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I LOVE HARVARD
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  • Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien. -- Noares
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    Lien du postDim 4 Nov 2018 - 1:08
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    Mauvaise idée. J'ai un peu trop fumé ce soir, en fait, le reste de mon stock, en révisant les cours de médecine. J'ai l'impression que cela m'aide à oublier la Russie et Demyan, pour me consacrer entièrement à la cardiologie. Le cœur, c'est assez dingue de me dire que c'est ce que j'étudie alors que c'est ce qu'il me manque le plus. Ce putain d'organe que j'aimerai arracher moi même de ma poitrine si je le pouvais. J'vivrai mieux sans sentiment amoureux, sans attachement à l'autre. Ne plus souffrir, ne plus repenser à toutes les douleurs que j'ai pu vivre. Mon téléphone sonne sur mon lit. Je m'allonge lascivement pour regarder le nom qui s'affiche. Tomy ? Un équipier du hockey. Je le laisse parler sur ma messagerie pour ne pas lui répondre si lentement qu'il ne comprendra sûrement pas ce que je vais lui dire. Je colle mon oreille contre le portable posé sur le matelas et sa voix résonne. Puis le sursaut. Merde ! J'ai oublié la soirée caritative. Oh putain, ils vont me tuer ! Je me lève rapidement, un peu en panique et file prendre une douche pour essayer de retrouver mes esprits. Sauter dans une robe pour, toujours avec cet air un peu vaseux. Il me faut quelque chose pour me booster, mais je n'ai rien d'excitant ici. Ares. Il apparaît comme la foudre, ce putain d'éclair dans mon esprit. Je pourrai l'appeler, mais je préfère lui envoyer un sms pour lui demander de me rejoindre non loin de la soirée. Ma dose, mon crac. J'ai besoin de lui. Des boucles rapidement réalisées, les bottines enfilées, et j'essaye de descendre rapidement les marches de mon immeubles sans me casser la gueule. Sérieusement... quelle idée j'ai eu ? Le taxi m’emmène à la soirée. Et Tomy m'y récupère à la porte d'entrée. « La préparation fut plus longue que prévue, excuse moi mec ! » Un check rapide et je rentre à sa suite dans la salle de réception. Un cocktail pour essayer de me réveiller un peu, mais la tête reste dans le brouillard. Quelques minutes bien trop longues s'écoulent. Le temps s'étire autour de moi, et la personne qui est en face de moi me paraît terriblement ennuyante. J'ai besoin de prendre l'air, et de trouver cet imbécile d'Ares. Je m'excuse brièvement et sors. Je m'éloigne un peu du bâtiment, et après avoir tourné un bon moment, je trouve enfin ma cible. Je lui attrape les épaules et l’entraîne dans la petite ruelle attenante. « Il m'faut un truc pour me booster. T'as bien ça toi putain ! » Je fouille dans sa veste pour trouver quelque chose, sans faire attention à lui. J'en ai besoin là, tu comprends ?!

    @Ares Raad
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    Lien du postDim 4 Nov 2018 - 1:30
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    La panique ft Noé

