Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityfire meet gasoline ☽ ft Arès.
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment : -34%
    -34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 ...
    Voir le deal
    919 €
    -50%
    Le deal à ne pas rater :
    -50% Baskets Nike Air Huarache Runner
    69.99 € 139.99 €
    Voir le deal

    fire meet gasoline ☽ ft Arès.
    Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 7 Nov - 23:54
    taggercitereditionsupprimeradresse

    arès & jonah

    fire meet gasoline


    « Putain », sa voix s'élevait dans un juron, rompant le silence calme des couloirs de sa chambre. Plus rien n'était à sa place, ni les draps, ni les livres, ni les instruments. Les cadres jonchaient le sol, gisant dans les éclats de verres, au milieu des vêtements, des vinyles, des souvenirs désormais abîmés par les méandres de sa colère. Ses doigts se perdaient dans ses cheveux, ses jointures blessées déviaient de couleurs sous sa poigne ferme, perdu entre l'envie de résister et celle de succomber. Les placards étaient vides, son portefeuille et sa seringue l'étaient aussi. Il n'existait plus aucune trace d'héroïne, si ce n'est dans ses veines. Triste à admettre mais après trois ans de sobriété, de lutte pure et dure pour se maintenir loin de cette nocive addiction qui longtemps avait été son premier amour, il était retombé dans les abysses de cette dernière ; dans son gouffre, dans ses vices, dans ses vertiges. Jonah était autrefois un toxico lamentable, traînant les rues les moins fréquentables en quête de la chaleur de sa douce, prêt à tout pour ne pas en subir le manque. Se sevrer avait été un véritable cauchemar, pour lui, comme pour son entourage, mais si à l'époque sa santé en dépendait, aujourd'hui il se fichait pas mal des rappels à l'ordre des médecins, des bilans sanguins négatifs, des multiples avertissements ; tout ce qu'il désirait résidait dans l'envie de se sentir bien, de se sentir vivant, planant à mille pieds du sol, dans le but d'approcher l'espace, de le toucher du bout des doigts. Malheureusement, cette sensation lui échappait cette nuit encore. Des sueurs froides, des envies d'encore, de plus. Les mains tremblantes, il enfilait un pull trois fois trop large pour lui, certes à l'envers mais l'épreuve lui paraissait terriblement difficile et ses muscles semblaient ne pas vouloir coopérer. Le besoin s'était vivement infiltré dans ses veines malades, fébriles, quémandant une dose supplémentaire. Arès qui détenait entre ses paumes un pouvoir irrémédiable sur son état actuel, recevrait inévitablement de la visite. Il ne pouvait plus attendre, il ne pouvait contenir plus longtemps cette douloureuse manie, cette passion dévastatrice, ravageuse, cyclonique, pour un produit qui lentement, le tuait plus que sa propre maladie ne le faisait. C'est sur les nerfs qu'il traversait les rues froides de Boston, non loin de son appartement se trouvait celui de son dealer, auquel il se rendait sans même avoir prévenu ; déterminé à lui faire savoir le fond de sa pensée, lui dire combien se ruiner pour une qualité aussi peu appréciable le foutait en rogne – oui, à trois heure du matin passé. L'étudiant se retrouvait devant la porte à s'abîmer davantage les mains en cognant de violents coups contre la porte d'entrée, les dents claquants sous la brise nocturne qui se faufilait au travers des mailles de son pull, lui arrachant un voile de frisson qui parcourrait vivement son échine ; « ouvre cette putain de porte », crachait-il presque à s'en bousiller la voix, désespéré et à court de solution, ici pour une seule et unique raison et non pas pour le voir, non surtout pas, ou alors, peut-être un peu, qui sait.
    AVENGEDINCHAINS


    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 10 Nov - 22:05
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Apprivoise-moi.
    Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé.

