C’était les jours les plus longs de sa vie. Il avait l’impression de revenir quelques mois auparavant quand elle se sentait mal et qu’elle avait accouché en urgences puisque les bébés étaient en détresse. Il avait l’impression de revivre tout ça puisqu’elle était encore une fois entre la vie et la mort. Et c’était dans ces moments là qu’il se rendait compte qu’il ne pouvait pas concevoir sa vie sans elle. Meghan, c’était sa petite amie, bien que ne l’admettait pas forcément. Elle était sa fiancée, sa femme, la mère de deux petites merveilles. Elle n’avait pas le droit de quitter ce monde sans se battre. Et elle avait intérêt à le faire, il se le jurait. C’était bien pour cette raison qu’il se retrouvait face à ce lit, face à ce corps inerte durant des heures, dans le simple espoir qu’elle vienne à se réveiller. Malheureusement, elle semblait se complaire dans son sommeil, ce qui dérangeait pas mal Sullivan qui cherchait juste l’espoir d’un monde meilleur. Seulement, tous les jours, il se retrouvait mis à la porte aux dernières heures de la journée, pour revenir le lendemain, avec ce même espoir. Mais aujourd’hui, les choses ont changé. Meghan, en temps normal allongée derrière ces murs de verre de sa chambre en soins intensifs, était assise et totalement consciente. Il eut un bug, incapable de savoir s’il rêvait ou si c’était bien la réalité. S’avançant d’un pas timide et indécis, il se retrouvait à pénétrer la pièce, le regard rivé sur elle. Est-ce que c’était bien elle ? Il se précipitait ensuite à côté du lit pour la sentir de ses propres mains. « Tu es là… tu es réveillée tu… t’es bien là ? » qu’il disait avant d’apporter ses mains à son visage pour l’embrasser sans perdre une seule seconde. Ce geste qu’il avait cru impossible à reproduire tant il avait été pessimiste dernièrement, il le faisait comme si elle pouvait mourir d’une minute à l’autre. « Je t’aime… je t’aime tellement, ne me refais plus jamais ça » 

c’était en plein milieu de la nuit que la douleur était devenu plus consistante. au point de me faire ouvrir les yeux. réveil en sursaut, la chemise trempée et l’incapacité de remettre mes idées à leur place. c’était des murs blancs qui m’entouraient et les bips des machines autour de moi. « sully » que j’avais murmuré dans un premier temps avant qu’une horde d’infirmière passent les portes m’obligeant à m’allonger avant de réaliser un check up complet. tension, réaction, analyse du temps. j’avais l’impression de suffoquer sous le poids des questions et pourtant, je répondais à tout mes yeux naviguant d’un endroit à un autre comme si je m’attendais à voir surgir sullivan soudainement. il sera présent à la première heure demain. non, non. maintenant. j’revoyais les phares aveuglants, le choc et la perte de connaissance qui avait suivi comme un éclair. il sera là demain. il va bien. je me le répétais en boucle alors que finalement, on me laissait seule finir ma nuit. mais assise sur le lit rigide, je me contentais de fixer le mur face à moi, soupirant devant la lenteur du temps. puis les premières lueurs avaient fait leurs apparitions et je faisais claquer ma langue contre mon palais au rythme des secondes défilant sur l’horloge du coin. et j’crois qu’à force, je perdais complètement la notion du temps. la douleur dans mon crâne était insoutenable, de même que mon genou droit qui me lançait toutes les sept secondes comme pour me faire passer un message. mais t’étais là et tout s’évaporait alors que t’avançais dans la pièce comme sie je n’étais pas réelle. j’hoche la tête doucement alors que tes mains m’emprisonnent, que tes lèvres viennent accaparer les miennes et je revis. sincèrement, j’ai l’impression de renaître juste par ce contact là. « je t’aime.. je t’aime aussi » j’suis désolée de t’avoir foutu la trouille. d’être présente ici plutôt que chez nous. « ça va toi ? t’es pas blessé ? tu te sens bien ? »