    I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

    J’ai toujours été présent, pour les affaires, dans les ruelles, je savais où me placer, à quelle heure, et surtout je savais prendre des rendez-vous réguliers pour m’assurer des fins de mois. C’est stupide, je pourrais simplement prendre un job, me foutre dans une déprime et une routine de merde que je déteste voir sur le visage des gens, je pourrais me soigner, gaspiller une somme d’argent pour passer des examens et juste savoir si tout va bien, ou si je suis juste pas en train de crever silencieusement. Et ce soir, je ne manque à rien. Tout se vend, ou presque. Les pilules sont plus compliquées à vendre, et même si je fais un bon prix, les personnes restent réticente face à la nouveauté, ils préfèrent généralement prend ce qu’ils ont déjà testé, et puis, faire confiance à un gars louche dans un coin de la rue, je peux comprendre que niveau confiance, c’est au plus bas. J’observe du coin de l’œil les silhouettes, la musique résonnait dans ma tête, cette tête recouverte par ma capuche, sous le froid intense de ce mois de novembre, un pull, une veste en cuir, juste un jean légèrement serré au niveau de mes mollets, et des bottes. J’aurais pu venir en jogging, c’est pas que j’en ai quelque chose à faire d’être bien habillé pour vendre de la drogue. Je racle ma gorge, en sentant mon téléphone vibrer, et quand ton prénom s’affiche, j’ai déjà envie de grogner, j’ai même l’envie de t’envoyer chier, parce que je suis pas ton putain de clebs. Je suis pas le gars avec qui tu fais sonner ta putain de cloche pour arriver et te soulager. Mais après quoi ? Je vais perdre un client ? Ca va arrondir mon salaire de ce soir, et je pourrais même envisager de te vendre un peu plus, histoire d’en tirer des bénéfices ? Je me dépêche, je fais signe à quelques types en disant que je reviendrais d’ici trois heures environs, espérant qu’ils soient encore présents quand je reviens.
    En marchant, j’enfonce mes phalanges dans les poches de mon blouson, j’y sors une clope de mon paquet, la calant entre mes lippes et d’un geste, brûler l’embout grâce à mon briquet blanc. Je ne sais pas, si je dois venir, mes pas foncent tout droit en ta direction, mais j’ai clairement pas envie que tu penses que je vais faire ça chaque soir, que je vais garder un petit sachet pour la princesse. J’ai pas le temps, ni l’envie. Alors, reculant contre un mur, adossé. Je te vois arriver, et plaquer tes mains sur mes épaules, m’obligeant à quitter les lumières des lampadaires. Comme une furie, tu es excitée, tu es stressée, putain, c’est quoi ce bordel ? Je pose mes articulations sur ton bras, l’enveloppant, t’obligeant à te reculer de ma personne. Personne me touche sans autorisation, hors du périmètre de la boxe. « C’est quoi ton putain de problème Noé ? » J’arque un sourcil, redressant mes épaules, raclant la gorge, je plante sans gêne mon regard dans le tien. « Je suis pas ton chien, t’as compris ça ? Je m’en branle de ton manque, je vais pas rabouler parce que princesse en veut. » Je crache la fumée, coinçant la clope entre mon index et mon majeur. « T’es stupide ou tu le fais exprès sérieusement ? T’es encore défoncée, tu en veux pourquoi ? » Ferme ta gueule Ares, t’occupes, prends juste l’argent.

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    Lien du postDim 4 Nov 2018 - 2:01
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    J'ai besoin. C'est affreux d'avoir besoin, d'avoir envie, de pouvoir crever en échange de ça. Ça, je ne sais même pas ce que c'est putain. Je transpire malgré la température automnale. J'devrai me geler plutôt, avec cette idiote de robe bien trop décolletée pour moi. Mais j'ai chaud. J'veux pas qu'il croit que c'est à cause de lui, mais pourtant, mes mains moites fouillent dans sa veste. Si j'me voyais faire, juste là, j'me cracherai dessus d'être aussi pathétique. J'suis pas ce genre de meuf là, la camée, la paumée de service, mais là, j'ai besoin d'un remontant. Je sens qu'il s'agace face à mon excitation, et cette boule de colère grossit dans mon ventre. Ce sentiment qui me quitte peu en ce moment, sans trop savoir pourquoi. Je suis à fleur de peau, sûrement à cause de tout. Me repousse pas putain, ça me rend folle. Je me dégage vivement, tirant le bras pour qu'il me lâche alors qu'il ouvre la bouche. Pourquoi les hommes ouvrent la bouche pour faire chier le monde ? « Qu'est ce que tu fous là alors ? » Ne me dis pas que c'est ton secteur, que ce soir, t'avais envie de vendre ici. Je t'ai envoyé l'adresse, tu m'cherches aussi Dieu de pacotille. J'ai jamais été croyante, encore moins me dire qu'il y en a plusieurs. « J'devrais t'appeler Cerbère plutôt ? » J'ironise, sans rire, mais avec ce petit sourire qui étire mes lèvres que rarement. Sa pauvre insulte aurait du me faire rire à gorge déployée, mais la suite m'irrite plus qu'autre chose. Je vole sa clope et la glisse entre mes lèvres, en espérant qu'elle me soit salvatrice. Raté. Moi, stupide ? Pauvre mec va... Tu ne sais rien de moi, tu ne sais pas d'où je viens, tu ne connais pas ma vie et mon emploi du temps trop chargé pour pouvoir me libérer de mes obligations. Entre les études et ma carrière professionnelle, autant moment de repos. Et là, dans cette salle non loin, remplie de sponsors, de journalistes et de tous ses gens trop importants pour me voir dans un état pareil. « J'te demande pas ton avis. » Le corps lourd s'appuie contre le mur derrière moi. Le dos de la main caresse mon front, comme ce vertige qui me prend au mauvais moment. Les paupières se ferment un court instant, le temps d'une inspiration de charbon brûlant qui s'insinue dans ma poitrine. La fumée s'échappe de ma bouche sans contrôle, par la minuscule ouverture. Reprendre le contrôle. Je jette la clope un peu plus loin. Tendre le bras et attrape le sien pour qu'il se rapproche, puis les doigts sous la veste, au creux des reins pour le serrer contre moi. « J'ai besoin d'être excitée, tu vois le truc ? C'est combien ?» Je ne vais sûrement pas t'expliquer pourquoi, t'as pas besoin de savoir ma vie. Je me sens lasse, trop blasée. J'entends pourtant des pas vers l'entrée de la ruelle. Les ongles contre le pull se serrent, la bouche près de son oreille. « Bouge pas. » Restons dans l'ombre en attendant de savoir qui est là, on passera pour ses putains d'amants qui baisent en public.

