Maintenant que le saut est fait et que j’ai replacé les cheveux de la blonde, disons qu’il est temps d’aller manger parce qu’il est midi passé. Puis, disons-le clairement, j’ai entendu son ventre crier famine, je ne peux aisément pas la laisser crever de faim. Si ? Non, ça serait monstrueux. Je ne peux pas m’empêcher de rire légèrement quand elle me parle d’un petit truc. Montant dans le taxi, je me relaxe paisiblement le temps qu’il nous amène à un endroit où grignoter, m’ayant dit qu’il connaissait un truc pas loin. Tant mieux, je fais confiance au chauffeur, je sais pas pourquoi, mais il a une gueule qui inspire confiance. Une fois dans le snack, je m’assois en face de la blonde et m’attends à ce qu’elle commande une salade…Ben non, kedalle, la meuf elle bouffe autant que moi putain ! D’ailleurs, ça doit se voir sur mon visage vu qu’elle tente de se « rattraper » sauf que c’est trop tard, j’ai affaire à une grosse gourmande. « Ouai, ouai…Alors, pour moi ça sera un burger bœuf avec des frites et des oignons fris. Un milkshake à la banane, un soda, un brownie et un beagle… » La serveuse, elle me regarde assez curieusement, se demandant sûrement où je dois foutre tout ça. Tournant un regard amusé vers blondie, je souris innocemment. « Moi j’ai jamais dis que je prenais qu’un petit truc… » Du coup, je dos bien avouer que je me régale. Je continue la conversation avec Cali, mangeant en-même temps, me tapant des fous rires assez régulièrement. Une fois la nourriture passée, on va faire un tour dans les environs pour déjeuner, passant par quelques boutiques et enfin, le saut à l’élastique qui se passe merveilleusement bien. Encore une fois, les sensations sont énormes et je dois, de nouveau, replacer les cheveux de la demoiselle convenablement. Bref, il est rapidement vingt heures quand on arrive dans la chambre d’hôtel et l’air de rien, je suis content d’être rentré. « Merde, je sens plus mes jambes. » Grognais-je alors que je balance mes chaussures à travers la pièce. Ah oui, aies-je précisé qu’avant de rentrer, on avait été boire plusieurs verres ? Non, ben c’est fait…Puis, je l’avais dragué aussi…parce que moi et l’alcool ça donne ça. Enlevant ma veste, mais également mon t-shirt pour être torse nu, je me laisse aller dans le lit qui m’est approprié depuis le début de la journée. Enfin, je crois que c’est le miens, pas sur…

Tu mangeais rarement autant, non sérieux ! Mais tu sais pas, c’est le grand air, ça creuse. C’était la seule explication possible, t’en avais aucune autre. Malaki est pas mieux dans son genre, commandant à manger pour quatre, si ce n’est plus ! Tu glousses lorsque tu vois le regard de la serveuse envers le jeune étudiant et t’es persuadée qu’à ce moment là, elle vous juge. Vous, les morfals ! Le déjeuner finalement avalé, vous partez vous balader un peu et vous rendez au saut à l’élastique. Et beh t’as détesté ! T’avais eu l’horrible sensation, malgré le vent fouettant tes joues, d’être un jambon autour d’une corde qui rebondit, qui rebondit. Et puis punaise, t’aurais jamais du avaler cet énorme burger juste avant. Mais t’avais quand même cet énorme sourire aux lèvres en quittant l’endroit parce que t’avais passé un super moment.
Vous décidez de passer la soirée dans un bar et boire quelques verres autour d’une partie de billard. T’as perdu, pas bien étonnant, t’étais une quiche en la matière. T’en a profité pour vraiment découvrir Malaki qui s’est avéré être un jeune homme vraiment charmant. Tes joues ont pris une teinte rosée plus d’une fois et ton sourire ne quittait plus ton visage. Et légèrement pompette – du moins pour ta part – vous rentrez à l’hôtel. Merde, je sens plus mes jambes. Et toi t’as envie de faire pipiiii. Mais tu peux pas dire ça, c’est pas des trucs qu’on dit à son date tinder, hein ? Tu retires tes converses, ton épaisse veste en laine et ton pull. Haaa, bonheur ! HEY. C’est mon lit celui-là. que tu viens râler en te laissant tomber en étoile sur le bord du lit. Quand tu tournes la tête vers Malaki, tu l’observes. Tes yeux qui glissent sur son torse, ses épaules, ses bras, lui. T’es pas trop mal, sous cet angle. Tes yeux qui pétillent, ton sourire qui se transforme en éclat de rire. Allez, rends-moi mon liiiiit. dis-tu en attrapant son pied que tu secoues légèrement.