L’idée de la perdre était apparue dans l’esprit de Sullivan bien malgré lui. Comment un corps pouvait-il survivre à autant de traumatismes ? Elle avait eu l’accouchement en mai puis l’accident l’autre nuit, qui l’avait poussée à être dans le coma pendant plusieurs jours. Trop long pour que ça soit bon signe pour le jeune homme. S’il avait des notions de biologie, il n’en était pas pour autant médecin et avait bien du mal à savoir si elle allait y rester ou non. Et puis, même si Daniel avait proposé de la transférer dans une clinique, Sullivan s’en était remis à l’hôpital universitaire qu’était celui de Boston. Et de toute évidence, ils avaient fait du bon travail puisque Meghan était réveillée en ce jour, quand Sullivan arrivant dans le couloir avec le regard posé sur la jeune femme, assise dans son lit. Bien sûr qu’il s’est demandé s’il rêvait ou non. Il avait attendu son réveil comme le Messie alors oui, il avait peur que tout ceci ne soit qu’un mirage, incapable de différencier la réalité de la fiction. Mais quand il débarquait dans la chambre, quand il put enfin la sentir sous ses doigts, sentir la chaleur émaner de son corps, il n’attendit pas une seconde de plus pour venir capturer ses lèvres, non sans grimacer de son épaule douloureuse. « J’ai.. quelques blessures, mais rien comparé à toi » Il n’osait pas les énoncer, de peur qu’elle lui dise de se reposer, chose qu’il ne fera pas. Entre les aller-retours à l’hôpital, le basket, les cours, il était incapable de s’arrêter. « J’ai failli emmener les enfants mais je savais pas si tu étais réveillée ou non. Mais dans le doute, j’ai fait une petite vidéo du petit déjeuner de ce matin. Tu veux voir ? » qu’il finissait par demander, sortant son téléphone de sa poche pour lui tendre l’objet afin qu’elle puisse voir un peu de ses enfants aussi.

et ouais, j’y pouvais rien mais je m’inquiétais plus pour ton état à toi que pour le mien. parce que les images me revenaient petit à petit et je sais que j’avais cherché à te pousser de la route avant que la collision n’arrive. puisque tu n’étais pas toi même dans un lit je supposais que ça avait dû marcher mais.. je préférais en être certaine plutôt que prendre les choses pour acquises. « quoi comme blessure ? » parce que ouais, j’voulais être certaine que y avait rien de grave. que tout irait bien dans le futur et.. à tel point que j’en oubliais presque ce que je pouvais avoir moi. et je m’en fichais. c’était pas l’essentiel là, c’était pas ce que je voulais savoir. sauf que tu savais exactement sur quel sujet partir pour me distraire et à peine avais-tu énoncer nos enfants que mon attention se portait sur ton téléphone alors que je le prenais de mes mains pour lancer la vidéo. et y avait ce sourire idiot qui naissait sur mes lèvres alors que je regardais le rituel du matin et.. clairement, tu t’en sortais plus que bien avec les jumeaux. j’aurais certainement pas pu rêver mieux que toi pour t’en occuper. t’étais de loin le meilleur père au monde sans le moindre doute. « tu crois que je peux rentrer à la maison ? » que je demandais finalement relevant le regard vers toi. j’voulais être chez moi, avec mes enfants et toi. pas ici. et.. ouais, j’voulais être avec eux, juste eux. « ils ont même pas de lait d’amande » que je lançais comme si c’était l’argument du siècle. mais ouais, j’avais du me battre pour pas ingurgiter le petit déjeuner. mais clairement du lait de vache, du beurre et tout un tas de connerie faites à partir d’animaux ? no way. ils avaient qu’à se préparer un menu vegan s’ils voulaient que je mange quoi que ce soit.