    @Ares Raad
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    Lien du postDim 4 Nov 2018 - 11:56
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    I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

    T’as raison, qu’est-ce que je fous ici putain, comme si j’avais pas assez de merdes à gérer dans ma vie, comme si j’avais pas assez de responsabilité, faudrait qu’en plus, je m’occupe d’une princesse qui arrive pas à contrôler ces putains de doses ? La blague, j’en viens même à hésiter de me casser. Mais je ne le fais pas, je ne sais même pas pourquoi je reste là, comme un con, je ne parle même pas, je ne fais que de te regarder, intrigué, presque blasé, ouais, carrément blasé même. Je détourne le regard sur les passants, le bruit qui résonne dans cette ruelle mal éclairée, et toi, qui reviens à la charge. De tes fines mains sur mes hanches, tu m’attires comme un aimant contre ta personne, et machinalement, mes phalanges se placent de chaque côté de ton visage. Cette sensation est plaisante, je vais pas le nier, t’es une belle femme, mais ton comportement me fait tirer la sonnette, t’es juste pas dans ton état normal, et même si j’ai envie d’en profiter, je me dis que j’ai pas envie d’être un sale mec. Quoique, je suis déjà un sale type, en quoi ça va changer l’histoire ? Mon visage s’incline, je m’approche de ton visage, nos souffles se percutent, je peux déjà sentir ton haleine, un mélange de cocktails, je reste pourtant figé dans cet espace-temps. Mon sourire s’inscrit sur les coins de mes lippes masculines, ce sourire mauvais, ce sourire égoïste, ce sourire de mauvais type. Je colle mon anatomie au tien, j’appuie même fermement mon bassin contre le tien, en contournant tes lèvres pour venir glisser quelques mots au creux de ton oreille. « C’est combien ? C’est tout ce que t’as dans ton sac. C’est pour déjà la dose, le fait que tu me touches de cette manière, et sans oublier à quel point tu peux m’emmerder. » Je suis pas vulgaire, alors que d’habitude je l’aurais cracher que c’était une pauvre conne, une petite salope qui traîne dans les ruelles, comme une droguée en manque, un zombie en quête de soulagement. Mais je me tais, du moins, je ferme juste ma bouche, mes gestes remplacent bien ma parole. Ma main droite s’élève, elle se cale contre ta hanche, puis remonte sur ton ventre et repart sur ton dos pour t’obliger à te maintenir ainsi. Même si tu peux sentir qu’il n’y aucune insistance, je veux juste que tu comprennes, que personne me touche sans mon autorisation, qu’en-dehors de la boxe, personne ne pose un doigt sur moi. Je déteste le contact physique quand je n’en suis pas consentant.
    Lentement, je me recule. Lorsque les voix s’éteignent dans la nuit. Je racle ma gorge, je plonge mes mains dans mes poches en m’adossant au mur d’en face. Tu devais avoir froid, dans cette robe de riche. « Je peux te vendre des pilules, j’ai que ça ce soir, alors il y a que ça. Et puis, c’est assez cher, surtout pour toi. » Je hausse les épaules comme un enfoiré. D’habitude, c’est même moins cher, parce que j’arrive clairement pas à vendre cette merde, mais comme t’es excitée, et que tu veux absolument avoir quelque chose, c’est ton problème si tu fais une mauvaise chute. Je sors le petit sachet, contenant juste deux pilules, blanchâtre, je lève mes yeux vers toi. « Je t’en donne une. Vu ta corpulence, ça devrait largement suffire. » Sortant une autre clope, que je pince entre mes lèvres, je viens rapidement l’allumée, laissant la fumée valser devant nos yeux.

