allongé sur ton lit quelques minutes plus tôt, tu traînais sur ton ordinateur quand ton téléphone s'est mit à vibrer. tes sourcils se sont froncés en voyant l'heure qu'il était et davantage lorsque tu as vu le nom de Louve sur l'écran. au bout de trois messages, t'enfiles rapidement un pull et tes chaussures puis sans attendre, tu quittes ta chambre et tu files dans la nuit jusqu'au centre ville de cambridge. t'as besoin d'aller vite, louve avait des problèmes et malgré cette rancœur que tu avais envers elle, tu pouvais pas la laisser en danger, alors ça jamais. le plus rapidement possible, t'arrivais au people's republik, c'est bondé de monde devant mais peu importe. tu pousses, tu passes entre les gens. par chance, le videur te reconnaît et te laisse rapidement entrer sans que t'ai besoin d'expliquer pourquoi t'étais là, ça paraissait évident au vu de l'endroit. si t'as passé pas mal de soirées ici, ce soir tu viens pas t'amuser. t'esquives les gens qui dansent et les bourrés, tu te faufiles jusqu'aux toilettes des femmes et peu importe leurs cris quand tu passes la porte des toilettes réservés aux femmes, tu entres et vient taper aux portes. " Lou, c'est moi. Sors maintenant, j'suis là. " tu lançais à l'aveugle, puisque tu ne savais pas dans quel toilettes elle se cachait.



@Louve Gonçalves

la mâchoire serrait, t'attendais juste qu'elle te donne un signe de vie. t'imaginais la retrouver les larmes aux yeux, tellement elle a du flipper. et pourtant lorsque la porte s'ouvre, t'es directement surprit par son attitude très détendue. tellement qu'elle vient même à te tendre son joint. elle est désinvolte, presque je m'en foutiste sur le coup et tu restes un peu sur le cul. " Attends, ils sont où les mecs ?! " tu demandais, alors que tu te décalais de devant les toilettes pour que les autres puissent s'y jeter. envie pressente, apparemment. tes sourcils se fronçaient à nouveau, t'étais prêt à casser de la bouche en arrivant ici, pour faire comprendre à ces mecs comment fonctionne la vie. mais ces mecs, où est-ce qu'ils sont ?! " Lou bordel, tu veux vraiment rester là après ce qu'il s'est passé ? " tu demandais, abasourdi. est-ce qu'elle était sérieuse ou bien est-ce qu'elle avait juste trouvé une excuse pour te ramener ici en vitesse ? parce que, tu l'as connaissais ta Louve, par cœur, peut-être même trop parfois. alors qu'elle te tirait pour quitter les toilettes, tu restais en retrait, mettant tout ton poids sur toi-même pour qu'elle soit freiné dans sa course et qu'elle se tourner vers toi. tes yeux étaient noirs, le regard dur, les mains dans les poches de ton pull. tu lui faisais clairement comprendre que t'avais compris son petit jeu, qu'elle pouvait faire semblant, fallait qu'elle finisse par comprendre qu'avec toi, c'était compliqué d'agir comme avec les autres. ton regard en disait long et tu savais qu'elle avait comprit.

Elle se retourne, tu sens dans sa façon de faire qu'elle a comprit que tu savais. Que tu savais qu'elle avait feinté une extrême urgence juste pour te faire venir jusqu'ici, parce que sinon tu serais jamais venu. Elle a la tête dure, au moins autant que toi. Et le pire, c'est qu'elle sait que tu lui en tiendras même pas compte plus de cinq minutes. Oui t'es énervé parce que tu as paniqué pour elle, pour rien. Ta mâchoire était serrée, au moins autant que tes poings bien caché contre ton corps. " Tu joues avec le feu, Lou. J'ai eu peur pour toi, tu l'sais très bien que sinon j'serais jamais venu. " Elle est insolente, et arrogante, comme toi. Et elle en joue de ce putain de caractère que vous avez en commun. Tu comptes même plus le nombre de fois ou tu as eu envie de lui mettre la tête dans l'eau, au moins autant de fois que tu as eu envie de la serrer dans tes bras. Mais pire dans tout ça, c'est qu'elle avait raison, tu préfères être sûr qu'elle finira pas n'importe où et avec n'importe qui. Elle a gagnée, encore une fois. Tes yeux qui soutiennent son regard, tu finis par soupirer alors que tu t'avances vers elle pour lui piquer le joint de ses doigts. " C'est l'moins que tu puisses faire, j'crois. " Tu lançais en passant à côté d'elle, coinçant le joint entre tes lèvres pour en aspirer une longue taffe. Le bar te tendait décemment un peu trop ses bras et là ouais, maintenant que t'étais là, t'allais boire. Et au frais de Lou en plus, si c'est pas beau ça.

T'aimes pas qu'on t'rappelle à quel point tu peux être faible, tu déteste ça. T'es pas faible, tu veux plus l'être, ça aide trop facilement les gens à s'jouer de toi. Sauf qu'à Lou, tu peux pas mentir. Elle te connaît bien mieux que c'que toi tu peux te connaître et c'est pour ça qu'elle a toujours su comment te faire craquer, comment te faire venir à un endroit ou t'as pas envie d'être. Le problème avec elle, c'est que malgré ton caractère fort, elle a toujours le dessus. Elle arrive toujours à te faire lâcher l'affaire, comme maintenant. Son coude dans tes côtes et un sourire se forme sur tes lèvres alors même que t'essayais de le garder enfoui en toi. Mais à quoi bon ? Ça servait plus à rien maintenant. Elle le sait que tu peux rien faire contre elle, comme tu sais à quel point elle détestait elle aussi être faible, comme elle l'avait été ce soir. Faire appel à toi, en feintant un vilain mensonge, tu l'as connaissais que trop bien pour savoir que c'était du vice. Mais finalement, ça voulait aussi dire que cette soirée, elle voulait la passer avec toi, et personne d'autres. Voilà pourquoi t'étais rendu a cette situation. Lou voulait être avec toi sauf qu'elle avait pas eu envie de le dire. Elle est comme toi, pas de sentiments, même amical. Ça se dit pas ces choses-là, on en parle jamais. T'as toujours été impressionné par votre ressemblance, et tous les jours ça t'impressionne de plus en plus, à quel point vos réactions et vos façons de faire étaient similaires. Ton sourire en coin s'agrandissait alors que tu passais ton bras autour de ses épaules, chose facile étant donné sa petite taille par rapport à la tienne. Tu serres son flanc au tiens. " Tu sais, je l'sais maintenant que tu peux plus vivre sans moi. " Tu lançais, avec un clin d'oeil en prime. Heureusement qu'elle était là, heureusement que t'as Lou était là.