borderline
— with @Leandra T. Carreirao

La provocation était trop belle, et l'envie de .. j'en sais rien, en fait, de lui prouver qu'ils étaient encore capable de se mettre dans des situations ridicules ? Peut-être. Ou, peut-être simplement qu'il était fatigué de sa journée, que les heures avaient été beaucoup trop longues pour qu'il puisse croire qu'il n'y avait que 60 minutes dans chacune d'elle. Peut-être aussi, que le sérieux du quotidien était parfois bien trop ennuyeux. Alors, pendant que les bureaux sont presque tous vides, hormis quelques employés espérant une sainte augmentation, et Carreirao, pressée par les délais, pressée par son ambition, par son sang pollué d'une obsession de la perfection, le maître de ces lieux rode. Ses chaussures cirées, ses chaussettes noires, et sa veste longue d'automne de la même couleur. Le reste ? On voit ses jambes, en tout cas. Les portes des bureaux sont fermées, merci pour sa réputation. Il arrive jusqu'à celle de Leandra, à laquelle il frappe deux-trois fois, avant d'entrer. Ouais, il fait comme chez lui. .. en même temps, c'est chez lui. Secoue sa crinière, pour qu'elle vienne encadrer ses traits. « On a demandé un strip-teaser homme d'affaire ? »Fallait pas insinuer que j'pouvais pas le faire. « C'est nouveau dans le catalogue. »Qu'il se sent obligé de préciser, tentant de garder un sérieux parti depuis bien longtemps. Les pompiers, c'est tellement dépassé.

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— with @Leandra T. Carreirao

Les limites, ça n'a jamais réellement été nous. On a tendance à les dépasser, au mieux on les piétine, on marche sur les lignes, tels les funambulistes que nous sommes. On s'en est toujours sortis, on est jamais tombé, ou alors jamais de vraiment de très haut. Pas assez pour se faire mal. Pas assez pour apprendre quelconque leçons. On a changé les techniques, on a changé la hauteur, parfois la tenue, parfois la distance, les sécurités, bref, on a toujours adapté, augmenter la difficulté, d'autres fois la réduire. Quoi qu'il en soit, ces limites sont notre plus grand terrain de jeu. Le plus drôle, aussi. On joue, encore maintenant, même alors que nos lignes sont désormais des murs. On trouvera toujours un moyen. Le mien, ça a été ce message probablement trop proche des limites. La question était tentante, le fait que tu as surenchéri, aussi. Je ne me doutais pas que ça nous mènerait à là. Je ne me doutais pas que ça nous mènerait à ça. Les yeux concentrés sur mon écran, les sourcils froncés, je l'entends. Je retire mes lunettes, les pose sur le côté, n'importe qui l'entends venir. On a appris ses pas, tout le monde ici les connait. Il entre dans le bureau, lui, mon patron. Un long manteau noir, des chausettes accordés, les chaussures aussi brillantes que ces yeux. Je sens la bêtise arriver, je le sens d'ici. Je le regarde, me pince les lèvres, retenant un sourire. « On a demandé un strip-teaser homme d'affaire ? » je le regarde, de haut en bas. Il a pas une societé à faire tourner, le monsieur ?  « C'est nouveau dans le catalogue. » j'arrive plus à le retenir, mes barrièrs lâchent, mon rire est grand. "Le catalogue a bien changé depuis la dernière fois que j'ai regardé." souris en coin, regarde son téléphone, plisse les yeux, plus sérieuse, "Par contre, vous êtes en retard. La personne pour qui j'avais reservé vient de partir." hausse les épaules, dommage. Remet ses lunettes sur le nez, se reconcentre faussement sur l'ordinateur en face, lui accorde à peine un regard, "C'était pour quoi, déjà ? La demande, j'veux dire, ça comprenait quel type de.. prestation." jusqu'où t'es prêt à aller, dans ta connerie. Qu'on rigole, un peu.



tenue de leandra

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— with @Leandra T. Carreirao