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    Lien du postDim 4 Nov 2018 - 12:49
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    J'suis un zombie, un être surréaliste que mon père adoptif ferait disparaître en me mettant une bonne gifle. Mais il n'est pas là, et personne n'est capable de m'arrêter dans ma chute. Inéluctable. J'deviens un fantôme d'Halloween, cet être blanchâtre que j'aurais pu représenter ce soir dans ma robe noire. Ef pourrait m'aider, mais je ne suis pas assez idiote pour l'appeler. Il comprendrait ce qu'il se passe lui, il saurait que je pense en continue à cet accouchement de mon enfant mort dans mon ventre à cause des coups. Il sait lui, et il trouverai les mots pour me rattraper au vol. Mais je le balaye d'un coup de main imaginaire pour me plonger dans ce présent dangereux. Pas à cause d'Ares. Il a beau faire une tête de plus que moi, il ne m'impressionne pas pour deux sous. Il est même plutôt charmant. Les mauvais garçons, j'ai passé ma vie entière avec eux, de l'orphelinat à la rue et même après. Demyan avait tout pour lui, et pourtant, il vendait de la drogue lui aussi, tout ce qu'il y avait de plus dures. Et il avait la main légère, et les pieds aussi. Je me tape la tête contre le mur derrière moi. Le visage masculin trop proche, les lèvres empoisonnées. Je mords les miennes, dans ce geste terriblement féminin pour draguer les hommes. J'te drague pas pour baiser, même si ton bassin contre le mien me donne des envies de luxure. J'veux ce que tu as, pour m'en sortir devant les gens. Un putain de cercle vicieux. C'est pas une bonne idée pourtant, au fond de moi, je le sais que je ne devrais pas faire des expériences pendant l'une des soirées les plus importantes pour l'équipe. Le prix, je m'en fiche. Il recule enfin et s'adosse contre le mur d'en face. Je ne bouge pas. J'ai déjà la tête qui tourne en vrai, mais je ne vais pas lui en parler. Et le Graal, enfin. Pilule, quoique ce soit, j'étais même prête à me piquer je crois. Un pas en avant. Comment j'sais que c'est pas de la merde ? « J'te prends les deux. » De toute façon, t'as plus rien Ares, juste ces deux petites pilules qui ressemblent à ma contraception. « Mais tu bouffes la deuxième. » Je lui lance mon sac pour qu'il se serve dans mon porte feuille. Je ne sais même pas combien j'ai sur moi, mais tant pis. Il prendra tout, je ne m'en fais pas pour lui. « Et vu que t'as rien à faire que de zoner pour le reste de la nuit, tu viens avec moi. » Comme garantis, tu comprends bien. J'veux pas que tu me baises avec de la merde qui va me coûter beaucoup trop cher et disparaître dans les rues de Boston. Tu passeras pour un ami, un cousin, ce que tu veux. Ça va occuper ta soirée, tu vas manger et boire gratos et moi j'serai certaine de l'effet que cette putain de pilule va me faire. Je sens mon portable vibrer dans ma pochette, et la sonnerie retentir. Quelqu'un me cherche, j'ai déjà été absente trop longtemps. J'attrape le sachet et pose les deux cachets sur la paume de ma main. « Prends la. » L'ordre claque, les yeux dans les yeux. Sinon j'te la fais prendre par la force. Je paye, tu avales. J'suis certaine que tu as l'habitude, dans une autre situation. Ne me dis pas que tu n'y es jamais passé.

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    Lien du postDim 4 Nov 2018 - 15:34
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    I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