    J’ai passé une journée de merde, j’ai passé une nuit de merde, je me retourne, encore et encore dans mon lit, je passe mon regard partout en espérant un putain de miracle, qu’on vienne m’assommer, qu’on vienne me secouer pour que je puisse enfin fermer l’œil. Mais rien, toutes ces pensées me hantes, elles me prennent la gorge, m’empêchent de succomber au sommeil, elles me paralysent. Je suis possédé par mon passé, mes actes, des paroles, des proches parti trop tôt, des coups, des insultes, un tout qui fait qu’en cette nuit, je ne trouve pas le sommeil. Mais non, ce n’est pas l’unique, c’est pour ça, que la plupart du temps je préfère traîner dans les rues, je préfère rentrer avec une inconnue, me rassurer d’une présence, pour que quand je rentre, je sois si épuisé que mon esprit se ferme, et me laisse en paix. Mais comment je fais ? Quand mes démons ne me laissent pas ? Je me lève, épuisé, cerné, sans doute, les traits étirés, j’ai envie de tout bousiller, j’ai envie de tout fracasser, de tout envoyer. Je me dis, que je peux sortir, mais il est bien trop tard, il y a déjà plus personne, et puis, il fait froid et au fond, ça m’emmerde de devoir m’habiller, de foutre quelque chose sur mes épaules. J’allume les lumières, juste pour pouvoir avancer en direction de la cuisine et me sortir une bière, quelque chose à manger, de quoi me poser devant la télé. Regarder une émission à chier, et me dire que ma vie n’est pas si misérable, que de ne pas dormir encore une nuit ne pourrait pas aggraver mon cas. Je me déteste, j’ai envie de vomir à chaque fois que je me retrouve dans cette situation, il n’y a rien, aucun bruit, juste les bruits de la télévision que je calcule à peine. Mais c’est mieux ainsi, parce que je sais que je suis capable du pire durant ces moments, que je suis capable de lâcher prise, de me faire soumettre par le pire monstre qui dort en moi.
    Mon regard se perd, je suis adossé contre le canapé quand on décide de frapper contre ma porte. Encore des types bourrés qui veulent une dose, mais il est certain que je vais pas lever mon cul pour eux, qu’ils peuvent aller se faire chier ailleurs, que c’est pas le moment. Mais je reconnais cette voix, c’est toi.
    Putain de merde, c’est toi, le gamin surexcité, le gamin qui me fait chier pour savoir si c’est de la bonne, le gamin qui pense mieux savoir que moi. Je grogne entre mes dents, je pince le sommet de mon nez en priant pour respirer, en priant de me calmer. Mais rien à faire, je suis à deux doigts de t’ouvrir la porte et te coller la tête contre le premier mur. Mais ma conscience me hurle de ne rien faire, d’arrêter mes conneries, d’arrêter d’être le gros enculé. Alors je me lève.
    Je me lève sans envie, d’un air blasé, d’un air épuisé, je viens t’ouvrir la porte, et c’est à peine si je pose mon regard sur toi. « Qu’est-ce que tu veux ? Va dormir putain. » Va faire ce que moi, je n’arrive pas à faire depuis des jours. Je pose mes iris sur toi, j’arque un sourcil, en me disant que tu devais être en manque, mais que clairement, je m’en branle. Je m’adosse contre l’encadrement de la porte, je croise mes bras contre mon torse tatoué. « J’ai rien sur moi, et il n'est clairement pas l’heure de faire chier le monde, je pensais être le malpoli, mais t’es pire que moi. » Alors dégage, prends ton manque, et va voir quelqu’un d’autre.
    (c) nightgaunt
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 11 Nov - 19:25
    taggercitereditionsupprimeradresse

    arès & jonah

    fire meet gasoline


    Diable ce qu'il faisait froid ; durant un brève instant, il songeait à s'en aller réchauffer son corps dans les profondeurs de l'enfer, brûlant au milieu d'agréables flammes divinement chaudes. Cependant, ça n'était pas le moment, il avait deux mots à dire à celui qui le mettait dans un état pareille, parce qu'il semblait évident pour lui, qu'il était le fautif, la cause qui le rabaissait doucement en cendres. Il avait toujours eu besoin de plus et il jugeait que la dose vendue n'était pas équivalente au prix payé. Quoi qu'il en soit, il patientait devant la porte, les mains dévorée par une vive douleur qui le rongeait davantage à chaque coups porté. À bout de force, il frappait avec le poing, sans arrêt, sans répit, si bien que les bagues qui ornaient ses doigts écorchaient ses phalanges. Ce manque inévitable, ce besoin irrépressible, il tuerait pour ne plus les subir, pour ne plus les laisser aspirer les moindres lambeaux de son âme. Il était trop tard pour revenir en arrière, trop tard pour songer à une vie plate, calme, sans embûches, sans alcool, sans héroïne. Une vie sans vices, sans gouffre. En équilibre au dessus du néant, tiraillé par l'envie de se battre et celle de lâcher prise, il avait alors laissé la drogue se refaire une place à ses côtés. Le contrôle, il le détenait encore, plus pour longtemps sûrement mais tant qu'il parviendrait à le garder prisonnier de sa prise ferme, il ne se laisserait pas abattre par ce qui semblait le faire voyager aux travers de dimensions parallèles, des dimensions ou le bonheur n'était pas qu'une légende, ou être heureux était accessible à tous par la simple volonté d'y croire un peu.