Il avait eu terriblement peur qu’elle ne se réveille pas. Et s’il avait eu quelques informations des infirmiers, Sullivan n’avait pas vraiment conscience de ce qui s’était réellement passé dans le corps de la jeune femme pour qu’elle finisse dans le coma. Elle s’était pris la voiture de plein fouet, c’est vrai. Lui n’avait eu droit qu’à quelques coups qui l’ont poussé vers l’avant. Elle, Meghan, elle s’était retrouvée à passer au dessus du capot, du pare-brise et avait fait une chute assez violente en plus du choc de la voiture. Sullivan était toujours aussi inquiet, malgré qu’elle soit consciente et puisse s’exprimer normalement. « T’en fais pas » D’autant plus qu’il ne portait pas son écharpe. C’était pas forcément l’idéal s’il voulait guérir rapidement et reprendre le basket dès que possible, mais c’était sa façon de montrer sa culpabilité puisque Meghan avait pris le gros du choc, parce qu’elle voulait le protéger lui. Une vidéo des enfants devant ses yeux et voilà qu’il avait perdu Meghan. En tout cas, elle était toujours autant émue de les voir puisqu’il remarquait les yeux humides de fierté qu’elle pouvait avoir. « Je sais pas… Sûrement d’ici quelques jours suivant ton état. Les médecins ont dit quoi ? » Sullivan n’avait pas été là alors il ne savait pas tellement ce que les médecins pouvaient dire et s’avancer sur une date de sortie. « Tu veux que je t’en apporte demain ? » Parce qu’il était prêt à tout pour elle, y compris braver la sécurité s’il fallait lui apporter à manger, quelque chose qu’elle pouvait avaler tout du moins. « Je te ferai quelque chose à manger et j’apporterai le festin ici. Et les enfants avec moi » Parce que ouais, il lui fallait tout pour remonter son moral. Le regard posé sur elle, il sentait l’émotion s’emparer de lui. Sullivan, il était raide dingue de cette fille, malgré le mal qu’elle lui a fait. Il était totalement fou amoureux et il se rendait compte qu’il a failli la perdre. « Meghan ? »

m’enfin, c’était pas du tout le sujet le plus important au monde, loin de là mais moi, je voulais rentrer. juste parce que cet endroit me rappelait des mauvais souvenirs et que j’avais tout sauf envie de continuer à me les remémorer. « si je m’en fais. » et ça, tu pourrais pas le changer. parce que m’inquiéter pour toi c’était ce qui constituait 75% de mon temps que tu le veuilles ou non. « pas grand chose, j’étais un peu dans les vapes » alors en soit, j’avais peut être pas trop saisit non plus, j’sais pas. « non, non, non. je sors aujourd’hui » mais j’pouvais râler autant que je le voulais, je savais que ça ne changerait strictement rien. si la réponse était « non », elle resterait non que je tape des pieds ou non. mais j’étais une capricieuse dans l’âme et ça, j’y pouvais pas grand chose. et en soit, si c’était pour me laisser dans un lit, j’pouvais être dans le mien, pas vrai ? ouais, j’voyais pas ce que ça changeait au final en fait. et j’étais prête à sortir des tas d’arguments mais tu me coupais dans mon élan et moi, j’posais mes yeux sur toi. « sullivan ? » que je répondais sur la même intonation. quoi ? qu’est-ce que t’allais m’annoncer ? parce que quand tu prononçais mon prénom comme ça j’avais clairement pas l’impression que c’était bon signe en fait. et ouais, ça me faisait un peu angoisser pour la peine parce que j’avais peur de la mauvaise nouvelle qui pouvait venir avec. et du coup, j’avais rien d’autres à faire qu’attendre, mon regard plongé dans le tien, espérant que je me fasse des idées et que rien de grave n’arrive par la suite.