    Pourquoi je devrais m’inquiéter de ce genre de personne ? Je veux dire, t’es grande, assez grande pour venir dans une ruelle avec un type que tu ne connais qu’à peine, tu es assez grande pour t’enfiler des pilules, de fumer comme une toxico. Finalement, t’es assez grande pour tout, et je commence doucement à m’énerver face à ton comportement. Je suis pas patient, moi. J’ai un véritable problème avec ça, je déteste attendre, je déteste être là, comme un con à patienter pendant que l’autre peine à faire fonctionner son cerveau. Tu me dragues, et je le sais.
    Et j’aime ça, j’aime voir tes lèvres se faire mordiller, j’aime tes longs cheveux, et j’aime par-dessus tout ton corps, si seulement tu pouvais éviter de l’ouvrir, tu pourrais être bien parfaite. Je secoue la tête de gauche à droite quand tu me balances ton sac, j’arque un sourcil, sans aucune gêne et retenue, je plonge ma main dans la poche afin de sortir quelques billets qui devront largement faire l’affaire. Même bien plus, on va dire que tu viens de me payer le double, et que clairement, je compte pas te rembourser. T’es assez riche comme ça. Je fourre-tout dans ma poche, je reste adossé contre le mur en passant le bout de ma muqueuse soigneusement sur ma lèvre supérieure. « Venir avec toi ? Il faut payer plus pour ça, j’accepte pas l’argent nature. Je préfère encore tes billets. » Tu voulais que je t’accompagne, que je me fasse passer pour un de tes cousins, un ami. J’ai vraiment une gueule à appartenir à ton cercle ? A ton mode de vie ? Je ricane, intérieurement. Je suis à peine présentable. Et puis, d’habitude je suis prévenu avant, la femme me dit comment être, de quoi parler, je fais des recherches, elle me parle de la soirée, là, je ne sais absolument rien. Je détourne le regard, quand ton téléphone commence à vibrer, je lève les yeux au ciel, même quand tu t’approches de moi, que tu te saisis du petit sachet et que tu me tends une petite pilule. Je suis pas con, je vais absolument pas avaler cette merde. Mais toi, je sais que tu vas le faire. Je pince le médicament, je le glisse dans ma bouche en faisant mine de l’avaler, je le coince bien dans un coin, pour que tu ne puisses pas le voir quand j’ouvre la bouche. « T’es contente ? Si tu crois que ça va me faire le même effet que chez-toi, tu te trompes. Et si tu crois surtout que je vends de la merde, t’as plus intérêt à m’envoyer un message. » Je suis plutôt calme, sauf que ma voix résonne comme une menace. Je déteste qu’on pense que je vends de la merde, surtout que c’est de la bonne qualité. Me décollant du mur, je te suis du regard quand tu la prends. Je me dis que ça va être un bordel, que tu vas déconner, et que je vais devoir gérer ça, que je vais devoir t’éviter de rendre plus minable que tu ne l’es actuellement. Alors silencieusement, on se déplace jusqu’à ta soirée, j’observe, je fais tâche. Je le sais, avec mes tatouages, j’enlève ma capuche pour qu’on pense que je viens les tuer, et j’affiche ce sourire qui me suit depuis de nombreuses années. « Qu’est-ce que je fous ici putain. » J’ai juste envie de me barrer, mais je fais un effort, parce que je sais que tu vas me payer, il y a bien intérêt, je vais pas partir les mains vides. Happant un cocktail, je grimace. Je fais signe au serveur en réclamant quelque chose de plus fort, un bon whisky, puisqu’à l’évidence, ce n’est pas moi qui paye. Croisant mes bras contre mon torse, je ne fais que juger intérieurement les gens qui m’entourent. Ils sont tous pareils, ils sentent l’argent, le pouvoir, l’égoïsme. Quand je pense qu’ils doivent être bien plus sales que ma propre personne, dans le fond, même ma conscience ricane.

