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I LOVE HARVARD
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    Lien du postLun 17 Sep - 2:23:17
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    Rhéa T.Kostas & Edgar H. Jeong


    Je n'aurais jamais cru pouvoir être l'actrice principale d'un mélodrame digne d'un épisode de Bones ou NCIS. Après tout, une soirée ne se terminerait jamais par un tel grabuge et encore moins par les émotions destructrices. Alors, est-ce bien de pouvoir déléguer ce premier rôle ? Pas vraiment ! Je me serais bien passé d'être la comédienne de cette péripétie originale. Mais, toutes choses n'arrivent pas pour rien. Puis rien n'est aussi amusant qu'un chamboulement dans notre vie si régulière !

    Je traverse le parc.
    Sous ce lampadaire clignotant, les frissons de la nuit montèrent le long de mes jambes dénudées. Ils terminèrent ainsi leurs routes sous ma veste. Je m'arrêtais pour regarder derrière moi. Laissant mes traits apparaitre et disparaitre sous la lumière fuyante. Je fixe la noirceur. Un drôle de feeling apparut en moi. Celle que tous êtres humains détestent. On s'imagine facilement un mauvais présage ou une chose importante que nous avons oubliée. Mais, je penche pour l'auspice. Mes iris grossissent afin d'observer cette obscurité. Ce néant total de vie. Je serrais les bras contre ma poitrine en m'imaginant un scénario horrifique.Enchainant ainsi les images. Une après l'autre. En aucun instant, la peur que je ressentais n’allait m'aider à m'évader de cette paranoïa débutante. Je me fis la promesse de ne plus traverser le parc la nuit. Pas avant un bon bout de temps, en tout cas. Il avait beau être magnifique et calme lorsque le jour fait signe de sa présence. Le soir, il laisse percevoir une tout autre apparence.  Il laisse entrevoir ses lampadaires défectueux, l'odeur de l'étang, les bruits de nocturne, le froissement des feuilles. Ce n'était plus ce lieu enjoué que j'ai l'habitude de fréquenter. Celui dont Eros adore visiter. Pour la première fois, je me tournais vers la sortie du parc en accélérant mes pas. Laissant ainsi une marche assurez démontrer ma crainte.

    Cependant, ma joie d'être libéré de ce montage fictif créer par mon cerveau fut arrêtée par la scène devant mes yeux. Un groupe d'homme d'origine diverse s'attaqua à un homme seul. Il poussa des cris. Mes oreilles captèrent les hurlements en les mémorisant. Une lame pénétra dans l'abdomen de l'inconnu. Il fit sortir la lame en entrainant avec lui du sang. Une longue trace se fit au sol. Il fit rentrer une nouvelle fois. Les gestes se répétèrent. J'ai peur ! Je laisse échapper un ''Non''

    J'appuyai rapidement mes mains contre ma bouche en reculant dans le parc. Souhaitant qu'ils ne viennent pas vers moi. Je me cache derrière le demi-mur de pierre en me laissant tomber au sol. Je perçois quelques menaces. Un homme le prévient de plus jouer d’eux. Est-ce un échange de drogue ayant mal tourner ? Un règlement de gang de rue ? Je me mordis l'intérieur de la joue. Je me penchais progressivement pour observer ce rassemblement non prévu. Les attaquants embarquèrent dans la voiture et disparu. Je me lève en sortant de nouveau de ce terrain vert. Certaines personnes apparurent dans la rue et ne firent rien. Pas personne ne bougeait, aucune réaction. J'avançais. Un pas à la fois. Sentant mes jambes me délaisser. Plus que j'avançais, plus que j'apercevais le résultat. Je vis un homme étendu contre le mur. Le long de sa gorge, le sang descendait pus à peu tendis qu'un autre homme était étendu au sol suppliant de l'aider. Je m'approchais de lui et aperçus le sang. Le sang formait un lac. Un goût de restant me monta à la bouche. Mais, je ne laissais rien paraitre. Je voulais vomir. Vomir mes tripes. J'enlevais ma petite veste, ressemblant à une chemise, en appuyant sur une des plaies. Mon cerveau et mes gestes ne suivent plus. Tous se passent trop rapidement. J'appuie fortement en compressant la blessure. Je détourne la tête et vis le monde sortir leurs appareils.