Il allait bien Sullivan, il était en bonne forme, malgré quelques os fracturés. Mais il allait bien, grâce à elle. Elle lui avait sauvé la vie en le poussant et en prenant de plein fouet cette voiture. Il lui en avait voulu en silence de ce choix, parce qu’elle méritait de faire de grandes choses dans la vie et il ne voulait pas élever ces enfants sans elle. Elle était mère, elle était femme, elle était un avenir à elle toute seul et il voulait pas qu’à cause de lui, elle perde tout ça. « On va les appeler pour avoir plus d’informations » Parce que Sullivan, il ne comptait pas faire les choses de la mauvaise façon, il voulait qu’elle aille mieux et que tout soit fait dans les meilleures conditions. Il voulait payer s’il le fallait des médecins pour être sûr qu’elle ne soit pas encore dans le mal. « Meghan. » Il faisait autoritaire pour le coup, parce qu’il la connaissait capricieuse et il n’avait pas envie qu’elle fasse un caprice quand il s’agit de sa santé. Il l’aimait et ne voulait pas se retrouver avec un mauvais diagnostic qui pouvait mener à des complications sur son état. Alors s’il fallait prendre le temps de la garder à l’hôpital, il s’y plierait. Et c’était comme ça que son esprit avait fait tout un cheminement jusqu’à arriver à une conclusion. L’interpellant par son prénom, il attendait la simple réaction de la femme de sa vie, qui arrivait par le retour de prénom. Il sentait qu’elle était soudainement inquiète. C’était pas souvent qu’il intervenait de cette façon Sullivan. Et sûrement qu’il l’avait fait exprès, juste pour voir ce petit trait se dessiner entre ses yeux, un pli tout mignon qui montrait son inquiétude. « Épouse-moi » qu’il disait simplement, lui qui avait refusé d’officialiser la chose entre eux. Ils n’étaient pas encore de nouveau en couple qu’il voulait à présent l’épouser. En même temps, ils avaient été fiancés durant un moment avant qu’elle ne finisse par le tromper… sûrement qu’il voulait retrouver tout ça, sans la partie trahison. « Je veux que tu sois ma femme »

« mais je te dis que je vais bien » like, really. et je sais que c’est pas suffisant à tes yeux. parce que je dis c’est pas spécialement le discours que tiendront les médecins mais j’essaye comme je peux. sauf que tu me rappelais à l’ordre et moi, j’fermais la bouche arborant une moue boudeuse. c’était rare que t’agisses comme ça avec moi, que t’emploie un ton bien plus sec mais.. j’faisais pas la maligne quand c’était le cas. et peut être qu’au fond, j’aimais ça. que tu sois capable de me dire « stop » quand c’était juste trop. et bien vite, c’était un air inquiet qui venait prendre place sur mon visage parce que j’aimais pas trop quand tu prononçais mon prénom en entier. j’veux dire.. c’était rare que tu le fasses alors forcément, j’savais que c’était forcément pour quelque chose d’important. « Épouse-moi » qu.. quoi ? j’ai le coeur qui manque un battement alors que je cherche à analyser tous les signes. c’est.. inattendu ? je veux dire.. jusqu’à maintenant, tu voulais même pas dire que l’on était un couple alors je t’avoue que c’était clairement la dernière chose que j’aurais cru entendre de ta bouche. j’avais pris conscience que t’avais besoin de temps, que j’avais trop merdé pour que tu me pardonnes et là, tu me demandais d’être ta femme ? j’avais les mains qui tremblaient un peu, les yeux qui s’humidifiaient en même temps et.. « je.. oui. oui. » je t’épouserais même des centaines de fois s’il le fallait. parce que t’étais l’amour de ma vie et que c’était avec toi que j’allais passer le restant de mes jours, j’en étais certaine. j’allais plus revenir en arrière, j’allais plus en douter. « quand tu veux. je t’épouse quand tu veux. » maintenant, demain, la semaine prochaine.