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    Lien du postDim 4 Nov 2018 - 18:54
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    Je me sens tellement ridicule ce soir. J'ai déjà du mal à tenir sur mes jambes et à réfléchir correctement, alors je cherche la solution pour m'en sortir un minimum. Cette soirée est importante, mais j'aurais peut-être mieux fait de dire que j'étais malade au lieu de me déplacer. « Payer, payer, tu n'as que ça à la bouche ! » Tu crois que je suis Crésus ou quoi ? J'suis pas née avec une cuillère en argent dans la bouche, on vient d'ailleurs peut-être du même endroit toi et moi. Sauf que tu ne le sauras jamais. La rue, je l'ai connue et elle m'a eu pendant tellement d'année. Et puis là, il y a toi et tes putains de tatouages, qui me prend de haut comme si j'étais une bourgeoise. Mon père adoptif m'a très bien élevée, et il m'a surtout appris le travail pour m'en sortir. J'ai bossé des journées entières à la patinoire pour être professionnelle aujourd'hui, et je ne compte pas que cela disparaisse ce soir en un claquement de doigt. J'ai besoin d'excitation, j'ai besoin d'un peu d'hystérie. Je me sens molle et inintéressante, comme le cerveau au ralenti. Je le regarde mettre la pilule dans sa bouche, et pourtant, j'ai cette impression étrange qu'il me baise. Ne jamais faire confiance à son vendeur de drogue, c'est connu nan ? Et pourtant, je lève la main pour porter le cachet à mes lèvres et l'avaler d'une traite. Un besoin, une pulsion de folie. Je me dis tout de suite que c'était une mauvaise idée, mais c'est maintenant trop tard. « De toute façon, c'est terminé. » L'achat de drogue, tout ça. J'ai décidé de ne plus te revoir au moment où je t'ai demandé de passer le reste de la soirée avec moi. Lui montrer une partie de ma vie, alors qu'il n'est qu'un inconnu. Il décide quand même de me suivre à la soirée. J'suis certaine qu'il n'a rien d'autre à branler de toute façon, et comme je paye, il n'a rien à dire. Je ne sais pas pourquoi, mais ce soir, je sens que tout va déraper, et j'ai besoin de cette bouée de sauvetage, comme une minuscule lumière à l'horizon. T'as pas l'air d'une lumière pourtant.
    Nous nous retrouvons dans la salle dans un temps qui me paraît être une éternité. J'évite les cocktails pour ne pas tout mélanger, alors que je me sens déjà dans un mauvais état. Je tourne la tête vers Ares quand il se demande ce qu'il fiche ici. Je ne préfère pas répondre, et le laisse commander un verre pendant que mes coéquipiers me sautent dessus pour me demander ce que je faisais. Quelques explications rapides pour leur dire que je suis malade ce soir, mais que ça va aller sûrement mieux. « Je vous présente Ares, un... ami d'Harvard. » Ma pause les fait sourire mais je frappe l'épaule de Tomy du poing pour qu'il se la ferme. Ta gueule ouais, un ami. Mon vendeur de drogue ? Ils me tueraient tous s'ils savaient que j'avais emmené ce genre de personnage pour cette soirée. Une main se pose sur mon épaule alors que plus personne ne parle autour de moi. La tête se tourne, lascivement. « Coach. » Là, je ne fais plus la maligne. Il va me tuer, c'est certain. Je lis dans son regard, et j'ai cette impression affreuse qu'il a tout compris. Il ressemble à mon père, et j'ai tellement de mal à lui mentir. « Ares alors. » Il serre la main du jeune homme. « Amateur de hockey ou juste de Noé? » Je fais les gros yeux, choquée de la question. J'ai l'impression que les voix sont lentes, les visages flous. C'est une question piège. Je me tourne vers Ares, le sourire aux lèvres pour découvrir sa réponse.

    @Ares Raad C'pas génial, sorry :/
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    Lien du postLun 5 Nov 2018 - 18:33
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    I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

