« sans alcool, la fête est plus folle » Un coca-cola sans alcool dedans, en effet, c'était la meilleure idée pour elle et pour lui, qui avait pris sa voiture pour les emmener jusqu'ici. Elle ne semblait vraiment pas avoir l'habitude et c'était surement mieux pour Wilhelm que la jeune femme reste dans un état correct. D'abord, il ne voulait pas d'ennuis et ensuite, il ne voulait pas d'une relou qui lui colle aux pieds quand la soirée allait être terminée. Wilhelm, il avait mis de l'alcool pour qu'elle profite, mais il ne s'était pas attendu à se retrouver à manger ici avec elle. Contrairement à la brune, il n'avait aucun scrupule à choisir les oignons qui donnent mauvaise haleine. « haaaan, j'fais des efforts pour toi et toi, tu prends des oignons » Il riait comme un gosse en voyant sa réaction exagérée et se mettait à agiter ses sourcils. « Ah, je ne peux pas refuser les oignons, fallait faire comme moi, on aurait tous les deux sentis mauvais, ça aurait été parfait » Ça aurait peut-être même annulé l'odeur. Le jeune allemand faisait en sorte de ne pas faire d'erreur, surtout après être passé pour un macho de première. Il était irréprochable là, la laissant faire ce qu'elle avait envie de faire, aller où elle avait envie d'aller. « pas à la soirée, on est coupable de l'avalanche de popcorn, remember ? » - « On ? » Qu'il demandait en plissant les yeux. « Tu. C'est toi la coupable avec tes gestes brusques dignes d'un éléphant » Faut pas déconner non plus. Donc, ils n'allaient pas retourner à la soirée. « ici c'est bien, il fait chaud, y a des tables, de la musique, c'est comme si on était en soirée » Il acquiesça rapidement « J'te suis » qu'il disait en attrapant son plateau. C'était elle qui avait l'habitude après tout, pas lui. La voilà, pleine de concentration, qui regardait son plateau et ses pieds à tour de rôle pour monter à l'étage du petit snack. Elle était mignonne, ça le faisait sourire. Quand elle arriva à bon port, il lui sortait un « Félicitations » pour l'effort surhumain qu'elle venait apparemment de faire. Il prenait place en face d'elle arrangeant son plateau comme un toqué, avec minutie. « bienvenue dans mon paradis. j'peux te piquer une frite ? » - « Fais-toi plaisir » qu'il disait en se servant lui aussi une frite dans l'assiette de la demoiselle. C'était donnant-donnant. « Tu viens souvent ici alors ? » Maintenant qu'ils étaient en tête à tête, c'était le moment de s’intéresser à la jeune femme. En tout cas, elle avait l'air assez naïve, assez pour ne pas se méfier de la personne avec qui elle repart, bien sûr Wilhelm n'était pas un profiteur, elle était donc chanceuse.