Elle me cherche, elle me cherche et elle sait qu’elle arrive à me trouver. Comment voudrait-elle que je reste calme alors qu’elle m’envoie une photo sexy d’elle, en sous-vêtements et qu’elle me dit être bourrée et en plus qu’elle va finir par monter sur scène… Je n’en peux plus, elle va finir par m’avoir à l’usure. Elle sait qu’elle m’énerve et je tombe dans le panneau. C’est fou, je suis un crétin de première mais je ne peux pas m’empêcher de me lever de mon lit pour enfiler un jean et un tee-shirt. Hors de question que je la laisse continuer comme ça. J’avais pourtant dit à la jeune femme que je ne lui enverrai plus de messages, mais non, elle avait fini par m’en envoyer d’autres quelques heures plus tard, préférant jouer avec ma colère, plutôt que de me laisser tranquille. Ma soirée ? Je comptais la passer tranquillement chez moi. Pour une fois, je n’avais pas la moindre envie de sortir. Netflix, un bon dessin à faire et le tour aurait été joué mais non, il fallait qu’elle me teste, qu’elle essaie de voir jusqu’où je pouvais aller, jusqu’où elle pouvait me rendre fou. Et bien elle allait vraiment finir par le savoir ce soir. Marchant en trombe dans tout l’appartement, je cherche mes affaires afin de partir retrouver Aliénor. Je suis une boule de nerf, je marche dans tous les sens, essayant de retrouver les clés de ma moto mais rien, je ne les trouve pas. Ce n’est pas comme si je l’utilisais souvent. Je venais à peine de l’avoir, mes parents me l’avaient offerte en ce début d’été pour me féliciter d’avoir excellé à mes examens. Je sens que mon sang ne fait qu’un tour. Je suis tellement énervé que je pourrais frapper ce mur alors que je ne suis même pas violent. Je passe ma main dans les cheveux et fini par laisser tomber. J’irais à pied, ou bien prendrais une voiture. Je récupère ma sacoche et claque la porte, n’essayant même pas de la retenir pour ne pas déranger les voisins. Je me contre fou du monde autour de moi, je vois complètement rouge et je n’aime pas du tout cette situation. Elle m’envoie encore des sms, elle ne s’arrête plus et aime me provoquer. J’essaie de me contrôler mais cela commence réellement à être très difficile. L’atmosphère est tendue et elle prend un malin plaisir à me chauffer encore plus et pas comme j’aimerais qu’elle le fasse. Je fini par trouver un taxi pour m’emmener au Nirvana, un club de strip tease dont je ne connaissais même pas l’existence avant ce soir. Je paie le chauffeur et entre en trombe à l’intérieur en ne manquant pas de montrer ma carte d’identité. Elle est déjà sur scène. Mon sang ne fait qu’un tour et mes poings se serrent. Qu’est-ce qu’il se passe ? Pourquoi suis-je comme ça ? J’avance vers la scène, sans même chercher à comprendre. Je me fiche des autres autour. Je vois le blondinet dont elle me parlait. Il n’est même pas beau. Elle me voit. Je la vois, elle est en train de faire son show et elle sait que je suis là. descend c’est un ordre et je sais qu’elle déteste ça.