    Son bras endolori retombait le long de son corps, abandonnant tout espoir de voir la porte s'ouvrir ; peut-être n'était-il pas là. Peut-être qu'il déambulait les rues en quête d'une douce compagnie pour la nuit, qu'il se mêlait à une fête, là, quelque part, loin, ou pas. Ses pensées lourdes, pesantes, étouffantes, vagabondaient vers des horizons flous, emmêlées les unes aux autres dans un brouillard aveuglant, assez pour qu'il ne sache plus quoi faire. Son corps persistait à rester planter là, de toute façon, il avait bien trop froid pour parvenir à bouger. Du moins, jusqu'à ce que la porte ne daigne enfin s'ouvrir sur le propriétaire des lieux. Sans grande surprise, sa vive colère refaisait surface si vite qu'un élan de chaleur venait parcourir ses veines d'une agréable manière ; « va te faire foutre », grognait Jonah lorsque Arès l’incitait à aller dormir, comme si c'était seulement possible. Chaque parcelle de peau, chaque centimètre de son épiderme, chacun de ses sens refusaient catégoriquement de se soumettre à son envie de s'écrouler dans un profond sommeil, ce qui le mettait particulièrement sur les nerfs. « Je m'en tape des bonnes manières », crachait-il, bien trop en colère pour se résoudre à une politesse et un respect qu'il ne jugeait ni nécessaire, ni mérité. « La prochaine fois que tu me vends un truc, assure toi au moins qu'il y ait la bonne dose parce que je me retrouve à devoir venir frapper à ta porte en plein milieu de la nuit et ça fait chier tout le monde », une fois encore, son ton emprunté désignait un manque évident de patience, de contrôle de soi, mais par dessus tout, il déblatérait là un mensonge si peu crédible. Des dealers il en existait un peu partout à Boston mais Jonah restait fidèle aux services d'Arès, ce qui prouvait bien que malgré leur relation aussi instable que leurs deux personnalités, il ne pouvait lui tourner le dos. Sans prévenir, il poussait son vis à vis pour se faire une place au chaud chez lui, sans sa permission. Il s'éloignait le plus possible de la porte d'entrée, ne désirant pas retourner dehors de si tôt ; « je partirais pas avant d'avoir eu un petit truc en dédommagement de la putain d'erreur que t'as faite », en effet, il était roi dans l'art d'emmerder le monde, surtout lorsqu'il voulait quelque chose, or là, il en avait sincèrement besoin et il était déterminé à rester, il ne partirait pas avant d'avoir eu quelque chose qui comble ce vide, quitte à en prendre une en pleine figure ; il était aussi tenace et ravageur qu'une addiction.
    AVENGEDINCHAINS


    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 12 Nov - 18:36
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Apprivoise-moi.
    Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé.

    Je m'en cognais, totalement de comment tu pouvais être, de ton manque, de cette manière dont tu avais de t'énerver, bien que cela m'amusait au fond de moi, je me disais que ouais, t'étais en manque, mais qu'au lieu d'aller chercher ailleurs ta dose merdique, t'es venu jusqu'à chez moi, sans oublier le fait que j'habite dans un quartier merdique, et que clairement, il y a énormément de gars qui bossent pour moi en vu de l'heure tardive. Mais non, tu t'es raboulé, t'as toqué, et tout ça, en posant que j'allais être peut-être de bonne humeur alors que je suis à deux doigts de te fracasser le crâne contre le premier mur en te disant si c'est drôle de venir faire chier le monde juste parce qu'on est égoïste, et putain, j'en vois beaucoup des égoïstes. Grognant entre mes lippes, je lève les yeux quand tu me pousses pour pénétrer mon intérieur, je renferme la porte violemment, au point de l'entendre et surtout d'entendre les cadres bouger. Je déteste qu'on puisse s'imaginer plus puissant que moi, et le pire, c'est de douter sur ma came. Serrant la mâchoire, je passe mes doigts dans mes cheveux en plissant des yeux, je tente de me retenir, de ne pas venir t'étouffer. Mais à la place, j'arque un sourcil, ricanant. « Est-ce que tu as terminé ? Non ? Ou je te laisse encore faire une autre crise d'une ado de quinze ans ? » Je m'adosse contre le mur, croisant mes bras contre mon torse, pour finalement m'avancer en direction de ma petite cuisine et de sortir deux bouteilles de bières, les déposants sur la table à manger, en laissant un fort soupire traverser mes chaires masculines. « Je ne vais rien te donner, parce que je n'ai fait aucune faute, et surtout parce que tu as eu ta dose, si tu veux davantage, faudra me payer, et crois-moi, tu peux aller voir ailleurs, chaque gars que tu vas croiser bosse pour moi, j'ai juste à téléphoner pour prévenir qu'un fou veut se procurer une dose gratuitement. » Est-ce que je suis méchant ? Forcément, sur ce terrain il ne fallait jamais baisser les bras, il ne fallait jamais montrer une mauvaise mine, ou bien que la personne sache ou sente que tu es faible et que tu cèdes rapidement. Je tapote les bières, détournant le regard vers ta personne, remarquant tes bouffées de chaleur, aussi ton front humide, tu suais, tu avais chaud, ou même froid, c'était quand tu descendais, quand la drogue ne faisait plus effet et que malheureusement ton corps en quémandait encore plus. Je n'ai jamais été comme ça, je n'ai jamais été soumis à quoique ce soit, alors certes, je consomme, mais quand je vois la gueule de mes clients, je peux t'assurer que ça me calme énormément. Sifflotant, je savais que tu n'allais pas laisser tomber, puisqu'à l'évidence tu avais un but, un but à atteindre quoiqu'il puisse arriver. « Tu devrais envisager de te calmer, de boire un truc frais parce que j'ai l'impression que tu vas fondre, et je déteste quand mon sol est trempé. » Je ne sais même pas pourquoi je continue à débattre sur ça, alors que clairement, il suffirait de te pousser vers l'extérieur pour que tu me foutes la paix. Mais j'en sais rien, je me surprends à adosser mon fessier contre le rebord de la table à manger, croisant les bras, secouant la tête de gauche à droite. Tu étais un client régulier, depuis que tu avais rechuté, on se voyait régulièrement, mais c'était toujours la même merde avec toi, t'étais jamais content, tu voulais plus, tu estimais que mes prix étaient bien au-dessus de la norme, mais néanmoins, t'étais toujours le premier à me réclamer. Même si dans le fond, c'était pareil pour moi, un client aussi paumé et chiant que toi, je l'aurais emmené balader depuis bien longtemps. « Si tu veux, je peux te donner un joint, c'est tout. Sinon, tu me donnes du fric et je te redonne de la dose. » Je souris, tu sais, ce sourire malsain et mauvais. Pervers et arrogant. Je te tourne le dos, bien qu'à ce moment mon regard s'appuyait un peu trop sur ta bouche et la carrure de ta mâchoire, ton pull trop large, ta peau blanchâtre, ouais, t'étais pas mal, c'est juste dommage que tu étais un sale gosse. Passant le bout de ma muqueuse entre mes lippes, je te tendais le reste de joint que j'avais, haussant les épaules.
    (c) nightgaunt
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 12 Nov - 23:34
    taggercitereditionsupprimeradresse