J'ai jamais compris les fantasmes communs, j'ai jamais compris qu'on aime voir un corps dénudé faire union avec une barre métalique, qu'elle soit déjà déshabillée, pour le regard de tous. J'dois surement être trop possessif, moi, j'veux sentir le tissu filer sous mes doigts, et faire mienne la vue de la peau dévoilée. Moi, j'fantasme sur l'intellect, sur l'ambition, sur toi, un nombre incalculable de fois. Moins, maintenant. On s'adapte. On finit dans des endroits si peu fréquentables, juste pour une sirène à l'aura sombre. Elle t'es si différente. Alors, non, je rechute pas, je m'amuse juste. Je prends tout ça avec une distance déconcertante. Mais, on sait que le sérieux n'a jamais été notre principale qualité. On a rien fait dans les règles, on sait pas faire, ça nous échappe forcément à un moment. Foutu sable, qui s'glisse entre les phalanges. "Le catalogue a bien changé depuis la dernière fois que j'ai regardé." J't'imagine pas avoir le battant agité pour un quelconque déguisement ; toi, ça te ferrait marrer, toi, tu lui briserai le cœur à l’effeuilleur. "Par contre, vous êtes en retard. La personne pour qui j'avais réservé vient de partir." Soupire exagérément, la mine excessivement déçue. « Ne me dites pas que j'ai fais tout ce chemin pour rien. » Traverser le couloir, déjà, t'imagines pas le nombre de pas. Multiplie par deux, puisque j'ai du adapter ma démarche à la tenue, puisque j'ai cru que la secrétaire était encore là, que j'ai fais un détour. "C'était pour quoi, déjà ? La demande, j'veux dire, ça comprenait quel type de.. prestation." Un léger sourire s'affiche, limité aux commissures, retenu tant bien que mal. « Je ne me déplace pas, si ce n'est pas pour faire la totale. » Putain, j'aurai été génial en gigolo. « On est professionnel, ou on ne l'est pas. » T'as vu, même là j'suis pro. Inspire d'une profonde respiration, et soupire, encore. Futur grande diva. « Bon, hé bien je suppose que je vais devoir garder tout ça pour moi. » En même temps, mon plan se limitait à débarquer dans ton bureau à moitié nu, juste pour la vanne. Là, j'improvise.

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— with @Leandra T. Carreirao

Moi, je rigole de tout mais surtout de toi. Que ce soit en pompiers ou en costume marin. Je m'amuse de tes traits faussement déçu, t'a mis tant d'effort là dedans, je peux comprendre. « Ne me dites pas que j'ai fais tout ce chemin pour rien. » Hausse les épaules, c'est vrai que le bureau, c'est un peu l'autre bout du monde. Ca doit l'être, vêtu comme ça dans sa propre entreprise. La prestation m'intrigue, m'intéresse. Qu'est-ce que ce manteau cache ? « Je ne me déplace pas, si ce n'est pas pour faire la totale. » Lâche un rire amusé. Les dossiers, c'est fini pour ce soir. C'est mon patron qui sera content. « On est professionnel, ou on ne l'est pas. » Ce soir, je ne le serais pas. J'espère que ce retard sera rattrapé dès demain. "Hm je vois." entre dans le jeu, il faut bien. « Bon, hé bien je suppose que je vais devoir garder tout ça pour moi. » Hausse les sourcils, range le stylo qui traînait là, ferme la fenêtre ouverte sur l'ordinateur, se tournant vers l'homme. "Je suis là." souris en coin, "Au final, c'est un show payé et réservé, alors autant le faire." le sourire s'élargit. "Tout ce chemin n'aura pas été fait en vain." regarde l'homme de haut en bas, se mord la lèvre, l'air envieuse. Tu sais que les costumes m'amusent plus qu'il ne m'excite. Je suis probablement trop dans les sentiments, dans le réel, pas assez dans le désir et dans l'idée de plaire. Bien sûr, j'aime plaire, mais j'aime le faire dans de la lingerie, pas forcément dans un déguisement d'infirmière. J'aime un corps qui se dessine au travers d'une chemise, d'un t-shirt. J'aime l'élégance d'une démarche, j'aime l'intonation des mots, la voix sombre, le regard tendre ou fougueux. Les masques et les faux semblants, c'est pas nous. On a toujours joués dans le réel, et c'est probablement là notre plus grand tord.

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— with @Leandra T. Carreirao