J'ai trop bu, beaucoup trop bu. Les sms de Rio de la nuit dernière ont fait monter la tension en moi. J'en ai rêvé oui, de sa bouche, de ses mains, de ses murmures au creux de mon oreille. Le réveil a été difficile, avec cette envie dans mon ventre toujours présente. Il m'énerve. Parce qu'il ne sait pas ce qu'il veut, parce qu'il me dit des choses qui m'excitent et me refroidit d'un seul coup dans la foulée. Alors j'ai bu, pour l'oublier lui. Mais il est toujours là, à m'écrire malgré qu'il me dise vouloir arrêter. Les copines m'ont appelée pour sortir. Évidemment, je ne savais pas qu'elles allaient m'emmener au Nirvana. Je n'étais jamais allée dans cet endroit mais ce soir, je me dis que c'est une bonne idée. J'enfile une jolie robe courte et entre dans la limousine avec les filles. Arrivée dans la salle, je regarde le spectacle des hommes et des femmes qui se déshabillent devant nous. Mon cocktail à la main, je commence à sentir que j'ai trop d'alcool dans le sang. La patronne est venu me voir et me proposer de monter sur scène. Pourquoi pas ! Jamais je n'aurais pu dire oui sobre. Je ne suis pas une grande danseuse, mais je sais me déhancher pour draguer les hommes. Je pense tout de suite à Rio, et je me dis que c'est le moment d'essayer de le rendre jaloux. Il s'énerve avec nos sms mais je me doute qu'il va venir. Je regarde le blond non loin de notre table, et me décide de parler de lui au jeune homme qui occupe mes pensées. Rio m'ordonne d'arrêter, de ne pas monter sur scène mais je me décide enfin. La tenue enfilée sous ma robe, je monte sur scène pour une danse. Je vois rapidement Rio entrer en trombe dans la salle, et avancer vers la scène, sur de lui. Je le regarde, droit dans les yeux, continuer de me déhancher sensuellement devant le blond. Il m'ordonne de descendre et je me mets à rire devant lui. J'enlève ma robe et la jette sur le blond avant de m’asseoir sur le bord de la scène, face à Rio. Les jambes croisées, je tends la main vers lui. « Viens me chercher Rio... » Le blond me regarde, mes amies aussi. Et je sens qu'il va me faire une histoire devant tout le monde. « Mais avoue moi d'abord que tu es jaloux... » Ou je me jette en petite tenue sur le blond devant toi. Je me relève et me dirige vers la bar de pole dance. Le dos contre, je m'y tiens et me laisse glisser dessus. Alors Rio, quel est ton choix ?

@Rio Vaz

J’aime boire, mais je n’ai jamais réellement été bourré. J’ai toujours voulu resté un minimum présentable et je préfère être en toute possession de mes moyens. Et oui, si je dois arriver à flirter avec de jolies demoiselles, je n’ai jamais trop bu et je me concentre toujours sur des femmes qui sont en pleine possession de leurs moyens aussi. Je ne veux pas rentrer avec une femme qui a bien trop bu et qui n’arrivera pas à se souvenir de ce qu’elle aura fait. Les sms que Aliénor continue à m’envoyer ne m’aident absolument pas et je suis en train de me faire tout un tas de films dans ma tête. Je ne comprends pas pourquoi elle s’est mise dans cet état, et pourquoi elle m’a relancé alors que plus tôt dans la journée, la jeune femme ne voulait plus avoir affaire à moi. Comme un crétin, j’ai moi aussi repris les sms alors que j’aurais tout simplement dû en rester là pour éviter de me rapprocher encore et encore de la jeune femme. Je n’aime pas son attitude, elle m’énerve, et pourtant, je suis une nouvelle fois en chemin pour aller la retrouver et la faire descendre de scène si elle est bien sur scène comme elle me le dit. Je ne connais pas ce club, je n’y ai jamais les pieds. Je ne suis pas ce genre d’hommes. Je ne comprends pas qu’on puisse vouloir venir boire et regarder des femmes en train de se déhancher à moitié nues. Rien de mieux que les plaisirs d’une femme, tranquillement quelque part et non pas avec d’autres personnes autour. Et je n’ai pas envie qu’Aliénor se mette à nue devant tout un tas de pervers. Je ne veux pas qu’on puisse poser les yeux sur ce que je veux, et sur ce que je veux vraiment. Je déteste être comme çà, et je sais que malgré tout, elle va être contente de me voir. Je ne sais pas si elle pensait que je n’allais pas venir, mais je n’allais pas la laisser se dénuder devant tout le monde. Je n’aime pas l’idée que quelqu’un d’autre voit son corps, je ne veux pas que ce blondinet de mes deux puisse toucher MA Olympe. Voilà que je deviens un peu trop possessif et je n’aime pas ça du tout. Je redouble alors de colère et arrive dans le club en trombe. Je la vois, en train de se trémousser sur scène. Elle est toujours habillée mais je sais qu’elle ne va pas la garder longtemps si elle me voit. Je déboule devant la scène, j’ai déjà envie de frapper le blond qui est en train de poser les yeux sur elle et qui est limite en train de baver. Je lui ordonne de descendre mais elle me regarde tout en enlevant sa robe. Mes poings sont une nouvelle fois bien serrés. J’ai envie de frapper quelque chose. Elle me demande alors de venir la chercher alors qu’elle est assise devant moi. Je soupire. Elle veut que je lui dise que je suis jaloux. HORS DE QUESTION. Mais je ne tiens plus, je monte sur la scène, ne sachant pas si on va me sortir du club pour avoir fais çà et emmerder une fille même si, elle ne travaille pas ici. Je m’approche de la jeune femme tu m’emmerdes Aliénor putain je la déteste, je déteste cette situation. Je déteste tout ça. descends de la scène Aliénor

