@a. silas rothschild
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voilà maintenant quelques jours que tu ressentais l'envie de sortir, de t'aérer l'esprit. c'est comme si tu regrettais totalement de ne pas avoir profiter pleinement de tes vacances. en effet, tu avais décidé de ne pas partir au summer camp afin de pouvoir réviser. les études à harvard passaient avant tout depuis que tu avais intégré cette prestigieuse université, mais à quelques jours de la rentrée, tu ressentais clairement que tu avais besoin de laisser tes bouquins d'art et de philosophie de côté pour clairement lâcher prise et prendre une bouffée d'air frais. ce soir tu décidas d'aller dans un bar dans le sud de boston, près de l'océan. ça ne te dérangeais jamais de te rendre quelque part le soir tout seul. disons que tu avais la discussion facile et que tu savais pertinemment que tu arriverais à trouver quelqu'un avec qui passer la soirée. tu te rendis alors au bar en voiture, te garant le long du remblais. en pénétrant dans les lieux, tu commandas directement un mojito, ta boisson fétiche, et t'installas au bar. tu sirotas tranquillement ta boisson, ton corps suivant doucement en rythme le tempo de la musique diffusée sur de petites enceintes. ton regard se porta sur un jeune homme, situé à deux chaises de toi. il était pas mal. même pas mal du tout. en voyant qu'il était tout seul, tu décidas de te rapprocher de lui, t'installant silencieusement sur la chaise vide près de l'inconnu. « boire un whisky tout seul, il n'y a rien de plus déprimant, » glissas-tu en esquissant ton fidèle sourire malicieux.

La vie, c’est de la merde ! C’est exactement ce que j’étais en train de me répéter depuis plusieurs minutes. En fait, depuis que j’avais mis les pieds dans ce bar à boire whisky sur whisky. J’ai à oublier cette bombe que cette catin m’a lâché au visage. Je n’ai même pas envie d’y penser en fait. C’est donc pour cette raison et bien d’autres, que je me suis décidé à venir seul boire des verres et de ne pas draguer comme j’ai l’habitude de faire. Des plans pour que j’fasse en sorte de mettre une autre meuf en cloque, non merci. Alors, je suis là, assis au bar à boire mon… je ne sais plus je suis rendu à combien, verre de Jack Daniel’s on the rock. Et ça fait bien mon bonheur. Quoi que pas tout à fait. J’ai dû balayer d’un geste de la main, quelques meufs qui sont venues à ma rencontre et ça ne me ressemble pas. Toutefois, il faut me comprendre, dans la situation dans laquelle je me trouve, j’ai pas trop envie de m’envoyer en l’air avec la première pouffiasse du coin. « boire un whisky tout seul, il n’y a rien de plus déprimant, » je tourne ma tête vers la personne qui venait de m’adresser la parole et je te regarde d’une façon lasse? « Et ? Ça te concerne en quoi ? » Oui, très aimable, je sais… Mais j’en ai rien à battre en fait. Sauf, qu’au bout de quelques secondes, une petite clochette se met à sonner dans ma tête. Il se trouve que tu n’es pas une meuf, alors tout devient déjà plus intéressant. « T’as qu’à t’joindre à moi ? » Je me mets à fixer ce sourire malicieux que tu abordes, haussant les épaules. Tu réussiras peut-être à me faire passer une meilleure soirée.

@a. silas rothschild
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cela te faisait bizarre de te retrouver à sortir tout seul. ça ne te ressemblait pas. mais ce soir, tu avais tellement ressentis le besoin de t'aérer l'esprit que tu avais décidé d'y aller, de t'amuser et d'essayer de ne pas penser aux cours le temps d'une soirée. tu arrivas dans le bar, commandant directement un mojito, où la boisson que tu avais le plus consommée durant l'été deux mille dix-huit. tu t'installas au bar, sirotant ta boisson. non loin de toi, tu remarquas un jeune homme qui clairement, était très beau. qui ne tentait rien n'a rien. alors tu décidas de t'installer à ses côtés, l'abordant avec ton fidèle humour. le blond se tourna vers toi, avec un regard lasse. ses paroles te firent grimacer. sûrement un hétéro frustré de sa vie. mais tu ne te laissas pas abattre. parce que tu n'étais pas du genre à tourner les talons en te retrouvant face à quelqu'un qui avait du caractère. « en absolument rien, tu marques un premier point, » murmuras-tu en souriant, ne baissant pas ton regard. c'est vrai qu'en soit, il buvait seul, mais cela ne te regardait pas. surtout qu'au final, vous étiez tout les deux dans la même situation ce soir. « eh bien carrément, mais je vais te suivre au mojito, avec du whisky je ne rentrerai jamais en vie chez moi, » plaisantas-tu en rigolant. l'alcool fort avait toujours eu le don de te mettre ko en un rien de temps. « comment ça se fait qu'un beau-gosse pareil se retrouve tout seul ? » glissas-tu. tu ne savais absolument pas s'il serait réceptif à ta discrète drague, mais au moins, tu tendais.