Il ne tentait pas d’avoir des infos sur son état auprès d’elle, il préférait de loin avoir celles des docteurs. Après tout, elle ne semblait pas avoir capté tout ce qu’ils ont dit tout à l’heure alors oui, Sullivan préférait faire confiance à ceux qui s’étaient occupés de son cas durant les quelques jours qui ont suivi l’accident. Et d’ailleurs, il s’était montré autoritaire auprès d’elle quand elle cherchait à rentrer chez eux, elle qui n’était qu’à peine réveillée d’un coma de plusieurs jours. Qu’importe ce qu’elle veut, Sullivan ne cédera pas à tout. D’ailleurs, il ne tardait pas à voir l’étonnement sur son visage quand il prononça son nom. Mais rapidement, quand la décision de Sullivan fut prise pour la suite des événements, elle semblait inquiète. Et il n’avait rien fait pour calmer cette inquiétude naissante. Non, il était resté silencieux, jusqu’à finalement lui demander de l’épouser. Enfin, c’était pas vraiment une demande, mais plutôt une requête, un ordre presque. C’était la peur de la perdre qui avait parlé, il avait réfléchi à ça durant tout son coma et ouais, il voulait que les enfants aient des parents mariés, une famille unie comme il a pu avoir avec les Wright — si on omettait Daniel évidemment. Et maintenant, il stressait de la réponse de la jeune femme… Peut-être allait-il trop vite encore une fois, mais il se disait qu’elle voulait tellement le récupérer et l’avoir rien que pour elle que sûrement la réponse serait positive. Il l’espérait. Et quand il voyait qu’elle était émue, les larmes aux yeux. « Tu… c’est vrai ? Tu dis oui ? » qu’il disait d’un sourire naissant sur ses lèvres. Heureux ? Plus que ça même. Parce que c’était la concrétisation de leur histoire là, de leurs obstacles, de leurs épreuves. Il voulait faire d’elle sienne à tout jamais.

c’est quand tu veux en fait sully. tu pourrais me demander tout et n’importe quoi que je te dirais oui. ça fait des semaines que je cherche à te reconquérir par tous les moyens. que j’emploi toutes mes forces pour que tu passes au dessus de l’erreur magistrale que j’ai pu faire. et j’sais pas, le fait que tu me demandes ça là maintenant tout de suite, ça fait battre mon coeur à une telle force que j’ai l’impression qu’il va finir par imploser dans ma poitrine. tu le sais pourtant. tu sais que le mariage, la vie de famille et tout ce qui va avec ça n’a jamais été dans mes objectifs, mes priorités. je me suis toujours foutu de l’amour et de tout ce qui pouvait aller de paire avec comme si ce n’était rien d’autre qu’une grosse mascarade. le genre de connerie derrière laquelle les gens ne cessent de courir comme si c’était la chose la plus importante de la vie. toi, quand t’es rentré dans ma vie, t’as commencé à bouger les choses. j’étais peut être qu’une gamine mais avec toi, j’ai toujours eu l’impression que le monde était plus beau, plus réel. et que peut être je me devais de porter de l’importance à tout ça. puis avec l’adolescence, j’suis devenue cette fille frivole, qui butine à droite et à gauche comme si une personne n’était rien d’autre qu’une fleur fanant à la vitesse lumière. et encore une fois, t’as réussi à tout renverser. alors tu vois, là maintenant tout de suite, j’ai deux enfants avec toi. j’suis prête à te laisser me passer la bague au doigt même si ça représente l’engagement que j’ai juré ne jamais passer dans ma vie. parce que c’est toi. juste parce que c’est toi. on ne se rend compte de l’importance de l’autre qu’une fois qu’on l’a perdu et tu sais, te perdre, ça a été l’électrochoc. comme un puissant ras de marée venant me montrer que sans toi, je n’étais plus rien. que mon existence n’avait aucun but si tu choisissais de ne plus faire partie de mon quotidien. « je dirais mille fois oui. je t’épouserais tous les jours jusqu’à la fin de ma vie si je le pouvais. » quitte à répéter perpétuellement cette promesse de te chérir dans les hauts comme dans les bas. pour toujours.