L'alcool me fait faire n'importe quoi, je devrais m'en rendre compte ce soir. Au lieu de cela, je trouve ça extrêmement drôle de charmer Rio, de jouer avec lui pour le faire venir ici. C'est peut être un appel au secours, une façon pour moi de lui demander de venir me sauver. Mes amies sont heureuses de me voir me lâcher un peu, pour une fois que cela arrive, et à moi aussi d'ailleurs, j'ai l'impression que ça me fait du bien. Que va dire mon père s'il remarque une photo dans la presse américaine de sa fille héritière en petite tenue qui s’exhibe dans une boite à strip tease ? Rio s'approche, me demande de partir sans politesse. Alors chéri ? Ma tenue ne te plaît pas ? Pourquoi t'énerves tu ainsi ? Il finit même par monter sur scène et se rapproche de moi. Je jette un coup d’œil au vigile qui avance, mais je compte bien rester en compagnie du jeune homme. Je l'emmerde ? Cela tombe bien, parce que c'est l'effet escompté ! Je l'attrape par le bras et le force à se rapprocher de moi, collant son corps contre le mien alors que je suis coincée entre lui et la barre de pole dance. Ma bouche s'approche de son oreille alors que mon corps ondule contre lui. « Alors je ne suis qu'un défi c'est ça ? » Soit. Il ne veut rien avouer, alors je vais tout faire pour le rendre fou. L'alcool guide mes pensées et mon corps. Je le repousse doucement, me faufile pour me libérer de son étreinte. Il m'a donné chaud. Je pourrais lui faire une danse sexy en privé, mais je veux qu'il soit capable de me montrer qu'il tient à moi. Je me tourne vers Rio, lui fait un clin d’œil puis hausse les épaules. Si tu ne veux pas jouer le jeu, tant pis pour toi. Je m'assois au bord de la scène et finis par descendre en face du blond et de sa table. Encore un gosse de riche qui vient mater des filles danser et se toucher en pensant à elle. C'est le meilleur choix de la soirée. Les sous vêtements de soie beige me vont parfaitement, les portes jarretelles tiennent les bas couleur chair, rehaussés par mes escarpins. Je suis terriblement sexy. Je tire la chaise du blond pour qu'il se retrouve face à moi. Son regard pervers se plante sur moi comme un lion sur sa proie. Tu n'aurais rien mon pauvre, si tu savais que je réagis comme ça pour rendre un autre homme fou, tu ne te jetterais pas dans mes filets si facilement. Volte face, je finis par me cambrer au dessus de ses cuisses et m'y asseoir dessus. Rester de dos, une façon comme une autre de ne pas voir le blond me mater, et pouvoir observer les réactions de mon brun. Les fesses reculent vers son ventre en suivant le rythme lent de la musique. Eh bien, ça a l'air de lui plaire en tout cas. Je lève la tête pour regarder Rio. « Avoue. » Il ne peut pas entendre, j'espère qu'il a réussi à lire sur mes lèvres. La tête se pose sur son épaule alors que je sens les mains du pervers sur mes hanches, remonter sous mes bras en suivant mes courbes. Ça pourrait être toi Rio, pourquoi me fais tu ça ?

