Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityElliot&Ethan • when a scone lover meets a pancake eater
I LOVE HARVARD
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    Elliot&Ethan • when a scone lover meets a pancake eater
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    Elliot&Ethan • when a scone lover meets a pancake eater Tumblr_mszf6nolL61rlrymro3_250
    Alors que je tapotais mon stylo sur mes fiches nerveusement, je jetais un oeil à ma montre, décidant de terminer mon cours un peu plus tôt, au grand plaisir de mes élèves, pour rejoindre Elliot comme convenu. Je ne savais pas à quoi m'attendre, et s'il comptait me dire que partager son ADN ne changeait rien au fait qu'il ne voulait pas de moi dans sa vie, grand bien lui fasse. Je gardais un souvenir assez amer de notre dernière rencontre, et s'il recommençait à m'étaler sa thune sous le nez ou à jouer les gamins capricieux, j'allais certainement l'étouffer avec son propre croissant cette fois. Je me mis à sourire en l'imaginant s'étouffer avec un croissant, puis me rendis compte que ma haine se transformait peu à peu en appréhension au fur et à mesure que j'avançais vers la boulangerie. Je checkais une dernière fois mon téléphone au cas où il m'aurait donné une occasion de me défiler en annulant, mais rien. Il n'était que 15h45, il ne devait sans doute pas encore être là, je l'imaginais bien arriver en retard m'expliquant à quel point sa vie de ministre lui prenait du temps... je me demandais pourquoi je m'attendais toujours au pire venant de sa part. Etais-ce parce que j'aimais qu'il me donne des raisons de ne pas vouloir le connaître et finir par m'attacher à lui ? C'était mon frère après tout... oui je le savais déjà depuis un moment, mais cette histoire de test ADN avait rendu les choses encore plus réelles qu'elles ne l'étaient à mon arrivée aux US. D'ailleurs, je savais qu'il avait eu pas mal de soucis avec la justice auparavant car j'étais tombé "par hasard" sur son dossier et avait vérifié son casier judiciaire en me servant des bases de données du bureau du procureur. Je n'arrivais pas à m'inquiéter car je le considérais toujours comme étant Elliot Maxwell, un nom sur une feuille que j'avais lu quand j'étais ado, et non pas encore comme un membre de ma famille. J'arrivais sur les lieux et me ressaisis. Je suis étonné de te voir déjà là, ne me dis rien... tu avais trop hâte de me revoir c'est ça ? ironisais-je. Je m'asseyais en face de lui en terrasse et déposais mes affaires avant de passer rapidement commande à la serveuse. Pris un thé au lait, comme tout bon british, et un croissant pour faire honneur aux proprios. J'imagine que si tu m'as pas encore gueulé dessus c'est que tu dois avoir des questions, vas-y je t'écoute. dis-je impatient de savoir ce que je faisais ici.
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    Lien du postMer 17 Oct - 8:59
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    Ça y est. Le verdict était tombé, les résultats d’ADN étaient apparus dans ma boîte aux lettres. Tu étais bel et bien mon frère. Et sincèrement? C’était pas le résultat que j’attendais. J’avais espéré que ce soit négatif. Que tu sois juste un malade dérangé. Pas que mes parents soient des connards profonds. Parce que c’était ce qu’ils étaient. Pourquoi avoir un gosse pour l’abandonner à la naissance? Ils pouvaient pas plutôt avorter? Fin j’sais pas, quand j’ai mis enceinte Agathe, on voulait pas de cet enfant alors elle a avorté, on s’est pas dit « tiens let’s go, allons à terme et puis on le donnera contre bons soins » comme un chaton. Alors j’suis énervé oui, mais pas contre toi. Contre eux. Cependant, il faut que je te vois pour discuter de tout ça. Du coup j’te donne rendez-vous avec le verdict. Et là, j’attends. J’suis arrivé y’a un bon moment, j’me suis posé avec mon Macbook pour étudier un peu en attendant ta venue. Quand t’arrivais, tu me faisais une remarque sur ma ponctualité et je me retenais déjà de rouler des yeux. « Tu sais rien de moi. » Donc fais pas genre de savoir que je suis toujours en retard, que je prends toujours des croissants et un latte, juste parce que la dernière fois c’était comme ça. En fait, je suis en retard qu’en soirée, sinon je suis à l’heure, et je préfère les pancakes aux croissants. Tu ne me connais pas alors t’as aucun droit de jugement. Tu t’assois face à moi, passes commande et reprends la parole. Moi, je croise les bras sur la table après avoir fermé l’écran de mon ordinateur. « Non j’ai pas de questions. » Enfin si, j’en ai, mais j’te ferai pas ce plaisir. J’sais pas en fait. J’sais pas quoi te dire tout simplement. C’est dur de commencer une conversation quand on sait qu’on a eu tort, c’est dur de se retrouver face à la personne qui nous confirme que notre famille est merdique.
