Et oui, j'avais lu et vu les films 50 nuances et j'assumais totalement! Mais je riais avec toi. Je te répondais en te laissant imaginer que je puisses avoir des aventures avec d'autres.. C'était pas du tout dans mon tempérament, tu le savais si tu commençais à me connaître un minimum mais c'était aussi pour voir ta réaction. Moi? Non! jamais, j'allais pas te piéger.. Je te promet simplement d'être honnête avec toi, complètement. donc si j'craquais pour un autre, je te le dirais, si j'embrassais un autre, c'était la même, et ainsi de suite. Mais d'en parler ça m'énervait, j'avais pas envie de te savoir avec une autre.. berk. Pas de jalousie Loïs, ça pue les sentiments et donc les emmerdements..

Du coup, j'arrive pas à arrêter de fumer.. j'commençais à être honnête, c'était pas classe ni sexy mais c'était vrai. Ça te dérange si j'en roule une..?

« Marché conclu. » Lui, il allait vraiment rendre des comptes ? Apparemment. Déviant de sujet, la jeune femme lui demandait si elle pouvait rouler une cigarette. Tient, elle refumait. Rylan n’était pas vraiment fan des nanas qui fumaient. Un comble pour un mec qui fumait de l’herbe, mais c’était différent. Lui fumait de la beuh pure avec très peu de tabac. Voir pas du tout. Néanmoins, il n’avait rien à lui dire. Ce n’était pas à lui de dicter sa conduite. « J’croyais que t’avais arrêté. » Arquant un sourcil, le son de sa voix était légèrement réprobateur. La clope ça finissait par vous jaunir les dents et vous vieillir la peau. Pourquoi est-ce qu’elle faisait ça ? Jetant un coup d’œil à son portable, le winthrop se rendait compte de l’heure tardive. Déjà vingt-deux heures. « On devrait rentrer. Demain, je commence tôt. » Sans compter que sa voiture était garé plus loin.

L'honnêteté c'était important, que ce soit en amitié comme en amour ou en.. relation chelou comme la nôtre. Bref, je te confiais rapidement mon envie de refumer. J'avais acheté du tabac juste avant de te croiser donc j'allais craquer.. Ouais j'avais arrêté, mais ces temps-ci, ça me manquait trop.. mais peut-être qu'avec notre conversation, j'allais pouvoir penser à autre chose? Aucune idée. Tu regardais l'heure sur ton portable et il était 22 heures. T'as pas tord.. ce fut court mais j'ai aimé cette petite heure avec toi. Je me levais, laissant un pourboire au serveur, pour me retrouver dehors, regardant mon appart. J'fumerais plus tard.. j'allais essayer de me retenir un peu, mais fallait que j'me remette sérieusement au sport, ça m'aiderait pas mal. Mes bras serrés contre ma poitrine, il faisait frais, et je te regardais, comme une enfant qui ne savait pas comment réagir. J'attend un signe alors.. t'étais vraiment beau putain. Vite Rylan, pars.. File en lieu sûr.

Elle fumerait plus tard. Comme si, cette idée lui faisait plaisir. M’enfin, il était personne pour lui dicter sa conduite. Préférant ne rien dire, il laissait un billet sur la table, avant de reprendre l’argent que Loïs avait laissé. « C’est moi qui paye. » Il détestait qu’une nana paye pour lui. Peut-être que c’était archaïque, mais c’était sa vision des choses.

Quittant le café, les deux jeunes gens se retrouvaient bien vite happés par le froid. La différence de température était presque insultante. Face à lui, les bras serrés contre elle, l’irlandais ne put s’empêcher de la trouver adorable. « Un signe… » laissait-il échapper songeur. Les yeux toujours rivés sur elle, l’étudiant ne mit pas longtemps pour se laisser aller. Se rapprochant d’elle, il baissait légèrement son visage. D’une main, il attrapait le menton de la jeune femme, avant de se pencher pour lui voler un baiser. Il avait le droit, non ?

T'étais gentleman certes, mais tout m'faire payer non, c'était cinquante cinquante. Je te laissais faire sinon j'allais t'agacer. Une fois dehors, j'avais qu'une envie c'était de monter chez moi au chaud mais avec toi.. Je te dévisageais presque et fallait que j'arrête. Tu t'approchais de moi, m'embrassant un peu trop chastement à mon goût, ce qui me fit sourire. Je pressais davantage mon visage en tien en te laissant sentir ma langue, mais bien vite je sentais qu'il fallait que je m'éloigne de toi. Je murmurais contre tes lèvres Tu devrais t'en aller.. allez, oust. On tournait les talons et je traversais la route, pour rentrer chez moi. Quelle soirée..

Loïs lui répondait avec plus d’ardeur, la jeune femme faisait naitre une tout autre émotion. Trop vite à son goût, elle y mettait fin avant que l’irlandais prenne sa revanche. Comme une flamme qui attiserait un papillon, avant de s’éteindre. Eh merde. Voilà qu’il se mettait à faire des comparaisons stupides. « J’devrais. » Pendant, un instant, il fut tenté d’aller la rejoindre, mais sa raison prenait le dessus. Autant rester raisonnable. D’un regard, il s’assurait que la jeune femme soit bien rentrée dans l’immeuble, avant de partir à son tour.