@Rio Vaz

Je ne supporte pas du tout cette situation. Je me rends compte que je commence à être possessif et jaloux. Je n’aime pas çà, non pas du tout. Mon corps est complètement chaud mais chaud de colère. Je suis énervé, le sang m’ait vraiment monté à la tête et il va falloir que je me calme un petit peu sinon, je ne vais vraiment plus pouvoir me retenir. Je ne sais pas à quel point la jeune femme est bourrée, elle me l’a dis, mais je pense qu’elle doit vraiment être bien bourrée pour vouloir montrer sur scène et pour m’envoyer le genre de photo qu’elle m’a envoyé. Dans d’autres circonstances, j’aurais pu être content et trouver çà super sexy, mais pas ce soir. S’exhiber dans un club de strip tease ? Je ne suis absolument pas d’accord et je le lui ai d’ailleurs fais savoir. Je n’aurais jamais pensé pouvoir me mettre à ce point en colère. Depuis cette erreur de numéro, Aliénor a complètement mis mon monde sans dessus-dessous sans que je ne puisse faire quoique ce soit. Je déboule, sans même me soucier des autres autour de moi et elle est là, à faire la maligne sur scène alors que je n’ai qu’une envie, l’attraper et la mettre sur mes épaules pour partir de cet endroit sordide. J’ai beau être un coureur de jupons comme elle aime le dire, je ne conseillerai jamais ce genre d’endroit à qui que ce soit. Ce soir, j’ai décidé de ne plus du tout être poli avec la jeune femme. Et il va falloir qu’elle m’écoute. Oui, écoute moi satané princesse, au lieu de toujours vouloir me tenir tête. Je ne vois même pas le vigile qui commence à s’avancer mais je sais que je vais finir par me faire virer si çà continue. Et Aliénor ne m’aide absolument pas lorsqu’elle me force à me rapprocher de lui en collant son corps contre le mien. J’ai une bouffée de chaleur qui se mélange alors avec la colère que j’ai contre la jeune femme. De la haine à l’envie, il n’y a qu’un pas cela dit. Je la regarde, fronçant alors les sourcils. Elle n’a toujours rien compris. un défi ? T’as toujours pas compris. soupirant, je la laisse abandonner mon corps et regarder d’un très mauvais oeil ce qu’elle va faire ensuite. Je me mords la lèvre pour ne pas éclater lorsque je la vois descendre de la scène pour se diriger vers le blondinet dont elle me parlait pas sms. Je bouillonne, je vais finir par devenir violent alors que je ne me suis jamais battu. Oui, jamais, j’ai utilisé la violence pour avoir quelque chose mais ce soir, elle dépasse les bornes. Elle dépasse tout ce que j’ai pu imaginer. Je ne peux pas laisser continuer cette mascarade. Il la regarde comme si c’était un bout de viande. Elle se trémousse, elle le chauffe, et je ne veux pas être le témoin de cette complète déchéance. Mes poings fermés, je le vois la toucher et c’est le geste de trop. Je descends et enlève les mains baladeuse de ce type sur le corps de MON Aliénor. ne la touche pas je tire Aliénor afin qu’elle se relève complètement et la place derrière moi alors que le blond se lève pour me faire face Tu crois que tu vas arriver à me faire un bobo ? demande-je au jeune homme qui se tenait en face de moi. Je ne l’ai pas vu venir, mais oui il a réussi à m’en coller une. Je n’attends pas pour répliquer et lui en coller une aussi. Je n’aurais jamais cru me battre un jour. Surtout pas pour une femme. Nous finissons par être séparés par le vigile qui nous veut tous les deux en dehors de ce club. Je le comprends et je ne réplique pas me laissant sortir, sans pour autant oublier Aliénor Bravo, j’espère que tu t’es bien amusée soufflait-je à la jeune femme avant de finir dehors. Je sors alors une clope et l’allume pour me calmer.