    arès & jonah

    fire meet gasoline


    Il faisait aussi chaud que froid, la sensation s'emparait de ses défenses immunitaires inexistantes pour les bousiller davantage, lacérant ses poumons malades pour les tordre, les piétiner d'une douloureuse et cruelle manière, assez pour qu'il regrette amèrement de consommer autant. L'héroïne était pourtant sa douce, sa reine, son âme-sœur, le remède à ses maux les plus sordides, les plus sombres, les plus lugubres, mais par dessus tout, les plus présents. Voilà qu'elle lui faisait payer les effets de sa semi-sobriété, son manque, son besoin. Elle lui faisait fièrement savoir combien c'était dur sans elle, combien il avait besoin de son pouvoir dans ses veines, de ses paillettes, de ses artifices dans sa vie. Il entretenait avec la drogue une relation presque exclusive, intime et au dessus des lois, une relation qui avait tendance à lui offrir tout ce dont il avait besoin, or là, il se retrouvait dans une situation délicate qui le rendait plus ingérable qu'il ne l'était habituellement. Les yeux plissés, il essayait d'y voir plus clair ; tout semblait flou, tout ce qui l'entourait était désormais hors de sa portée. La voix d'Arès paraissait lointaine, pourtant elle raisonnait toujours aussi bien, toujours aussi particulière, seulement il n'arrivait que brièvement à dissimuler le sens de ses mots. « Putain arrête de me parler comme si j'avais douze ans », grognait-il avec difficulté, c'est tout ce qu'il était parvenu à déceler du ton emprunté par son vis à vis. Cela dit, il lui proposait un joint et il ignorait si ça suffirait, si ça serait assez pour calmer ce profond vide qui l'habitait, les vertiges qui doucement, emportaient son esprit vers de vastes horizons. Égaré dans l'indécision, ses doigts écorchés venaient tirer à de multiples reprises sur le colle de son pull, priant des dieux auxquels il ne croyait pas, tout bonnement pour un brin d'air, pour stabiliser ce mélange de sensations déstabilisantes. Puis, dans un élan qui se voulait presque désespéré, il fouillait ses poches en quête du moindre billet : mais rien, non, il était fauché et pour quelqu'un qui possédait une fortune monstre, c'était plutôt ironique. Un juron muet glissait sur ses lèvres alors que ses iris brutes daignaient se poser sur Arès qui malgré la situation, faisait preuve d'un semblant de sympathie inespéré. Maladroitement, il approchait en prenant soin de toujours se tenir au moindre meuble, il ignorait pendant combien de temps il tiendrait encore. Jonah venait récupérer ce fameux cône qu'il glissait aussitôt entre ses lèvres, aspirant une bouffée comme s'il s'agissait d'oxygène, de quelque chose de vital. Automatiquement, ses paupières venaient se clore pour profiter de cette agréable sensation, laissant émaner de sa bouche, un soupir d'aise prononcé. C'était définitivement bien meilleur qu'un orgasme – c'était moins l’extase que l'héroïne, mais diable que c'était bon. « Je te paie toujours sans broncher, t'aurai pu m'avancer une dose, je t'aurai payé demain », trouvait à redire l'étudiant qui voyait là, le moyen de râler encore une fois. Il aurait pu le remercier, en effet, seulement à l'heure actuelle, sa seule préoccupation c'était de pouvoir oublier combien il était faible d'avoir rechuté, combien ses parents, son frère, sa sœur, ses amis seraient déçu de l'apprendre, rien de mieux pour se vider l'esprit que de se droguer davantage ; un cercle vicieux auquel il avait succombé à nouveau - « On peut pas trouver un arrangement ? Je te payerais le double ».
    AVENGEDINCHAINS


    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 17 Nov - 15:31
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Apprivoise-moi.
    Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé.