    Finalement, je suis rapidement à l’aise. Je sais comment me tenir dans ce genre d’endroit, dans ce genre de fête où habituellement je n’y mets jamais les pieds. Mais c’est différent, la plupart du temps, on me paye pour être présent, je veux dire, j’accompagne les femmes riches pour pas qu’elles passent pour des vieilles femmes, et souvent, je termine la soirée dans un hôtel de luxe avec elle sous les draps. Immonde, tu dis ? Pourtant, t’es bien là, avec moi, près de moi, à me présenter comme un ami de ton université. C’est vrai que ma gueule fait clairement le bon étudiant en droit qui sait qu’il va avoir un avenir réussi. Alors, j’affiche mon plus beau et large sourire, tendant ma phalange en hochant la tête. « Je suis étudiant en droit, je suis enchanté de vous connaître. » C’est quand ils tournent la tête, que je viens rapidement retirer le médicament caché dans ma bouche, je le glisse dans ma poche, comme de rien, puisqu’à l’évidence, tu es bien trop occupée à être… Figée par cet homme, d’ailleurs. Quand il vient à moi, rétorquer cette phrase, je hausse les épaules avant de plonger mes mains dans mes poches. « Je crois qu’elle est amoureuse de moi, mais ça reste entre nous. » Je fais un petit clin d’œil avant de l’entendre ricaner, je joins mon rire en détournant mon regard sur ton profil, remontant au niveau de tes yeux. Tes pupilles sont dilatés. Tu vas te faire choper, pis quoi, on va me choper aussi ? Merde, putain. J’ai pleins de pilules dans les poches, s'ils voient que t’es défoncée, ils vont rapidement se rabattre sur moi. Je me saisis de ta main, nouant nos doigts ensemble pour que tu me regardes. Je sais que tu vas bientôt partir, ou même, je le sais.
    T’es déjà loin. Je plisse des yeux, pour m’assurer que tu vas quand même bien, évite de gerber ici, évite de faire un spectacle, et putain, je suis vraiment qu’un con d’avoir accepté. « Je ne savais pas qu’elle jouait au hockey. Décidément, elle ne me dit pas grand-chose. » Sous-entendant que tu étais déjà bien haut quand tu m’as demandée et que tu ne m’as rien dit, certes, je le voyais, mais si je savais qu’on allait, enfin, que tu allais venir et m’obliger à t’accompagner dans ce genre de soirée, je t’aurais foutu mes doigts dans la gorge pour te faire vomir. Un homme s’approche de nous, j’arque un sourcil. Faut juste espérer que cela ne soit pas un de tes amants, ou que sais-je, je m’en branle. Je tiens toujours ta main, et je m’adosse presque contre toi, te soutenant d’une manière peu discrète. « Ares, c’est ça ? Je t’ai jamais vu à l’université. » Un chiant. Vraiment, c’est obligé, je peux déjà voir sa petite tête de riche qui pense savoir absolument tout sur tout, et connaître ta voisine, et de quelle couleur est ta merde. Je lève les yeux, mon sourire mauvais s’allonge sur mes lippes masculines. « C’est pareil pour moi, je t’ai jamais vu, bon, je dois pas manquer grand-chose. » Calme toi, je détends mes muscles, j’abaisse mes épaules en riant. Pour faire genre que c’est une blague, alors que clairement, t’es juste un pauvre mec qui tente désespérément d’avoir de l’attention. Si on reprend, je me tourne vers toi, j’approche ma bouche contre ton oreille, ma main se serre dans la tienne, je vérifie que personne en cet instant n’a les yeux braqués sur nous. « T’as les pupilles dilatés, évites de regarder les gens droits dans les yeux, sinon t’es cramée, et clairement, j’ai pleins de pilules dans ma poche, alors si tu veux qu’on évite les problèmes, tiens-toi droite. » Je sais que je parle à un mur, t’es bien trop loin pour comprendre quoique ce soit, et ça m’agace fortement. J’en viens à soupirer en buvant d’une traite le contenu de mon verre. Pourvue que ça ne durent pas, que tu vas vite rentrer, en disant que tu es épuisée, je m’en cogne de la putain de raison, je sens juste que cette soirée, ça va clairement être de la merde.

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    PS: Ne dis pas de bêtise, c'est parfait Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien. -- Noares 2511619667
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    Lien du postMer 7 Nov 2018 - 19:09
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    Mauvaise idée. J'me sens prise dans le piège que j'ai moi même créé. Je suis une idiote d'être venue ici, encore plus de présenter mon vendeur de drogue à mes coéquipiers. Folie. Mais je ne sais pas pourquoi, je sens l'euphorie grandir dans mon ventre. L'espace temps n'existe déjà plus, les visages des personnes autour de moi disparaissent dans une brume de plus en plus épaisse. Et j'entends à peine la réponse d'Ares à côté de moi. Amoureuse ? J'ai un haut le cœur, je ne sais pas si c'est à cause de ce mot ou de mon état du moment. J'ouvre la bouche, mais aucun son ne sort. J'entends la musique autour de nous, comme décuplée. Mon péché mignon semble m'attirer ce soir, mais mon corps n'a pas l'air de suivre les commandes de mon cerveau. Je ne suis pas capable de danser ce soir. Et une main me frôle, finit par enrouler ses doigts avec les miens. Je tourne la tête vers Ares, d'un air de lui demander ce qu'il branle. Je ne suis pas en état de te draguer, pas encore, ou plus encore. Il a de beaux yeux quand même, et cet air de bad boy lui donne tout son charme. Nouvelle envie de vomir. J'entends la voix de mon ami de médecine, et il détourne mon attention d'Ares. Il est du genre à tout analyser, et il doit déjà comprendre dans quel état je suis. Je ferme les paupières difficilement, comme si je pouvais disparaître entièrement derrière. Les mots claquent sèchement dans les deux bouches masculines, et je ne veux pas que ça dégénère parce que je ne pourrais pas les séparer. Les muscles de la main qui me tient se détendent doucement, mais le corps s'approche de moi. J'ai envie de le frapper, mais j'arrive à peine à tenir debout. Il chuchote, mais j'ai l'impression qu'il me hurle dans les oreilles. J'essaye d’articuler sans succès. Mon corps s'appuie encore plus sur le sien, je me sens partir. Pourtant, mon estomac lui, ne compte pas rester calme. « Trouve les chiottes. » J'vais vomir, j'suis à deux doigts. Je lâche sa main et accroche mon bras autour de sa taille pour un meilleur soutien. Et comme ils ne font plus attention à nous, nous nous éclipsons vers les toilettes. On rentre dans ceux des mecs, y'a toujours trop de monde dans ceux des nanas. La marche ne m'a pas aidée, le cerveau n'arrive plus à suivre le mouvement. Et quand je m'arrête devant la porte, mon estomac ne comprend pas ce changement d'allure. Je pousse Ares, mais dans la précipitation, je tombe dans ses bras et vomis sur son pull. « Putain … pardon. » Deux mots avant que je ne me laisse tomber sur le carrelage et vomisse dans les chiottes. Sérieusement ? La pire soirée de présentation avec les sponsors. Alors que je vomis, j'entends la porte des toilettes s'ouvrir. On ne peut donc jamais être tranquille putain ?!