Jouer, au risque de me brûler les ailes. Il y a une chose que l'alcool me fait oublier ce soir, c'est que je pourrais le perdre en faisant l'imbécile comme je le fais. Danser dans un club pareil, ce n'est pas moi, et il le sait. Me dandiner devant des hommes, je ne le fais qu'en privé, et avec celui que j'apprécie déjà trop pour être en sa compagnie une nuit. Et là, me voilà en train de me ridiculiser. Pourtant, voir cette colère monter dans les yeux de Rio me pousse à continuer encore et encore. J'ai envie qu'il m'avoue certaine chose, qu'il ne fera jamais. Et pourtant, ses actes parlent pour lui. Il refuse que je danse pour d'autres, il ne veut pas voir ça. Mais quand on essaye trop de me tenir Rio, je suis de celle qui pars en vrille et fais totalement le pire cauchemar de l'autre. Je pense être son défi du moment, celle qu'il dit arriver à mettre dans son lit pour l'oublier juste après. Je peux comprendre, je l'ai chauffé la dernière fois, pour tout arrêter lors de la conclusion et ne jamais finir. Il doit être frustré. Il me répond pourtant que je n'ai pas compris. Il faut m'en dire plus alors. Je vais jouer avec le blond et je le vois se rapprocher rapidement de nous quand ce dernier pose ses mains sur moi. Rio.. je rêve que ce soit les tiennes comprends tu ? Il me tire vers lui, et c'est à ce moment que je me dis que j'ai fait une grosse erreur. Cela part vite en bagarre. J'essaye de retenir Rio mais c'est peine perdue. L'un des vigiles m'attrapent pour me protéger et un autre sépare les deux hommes. Je me sens terriblement idiote. Un nouveau show débute pour éviter de porter l'attention sur nous. Rio passe devant moi avant de se diriger vers la sortie. Si je me suis bien amusée ? Il rigole là ? Sa jalousie s'est exprimée devant moi, et ce que je viens de voir est beaucoup plus importantes que les mots pour une fois. Se battre pour moi ? Jamais personne ne l'a fait. J'attrape ma robe en vitesse, la cale sous mon bras. Je laisse mon sac aux filles, je sais très bien qu'elles le récupéreront, et je cours vers la sortie pour rejoindre Rio. Le vent frais de la nuit frappe ma peau nue alors que je cherche mon brun du regard. Le blond s'approche de moi mais je l'ignore en me rapprochant de Rio. Je suis coupable, tout est de ma faute. Mes doigts fins se rapprochent de son œil qui commence déjà à rougir, il va avoir un bel hématome. « Tu n'étais pas obligé d'en venir aux mains... » Un chuchotement, en baissant la tête. Et pourtant, là, comme ça, la vision de la puissance de sa droite et sa colère m'ont terriblement excitée. J'ai compris, qu'il tenait assez à moi pour débarquer et jouer le prince charmant. J'ai froid, et commence à trembler dans ma tenue plus que légère. Je me fais klaxonner par plusieurs voitures, et je m'habille rapidement de peur que la colère du brun ne remonte d'un seul coup. La robe enfilée, je tiens mes bras et les frotte pour essayer de me réchauffer. Évidement, je n'ai pas pris mon blouson, et l'alcool ne m'aide plus beaucoup. Ma seule source de chaleur, c'est quand j'observe l'homme en face de moi. Il tire sur sa cigarette comme si sa vie en dépendait. J'attrape alors sa main libre, la guide sur le bas à mi cuisse et la fait remonter le long de ma jambe lentement. Il découvre avec le toucher, l'attache du porte jarretelles en glissant sous ma robe, puis ma culotte. Mes yeux se ferment un instant, appréciant chaque mouvement de sa main. Je le lâche, le laissant libre de faire ce qu'il veut maintenant. « J'ai mis cette tenue pour toi, pas pour lui.. » D'un geste du doigt, je montre le blond toujours non loin de nous. Comprends le Rio, pour toi.

