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I LOVE HARVARD
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    Bittersweet coffee - (Faurhan)
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    Lien du postMar 30 Juil - 14:20
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    Les filins capillaires fuligineux valsent au rythme des salves aériennes du suave zéphyr vagies par Eole, sitôt que la semelle de ses mocassins cloutés en cuir vernis foule la myriade de dalles de l’esplanade arborée s’étalant devant l’hélépole tout de verre et d’acier vêtus des locaux du Siège Social des Editions HarperCollins. Faciès bistré délicieusement flagellé par les fustigations éthérées de la brise, l’insidieux indien dans la ville se rompt en un titanesque soupir occis se volatilisant vers le baldaquin céleste drapé de ses irradiants atours safranés anté-nocturnes. Paume échouée sur le derme igné de sa nuque brunie, le sylviculteur de talents littéraires s’acquitte de quelques mouvements circulaires du chef, dans l’espoir de désengourdir les raideurs criblant ses disques cervicaux et de délier l’entrelacs de nœuds s’y étant tressé. Marquée par la tenue de la réunion mensuelle avec les membres du Comité de Lecture et du Conseil des actionnaires, cette journée de dur labeur vit la résurgence du spectre de la tension ballottant vicieusement le fer de ses chaînes de la crispation. Conformément aux conclaves antérieurs en compagnie des grands pontes, trustant le pinacle de la pyramide hiérarchique du mastodonte de l’édition américaine ; c’est groggy tel un boxeur saoulé par une avalanche de droites, crochets et uppercuts, que l’impudent méridional à la puissante charpente quitte les cimes de son lieu de travail en franchissant amorphe la porte tambour à l’entrée. Que cela soit sous les latitudes de Mumbai ou de Boston, une interrogation immuable brûlent sempiternellement les lèvres des sommités de la multinationale depuis trois semestres. « Quid du manuscrit du troisième opus de la saga de Laksh Wahi ? ». Lancinante question à laquelle l’éphèbe aux amandes d’hématite ne peut qu’apporter une kyrielle de fallacieuses rétorques, afin de justifier l’inaptitude de son poulain à honorer les délais impartis.

    Quand bien même sa rutilante éloquence et sa flamboyante verve lui permirent une fois plus rengainer in-extremis dans son fourreau l’épée de Damoclès oscillant dangereusement au-dessus de son crâne, le péroreur d’Amritsar a bien conscience qu’il vient d’écouler sa dernière cartouche et que même la plus ingénieuse des pirouettes ne lui offrira pas la possibilité de retomber sur ses extrémités pédestres la prochaine fois. Acculé et noyé sous les acrimonieuses lames de la déferlante orale - sur fond latent de xénophobie - du Responsable d’Edition, l’expatrié aux embruns orientaux demeura flegmatique et plaça le pic de son muscle lingual au pilori de ses canines ivoirines, afin de réprimer une corrosive réplique qui lui aurait à n’en pas douter valu bien des déconvenues. Tel un taureau mis à mort par le matador au sortir d’une corrida, chaque phrase assénée par le ventripotent quinquagénaire aux tempes grisonnantes lui fit l’effet de banderilles pourfendant une à une ses centres vitaux. « Oui Monsieur. », se contenta-t-il d’objecter droit comme un arc, la voix modulée et sur un ton impavide, en soutenant avec un aplomb faramineux le regard endêvé du numéro deux de la firme éditoriale. L’orage aux foudres d’avanies dissipé, un quintette de phalanges lénifiantes vint alunir sur le revers de la dextre gisant sur le quadriceps du Rajah indo-pakistanais. Myocarde emmitouflé dans le velours d’une douce chaleur, le trentenaire à l’âme de collectionneur pivota la tête en direction de l’athlétique traducteur germanique siégeant à sa droite. Copeaux de charbon plongés dans les lagons lapis d’Enzo, l’hémophile déglutit âprement les bribes de salive croupissant dans son antre buccale celée et acquiesça sobrement. « C’est bon, ça va. J’encaisse. », le rassura-t-il silencieusement par le geste. Fusse-t-elle terminée sur le papier – et malgré que les entrailles laminées réclament leur nocif dérivatif – cette harassante journée de besogne s’avère en passe de jouer les prolongations en cette heure crépusculaire.

    Il reste encore beaucoup à faire. Guerroyer par e-mails interposés afin que le virtuose de la Science-Fiction ait un stand à l’occasion du salon du livre de Septembre. Se perdre dans d’interminables tractations téléphoniques avec les programmateurs de la NBC, pour que la petite prodige du roman policier soit la guest star d’un late show pulvérisant tout les records d’audimat. Définir avec les journalistes du Times les modalités de l’interview, à paraître dans le supplément culturel du quotidien, pour la maestro de la bit-lit. Sacoche du laptop en bandoulière, l’ambitieux lettré à l’écorce d’andalousite met le cap vers ce qu’il a coutume d’appeler son second bureau : le Starbuck de Charles Street. Dix minutes à battre le bitume d’une sophistiquée démarche nonchalante teintée de fatuité plus tard, le mélodieux tintinnabulement d’un carillon accompagne l’entrée de l’opiomane dans le sanctuaire de la caféine. Minois rembruni, l’ogive tapissée de papilles gustatives claque d’exaspération contre le palet, lorsque Farhan constate courroucé qu’un cénacle de jouvencelles débitant une logorrhée de fadaises ponctuée de gloussements niais, s’est impunément arrogé le quadrilatère boisé lui faisant office de « quartier général bis ». Les fielleux feux de la colère s’assoupissent néanmoins, dès que les iris enténébrées du Narcisse indien dérivent sur une autre table jouxtant l’imposante baie virée. Absorbée par l’écran de son portable, quelques mèches épars de sa soyeuse crinière auburn lutinant ses pimpantes pommettes marmoréennes ; elle est au rendez-vous. « The coffee girl ». Une exquise inconnue que le plastronneur du Penjab a croisé entre ces murs plus de fois qu’il ne saurait le dire. Archangélique fille d’Eve avec laquelle il échange une pléiade d’œillades lascives, voguant sur les concupiscents flots de la libidineuse vacuité les séparant. Les hémicycles de chairs hameçonnant les pourtours d’un gobelet. La fièvre qui galope quand ses éclatantes canines corrodent les rebords cartonnés. Mirifique apparition, qui agrémente cette accablante journée d’un revigorant zeste de fraîcheur.

