valley of the dolls (maddie&romee)
twindridge ★ valley of the dolls
@maddie aldridge
depuis la banquette arrière de son taxi, romee aldridge voit doucement se dessiner au loin les formes des plus beaux immeubles de la ville. sa destination où l'attendait maddie. supportant tant bien que mal le trafic intense en cette fin de journée et son lot de bouchons qu'il entraînait, la jeune femme cherche un moyen de s'échapper de cet ennui mortel qui lui tend les bras. si son vieux chauffeur du jour ne lui est d'aucun recours, la gamine sort son téléphone et se joue des notifications qui y apparaissent. gommées en un coup d'index nonchalant, à la place, elle va consulter le blog de cs et son article tout juste sorti. un tas de ramassis sans nom, mais romee, elle en est friande. le trajet passe alors un peu plus vite et la luxembourgeoise est enfin arrivée à destination. un immeuble moderne se dresse devant elle et c'est sans hésitation qu'elle emprunte l'ascenseur pour rejoindre son appartement. avec un tel building, on pourrait croire son penthouse au summum du design. il n'en est rien. tournant sa clé dans la serrure, romee, elle se retrouve dans un cocon cosy, décoré avec soin par maddie. elle savait que l'avoir fait quitter son petit appartement pour ce sublime loft lui a coûté, alors c'était elle qu'on avait laissé en charge de la décoration. et romee, rien n'aurait pu lui faire plus plaisir, reconnaissant là les élans artistiques de sa soeur, l'endroit désormais très chaleureux. pénétrant à l'intérieur, la gamine remarqua que maddie était sur le canapé et regardait la télé. balançant son sac de sport sur le fauteuil, en un soupir las elle vint s'assoir aux côtés de sa jumelle et déposer un tendre baiser sur sa joue. « tu regardes quoi ? »
twindridge ★ valley of the dolls
@romee aldridge
j’crois que quelque part, j’avais un peu de mal à m’y habituer. à ce loft, à ce luxe, à.. ça. en quatre ans de solitude, j’avais pris l’habitude de ne pas faire tourner mon nom comme une fierté. à me contenter des choses simples qui permettaient d’être heureux. un petit studio, des soirées avec lily et du violon jusqu’à tard dans la nuit. puis romee était arrivée. le petit studio devient un magnifique penthouse, le building reflétant la somme astronomique des lieux et finalement, j’avais négocié un droit sur la décoration pour rendre l’endroit un peu plus comme.. moi ? et à force d’acharnement, le résultat était là. cosy, à tendance peut être un peu bohème mais qui me faisait me sentir mieux même si mon vieux quartier me manquait souvent. « un documentaire sur moz’ » déjà vu des milliers de fois d’ailleurs. mozart était un génie en terme de composition, une inspiration dans bien des domaines et sûrement que jamais je ne serais capable de me lasser de cette émission quand bien même j’étais capable de réciter chaque mot prononcé à la seconde près. « alors, ta journée ? » le regard déviant à peine, je pouvais deviner au sac jeté un peu plus tôt que romee rentrait probablement d’un entrainement de cheers. à peine arrivée et déjà en tête de liste comme si la popularité était un don qu’elle se traînait d’endroit en endroit sans faire le moindre effort. « secouer des pompons ta fait du bien ? » en réalité, j’avais du mal à comprendre le passe temps. l’intérêt de se trémousser pour une équipe dans un ensemble bien trop court, à hurler avec un sourire figée sur le visage alors que les trois quarts des cheerleaders ne s’intéressaient pas au basket, foot ou peu importe quel autre sport.»
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Lien du postLun 17 Sep - 18:09
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@maddie aldridge
depuis la banquette arrière de son taxi, romee aldridge voit doucement se dessiner au loin les formes des plus beaux immeubles de la ville. sa destination où l'attendait maddie. supportant tant bien que mal le trafic intense en cette fin de journée et son lot de bouchons qu'il entraînait, la jeune femme cherche un moyen de s'échapper de cet ennui mortel qui lui tend les bras. si son vieux chauffeur du jour ne lui est d'aucun recours, la gamine sort son téléphone et se joue des notifications qui y apparaissent. gommées en un coup d'index nonchalant, à la place, elle va consulter le blog de cs et son article tout juste sorti. un tas de ramassis sans nom, mais romee, elle en est friande. le trajet passe alors un peu plus vite et la luxembourgeoise est enfin arrivée à destination. un immeuble moderne se dresse devant elle et c'est sans hésitation qu'elle emprunte l'ascenseur pour rejoindre son appartement. avec un tel building, on pourrait croire son penthouse au summum du design. il n'en est rien. tournant sa clé dans la serrure, romee, elle se retrouve dans un cocon cosy, décoré avec soin par maddie. elle savait que l'avoir fait quitter son petit appartement pour ce sublime loft lui a coûté, alors c'était elle qu'on avait laissé en charge de la décoration. et romee, rien n'aurait pu lui faire plus plaisir, reconnaissant là les élans artistiques de sa soeur, l'endroit désormais très chaleureux. pénétrant à l'intérieur, la gamine remarqua que maddie était sur le canapé et regardait la télé. balançant son sac de sport sur le fauteuil, en un soupir las elle vint s'assoir aux côtés de sa jumelle et déposer un tendre baiser sur sa joue. « tu regardes quoi ? »
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Lien du postVen 21 Sep - 10:18
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@romee aldridge