@Rio Vaz

Elle joue. Beaucoup trop et cela m’énerve. Je n’aime pas son comportement, car elle va finir par lire en moi et ce n’est pas ce que je veux. Je n’ai pas envie d’être celui qui est mis à nue, je ne veux pas qu’elle joue avec moi comme elle le fait cas elle sait que je suis jaloux. Elle peut le voir rien qu’au fait que je suis venu ici pour la faire descendre de cette scène. Cette scène que je ne connais pas et que je ne veux pas connaitre. Cet endroit ne me plait absolument pas et je ne sais même pas pourquoi elle a osé se montrer devant tout le monde de cette façon. Je ne lui ai jamais caché être un coureur de jupon mais depuis que nous nous sommes rencontrés j’ai l’impression qu’elle se faufile partout ou je suis. Elle prend une place bien trop grande dans ma vie et ça va finir par devenir trop compliqué. Je n’ai même pas besoin de lui dire que je suis jaloux, elle est censée le comprendre d’elle même parce que je suis venu et que je serre les poings. Elle se joue de moi, elle me teste, et elle pense encore qu’elle n’est qu’un défi ? Elle me fait chier, et je n’aime absolument pas cette situation. Je ne sais pas si elle se rend compte que je ne suis pas du genre à perdre mon temps et que si je n’étais pas, au fond, intéressé par la jeune femme, je ne serai déjà plus là. Elle joue avec le blond et çà, çà je ne peux plus le supporter, je ne peux plus la voir en train de se trémousser devant ce blondinet qui apprécie ce qu’il a sous les yeux. Oui, elle est belle, elle est sexy, mais c’est la mienne et il va falloir que je le lui fasse comprendre. Je la tire vers moi mais très vite il se lève et s’approche de moi. J’ai a peine dis un mot qu’il me frappe et je dégaine moi aussi le poing. Je ne me laisserai jamais faire et même si je n’ai jamais été violent, je ne vais certainement pas laissé passer çà. Je suis rapidement séparé de cet abruti par un vigile qui me tire vers la sortie. Je n’ai plus envie de voir Aliénor et pourtant, je sais que je vais avoir envie de la revoir aussi vite que je viens d’être virer du club. Je sors rapidement ma cigarette et l’allume pour tirer longuement dessus. Lorsque les doigts de la jeune femme sur mon oeil qui commence déjà, je le sais, à rougir. Il me fait mal. Je grimace et retire ma tête rapidement. et me laisser faire par cet abruti ? lui demande-je sèchement. JAMAIS, jamais, je ne me suis battu et je n’aurai jamais pensé me battre un jour. Mais là, elle a réussi à me faire sortir de mes gonds et çà, je ne lui pardonnerai pas. Je grimace lorsque j’entends les voitures klaxonner lorsqu’elles passent devant Aliénor, et çà m’énerve encore plus de la savoir en sous-vêtements. Je ne dis rien, je n’ai plus envie de dire quoique ce soit. Elle en a déjà eu assez pour la soirée. Elle se rhabille d’elle même. Elle me sort de ma rêverie lorsqu’elle récupère ma main libre pour la mettre sur sa cuisse et la faire remonter lentement. Je sens l’attache de son porte jarretelles mais je ne bronche pas. Elle ‘enlève sa main et je finis par enlever la mienne. Je n’ai pas envie. Elle m’a vraiment déçu. tu aurais du y réfléchir avant réplique-je en lâchant en même temps la fumée de ma cigarette. tu as eu ce que tu voulais, soit contente. je suis froid, et je ne pense pas qu’elle apprécie que je reste ainsi mais ce soir, elle l’a bien mérité. Je ne la regarde pas, préférant regarder au loin et fumer ma clope.

Je crois que j'ai fait une erreur. Une grosse erreur. Celle qui peut tout briser. Je m'en rends déjà compte quand il retire son visage et que je tends la main sur son œil endolori. Il va avoir un bel hématome à cause de moi et ça, je n'en suis vraiment pas fière. J'aurais aimé que la soirée ne se termine pas de cette façon, qu'il avoue sa jalousie, qu'il me porte dans un salon privé ou j'aurais pu danser pour lui dans cette belle tenue sexy. Mais non, au lieu de ça, il a préféré se battre. On aurait pu passer une nuit sympathique toi et moi, mais j'ai l'impression que le destin ne veut plus nous réunir ensemble dans le même lit. Il n'est pas emballé non plus à l'idée de caresser mon corps. Je sens qu'il se laisse faire, presque lasse. Et quand ma main le lâche, il préfère abandonner le jeu. Réfléchir ? J'avais trop d'alcool dans le sang, j'avais besoin de savoir si il tenait à moi malgré son ex dans les parages. S'il n'était pas venu, j'aurais compris que je n'étais qu'une fille à avoir dans son lit, une de plus. La bagarre m'a prouvé le contraire. Je baisse la tête, déçue de sa réaction, déçue de mes actions. Je l'ai perdu, au moins pour ce soir, voir plus. Jamais je n'aurais du faire ça et pourtant, je ne regrette pas de découvrir ce qu'il ne veut pas m'avouer. « Je suis contente de voir que je te plais à ce point là. » Je ne vais pas parler de jalousie, j'ai peur qu'il n'explose une nouvelle fois. Il me fait bloque, fuit le regard, fume comme si je n'existais pas. Je suis triste, j'ai presque envie de pleurer mais je cache bien mes émotions. « Es tu certain de vouloir jouer à ça Rio ? » Parce que je ne suis pas à toi, parce que tu ne me demandes rien et que je suis capable d'aller très loin pour que tu te rendes compte que tu m'apprécies encore plus que tu ne le crois. Le blond est encore là, je pourrais partir avec lui, partir avec n'importe lequel de ses amis qui l'ont rejoint. Je m'appuie contre le mur derrière moi, observe le petit groupe qui me jette des coups d’œil régulièrement. Pour qui me prennent-ils ? Je n'en sais rien et je m'en fiche. La tête se tourne vers Rio qui ne me regarde toujours pas. Alors je décide de me lancer, de lui balancer ce que j'ai sur le cœur ce soir. Cela me rend triste de le voir réagir comme ça, même si je comprends totalement sa façon de faire. Qu'aurais-je fais dans cette situation ? La même chose, voir pire. Je ne me serais pas battue, mais je suis une experte en coup beaucoup plus discret. « Tu ne veux pas le dire Rio, mais tu es jaloux ! C'est de bonne guerre, vu la façon dont tu as réagi quand je t'ai avoué l'être de ton ex petite amie. On a joué, tu as perdu. Je te laisse la main pour la prochaine partie. » Comme si tout cela n'était qu'un jeu idiot, un jeu avec nos sentiments qui se heurtent. Je repousse le mur, me redresse en frottant ma robe. « J'aurais voulu te faire une danse, coller mes fesses contre toi et te chauffer le reste de la nuit. Mais vu que tu préfères bouder, je vais rentrer. » Je ne lui dis pas si je rentre seule ou accompagnée. J'avance vers lui, attrape sa cigarette et l'embrasse vivement avant de lui rendre et de commencer à marcher sur le trottoir. Je ne me retournerai pas Rio, mais suis moi je t'en supplie. Je passe à côté du groupe qui me siffle une nouvelle fois sans que je n'y fasse attention. Je suis triste de la tournure de cette soirée.