    - Merde ! Américain à la con ! Appelez les flics, merde ! Aidez-moi !

    Dis-je en criant fermement. La panique m'envahit.
    Je semblais tout contrôler, mais il s'agit d'un masque. Présentement, je tremble sous l'adrénaline.

    @Edgar H. Jeong
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    Lien du postSam 22 Sep - 20:22:28
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    Il ne perdait pas son temps. Alors que la plusieurs craignaient la rentrée, Edgar faisait une vrai Hermione Granger de lui-même. Il n'avait pas perdu son temps à se remettre dans le bassin des études et s'était attardé sur l'étude des plantes. Sa principale concentration à Havard était l'astronomie, mais sa deuxième était la botanique. Il avait un horaire digne d'un élève de Poudlard, mais il ne profitait pas du même plaisir que les livres de magies. Non, au contraire, il n'y avait rien de fantasy par rapport aux plantes et aux poisons qu'il fréquentait, mais sa passion alimentait en lui un désir d'y voir une porte vers un autre monde. Il était tard actuellement, mais le jeune homme quittait le terrarium où il étudiait ses documents pour son premier projet avec un petit sourire aux lèvres. La nuit était tombée, la lune le saluait avec grâce et il s'élança dans les rues de Boston.

    Edgar traînait avec un sac à dos sur ses deux épaules, des écouteurs dans les oreilles et l'envie d'aller déguster un bon repas dans un fast food. Burger king ou mcdo ? Il hésitait. Dans les deux cas, il devait passer par le parc pour pouvoir se diriger vers les restaurants. Il pénétra sur le terrain vert d'un pas lent, tout allait bien, il n'avait pas de raisons d'être pressé. À l'appartement, personne ne l'attendait, Lara ne devait sûrement pas être présente. Edgar se motiva à penser à ses frites et continua son chemin en marmonnant des paroles de chansons. Soudainement, il remarqua une certaine agitation plus loin. Une voiture quitta son champ de vision à une folle allure, la vitesse dépassant celle du flash si ce n'est que pour exagérer. Une foule de personne se rejoignait au même point, attirer par un mystérieux événement qui titilla l'attention de l'étudiant. Haru augmenta la cadence et se faufila parmi les lumières de portables posé sur.. oh. bon c'est pas possible. Du sang. Ça lui sauta aux yeux comme une claque. Un homme au sol perdait son sang par ce qui semblait être une douloureuse blessure. Prêt de lui, une femme paniquait et criait quelque chose d'incompréhensible au mélange du son de musique à Edgar. Celui-ci abandonna ses écouteurs d'un geste brusque et s'empara de son portable pour prévenir une ambulance. « J-je.. téléphone ! » cria-t-il en agitant son iphone. Aussitôt 911 composer, une femme au ton sec lui répondit. « Il y a un homme blessé dans le Boston public Garden ! » dit-il sur un ton pressé. Il donna toutes les informations qui lui semblait nécessaire jusqu'à ce que la dame lui répète de rester présent sur les lieux et que tous secours allaient arriver dans les prochaines minutes. « Ok ok, l'ambulance arrive, il faut... » Edgar ne savait plus ce qu'il disait. Il sentait son coeur battre à la vitesse de la lumière, il ne comprenait rien à ce qu'il voyait. Pourtant, il se réfugia à l'idée que la femme devant lui était dans la même situation. « Il faut absolument arrêter le sang, tu sais comment ? » il releva la tête vers l'inconnue dans l'espoir de pouvoir affronter ce moment avec celle-ci. Décidément, ce n'était pas une bonne nuit.
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