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    Lien du postMer 17 Oct - 22:28
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    Elliot&Ethan • when a scone lover meets a pancake eater Tumblr_mszf6nolL61rlrymro3_250
    Je devais sans doute être encore en train de faire mes cauchemars habituels où je me rendais finalement compte que ma première impression sur Elliot était la bonne. Des phrases courtes, les bras croisés... il ne manquait plus qu'il frappe du pied et me fasse une grosse colère pour qu'il mérite son titre de gosse de 5 ans d'âge mental capricieux. Tu peux me dire ce que je fous ici alors ? En fait que je sois ton frère ou non, tu peux me le dire si tu t'en balances. dis-je en attaquant rapidement mon croissant. Je ne comptais pas rester ici des plombes surtout en sachant qu'il se foutait royalement de ma gueule, une fois de plus. J'étais vraiment débile d'être tombé dans le panneau. J'y croyais encore bêtement, à ce semblant de famille, et à chaque fois que je baissais légèrement ma garde, la réalité me frappait de plein fouet. Je sortis rapidement un dossier de mon sac de cours estampillé du nom d'Elliot. Tiens, c'est cadeau. Je sais pas pourquoi je me suis fait chier mais maintenant que c'est fait. Je lui collais une copie de son casier judiciaire sous le nez. Il était complètement clean. J'avais fait mes recherches et je savais qu'il avait un penchant pour la drogue et la violence. Rien de bien nouveau sous le soleil... Je te connais peut être pas, mais si jamais t'as besoin d'aller rapidos aux toilettes pour prendre ta dose, fais toi plaisir. dis-je presque normalement. En vérité je ne savais même pas s'il était drogué, clean ou simplement consommateur occasionnel, et je m'en foutais. Je bus une gorgée de mon thé qui venait d'arriver, n'attendant même pas de gratitude de sa part. J'étais déjà presque sûr que ça ne le toucherait même pas. Je n'attendais pas des excuses de sa part, loin de là, je voulais juste qu'on puisse avoir une conversation normale, c'était sans doute trop demander.
    @Elliot Maxwell
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    Lien du postJeu 18 Oct - 8:52
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    Non, maintenant que je t’ai en face de moi, je sais pas quoi te dire. Encore moins quand tu passes la moindre seconde à juger tous les faits et gestes. Mon retard, premièrement. Et puis là? Tu me balances un dossier dont j’ouvre la première page pour trouver mon extrait de casier judiciaire. Vierge. Sauf que toi, non, tu fais pas ça pour la bonté du geste. Tu égorges l’animal après lui avoir caressé le poil. Et ta remarque, ta pique, je la prends mal. Très mal. J’ai le sang qui me monte à la tête. « Va te faire foutre. » que je siffle, mauvais, cinglant, et sacrément énervé. Oui, là, je bouillonne. Et je bouillonne tellement que je te rebalance ton putain de dossier à la gueule et quitte la table pour reprendre le chemin vers chez moi. T’espérais quoi? Que j’ai envie de te parler après m’avoir dit un truc comme ça? Visiblement, t’es bon qu’à juger les gens sans les connaître. T’as absolument aucun respect de ce qu’ils peuvent être en train de vivre. Non, t’as pas pensé une seule seconde au fait que j’puisse être en train d’essayer de me sortir de cette merde. D’être en sevrage. Tout ce que tu voulais finalement, c’était me balancer ta bonne action de l’année sous le nez. Bah t’sais quoi, si ça t’aide à vivre avec toi-même, fais-foi plaisir. Mais moi, j’suis pas un pantin. On m’achète pas. C’est pas m’effacer le casier judiciaire en faisant passer ça pour de la gentillesse et de la bienveillance qui va me faire t’aimer et t’accepter comme un frère. Alors ouais, va te faire foutre, t’as qu’à discuter tout seul de la famille qui t’a abandonné.