Par chance que tu n’es pas mal, puisque ça ferait déjà plusieurs secondes que je t’aurais repoussé du revers de la main. Mais, ce soir, j’en ai rien à faire des femmes et quelqu’un te donne à moi sur un plateau d’argent. Je ne vais certainement pas refuser, mais j’aime bien voir ce que tu as dans le ventre. Tu m’abordes par gentillesse ou bien parce que je t’intéresse ? Je risquais de le savoir très bientôt. Je t’offre de me rejoindre et sans plus attendre, tu acceptes, ce qui a le don d’afficher un sourire en coin sur mon visage. C’est un bon début, tu réussis à me faire sourire. Je me lèche les lèvres en te regardant, ou plutôt te bouffe du regard et tu me poses la question qui me fait enfin comprendre la raison pour laquelle tu m’as abordé. Tu me veux. Ça tombe bien, je ne vais certainement pas te dire non. « Tu dis cette phrase clichée à tous les mecs que tu veux t’faire ? Pourquoi tu n'y vas pas directement ? Comme ça, tu vas voir si j’suis intéressé ou non. » Je me passe la langue sur les lèvres et bois une gorgée de mon whisky. Oui, j’aime faire en sorte de rendre les gens mal à l’aise ou encore de les prendre à leur propre jeu. Mais je suis comme ça et je préfère y aller franchement. Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. « J'te laisse une chance, j'vais te répondre. » Sourire aux lèvres, je te regarde droit dans les yeux, prenant une nouvelle gorgée de ma consommation avant de continuer : « Le beau gosse en question, est en train de voir si le beau gosse numéro deux, vaut la peine d'aller plus loin. » Et voilà, tu étais au courant de ma réponse, si oui ou non, tu pourrais avoir une chance de m'avoir sous ta couette. La balle était dans ton camp, désormais.

@a. silas rothschild
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en accostant et t'installant aux côtés de cet homme, tu ne savais absolument pas ce que cela allait donner. clairement, il avait cette chose indescriptible qui te faisait penser qu'il était à cent pour cent hétéro. pourtant, tu ne te dégonflas pas. et puis tu t'étais déjà pris de nombreux vents dans ta vie, et tu n'étais plus à un près. alors tu t'installas près de lui et commenças à lui parler. d'abord il te parla froidement, pour ensuite essayer de se rattraper, ce qui te déstabilisa quelque peu, ne sachant sur quel pied danser avec ce beau-gosse. d'un seul coup, toutes les craintes concernant son orientation sexuelle s'évaporèrent. cette façon de te regarder. ton rythme cardiaque s'accéléra. tes joues rougirent quelque peu, et un sourire bêta se dessina sur tes lèvres. ce garçon avait compris la raison pour laquelle tu l'accostais, et tu te sentis plus déstabilisé que jamais. tu estimais pourtant draguer en finesse, mais visiblement, tes belles paroles ne fonctionnaient pas avec lui. tu grimaças quelque peu. « ok c'est bon tu m'as piégé, » finis-tu par soupirer en affichant une moue boudeuse. le blond plongea son regard saisissant dans tes yeux. tu te sentis comme incapable de baisser le regard, trop absorbé par le bleu de ses prunelles. « et qu'est-ce que le beau-gosse numéro deux doit faire pour valoir la peine ? » demandas-tu, rentrant totalement dans le jeu du jeune homme.

Je voyais très clair dans ton jeu. Ce n’est pas surprenant non plus, comment un charmant garçon dans ton genre, attiré par les hommes, qui plus est, ne serais pas attiré sexuellement par moi. C’est de la folie de prétendre le contraire. Alors, tu m’étonnes que j’ai pu te piéger. Tu viens de tomber dans ton propre piège, mais heureusement pour toi, je ne suis pas indifférent à ta belle gueule. J’ai tout deviner, parce que j’ai déjà tout tenter sur d’autres, que ce soit homme ou femme, ce que tu essayes avec moi. Nous n’apprenons pas à un chien comment faire des grimaces, après tout. T’es mignon en fait et ta moue boudeuse me fait bien rire, mais pour avoir ta chance, je dois savoir si tu en vaux la peine… Je hausse les épaules d’un geste nonchalant à ta question. « J’sais pas. Qu’il me montre qui il est et à quel point il veut le beau-gosse numéro un. » Est-ce que je risque de te perdre ? De te décourager et te laisser passer au prochain numéro sur ta liste ? Sans doute, mais je prends le risque. Parce qu’en fait, j’aimerais bien voir ce que tu as dans le pantalon. Dans le sens figuré… Je veux voir si tu peux te montrer entreprenant. Montre-moi ce que tu veux et tu pourras faire ce que tu veux de moi.