    Que j'arrête de te traiter comme un gamin ? Mais c'est une blague ? Je fronce les sourcils en croisant les bras contre mon torse. Je crois que clairement, tu n'as pas du bien suivre la même histoire que moi. Il est plus de trois heures du matin, je suis quasiment sans vêtement, et t'es venu chez moi, simplement parce que tu étais en manque, donc, t'es techniquement venu m'emmerder, juste parce que tu es égoïste. Bien, maintenant que l'histoire est bien placée dans ma tête, je souris, non, je rigole en secouant mon visage de droite à gauche en venant pincer le sommet de mon nez. C'est juste une blague, putain, t'as beau être canon, t'as beau avoir cette gueule. Honnêtement, je me dis que la drogue t'a bien bouffée au niveau du cerveau. Quoique, je sais. Je suis méchant, je sais que tu en as besoin, que ça compte pas passer avec un joint, mais c'est pas mon problème si tu ne connais pas tes propres doses. Je hausse les épaules, mordillant le coin de ma lèvre inférieure. « Tu me payes et tu gueules toujours, faut croire que c'est pas de la bonne ce que j'ai, non ?  » J'arque un sourcil, parce que clairement, je me souviens qu'à chaque fois que je te passais quelque chose, tu savais quoi dire, c'était même pas un merci, c'était directement l'humiliation, le fait que c'était pas de la bonne, que c'était trop cher, que la prochaine fois je devrais être plus discret, et je commence réellement à saturer de ton égoïsme et surtout de tes manières de faux-riche. Je me déplace jusqu'à ma cuisine pour me sortir le lait, me versant un faible contenu dans une tasse avant de prendre au passage un biscuit. Je crois que dans le fond, je sais que tu vas pas partir comme ça, et je sens que ça va durer toute la nuit. « T'as pensé que j'étais la banque et que j'allais te faire crédit ? Je ne suis pas comme ça, tu devrais le savoir depuis le temps. Je donne jamais avant de recevoir de l'argent, ou bien, je donne, avec une garantie. » Qu'importe la garantie, je suis capable de prendre un bijou de famille, une carte d'identité, juste pour m'assurer que la personne reviendra chercher. Je reviens vers toi, je me place face à face, alors que mes yeux tombent sans même le vouloir sur les courbes de tes lèvres. Dommage qu'elles soient abîmées, tout comme les traits de ton faciès. « Le double ? Et bien, c'est une offre alléchante. Comment tu veux me payer le double et quand surtout ? Demain, pas plus tard. » Autant te dire qu'il reste quelques heures avant que le soleil se lève. Je te tourne le dos, dévorant le biscuit en sentant l'odeur du joint s'éparpiller dans mon appartement, d'où le fait que j'incline la fenêtre, évitant que cette fumée reste plantée ici. Je reviens sur ma dernière posture, m'adossant contre la table à manger, ce sourire sur les lèvres. « T'es rien sans moi. »
    T'es rien sans ma personne, sans ta dose, parce que dans le fond, c'est grâce à moi tout ça, et je te souris. Parce que tu pourras me dire tout et n'importe quoi, on sait tous les deux que j'ai raison. La preuve, tu viens au milieu de la nuit pour m'en réclamer, alors qu'il t'aurait suffi d'aller en chercher ailleurs. Je reste planter là, passant le bout de ma muqueuse sur ma lèvre supérieure, croisant les bras contre mon torse tatoué.
    (c) nightgaunt
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 18 Nov - 20:43
    taggercitereditionsupprimeradresse