Finalement, la soirée s’est bien passée, même plutôt très bien. Elle fut remplie, avec des fous rires, de l’amusement, de nouvelles sensations. Puis, je l’avais battue au billard, donc, au final, ça se termine sur une bonne note pour moi…Pour elle aussi j’espère, mais elle ne semble pas regretter la journée, ni même la soirée. Tant mieux, ça aurait été bête de s’arrêter sur de mauvaises notes quelconques. Bref. Me voilà qui rentre dans la chambre d’hôtel, plutôt bourré en ayant enchaîné quelques verres de whisky, parfois doubles et sans glaces d’ailleurs. Le truc qui peut foutre un homme KO très rapidement. J’enlève mes chaussures, ma veste, mon pull. Je suis torse nu, mais franchement, rien à foutre…Je ne suis pas pudique, je ne l’ai jamais été et ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer. Je m’étale dans un lit, pas le miens apparemment vu qu’elle s’exclame que c’est le sien. « Mais non, tu divagues. » Dis-je en riant alors qu’elle se laisse aller en étoile de mer non loin de moi. Son regard, je peux le sentir glisser sur moi, d’ailleurs, je tourne la tête vers elle à son compliment. « T’es pas mal non plus, même avec tes cheveux en bataille. » Riais-je avec elle, secouant doucement la tête alors qu’elle commence à tirer sur mon pied. Non mais, elle va lâcher mon pied oui ? « Mais…nooooooooon, je saurais plus bouger, je suis collé au lit, le lit veux pas que je bouge…je n’y peux rien, je suis prisonnier. » Dis-je avec une petite moue, des yeux de chiens battus. Mon regard bleu est expressif brillant à cause de l’alcool qui coule dans mes veines, mais finalement, je me sens plutôt bien l’air de rien. Je n’ai pas, ce soir, l’alcool mauvais mais bien joueur. C’est pour cette raison que je roule sur le côté, me retrouvant à écraser Cali, m’allongeant de tout mon long sur elle. « Voilà, j’ai un coussin bien agréable maintenant ! Je ne bouge plus, bonne nuit ! » Mon visage dans son cou, je fais mine de dormir.

Tu divagues ? Attends t’es pompette mais tu t’souviens bien quel lit t’avais. Lui, au plus près de la fenêtre. Ouais, t’es pas folle. T’es pas mal non plus, même avec tes cheveux en bataille. Un sourire qui sépare tes lèvres tandis que tu glisses tes doigts dans tes mèches blondes. J’dirais ça au type qu’à essayer d’me lisser les cheveux avec ses doigts. ironises-tu avant de lui tirer sur le pied, réclamant ton bien. Mais…nooooooooon, je saurais plus bouger, je suis collé au lit, le lit veux pas que je bouge…je n’y peux rien, je suis prisonnier. Purée, t’avais pas envie d’prendre l’autre lit. Il était nul, il était moins bien, il était pas celui près de la fenêtre. Malaki, c’est un gamin. Enfin tu peux parler, t’es pas vraiment mieux, surtout avec de l’alcool dans l’sang. T’es chiant. que tu boudes alors qu’il roule jusqu’à toi et s’écrase littéralement sur ton p’tit corps. T’es ridiculement petite à côté de lui, sous lui-même. Tu glousses essayant de le repousser tant bien que mal. Voilà, j’ai un coussin bien agréable maintenant ! Je ne bouge plus, bonne nuit ! Et sa tête qui se niche dans ton cou, il bouge plus. Tu soupires, tes mains qui se débattent encore avec son poids là. Mais pousse toi, tu m’écraaaaases. couines-tu en te résignant, posant tes mains le long d’ton corps. Faut que j’aille prendre une douche en plus, vas-t-en ! Oh, allez quoi ! Du bout des doigts tu t’mets à lui chatouiller les côtes, c’est des p’tits bourrelets d’amour que tu sens là ? T’es chatouilleux, Malaki ?

Ouai je suis un gros gamin et je ne compte pas changer de suite, parce que sinon, ça enlèverait mon charme. La preuve, je roule sur elle comme une baleine échouée, venant me planter sur elle pour la bloquer. Merde, elle fait tout un cinéma pour un lit, franchement, elle n’est plus aussi drôle que tout à l’heure à se plaindre comme une enfant de deux ans. La preuve, elle essaye de me chatouiller, m’annonçant qu’elle doit aller prendre une douche. Les femmes. Je roule des yeux. « J’suis pas chatouilleur la petite. » Bref, j’en ai marre de l’entendre de plaindre, du coup, dans un léger grognement las et pas du tout motivé, je roule de l’autre côté, me lève et vais m’écrouler sur mon propre lit. Au moins, ça évitera de l’entendre gueuler et pleurer pour son lit. Bordel, les filles c’est quand même du grand n’importe quoi l’air de rien. Une fois c’est souriant, l’autre ça râle, ça boude tel un enfant de trois ans. Couché sur le ventre, je pousse un soupire, la joue écrasée dans mon oreiller. Bon, dormir habiller ce n’est absolument pas un truc que je fais, du coup, je détache mon pantalon et le dégage, gardant juste mon boxer noire. Une douche ? Ca sera pour demain, j’ai déjà pris une douche entre deux activités, donc, je ne suis pas aussi puant que ça quoi. Une fois le pantalon sur le sol, je me glisse à moitié sur les couverture, la couette caché une jambe et pas l’autre. C’est qu’il fait chaud dans les parages de toute façon, puis, si Cali n’est pas contente pour moi c’est pareil.

Ses beaux yeux qui roulent et il se casse. Non mais tu rêves où tu viens de louper un épisode ? Qu’est-ce que t’as fait ? Il l’a mal pris ? Purée, il est susceptible en fait comme gars. J’suis pas chatouilleur la petite. Et tu l’regardes s’écraser sur son lit soupirant comme un ours mal léché. Wow. Tu t’lèves et trottines jusqu’à la salle de bain dans laquelle tu t’enfermes pour prendre une douche. L’eau qui coule sur ton petit corps, ça fait du bien. Tu t’laves les dents, te barbouille de crème, enfile une culotte et un débardeur propre avant de quitter la salle de bain et rejoindre la chambre où Malaki n’a pas bougé d’un pouce. Ah si, il est allé sous la couette. Eh, tu boudes ou quoi ? demandes-tu en t’asseyant à côté d’lui.