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    Lien du postJeu 18 Oct - 11:50
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    Elliot&Ethan • when a scone lover meets a pancake eater Tumblr_mszf6nolL61rlrymro3_250
    Décidément, j'en avais vraiment ras le bol de son attitude. Pourquoi est ce qu'il ne me disait pas clairement c'était quoi son problème ? J'avais essayé d'être sympa, d'être un connard et rien ne marchait. Malgré tout je ne voulais pas en rester là, je sentais qu'il refoulait tous ses sentiments à mon égard et tant qu'il ne m'aurait pas dit clairement qu'il ne voulait plus jamais me revoir, je ne comptais pas laisser tomber. Je ne savais même pas pourquoi j'étais aussi insistant, enfin j'en avais une petite idée, mais c'était ridicule. Peut être que depuis que je savais qu'il savait que j'étais son frère, je m'étais inconsciemment imaginé que ça aurait changé quelque chose. Dans le bon ou le mauvais sens, mais au moins que notre deuxième rencontre serait différente de la première. Alors que là, une fois de plus il était parti. Je sortis un billet de 20 dollars que je jetais sur la table avant de me lever à mon tour pour le rattraper. C'est quoi ton problème, hein ? Si t'as envie de me mettre ton poing dans la figure ou si t'as envie de m'insulter fais le, au lieu de te barrer au moindre problème. J'étais toujours derrière lui mais cela ne m'arrêtait pas le moins du monde pour lui dire ce que j'avais à dire. S'il y a une chose que je ne pouvais pas t'enlever c'est ton courage pour avoir essayé d'échapper aux parents, mais même ça maintenant... tout ce que je vois c'est un gros lâche. Je m'arrêtais de marcher, presque résigné. J'étais pire qu'en colère, j'étais déçu. J'avais cru un instant qu'il était pas complètement perdu, mais en réalité qu'est ce que je pouvais en savoir de ses problèmes, ou si je l'avais vexé moi ? Il ne me disait rien, je ne le connaissait pas et il ne m'en donnait même pas l'occasion. Tu me dois rien, mais dis moi juste une chose. Pourquoi tu voulais me voir ? J'avais besoin de le savoir, et s'il avait même pensé une seconde qu'on aurait pu essayer d'apprendre à se connaître, il n'avait qu'à assumer. @Elliot Maxwell
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    Lien du postVen 19 Oct - 9:01
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    Putain mais quel con. J’comprenais pas ce que Megara pouvait bien voir en lui. Ok, tous les deux avaient été rejeté par les parents Maxwell. Mais sinon? Niveau personnalité et tout? Non, j’pigeais pas. Et ta remarque confirmait mes pensées. Alors j’préfère me barrer plutôt que d’exploser, ça montrerait que j’en ai quelque chose à foutre de tout ça, de toi, et j’veux pas. Tu me suis en revanche, à croire que t’aimes ça, me courir après. « Je peux pas te foutre mon poing dans la gueule! » que je gueule en me stoppant net face à toi. « J’ai des responsabilités et une image de maison à tenir. Tu me feras pas ruiner ça, j’ai travaillé dur pour avoir la place que j’ai aujourd’hui. » Puis tu continues les insultes et je bouillonne, j’te jure, je fais preuve d’un putain de self control en ta présence. J’enfonce un doigt accusateur dans tes pecs. « T’es qu’un putain de manipulateur Tu passes ton temps à juger les gens sans les connaître. Me cleaner mon dossier pour après me traiter de drogué? Ça t’étonne que j’ai envie de te foutre mon poing dans la gueule? C’est quoi TON problème ? Tu fais le gentil pour frapper plus fort ensuite? Super technique t’inquiète pas, ça marche du tonnerre. » Parce que j’avais eu un espoir pendant un très court instant. Pouf, totalement évaporé en deux phrases. « Je voulais te voir pour te donner les résultats du test et en discuter, me prouver que j’avais eu tort. Au final j’avais raison. T’en vaux pas la peine. Tu voudrais, quoi? Que je te traite comme mon frère ? Alors que dès que t’ouvres la bouche, tu m’insultes? Non merci, j’ai pas besoin de ça dans ma vie. » Je me rendais compte que j’avais agrippé ton t-shirt dans mon poing sous la colère, alors je le lâchais subitement pour reculer d’un pas. « Et si t’avais pris le temps de discuter cinq secondes avant de me balancer ton dossier comme un chien, t’aurais su que j’étais en sevrage, t’aurais pas balancé ta remarque à la con et on aurait pu éviter tout ça. » Comme quoi, tu réclames un dialogue mais t’es pas ouvert à y participer.
