pas que tu t’approches de moi, je veux que tu me donnes l’argent, je veux me tirer d’ici. » Elle ricane, mais elle sent que je dis la vérité, que cette fois, faut pas venir près de moi. Que cette fois, je ne joue plus. C’est quand elle pose sa main sur mon épaule, que je la dégage. Je la pousse violemment contre le mur, je viens poser ma main sur mon épaule en approchant mon visage du sien. « Je ne suis pas un fils de pute, je suis venu pour être payé, et tu me dois de l’argent, alors si tu veux pas que je revienne dans la salle et que je dise à ton ex bâtard, gay refoulé de merde, que tu m’as payé pour te baiser et t’accompagner, tu as meilleur temps de me donner ce que je veux, et en plus de ça, tu vas être gentille, et me donner six-cent de plus. » Je serre son épaule entre mes doigts, elle me dit qu’elle a mal, qu’elle veut que je m’en aille, mais je vais pas me tirer sans l’argent, pas après tant d’efforts à lui lécher le cul. Je me recule, quand elle commence à paniquer, elle sort l’argent qu’elle me doit et en plus les six-cent. Elle me dit qu’elle ne veut plus jamais me voir, que je suis dégoûtant, que je serais capable de m’en prendre aux femmes. Je la regarde, de haut en bas, arquant un sourcil. « T’as l’air de tout, sauf d’une femme. » Plaçant mes mains dans les poches de mon pantalon, je lui tourne rapidement le dos en détachant la cravate qui me dérange depuis le début de soirée. J’ai pas l’habitude d’être vêtu comme ça, c’est pas mon style.

    Quand je sors, c’est à ce moment que je te vois. Je pensais que t’étais déjà parti, mais dans un sens, je suis soulagé de te voir encore là. Alors en m’approchant, haussant les épaules, tout en posant mes iris sur ton visage. « Je pensais que t’étais déjà parti, je pensais même que ton petit doigt avait appelé le… » Ma voix se coupe quand je réalise que t’es en crise de panique, ou j’en sais rien. Je vois juste que ton torse se remue, et que tu as de la peine, et clairement c’est pas le moment. Je me colle contre ton dos, je nous glisse dans un coin afin que personne ne puisse nous voir, et ma main, se pose sur ton torse, au niveau de ton cœur, sentant les battements irréguliers de celui-ci. « Respire lentement. Doucement. » Je compresse ma main contre ton torse pour t’éviter de t’exciter à nouveau, je regarde ailleurs, je regarde les horizons, et dans quelle merde je venais encore de me mettre. « Calme toi, t’imagines si personne serait passé ? Tu m’emmerdes Jo. » J’ai pas envie de revenir aux sujets du pourquoi on est là, et j’ai juste envie que tu te calmes et que t’évite de faire un arrêt devant moi. Quand tu commences à te calmer, je reste derrière toi, ma main toujours à la même place. Grognant entre mes canines. « C’est bon, c’est bien. » Et je te relâche. Je fais le tour pour pouvoir être face à toi, en passant mes doigts dans tes cheveux. « T’es un imbécile. Et je suis un idiot, fin de la conversation. » Je passe une clope entre mes lèvres, l’allumant rapidement pour fumer. J’avais besoin d’oublier quelle soirée de merde je venais de vivre, bien que j’avais des tas de questions te concernant. Pourquoi t’étais avec cette nana, et ça, c’était bien la première. Je regarde la rue, faisant signe au taxi pour qu’il s’arrête à notre niveau. « Discute pas, je monte avec toi. » Je veux pas entendre de refus, et tu peux tirer la tronche, ne pas me parler, je m’en branle. Je monte sur le siège à tes côtés, donnant l’adresse de ton domicile, avant de jeter la clope parterre. Je sais même pas si j’ai bien fait, je sais juste que j’ai l’argent. D’ailleurs, je m’empresse de faufiler ma main dans la poche afin de me rassurer à ce niveau, j’ai assez pour vivre le mois, et c’était un putain de soulagement.


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