    @Ares Raad
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    Lien du postSam 10 Nov 2018 - 20:25
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    La panique ft Noé

    I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

    Je t’engueule, parce que clairement t’as pas l’air de comprendre, ton cerveau n’a pas l’air de fonctionner correctement, mais le pire, c’est que ça m’étonne même pas. T’es complètement déchirée, et je me surprends à me demander comment tu pouvais tenir sur tes jambes après la dose que je t’avais fait avaler. Tu faisais mine d’être une guerrière, de savoir tout mener, de savoir contrôler chaque geste, chaque mot. Mais là, je te découvrais, derrière cette facette. Tu avais peur de tout le monde, ou bien du regard des gens, et moi, je flippais pour ma vie, j’avais peur qu’un d’eux contacte la police, que je me retrouve piégé à cause de toi. J’ai déjà assez morflé dans ma vie, c’est pas pour en arriver à donner une merde à une gamine qui ne sait pas se gérer, que tout va s’effondrer. Je rage, quand tu me demandes les toilettes, j’ai envie de te dire d’aller toi, de te bouger le cul et d’aller gerber ailleurs, mais je peux pas, je peux pas parce que j’ai décidé de jouer le mec amoureux, et clairement ça ferait bien trop étrange si tu décides de te barrer et que moi, je reste planté là comme un sacré trou de balle. Alors je t’aide,
    Malgré moi, je t’aide à trouver les toilettes, je t’aide à y rentrer et de fermer la porte derrière notre passage. Mais quand tu me repousses pour aller vomir tes tripes, c’est à ce moment précis que tu t’accroches à moi, et c’est à ce moment, que tu dégueules sur mon tissu. J’ai un pas en arrière, je te pousse même en gueulant entre mes dents. « Ca va pas non !? » Je perds le contrôle, moi aussi, on perd les deux le contrôle et c’est vraiment pas bon, il fallait au moins un de nous deux qui devrait être crédible, là, il y a personne, parce que je suis certain qu’on a dû m’entendre.
    Et ça n’a pas manqué, les coups contre la porte, je tourne le regard vers toi en retirant sauvagement mon haut en le jetant dans la première poubelle que je trouve. Je préfère attraper une merde plutôt que de me trimballer avec ta gerbe sur le torse. « C’est occupé, vous devez passer après ! » Ma voix est plus grave, plus rauque, je plante mes iris sur ta personne avant de venir passer mes doigts sur ton visage, je pousse tes cheveux en arrière, je glisse mes doigts sur tes joues, afin que tu m’offres toute ton attention. « T’es grillée, on va être grillé à cause de toi putain. » Et je ne sais même pas pourquoi je trouve ce moment putain d’excitant. Je te fusille du regard, je te cale contre la porte de la cabine, avant de passer ma main sur ton front afin de m’assurer que tu n’as aucune fièvre. Et quand je me recule, je passe mes articulations dans mes cheveux, soupirant. « Je te ramène, rien à foutre de ta putain de soirée de merde, je te ramène, je te fais boire un truc, t’ira vomir, et ensuite tu iras dormir. Je suis ton putain de vendeur, et je dois me tenir comme ton mec alors que j’ai aucun des privilèges. » Est-ce que je suis en train de me plaindre pour la première fois ? Clairement. J’ai jamais été dans cette situation, et je sais pas comment gérer. Je te tends ma main, va falloir rentrer, mais avant, il va falloir expliquer.

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