@Rio Vaz

Elle a fait une grosse erreur. Si elle est du genre à tout vouloir contrôler, moi aussi et encore je ne suis pas aussi vache qu’elle. Oui je suis jaloux, oui je le nierai jusqu’au bout même si elle semble avoir bien remarquer que je le suis. En même temps, il est simple pour tout le monde de voir que je suis complètement jaloux. Son petit jeu est très agaçant. Pire que tous ceux qu’elle a pu faire depuis que nous nous connaissons. Je n’aime pas cette situation, je n’aime pas me sentir comme le maillon faible alors que je voulais juste l’avoir dans mon lit à la base. Tout à tellement changé depuis que nous nous sommes rencontrés et je n’apprécie guère ce changement. Ma tête va exploser, et moi avec. Je suis une bombe à retardement et elle ne le comprends tout simplement pas. Pourquoi faire ça ? Me faire ça alors qu’elle se doutait bien que je n’étais pas simplement intéressé que pour l’avoir une seule nuit. J’aurais déjà pu partir et ne jamais la recontacter et pourtant, nous nous envoyons des messages en permanence. Je suis passé du mec qui n’était jamais sur son téléphone à celui qui perdait sa batterie aussi rapidement qu’il n’en avait eu. Dans un premier temps je la laisse faire mais je ne suis clairement plus d’humeur. A chaque fois qu’elle me chauffe c’est pour finalement me laisser sur ma faim. Alors on, je suis trop en colère pour lui faire plaisir. Je ne fais que ça. Lui faire plaisir. Je tiens à elle, et je m’en rends de plus en plus compte. Je déteste cette sensation. Je déteste la situation dans laquelle elle m’a mis. Les rôles ont été inversés. Et ce, depuis longtemps. Je suis un pion et elle est là joueuse. C’est trop pour moi. Je ne suis pas celui qu’elle veut que je sois et je n’aurais jamais du venir ce soir. Elle m’a fait sortir de mes gonds et ca, personne n’avait réussi à le faire avant elle. Ce n’est pas rien. Signe qu’elle a pris bien trop d’importance dans ma vie. Je grimace. Arrête Olympe lui soufflé-je doucement. Ma cigarette est déjà terminée. J’ai besoin d’en prendre une autre. Je ne l’appelle Olympe que lorsque je suis énervé. Je ne sais pas si elle s’en est rendu compte. Je sors une nouvelle cigarette et l’allume une fois que je l’ai mise à la bouche. jouer à quoi ? A celui qui débarque en plein club et qui se fait virer parce que tu m’as mis en colère et que tu as joué comme il ne fallait pas ? je suis jaloux, oui je suis jaloux et j’aimerais pouvoir le lui crier au visage mais je ne peux pas. Je soupire. Je vois que le blond est toujours dans les parages. Il ne veut pas se casser et nous laisser tranquille ? Non loin de nous, un petit groupe nous regarde de temps en temps. Ils vont finir par m’énerver eux aussi. Je fronce les sourcils lorsqu’elle me dit que je suis jaloux. Et trouve que c’est tout à fait normal car la façon dont j’ai réagis quand elle m’a dit être jalouse ne lui a pas plu. donc tu penses que c’est pareil ? Je ne me suis pas pavané devant toi avec mon ex à ce que je sache. Non ce n’est absolument pas comparable Olympe. Absolument pas. Tu t’es joué de moi pour voir si j’étais jaloux, tu as sortie tes plus grandes cartes. Et bien bravo. mais à présent c’est Game over pour nous. Pour ce soir. Fini. Je ne dirais rien. Jaloux oui, mais j’en ai fini d’être pris pour un imbecile. Je referme de nouveau ma carapace. La froideur de mon visage peut faire peur. mais tu as choisi d’aller voir cet imbécile. Brun, blond, pour toi c’est pareil ! je la vois s’approcher de moi. Que va t elle faire ? Elle récupère ma cigarette et avant même que je puisse dire quoique ce soir elle m’embrasse avant de me rendre la cigarette. Elle passe devant le groupe qui la siffle. C’est trop. Je m’approche du groupe resiffle pour voir dis-je alors à l’un d’entre eux. Mais personne ne dis rien. Du moins pour l’instant. Je rattrape Alienor tu vois, même eux ont appréciés ton petit show