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    Lien du postMer 24 Oct - 23:39
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    Tu parles qu'il ne pouvait pas me mettre son poing dans la figure ! Il avait surtout peur de s'en prendre une, il m'impressionnait de plus en plus car je ne pensais pas que sa lâcheté allait si loin. Enfin... peut être que je me trompais après tout, il avait l'air d'en avoir des choses à me dire, et pas que des bonnes choses. J'avais touché une corde sensible, certainement qu'il avait plus de soucis que je ne l'avais imaginé... des soucis d'un autre ordre que juridique. Il semblait être également fragile mentalement, et je venais de le pousser dans ses retranchements au maximum. Il s'approcha de moi, me regardant avec une haine qui me fit presque froid dans le dos. Au moins quand il jouait au con et à celui qui m'ignorait, je ne voyait que de l'indifférence dans ses yeux, là c'était autre chose, et pour une raison qui m'échappait ça me faisait putain de mal au coeur de le voir comme ça. T'as raison, je suis qu'un sale manipulateur mais pas pour les raisons que tu crois. Je fis une pause fronçant les sourcils, prêt à dégainer mon poing s'il commençait le premier. Mon problème c'est que tu daignes pas ouvrir la bouche et me décrocher plus de deux mots alors que c'est toi qui voulait me voir. Mon problème c'est qu'à chaque fois que je crois que t'es en train de faire un pas vers moi et d'évoluer, je me prend une claque en pleine figure. Je le regardais qui continuait de monter dans les tours. Il se retenait de toutes ses forces de me cogner, et en vérité ce n'est pas ce que je cherchais, du moins plus maintenant. T'as vu à quoi j'ai du m'abaisser pour te faire réagir un minimum. ajoutais-je en hochant la tête de droite à gauche en signe de déception. S'il me connaissait, il saurait que je n'avais pas fait ou dit ça pour une autre raison que parce que je voulais l'aider. Et m'aider moi aussi, parce que même si ça me faisait chier de l'admettre, plus je le connaissais, et plus j'avais envie d'en apprendre plus. Je devais être maso. Je baissais les yeux lorsque je le vis m'attraper par le t-shirt et le repoussais presque immédiatement. Me touche pas. T'as eu tort ouai, tort de croire que j'allais me mettre à genoux devant toi en te suppliant de bien vouloir m'accepter comme ton frère. Tu dis que tu voulais mettre les choses à plat, que t'étais venu pour discuter. mais tout ce que t'as fait c'est me répondre comme à un chien. Je suis pas un de tes larbins, si tu veux du respect, commence déjà par apprendre ce que c'est. Alors que j'ouvrais à nouveau la bouche pour répliquer, je ne pus sortir un seul mot. La fin de sa tirade venait de me scotcher. Je me sentais réellement con, et baissait la tête comme un enfant qu'on venait de gronder. Je savais que je pouvais être aussi borné que lui lorsqu'il s'agissait de fierté ou d'avoir raison, mais ce qu'il venait de me dire ça ne s'inventait pas, ce n'était pas un de ses stratagème pour se faire plaindre. Je ne pouvais pas expliquer comment je le savais, mais je le savais. Je relevais enfin la tête et pris une profonde inspiration avant de poser ma main sur le haut de son bras, la sans rien dire. On va se rasseoir ? J'avoue j'ai été un sale con, désolé. Ce qui était bien, c'est que même si je savais argumenter pendant des heures pour prouver que j'avais raison, signe du juriste chevronné, je savais aussi reconnaître quand j'avais été trop loin, et là c'était le cas. J'espérais qu'il n'allait pas à nouveau me donner envie de le jeter dans l'Atlantique d'ici 5 minutes. J'imagine que je suis la dernière personne à qui t'as envie de parler de ça, mais je suis passé par là aussi quand j'étais ado, je sais que c'est pas facile d'en sortir. Puisqu'on en était à l'heure des confidences, autant que je joue carte sur table avec lui, peut-être que ça marchera mieux qu'avec les insultes et les piques qui sait. @Elliot Maxwell
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    Lien du postJeu 25 Oct - 9:34