J'me surprends à m'en foutre à ce point. A ce que rien ne compte, ou si peu, à ce niveau. Que ça me fasse marrer, de me balader dans cette tenue. J'suppose qu'on peut mettre ça sur le compte de l'âge, de la trentaine, de ces années qui passent, et de l'expérience dans l'humiliation consentie. Avoir tellement d'ego, que même se ridiculiser, paraît simple. Puis, avec toi, ça l'est encore plus. J'ai plus aucune pudeur, j'accepte ton regard et tes doigts, tu placerais parfaitement chacun de mes grains de beauté, et tu connais tout l'éventail des battements de mon pauvre être. Tu me connais ridicule et flamboyant, sublime et misérable. Tu connais tous mes rôles, du pire au meilleur. "Je suis là. Au final, c'est un show payé et réservé, alors autant le faire." Je reconnais là ta perspicacité. Esquisse un fin sourire, aux commissures. "Tout ce chemin n'aura pas été fait en vain." Rien que pour aiguiser ta curiosité, il n'a pas été vain. « La dame veut, la dame a. » Qu'il s'incline légèrement, continuant d'en faire des caisses. Surtout que je sais que tu t'en fous, que tout ça n'aura comme seul effet que de te faire marrer. Que c'est beaucoup plus simple d'augmenter le thermostat du sang sous ta peau. Que j'sais encore comment on fait. Mais, là, je joue aux gigolos au rabais, qui s'passe la main dans les cheveux, beau gosse des plages. Qui défait un bouton, puis deux de sa veste longue. Déjà, tu peux déduire de ma peau visible, que j'ai oublié de mettre un tee-shirt. Et, s'interrompt dans son entreprise d'effeuillage, relevant le regard vers la spectatrice. « Non, j'peux pas bosser dans ces conditions. » Lâche le tissu. Je sais, t'es déçue. Se pince les lèvres, et hausse les épaules, désolé. « Il me faut de la musique, faut que tu chantes. » J'me ridiculiserai pas tout seul.

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— with @Leandra T. Carreirao

Jasper, il a toujours eu ses petites idées en plus. Ce genre d'idée qui sortent de sa tête, tout vient de lui, tout vient toujours de lui. Il s'en amuse, il est parfois le seul à s'en amuser d'ailleurs, mais pas ce soir. Non, ce soir, ça nous fait du bien à tous les deux. Sa folie est contagieuse, soyons bizarres ensemble que séparément. « La dame veut, la dame a. » souris en le voyant s'incliner, secoue la tête. N'importe quoi celui-là, il en fait tellement que c'en est stupide, et ça en devient drôle. Ma chaise se tourne vers lui avec attention. Montre moi tes talents, je n'attends que ça. « Non, j'peux pas bosser dans ces conditions. »   fronce les sourcils, fait les gros yeux, "Quoi ?" elle s'y était prêté, à ce jeu. Pourquoi tu fais cette tête ? « Il me faut de la musique, faut que tu chantes. » rigole et secoue la tête, "T'es pas sérieux ?" Le gars, il s'est lancé tout seul dans son idée et voilà maintenant qu'il veut que j'en fasse partie. Je le regarde, et je peux dire qu'il est sérieux. Je souris, ouvre la bouche, cherche rapidement une chanson et commence à chanter une souris verte. Fait moi du sexy avec ça. Tu m'a demandé de chanter, t'a pas précisé la chanson. Je le regarde en souriant en coin, continuant la chanson. Allez, ouvre ce manteau, montre nous un peu ce qu'il s'y passe dessous.

(hj : désolée, j'me rattrape à la prochaine réponse )

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— with @Leandra T. Carreirao

"T'es pas sérieux ?" Ne pas se prendre au sérieux, oublier le ridicule. De toute façon, tu connais chaque partie de mon corps, tu me connais dans toutes les positions les plus ridicules. Tu me connais à moitié nu, entrain de me cacher dans les draps, quand ton père débarquait à l'improviste, tu me connais maladroit, blessant, colérique, attentionné, tendre, amoureux et haineux. Tu connais mes grimaces, tu sais quand le rire va arriver, tu sais quand j'ai du mal à tenir mon sérieux. Parfois, tu penses surement que tu l'as oublié, mais ça revient, tu reconnais chaque parcelle de mon être. Et j'peux en dire autant du tien. Tu chantes « une souris verte », et mes sourcils laissent percevoir une certaine perplexité. Okay, tu m'aides pas du tout sur ce coup. Mais, j'm'accroche au regard adverse, un pas par phrase chanté. Un pas par bouton. Putain, Deirdre a déteint sur moi ça y est. J'ai pas son animalité, mais j'aurai presque le sérieux de ses effeuillages. Quand tu la montres à ces messieurs, la peau est largement dévoilée, sous la veste noire. Et j'suis bien trop proche, aussi. J'crois que l'espace d'un instant, j'ai oublié le jeu. S'appuie sur les accoudoirs du siège féminin, et surplombe la silhouette. Lui impose de s'incliner légèrement dans son siège, pour éviter le contact. Il fait super chaud dans cette pièce, non ? Ou c'est peut-être juste le sang de l'Ellington qui a prit quelques degrés. « Il reste un bouton. » Qu'il souffle de ses lèvres amusées. Allez, c'est ton boulot là. T'inquiète, si t'as le courage d'ôter cet ultime bouton, tu verras que j'ai un super boxer de Noel en dessous. Un truc ridicule avec des rênes. Un boxer et des chaussettes, paye ta tenue de patron, Jasper.

