Voir la belle inconnue éveillée me rassurait. Elle m’expliquait qu’elle entendait ce qui se passait même quand elle ne pouvait pas répondre, et pendant un instant je repassais les différentes scènes de mes souvenirs dans ma tête pour savoir si je n’avais pas pu dire quelque chose qu’elle n’aurait pas dû entendre.

- Tu entendais tout ? J’espère ne rien avoir dit de compromettant alors !

Aussi loin que je me souvenais, je n’avais rien fait de tel, à part avoir traité la blonde comme ma sœur, chose que je rectifierai au besoin auprès des infirmières. Je m’installais près d’elle pour laisser un peu d’espace à sa cheville, et en profitait pour parler un peu, si elle ne pouvait pas marcher, peut-être qu’elle apprécierait avoir de la compagnie.

- Une grosse perverse en vrai, mais si je t’avais retiré le haut pour soigner ta cheville ça aurait paru suspect.

Je lui offrais un sourire plein de malice sans vraiment lui cacher le fait que je n’étais pas spécialement farouche comme fille, enfin je l’étais autant que la décence l’exigeait dans une chambre d’hôpital. Je n’étais pas mécontente de cette rencontre importune, même si je n’avais pas prévu de passer ma journée au chevet d’une jolie blonde.

- Harvard hein ? On fréquente la même école, mais je pense que si je t’avais déjà croisé, je m’en souviendrais. J’ai la mémoire des visages, et le tiens … il est juste …

Sans argumenter d’avantage, je me perdais un instant dans ses jolis yeux qui me troublaient un peu. Elle avait tout pour plaire, et je pense que dans une situation différente j’aurais pu être beaucoup plus entreprenante. Pour l’instant je me contentais de ses regards qui ne trompe pas en restant près d’elle.

- Je suis arrivée cet été, je viens de commencer à Harvard, seule ici également.

Ma camarade s’était réveillée et j’étais ravie de la voir rire en parlant de ce qui c’était passé pendant que je pensais qu’elle était inconsciente. Si je n’avais rien dit de compromettant, j’étais contente finalement qu’elle n’ait pas pu simplement lire dans mes pensées, peut-être qu’elle y aurait trouvé encore plus de clin d’œil pervers.

J’apprenais que la belle était dans la même que moi, et je m’étonnais de ne jamais l’avoir remarquée avant. Il y avait tellement d’élève à l’université, et pourtant je pense sincèrement qu’elle avait quelque chose de différent des autres. J’aimais bien parler avec elle, et encore plus la regarder quand elle souriait.

- Anthropologie, j’étudie les différentes cultures, le corps humain, l’anatomie n’a aucun secret pour moi !

Peut-être que je devrais contrôler un peu mieux mes pulsions, et il y avait des corps plus agréables que d’autres à étudier. Leila avait dû remarquer cette façon que j’avais de la déshabiller du regard, et j’étais heureuse que ça ne la fasse as fuir. Elle dégage une aura qui ne faisait qu’attirer mon regard, une sorte de magnétisme difficile à maitriser.

- C’est vrai ça ?

Elle me dit qu’elle m’aime bien, et son clin d’œil m’enivrait. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour m’émoustiller même si la situation ne se prêtait pas à une découverte plus étendue de nos charmes, je ne comptais pas abandonner l’idée de la revoir hors de cette chambre. Je me levais pour me rapprocher du lit et je lui tendais la main en lui proposant de l’aider à me suivre.

- Tu veux qu’on aille faire un tour, te dégourdir les jambes, te débarbouiller, te changer les idées ? Je te servirai de béquille