    arès & jonah

    fire meet gasoline


    « je te pensais plus responsable », « tu me déçois fils » ; tu me déçois, mais se demandaient-ils si lui n'avait-il pas été déçu ? Avaient-ils au moins essayé de savoir, de savoir pourquoi, de comprendre. Avaient-ils tenté de percer le mystère, d'écouter ce qu'il avait à dire, ce qu'il avait à cracher, à hurler, à reprocher. Tu me déçois, c'est tout ce qu'ils avaient tous trouvé à lui dire. Pas de « pourquoi tu fais ça ? », pourquoi tu t'infliges un pareil châtiment, une punition si stricte envers toi-même. Peut-être était-il trop dur d'entendre la vérité, de se résoudre à entendre des mots lourd de sens, aussi meurtrier qu'un poignard en plein coeur. Ils n'avaient jamais été là, il n'avait donc jamais su, avaient-il au moins tenté le tout pour le tout pour sauver ce qu'il restait de leur propre progéniture ? Il était le fils surdoué mais turbulent, l'enfant prodige aux conneries multiples, l'erreur d'éducation, l'erreur même. Mais s'étaient-ils dit, ne serait-ce qu'une seconde, qu'on ne cherche pas le réconfort de tels produits pour le plaisir de l'autodestruction ; parce que derrière chaque piqûre était dissimuler une raison valable de vouloir s'envoler. Alors peut-être était-il trop secret sur ce passé tumultueux, peut-être était-il trop résigné pour en parler de lui-même, mais si personne ne posait la question, c'est qu'au fond, ils ne voulaient pas savoir. Tout ce qui pouvait les intéresser, c'est que leur enfant porte fièrement leur nom, qu'il porte plus haut encore cette réputation durement gagné, qu'il soit une figure emblématique, qu'il soit le fils rêvé, non pas l'enfant n'ayant jamais grandi, l'enfant diabolique au cœur aussi fragile que du cristal mais impénétrable comme de la roche, cet enfant en bonne santé qu'ils seraient comblé d'avoir mis au monde, dont ils n'auraient pas honte. Alors c'est vrai que c'était égoïste de s'être montré chez lui à une heure aussi tardive de la nuit, mais ici, sous ce toit, face à Arès, il se sentait être humain. Il pourrait le prendre en pitié de le voir vulnérable, de le voir en manque, cependant, il n'en était rien et aussi étrange que ça puisse paraître, Jonah l'en remerciait. Il ne lui faisait pas de cadeau, il le traitait comme il traiterait n'importe qui et quelque part, ça avait son importance. Légèrement égaré dans la folie de ses pensées, il haussait les épaules, n'ayant que vaguement suivi les dires de son dealer. Il le laissait déblatérer des mots, des mots qui s'enchaînaient les uns et les autres, lentement, pour le secouer, l'arracher de cette torpeur dans laquelle il s'était lui-même plongé. D'un geste presque doux, il venait écraser la fin du joint dans le cendrier, laissant ses doigts fébriles venir détacher de son cou, un cordon foncé, abîmé par les années, auquel était rattaché un pendentif en argent, un pendentif précieux, significatif,  représentant l'alliance du ying et du yang. Délicatement, il déposait son bien sur la table et dieu sait que ça lui coûtait de devoir confier une garantie aussi lourde de sens. T'es rien sans moi. Cette phrase suffisait à lui faire relever les yeux pour les poser sur ce visage éclairé d'un sourire presque mesquin. « Ravale ton sourire et prends soin de ça jusqu'à demain, je te jure que si je le récupère en plus mauvais état que je te l'ai filé, je t'arracherais les yeux », quitte à se faire tuer juste après, « et cesse de croire que je suis dépendant de toi, la seule raison pour laquelle je suis là c'est pour ce que tu vends, je connais la qualité de tes produits et c'est pour ça que je vais voir nulle part ailleurs, je suis peut-être stupide mais pas assez pour risquer d'aller acheter bien pire que ce que tu me donnes déjà », un mensonge que rétorquait Jonah, sur les nerfs. Il passait son envie de meurtre en jouant nerveusement avec sa lèvre inférieure, lèvre abîmé par ses pulsions colériques qu'éveillait Arès par un simple regard, un regard qui lui donnait un million de raison de crever, mais bien plus de raison de vivre, un regard qui ravivait inexplicablement cette chaleur corporelle instable.
    AVENGEDINCHAINS


    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 18 Nov - 21:05
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Apprivoise-moi.
    Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé.