    Songeur, l’esthète laisse courir ses phalanges tannées sur l’urticante barbe de trois jours bourgeonnant sur sa mandibule. Lippes muent en une risette carnassière, l’avide binationaux rejoint la file de chalands et s’efforce tant bien que mal de prendre son mal en patience. Son tour venu, l’épicurien à la cosse caramel prie la barista afro-américaine attifée d’un tablier émeraude de bien vouloir lui préparer son traditionnel arabica du Brésil et un mocaccino noisette arrosé d’une larme de crème. L’ambroisie favoris de la mystérieuse et envoûtante nymphe au teint opalin. Consommations payées et délices caféinés expectorant de graciles volutes dans chaque main, le dandy asiatique s’avance en tapinois et l’œil frétillant vers l’Aphrodite esseulée. Dans un emphatique geste serti d’une élégante délicatesse, l’amoureux des mots rares et archaïques dépose la base circulaire du nectar noirâtre devant sa destinataire. « Parce que te contempler entrain de te délecter de la douce amertume de ton péché mignon est un plaisir sans cesse renouvelé. », siffle-t-il de son onctueuse voix de basse lorsque son regard se heurte aux sphères pralinées de l’Apsara, et en lui faisant l’honneur d’un de ses sourires ultra-brite de cover boy dont il maîtrise toutes les subtilités. Extrémité palmaire désignant de dossier de la chaise vacante en face de la coquette demoiselle, le bibliophile à l’épaisse tignasse couleur corbeau interroge celle-ci en arquant les sourcils d’un petit air badin. Permission muette adressée à l’angelot au bonbon de guimauve labial pour lui tenir compagnie. Permission dont il fait fi de l’accord en se délestant de sa sacoche abandonnée au pied de l’assise, qui se voit bientôt gratifiée de son galbe ferme et rebondi. L’ardent breuvage coule et immole sa gorge. Souillant sans vergogne les gemmes de jaspe de la douce enfant de ses pernicieux puits de pétrole.

    @Fauve Woodstock

    hj : Désolé pour l'attente Bittersweet coffee - (Faurhan) 1779901633 :ehm:
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    Lien du postJeu 1 Aoû - 22:45
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    BITTERSWEET COFFEE.
    w/ @Farhan-Ul-Haq Qureshi
    ~~~~
    Demain, il faudra que Fauve prenne son avion pour rentrer à New-York, après avoir passé sa première journée avec Ismael et Khaled. Elle doit retrouver ces amis seulement la jeune femme a quelque chose à régler avant de partir. Fauve avait besoin de trouver chaque homme que son père avait envoyé pour elle. Ne supportant plus de se savoir espionner, elle comptait bien régler ça une fois pour toute avec eux. Tant pis si elle allait finir par voir son billet retour arriver tout ceux-ci était ingérable. Savoir qu'Isaac et Khaled étaient allé régler son compte à celui présent à New-York ils risquaient des représailles qu'elle ne pouvait tolérer. Alors ce matin, elle s'était mise en tête de démasqué celui qui la surveillait à Boston. Avoir un face à face, une explication et peut être devoir accepter une sanction. La jeune femme était donc assise à sa table habituel, car elle ressentait le besoin de vérifier quelque chose. Son regard se leva alors sur un home qui comme elle s'y attendait la regardait. La jeune femme l'avait repéré depuis quelques temps déjà en jouant les charmeuses pour s'attirer les faveurs du jeune homme. En plus, elle avait le sentiment qu'il faisait parti des sbires de son cher papa. Maintenant qu'elle était certaine d'être surveiller, la brune comptait bien régler ses comptes une bonne fois pour toute. Il fallait qu'elle sache ce que son père attendait d'elle, seulement elle ne savait pas comment l'aborder. Par chance, elle l'observa du coin de l'oeil approcher d'elle et déposer sa boisson chaude devant elle. Effectivement, il l'avait bien observer comme elle s'y était attendue. La jeune femme le regarda, il jouait les charmeurs, numéro qui ne marchait pas avec elle. Se passant la main dans les cheveux, elle lui offrit tout de même un sourire charmeur. Le voyant s'installer, elle regarda devant elle et personne ne bougeait. « Bonjour, merci pour la boisson. » Fauve tentait de se décontracté, de ne pas l'agresser tout de suite et de mener son enquête comme elle pouvait. Prenant une gorgée, elle reposa son regard sur lui. « Que me vaut ce plaisir ?  » Tenta telle de demander pour avoir quelques informations à décrypter. Après tout les sbires de son père n'avait jamais été très intelligent.

    credits img/gif: pinterest
    code by lumos s.

    désolé c'est pas ouf, mais j'ai énormément de rp en cours alors je peux pas me permettre de gros pavés. :heaart:

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