Une rencontre étincelante @VAINILLA MELDOVA Ft. Leïla Caulfield Vainilla avait peur d'avoir dit des choses compromettante en mon égard, mais de tout ce que j'ai entendu, il n'y en avait pas du tout. Ce qui me fait sourire, vu ça réaction elle a du justement penser à quelque truc compromettant. Dommage que je ne puisse pas lire dans ces pensé. On fait un peu plus connaissance et on apprend que l'on est dans la même université, elle et moi. Je trouve ça drôle cette coincidence, mais bizarre en même temps car on ne c'est même pas croisé ! A vrai dire, l'université est pas petit, c'est un vrai village à lui tout seul. - « Harvard est très grand et puis tout dépend quelle matière tu as pris. Moi c'est le droit et toi ? » - « Anthropologie, j’étudie les différentes cultures, le corps humain, l’anatomie n’a aucun secret pour moi ! » - « haha ! quand j'aurais un problème d'anatomie je viendrais te voir » dis-je en rigolant « Pour revenir au fait que l'on ne se voit pas, c'est parce que les cours d'anthropologie ce trouve à l'opposé du Droit. » Peut-être que je devrais contrôler un peu mieux mes pulsions, et il y avait des corps plus agréables que d’autres à étudier. Leila avait dû remarquer cette façon que j’avais de la déshabiller du regard, et j’étais heureuse que ça ne la fasse as fuir. Elle dégage une aura qui ne faisait qu’attirer mon regard, une sorte de magnétisme difficile à maitriser. - « Je suis arrivée cet été, je viens de commencer à Harvard, seule ici également. » - « Oh d'accord. Moi j'y suis depuis Septembre, du coup je ne connais pas grand monde à par ma confrérie et encore. Oh tu es seule ? Du coup tu ne l'ai plus vu que tu me connais et que je t'aime bien » Dis-je en lui faisant un clin d’œil - « C'est vrai ça ? » - « Oui ! On se connait pas très bien, mais tu m'as quand même sauver la vie donc je suis redevable envers toi. Et j'aimerais bien faire plus ample connaissance à l'extérieur de cet hôspital si j'en sors un jour » dis-je en rigolant. Elle ce lève et s'approche de moi tout en tendant ça main. Je me demande ce qu'elle veut me faire, mais je prend sa main et m'aide à me lever. - « Tu veux qu’on aille faire un tour, te dégourdir les jambes, te débarbouiller, te changer les idées ? Je te servirai de béquille » - « Oui pourquoi pas. » Dis-je d'un air hésitant. J'ai peur de souffrir en marchant un peu, même si elle me tient. Elle peut peut-être tombé vue que je suis peut-être plus lourde qu'elle. Après j'aime bien le risque alors pourquoi pas tenté.   code by bat'phanie

Hors RP:

On allait toutes les deux à Harvard, ce qui était surtout une bonne nouvelle, parce que ça voudrait dire que je pourrais la revoir dans un autre contexte. Si elle faisait des études différentes des miennes, j’étais le genre de fille à m’intéresser à tout ce qui m’entourait, et le droit n’en ferait pas exception.

- Tu as raison, toi c’est le droit, et moi c’est plutôt le côté gauche …

Je faisais une petite moue avec des yeux de chat la suppliant implicitement pour qu’elle me pardonne pour cette tentative de blague totalement pas drôle. Je me mettais même à rire toute seule de ma bêtise en la regardant d’un air navré en restant consciente que j’étais totalement exaspérante.

- Quand je parlais de pensée compromettante, tu vois de quoi je parle … Je vais essayer de garder mes jeux de mots pas drôle sous silence.

Mon sourire restait présent, continuant à la couver d’un regard complice. Leila était attachante, même si je ne la connais que depuis pas plus d’une heure, j’avais envie d’approfondir nos relations dans tous les sens du terme. Quand elle rebondissait sur mes connaissances en anatomie, je me rapprochais du lit pour caresser sa cuisse nue du bout de mon ongle, en la déshabillant d’un œil captif.

- Je suis dispo quand tu veux pour faire connaissance, ou si tu veux un cours d’anatomie en privé.

Je ne sais pas si elle avait les mêmes idées que moi sur la façon de faire connaissance, mais elle n’avait pas l’air d’avoir peur de ma façon de l’approcher. Je lui tendais la main, une façon de la dévisager toujours plein de tendresse en lui proposer de bouger un peu. Je pensais que ça lui ferait plaisir quand elle de son côté n’avait pas l’air plus convaincue que ça.

En venant m’avancer jusqu’à la tête du lit, je venais passer ma tête par-dessous son épaule. Une main derrière elle, je rapprochais ses fesses du coin du lit pour l’aider à se positionner et poser sa jambe intacte par terre. Je faisais attention à ne pas brusquer Leila, je pense qu’à ce niveau-là j’étais à la fois agile et douce.

- Au pire on reste dans la chambre. C’est juste pour que ton corps ne reste pas engourdi.

Droite à côté du lit, je laissais la blonde prendre ses disposition pour s’appuyer sur moi juste assez pour qu’on puisse marcher à trois jambes et se balader autour du lit comme deux handicapées en manque de sensations. J’aimais bien ce contact de la belle inconnue contre moi et je n’hésitais pas à la blottir vraiment contre moi.

- Tu te sens comment ? On essais d’avancer jusqu’à la porte de la salle de bain ?