 

Il n'avoue pas. Il n'avouera jamais. Je n'aurais pas du m'y prendre de cette façon, mais au moins ce soir, je suis certaine qu'il a cette pointe de jalousie quand je m'approche d'un autre. Il pourrait ne pas en avoir, il pourrait être tellement bon manipulateur que je me serais laisser approcher par un homme qui ne veut que son plaisir. Une nuit et basta. Mais là, je sens mon cœur se serrer en voyant sa réaction. Il fuit mon regard, a besoin de se calmer et tire sur sa cigarette comme si sa vie en dépendait. Et moi, je me sens affreusement ridicule ce soir. L'alcool a l'air de n'avoir fait qu'un tour dans mon sang, et j'ai l'impression d'être redevenue sobre d'un seul coup. La réalité me frappe, l'agacement du jeune homme aussi. Il pense que nos jalousies ne sont pas comparables. Je fronce les sourcils et rétorque du tac au tac. « Je n'ai pas passé six ans de ma vie avec cet homme, et je n'étais pas prête à lui faire un enfant. » Je suis dure dans ce que je dis. Certes je me suis comportée de façon ridicule, mais le blond n'est absolument rien pour moi. Il devrait le comprendre ça. Pas de vie avec lui, pas de sentiments amoureux pendant six longues années, et surtout, pas d'enfant en route. Alors oui, je lui rappelle de mauvais souvenirs peut-être, mais je pense qu'il faut comparer ce qui est comparable. Je ne réponds pas à sa dernière phrase, et préfère lui dire au revoir maintenant, au risque que notre conversation dégénère en pleine rue, et surtout, devant les autres. Je l'embrasse et tourne les talons. Fais ce que tu veux maintenant Rio, moi, je préfère rentrer seule. Le groupe me siffle, et je ne dis rien pour ne pas faire de vagues. Cela ne sert à rien. J'ai voulu faire la belle, j'en assume les conséquences. Et d'un côté, j'aime plaire aux autres, alors soit. Je m'arrête de marcher et me retourne en entendant Rio parler à quelqu'un dans le groupe. Mais il n'est pas croyable ! Il ne va pas se battre encore une fois si ? Je reprends la marche quand je vois que personne ne réplique en face. Tant mieux. Rio me rejoint rapidement. « Est-ce un problème ? » Cela ne te fait pas plaisir, je comprends. De nouveaux sifflements se font entendre, et je sens que son sang ne fait qu'un tour. D'un geste rapide, j'attrape sa main et la serre avec la mienne. « Tu as déjà un hématome, en veux tu vraiment un autre ? » Je m'arrête, et tire sur son bras pour qu'il se retourne vers moi et qu'il me regarde. « J'ai fait une erreur ce soir. Blond, brun, c'est pareil pour moi. Mais il n'y a qu'un seul inconnu à l'erreur de numéro, en plus, il a le prénom d'un beau gosse dans la Casa de Papel. Mais il est encore plus beau.» J'avoue, encore la première. Mes yeux lui crient de ne pas y retourner, même si j'entends le groupe rire. « Non Rio... »

@Rio Vaz