    Tu sais, tu le sais n'est-ce pas ? Cette souffrance qui se loge dans tes bras, qui câline ton corps et pourtant, y laisse de multiples blessures. Ce goût étrange que tu as contre ton palais, quand tu me donnes ce collier. Ce regard long qu'on s'échange quand tu me dis que c'est juste parce que je sais te vendre une bonne dose et une des meilleures de la ville. Je te regarde, je ne fais que ça, je n'ai de yeux que pour toi en ce moment, ce qui est totalement le contraire de ce qu'il venait de se passer, c'est comme ci, je pouvais respirer, parce que tu venais une nouvelle fois, de prouver à quel point, tu avais besoin de moi, et à quel point, tu n'étais rien sans moi. Tu peux me détester pour ce que je te fais, mais je sais, que tu pourras te détester encore plus. Je le regarde du coin de l'oeil, je n'ai pas pitié de toi, parce que des gars comme toi, j'en trouve à chaque coin de rue, c'est juste, toi, ta personnalité, ton courage de merde qui a fait que tu es dans mon appartement ce soir, que tu me donnes en signe de garantie ce collier que tu portais autour du cou. Je connais cette détresse, ce besoin, je connais ces troubles et surtout cette force qui se fait piétiner par la douleur et la honte. Je me décolle du coin de la table, en passant mes doigts dans mes cheveux. Je les plaque en arrière, alors que de quelques pas, je m'approche de toi. J'ai chaud, tu me fais un truc, mais je saurais pas te dire quoi, c'est juste que c'est là, et que clairement. J'ai envie de savoir si c'est la même chose pour toi. En m'approchant de toi, je remarque cette lèvre que tu maltraites, tu ne fais que ça, sans doute es-tu nerveux, ou bien stressé que je te refuse ça, que je te laisse dans ce néant, parce que tu serais paumé, même si tu l'es déjà. « Bien pire ? T'as déjà touché le fond. Il n'y aura jamais pire. » Mes mots claquent dans l'air, je suis d'habitude discret, fin, je déteste me montrer avec un homme dans les rues, d'ailleurs, ça me donne juste envie de gerber à penser au fait que mes gars puissent l'apprendre. J'ai déjà mal vécu, tu veux qu'en plus je me fasse tuer ? Je ne te touche pas, je reste juste devant toi, les bras pendants de chaque côté de mon être.
    T'es détruit,
    et on dit, que parfois les gens les plus détruits arrivent à se recoller grâce à une personne toute aussi détruite. Elles remplacent les bout manquant par les bouts de l'autre.
    Mais on a aucun bout nous, on est juste démoli, on est juste égoïste parce que si on pense pas à nous, on sait que personne ne le fera, et on ne peut pas juste survivre.
    Tu ne crois pas ? Je ne veux pas être seul, c'est pour ça que je me fou de qui passe la nuit dans mon lit, jusqu'au lever du jour, où elle se barre, tant que je ne suis pas seul, dans ce lit froid. Tant que je ne suis pas seul, à me faire posséder par ces démons.
    Des souvenirs, des parents, des proches, un frère qui s'en est allé. Des tatouages qui me rappellent à chaque fois à quel point, je me bats jour après jour, pour simplement pouvoir manger et avoir un toit. Mes yeux sont braqués sur toi, j'aurais pu, ouais, j'aurais pu te plaquer contre un mur, t'embrasser, sentir que tu me repousses, que tu m'en colles une, me montrant que tu es bien celui que tu montres ce soir,  une grande gueule. Le mec fort qui ne veut pas se barrer. Mais à la place, j'ai le coeur qui s'emballe, quand je pose ma main sur l'arrière de ton crâne. Mon visage s'approche et dans un soupir, je colle mes lèvres aux tiennes, je t'embrasse.
    Je t'embrasse lentement d'abord, juste pour marquer le goût intense de tes lèvres sur les miennes.
    Je t'embrasse en gémissant, te collant contre moi, mon bras libre entoure ta taille, et j'anime mes chaires. Je glisse même ma muqueuse pour qu'elle se joigne contre sa jumelle.
    J'ai eu envie de t'embrasser, comme l'envie de drogue. On ne contrôle que rarement ces envies, et la plupart du temps, on se laisse envelopper, et on se laisser aller. Mes paupières retombent sur ma vision, mes doigts tire sur tes cheveux.
    Embrasse-moi.



    (c) nightgaunt
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 18 Nov - 22:38
    taggercitereditionsupprimeradresse

    arès & jonah

    fire meet gasoline


    Peut-être qu'il avait raison, il avait d'ailleurs sans nulle doute juste sur toute la ligne ; il n'était rien sans lui, mais arriverait-il seulement à l'admettre ? Difficile à dire. Jonah était aussi imprévisible qu'une ondée, c'était tout ou rien, mais bien souvent, il retenait secret ce qui l'effrayait et visiblement, les sensations qui le possédait présentement lui faisait assez peur pour qu'il n'en dise rien. Il l'observait se rapprocher, un peu plus à chaque fois, assez pour faire tomber le masque, pour qu'il n'ose plus bouger. L'air devenait irrespirable, mais ses iris ne changeaient aucunement de trajectoire, il persistait à vouloir soutenir son regard. Qu'est-ce que t'es entrain de me faire connard, pensait Jonah, détourné de la raison première qui l'avait conduit jusqu'ici, joue pas à ça, joue pas avec moi, parce qu'il savait qu'il perdrait d'avance. Il n'avait plus le coeur à jouer, il n'avait jamais été bon et n'avait jamais réussi à suivre ce genre de règles. Celles qui impliquait de justement, ne pas s'impliquer trop. Mais au puéril de sa santé, de son propre bien être, il le laissait le toucher, il le laissait s'approcher davantage, jusqu'à ce qu'un corps à corps s'en suive. Perdu, le choc de ses lèvres contre les siennes l'éveillait, le réanimait brusquement, sûrement trop. Les paupières closes, bercé par un geste qu'il n'aurait jamais cru possible ; il ignorait même pourquoi, mais il répondait à ce baiser comme s'il s'agissait d'un remède miracle, d'un besoin irrépressible, incontrôlable. Puis, soudainement, comme s'il redevenait lucide, il logeait brutalement ses poings contre le torse d'Arès, cognant fébrilement celui-ci, non pour lui faire mal mais plutôt parce qu'il perdait le fil de ce qui était entrain d'arriver. Ses paumes brûlantes finissaient par se poser à plat contre son buste, repoussant celui qui venait de rallumer l'infime étincelle éteinte en lui. Aussitôt, il rouvrait les yeux pour l'observer, pour se rendre compte combien cette situation aussi inattendue soit-elle, lui faisait du bien. «Tu fais chier », grognait-il alors qu'il ne perdait pas la moindre seconde pour glisser ses mains le long de son torse, venant se frayer un passage jusque sa nuque. Jonah était assez contradictoire et il le prouvait à la perfection en plaquant vivement sa bouche contre celle d'Arès, démontrant combien il semblait apprécier faire les choses à l'envers. Il l'embrassait frénétiquement, comme si là, sur ses lèvres, résidait toute l'héroïne dont il avait besoin pour entrer en collision avec l'extase. Il avait du mal à croire qu'il se laissait volontiers entraîner dans quelque chose de dangereux, dans un jeu dont il ne sortirait pas indemne, ni l'un, ni l'autre, mais tout le monde connaissait son amour inconditionnel pour le risque. « Prouve moi que je me trompe », soufflait-il contre ses lèvres, « montre moi à quel point tu peux être indispensable », quémandait l'étudiant en levant les yeux vers les siens, d'un air frôlant de près la provocation.
    AVENGEDINCHAINS