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    « Évoluer? » Evoluer? Sérieusement? « T’as cru que j’avais besoin ou même envie d’évoluer? Je suis très bien comme je suis, merci. » Évoluer pour toi? Pour quoi faire? Pour que tu me rabaisses dès que t’ouvres la bouche? « Gosh tu me rappelles mon père. Comme quoi, t’as peut-être pris de lui. » Toujours à avoir les mots qui blessent, pour te faire sentir plus bas que terre. Et le pire c’est que tu penses toujours que t’as raison, que c’était la bonne façon de faire. Mais quel abruti putain. T’en vaux pas la peine, j’ai pas besoin de gens toxiques comme toi dans ma vie, j’ai assez de problèmes comme ça pour en rajouter une couche. Mais pour ta gouverne, si t’avais réellement pris le temps de discuter, si t’avais pas voulu frimer et m’acheter avec ton nettoyage de dossier, t’aurais pas été aussi con. Tu m’aurais sûrement pas fait cette pique. Parce que j’suis en sevrage. Et t’aurais su du coup que je suis d’autant plus irritable, d’autant plus susceptible. Le manque, ça transforme quelqu’un. J’le sais, c’est devenu mon quotidien et j’sais pas comment Agathe fait pour me supporter parfois, même si quand elle est avec moi, c’est comme si tout s’apaisait. Toi t’es toujours là en face de moi et j’crois que ma révélation te fait réagir. Tu poses une main sur mon bras et moi, je fronce les sourcils. « J’ai pas besoin de ta pitié. » que je siffle, retirant ta main de mon bras. Oui, tu m’as énervé, moi il me faut du temps avant de ne plus piquer. J’suis un gamin, je sais. « Et oui, t’as été un sale con. » Mais j’entendais tes excuses. Alors je soupirais et me dirigeais vers la table qu’on avait laissé en plan, reprenant ma place et toi la tienne. Tu m’annonces que toi aussi t’as vécu ça, le sevrage. « Ouais. Encore moins quand c’est pas la première fois. » Autant être honnête hein. « Mais j’t’apprends rien, t’as lu mon dossier visiblement. » Non, j’aimais pas du tout cette idée. J’voyais ça comme une invasion de la vie privée. T’avais préféré fouiller quitte à être dans l’illégalité plutôt que d’attendre et de me poser directement la question. J’trouvais pas que ça faisait preuve de bonne foi tu vois.
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    Lien du postJeu 25 Oct - 22:34
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    Elliot&Ethan • when a scone lover meets a pancake eater Tumblr_mszf6nolL61rlrymro3_250
    Je devais sans doute rêver. Il venait de me comparer à l'une des personnes que je détestais le plus, mon père, notre père. Enfin, un mec que j'avais vu faire de grands signes dans les journaux lorsqu'il était invité à l'une des nombreuses soirées que lui et ses amis organisaient. En somme quelqu'un qui n'avait pas l'ombre d'un point commun avec moi. S'il avait voulu me blesser, il n'aurait pas pu faire mieux que ça, et je sentais bien d'ailleurs qu'il savait toucher mes cordes sensibles, comme moi les siennes. On ne se connaissait pas tant que ça, mais on avait étrangement la facilité de savoir comment faire chier l'autre. N'est ce pas le propre d'une relation fraternelle après tout ? Si j'avais été comme ton père, je me serais pas fait chier à essayer de te connaître, tu crois pas ? Je me serais contenté de me servir de toi et j'aurais pris le chèque que tu m'as proposé la première fois qu'on s'est vu. Je pris le temps de la réflexion avant d'ajouter en souriant à moitié. D'ailleurs maintenant que je vois ta tête, si l'offre tient toujours... dis-je avec ironie. J'essayais de détendre l'atmosphère que je pouvais après ce qui venait d'être dit c'était dur de ne pas se barrer chacun de notre côté et retourner à la case départ. Enfin au moins, une fois mes excuses présentées, et j'avais fait un bel effort sur ce coup là vu ce qu'il m'avait balancé, il me raccompagna à la table, non sans rechigner. J'avais l'impression d'avoir à côté de moi un gosse à qui j'avais refusé d'acheter des bonbons et qui boudait en ronchonnant. J'avais presque envie de rire à le voir comme ça, et imaginait un instant à quel point nous aurions passé notre temps à nous disputer si nous avions été élevés ensemble. Ayant des caractères similaires, les insultes et les reproches auraient fusé. Voila que je me mettait à être nostalgique de potentielles bagarres de merde avec lui, je devais avoir un souci mental, c'était la seule explication. Je me rassit à mon tour à la table, et demande à la serveuse de réchauffer ce que nous avions commandé si possible. Tu sais je l'ai pas fait par pitié ou pour m'attirer tes bonnes grâces, un de mes collègues à fait une recherche sur mon nom et est tombé sur ton dossier. Il a commencé à me charrier sur tes problèmes de drogue du coup j'ai tout effacé pour lui fermer le clapet. Je ne voulais pas admettre que j'avais fait ça pour lui, même si c'était le cas. Je préférais qu'il pense que j'avais fait ça pour ne pas avoir mauvaise réputation, au moins il pourrait continuer à se dire que je ne suis qu'un sale égoïste qui a honte de lui. J'avais pris cette fâcheuse habitude de tout faire pour repousser les gens autour de moi, et surtout ceux que j'aimais. Alors, loin d'y être encore réellement, il devait dans mon inconscient être sur cette liste lui aussi. Après si ça peut t'aider tant mieux. Ajoutais-je évasivement sans trop de conviction. J'étais pas très bon menteur, surtout sur ce genre de trucs qui me touchait plus que de raison. En vrai j'ai même pas lu parce que je m'en fiche de ce qu'il y a de marqué là dedans, c'est pas ce genre de choses qui te définissent. Et t'as pas l'air d'être le genre de mec qui abandonne facilement, tu vas clairement t'en sortir. Je remerciais la serveuse avant de prendre une gorgée de mon thé qui venait de revenir devant moi. Je te dirais bien que je suis là si t'as besoin, mais j'imagine que je suis la dernière personne à appeler sur ta liste. dis-je sincèrement. @Elliot Maxwell
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    Lien du postSam 27 Oct - 14:41
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    Tu jugeais aussi vite que mon père. T’étais fermé sur tes positions, quand tu décidais d’un truc, quand t’avais une idée en tête, tu ne lâchais pas et c’était toi qui refusait de changer, d’évoluer. Fallait que les choses te servent à toi, peu importe ce qu’en pensaient les autres. Et franchement, j’étais ultra déçu de me dire que mon frère était le portrait craché de mon père à qui je n’avais pas parlé depuis un an bientôt. Tu me contredis, t’oses même faire de l’humour et je plisse les yeux, regard tueur. C’est pas le moment. Mais… "Ouais, si t’as besoin de thunes, j’te ferai un chèque." Trop bon trop con vous dites? Ouais, sûrement. Finalement, j’décidais de retourner m’assoir à notre table. On peut essayer de parler non? J’sais pas. T’as le chic pour balancer des mots qui me foutent en rogne. J’avais aucune idée de comment on pourrait s’entendre toi et moi, vu qu’à chaque fois qu’on se parle on a envie de se taper sur la gueule. Tu reprends la parole concernant mon dossier et je retrousse le nez, ne croyant pas trop à tes mots. "C’est pas plutôt toi qui a fait une recherche sur ton nom et est tombé dessus? Et t’as eu honte donc t’as préféré effacer tout ça?" Ouais, mal vu avec ton taf d’avoir un petit frère toxico. Donc me fais pas croire que c’était en réalité pour m’aider. J’pense toujours que tu penses qu’à ta gueule dans cette histoire. Tout comme tu veux absolument des réponses et une place dans cette famille sans penser à l’autre côté du navire. T’es perturbé de découvrir ta vraie famille. Ouais, et tu crois pas que j’suis perturbé de découvrir que j’ai un grand frère? Cette situation va dans les deux sens. "Bien sûr que t’as lu, sinon tu m’aurais pas traité de junkie." T’en aurais eu aucune idée si t’avais pas lu le contenu de mon casier. Et même si j’dis rien, la fin de ta phrase m’apaise un peu. C’est pas ça qui me définit, et t’as raison, j’suis pas le genre de mec qui abandonne facilement, même si j’suis pas aussi sur que toi sur le fait de m’en sortir. "Ouais, non, ça ira." J’ai pas besoin de parler de tout ça avec toi. "Bon, du coup, t’as des questions j’suppose? Sur la famille, sur tes parents, j’sais pas? Sache juste que j’avais aucune idée de ton existence et je leur ai pas parlé depuis l’année dernière donc je les ai pas confronté à ton sujet. Si tu veux aller les voir j’te donnerai leur adresse mais ça sera sans moi." Même si j’ai bien envie d’en coller une à mon lâche de père, qui a abandonné Megara, et toi maintenant. Le gars qui sait pas prendre ses responsabilités quoi.

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