j’crois que quelque part, j’avais un peu de mal à m’y habituer. à ce loft, à ce luxe, à.. ça. en quatre ans de solitude, j’avais pris l’habitude de ne pas faire tourner mon nom comme une fierté. à me contenter des choses simples qui permettaient d’être heureux. un petit studio, des soirées avec lily et du violon jusqu’à tard dans la nuit. puis romee était arrivée. le petit studio devient un magnifique penthouse, le building reflétant la somme astronomique des lieux et finalement, j’avais négocié un droit sur la décoration pour rendre l’endroit un peu plus comme.. moi ? et à force d’acharnement, le résultat était là. cosy, à tendance peut être un peu bohème mais qui me faisait me sentir mieux même si mon vieux quartier me manquait souvent. « un documentaire sur moz’ » déjà vu des milliers de fois d’ailleurs. mozart était un génie en terme de composition, une inspiration dans bien des domaines et sûrement que jamais je ne serais capable de me lasser de cette émission quand bien même j’étais capable de réciter chaque mot prononcé à la seconde près. « alors, ta journée ? » le regard déviant à peine, je pouvais deviner au sac jeté un peu plus tôt que romee rentrait probablement d’un entrainement de cheers. à peine arrivée et déjà en tête de liste comme si la popularité était un don qu’elle se traînait d’endroit en endroit sans faire le moindre effort. « secouer des pompons ta fait du bien ? » en réalité, j’avais du mal à comprendre le passe temps. l’intérêt de se trémousser pour une équipe dans un ensemble bien trop court, à hurler avec un sourire figée sur le visage alors que les trois quarts des cheerleaders ne s’intéressaient pas au basket, foot ou peu importe quel autre sport.»
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Lien du postDim 23 Sep - 8:41
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@maddie aldridge
un documentaire sur mozart ? romee hausse un sourcil, tout en enlevant ses talons hauts gardés toute la journée. elle savait sa jumelle friande de ce genre de reportages ô combien culturels auxquels elles avaient été longtemps biberonnées, quand leur père tentait encore de faire de ses filles des parfaites petites poupées, belles et cultivées. « encore ? » entendant la voix off que vomit la télé, romee reconnaît le même documentaire qu'elles regardaient encore ensemble il y a quelques années. l'aînée avait vite décroché mais venait toujours le regarder avec elle, juste pour lui faire plaisir. quoiqu'il en soit, regarder un reportage était une activité surprenante un vendredi en fin d'après-midi, alors que la lune commençait déjà sa bataille avec le soleil. mais d'un autre côté, c'était maddie. un sourire attendri s'échappe de ses lèvres en pensant à la singularité de sa soeur. « c'était... tranquille. » s'enfonçant dans son fauteuil, elle réfléchit à sa journée. oui, rien de passionnant aujourd'hui, si ce n'est la vie à la eliot mais qui n'intéresserait pas maddie. seulement, quand elle lui parla de ses pompoms, le visage de romee s'illumina. elle était toujours prête à parler de son sport bien aimé. « oh, si tu savais. » elle se fichait des accents sarcastiques qu'avait pris la voix de sa soeur, elle continua. « aujourd'hui on s'entraînait à côté des basketteurs... tu connais jane higgins ? elle n'arrêtait pas de faire des signes aux garçons, une vraie quiche. » en vérité, romee, elle avait été particulièrement agacée car la demoiselle avait semblé prendre son propre crush comme cible. et bien qu'elle ne considère pas sa coéquipière comme une véritable concurrence, elle n'aimait pas cela. « tu es sûre de ne pas vouloir nous rejoindre, mads ? imagine nous toutes les deux sur le bord du terrain, ce serait tellement bien ! » demande t-elle, sachant au fond d'elle que maddie refusera, comme d'habitude.
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Lien du postMer 3 Oct - 14:01
twindridge ★ valley of the dolls
@romee aldridge
mh, non. pas de critiques. j’avais pas spécialement envie de m’aventurer sur ce terrain là tout compte fait. premièrement parce que déclencher une énième dispute avec mon double était la dernière de mes envies et surtout parce que je détestais argumenter de toute façon. « toujours. » à croire que jamais je ne pourrais m’en lasser. une routine que j’avais adopté faisant tourner le film plus où moins toutes les semaines juste par habitude. « mh, non. » à vrai dire, je ne connaissais pas grand monde. encore moins quand il s’agissait du groupe des populaires. pas parce que je m’en fichais mais surtout parce qu’aucun deux ne m’avait de toute manière jamais adressé la parole ne serait ce que pour me demander l’heure. « tu me diras, toutes les filles ici ont l’air d’adolescente prépubère incapable de contrôler leurs hormones quand elles croisent un garçon » ce qui était ridicule, qu’on se le dise. à croire que le monde ne tournait qu’autour des relations et de ce qu’elles pouvaient engendrer. vierge maddie n’était clairement pas de ce monde là. « à midi je me suis pris les pieds dans mes lacets, mon plateau a volé deux mètres plus loin et j’ai eu le droit à une standing ovation des étudiants » et c’était l’un des moments le plus gênant de ma vie. « tu comprendras donc que je passe mon tour pour le cheerleading. » déjà parce que ce n’était pas ma tasse de thé et ensuite parce que je pourrais déclencher une catastrophe comme, trébucher lors d’une pirouette, faire écrouler la pyramide finale ou quelque chose dans le genre. mh, non. pas envie d’avoir ça sur la conscience.