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— with @Leandra T. Carreirao

J'ai toujours été l'élément faible, on le sait tous les deux. Celle qui reste tout, pour un moment charmant. Au final, je risque tout et t'es celui qui perd le plus. Je mise pour toi. C'est beau, cette relation, où je joue et où tu perds. Pas cette fois. Cette fois, on s'amuse à la même table, d'un même jeu, et qu'est-ce que c'est drôle, de le voir débarquer dans ce simple manteau. Je connais ce qu'il s'y cache dessous, je connais les formes, les endroits désireux, chatouilleux, battant. Je sais où mettre mes mains, où éviter. Je suis persuadée que ce n'est pas offert à tous les employés. La peau se dévoile alors que la comptine est chanté. Tu t'es rapproché. Tu sais que je n'en ferais rien, tu sais que je sais pas faire. T'es ma plus grosse faiblesse, Jasper. La plus grande faille dans mon système. Le bug, dans ses lignes qui composent mon code. Les mains sur les accoudoir, la vue est agréable. Du visage, mes yeux passent au corps, le sourire en coin. Je m'enfonce dans le siège, termine la chanson. « Il reste un bouton. » Je souris en coin, me mord la lèvre et monte mes mains sur son manteau, attrape le bouton, l'accroche, le défait. T'es proche, Jasper. Mon corps n'est pas à l'aise, mon coeur non plus. Mes yeux dévient, cherche quelque part à fixer, un point d'ancrage, mais t'es le seul, ici, sur lequel je peux m'appuyer. Le manteau s'ouvre, du rouge apparait et ce sont mes yeux qui se décalent. Ce sont des rênes ? J'explose de rire en voyant le boxer de l'homme, "J'Y CROIS PAS !" rigole de plus belle, se lève de sa chaise pour admirer un peu plus l'homme. Entre ça et les chausettes, c'est parfait. Le cirque fait une pause, quand quelqu'un frappe à la porte. Mes yeux se plantent dans ceux de Jasper, le sourire en coin. Qu'est-ce que je fais, alors ? Je réponds, et tu perds toute crédibilité, ou alors j'en fais rien ? Mon regard jauge, estime, s'amuse aussi un peu du fond de crainte, dans le noir de tes yeux.

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— with @Leandra T. Carreirao

Les situations sont insolites, toujours, comme un renouvellement constant des limites, qu'on pousse, discrètement, du bout du pied. Parfois, c'est juste qu'on s'appuie contre, on s'rend même pas compte qu'elles bougent délicatement, sans bruit. Que mes mains trainent un peu plus sur ta peau, que tu ne recules pas assez. Que je me penche trop, que tu continues cette comptine alors que tu devrais être debout, là, c'est maintenant qu'il faut fuir. Parce que moi je m'amuse, je joue, et j'fais pas attention. J'fais pas gaffe aux cœurs, aux corps, je me vautre dans ma mascarade, juste pour la blague. Tu fais pareil. Ouais, t'avais le droit de refuser, décliner, ou même juste te marrer. Fermer le bouquin, le claquer quand la page ne te plait plus. "J'Y CROIS PAS !" T'as de la chance, les deux bestiaux sur mon boxer t'aident. La chaise s'éloigne et moi j'me redresse. Ses prunelles à lui, vérifient plus bas, ouais, il est vraiment aussi ridicule que dans ses souvenirs. C'était le but recherché, après tout. « Arrête, ça me mets clairement à mon avantage. » Qu'il pouffe, plaçant ses mains sur ses hanches, genre, mister monde. Bon, il manque encore quelques abdos, et deux-trois années de moins. Et, il rirait bien encore, si tu ne piégeais pas sa pauvre personne. Ca toque. L'homme se fige, un instant, le visage change. C'était marrant jusque là, tant que ça restait entre eux. Parce qu'il aura beau menacer tout ce qu'il veut, avancer des arguments, la rumeur fera le couloir en sept minutes chrono demain. J'le vois, ton sourire. Je devine ce qui te traverse l'esprit. Et je devine tout autant que je n'aime pas ce qui se passe là-haut. Alors, ôte son manteau, et s'approche de la silhouette féminine. Encore un peu, j'impose mon corps au tien, pour te faire reculer d'un pas, puis deux, le regard accroché à celui d'en face. Tu vas bientôt finir le dos contre la vitre. « A ton avis, qui a le plus à perdre ? Le patron ou l'employée ? Qui va subir une mauvaise réputation ? » Qu'il souffle, un espèce de sourire amusé aux lèvres. Allez, fait du bruit, que la porte s'ouvre, que demain, on dise que t'as gagné ta promotion d'une étrange manière.