    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 19 Nov - 19:18
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Apprivoise-moi.
    Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé.

    J'avais envie de te montrer à quel point, malgré cette facette de merde que j'avais devant le visage, que je pouvais tout autant être un mec attentionné et surtout, j'allais te montrer que oui, j'étais indispensable à ta vie. Est-ce que tu l'étais à la mienne ? Je dois juste dire que ça fait un temps que t'es avec moi, dans le genre, que je te vends des choses, j'imagine que si je te voyais aller voir ailleurs, je crois que je l'aurais réellement mal prit. Je te regarde intensément. Quand tu plantes tes poings contre mon torse alors que ce geste ne me fait absolument pas reculé, au contraire. Je me surprends à revenir contre toi, laissant mes mains tenir tes hanches afin de t'inciter à rester ainsi. C'était dingue, de voir à quel point tu pouvais être beau, et heureusement qu'on était loin des regards, parce que jamais j'aurais pu faire ça, jamais j'aurais eu les couilles de me montrer avec un gars. Je souriais, inclinant mon visage sur la droite, je t'observais attentivement tandis que mes phalanges glissaient à l'arrière de tes cuisses pour te soulever et t'obliger à envelopper ma taille de tes jambes. Je te transportais, jusqu'à la table à manger où je t'y déposais sur le rebord, afin de toujours rester contre ton être. J'ai jamais réellement compris cette fascination que j'avais pour toi, aussi malsaine qu'elle pouvait être, puisqu'à l'évidence, depuis tant de temps, je n'ai jamais voulu faire le pas, probablement parce que je pensais que t'allais m'en coller une, jamais de ma vie j'aurais pensé que tu m'aurais rendu ce baiser. Je vins caresser ta joue, le souffle court, le coeur tapant violemment contre ma cage thoracique. Je te souris, l'air de dire que tu m'appartiens, du bout de tes orteils, jusqu'à la pointe de tes cheveux foncé. « T'es à moi. » Et c'est bien plus important que les autres mots, cela pouvait tellement signifier que je ne voulais pas débattre plus. Je revenais contre ta bouche, ciel que ta bouche est douce et attirante. Je t'embrassais, passant mes doigts sur le pan de ton gros pull pour te le retirer, passant mes articulations sur ton torse, ton ventre, je le parcourais de long en large, mon visage se cachant dans le creux de ta nuque. Est-ce que j'ai envie de laisser une trace ? Oui, et pas qu'un peu, mais j'ai surtout envie de l'embrasser, chose que je ne tarde pas à faire. Je te fais basculer en arrière, pour que tu t'y allonges presque en laissant tes jambes se suspendre dans le vide. Et moi, de mes mains sur tes hanches, t'interdisant de bouger, je venais me délecter de ta peau du bout de mes chaires. Je voyageais de tes tétons à ton nombril, passant le bout de ma langue pour te faire procurer bien plus de choses. « Est-ce que tu as besoin que j'aille encore plus loin ?  » Même si je connaissais la réponse, je voulais que tu te l'avoues, que tu comprennes qu'en ce moment, c'est moi qui mène la danse, et surtout, regarde-moi, regarde comment tu me rends fou en cet instant. Je grogne entre mes lippes, quand mes lèvres embrasse ton entrejambe pardessus ton tissu, laissant mes paumes effleurant les courbes de ton corps, alors que je sentais que je grandissais dans mon boxer.

    (c) nightgaunt
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum