Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityFF ~ You were too good to be true (Rio)
I LOVE HARVARD
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    FF ~ You were too good to be true (Rio)
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    Lien du postJeu 16 Aoû - 20:41
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    Boston. Ces grands immeubles, toutes ces personnes qui se pressent sur les trottoirs pour se rendre au boulot. La grisaille matinale. Cela change du ciel bleu clair, et de la vue sur la plage que je pouvais apercevoir de mon appartement à Los Angeles. Je n’avais pas vraiment beaucoup de place, mais la vue était splendide. Je pousse un léger soupir avant de m’arrêter en bas d’un de ses nombreux immeubles. J’ai imaginé la scène des centaines de fois… Espérons qu’elle se passera bien. Je profite de voir un homme sortir de l’immeuble pour y entrer, le code doit avoir été changé depuis la dernière fois où j’y ai mis les pieds. Je vérifie rapidement dans l’entrée, à l’aide des boîtes aux lettres, que Rio vit toujours ici. Un léger pincement au cœur en voyant que mon nom n’est plus à côté du sien. Tout ce qu’il y a de plus normal mais…bref ! Je canalise mon énergie en prenant les escaliers. Mes pensées se concentrent sur ses marches que je monte deux à deux, ma main glisse sur la rampe tandis que mes yeux restent fixés sur mes baskets blanches. Je compte les étages dans ma tête. J'espère que Philippa a fait passer le message de mon retour à Rio, qu'il ne sera pas trop surpris de me voir sur le paillasson de sa porte. je commence réellement à stresser, au fur et à mesure que je monte les étages, mon rythme cardiaque semble s’accélérer également.
    Je m’arrête finalement lorsque j’atteins le bon. Je marche comme un automate jusqu’à sa porte, essayant de respirer calmement. Je viens juste chercher mes affaires, rien de mal là-dedans… Et puis si ça se trouve il n’est pas là. Je lève mon bras, et frapper deux coups à la porte, rabaissant rapidement mon bras, commençant à entortiller mes doigts entre eux, geste que je réalise dès que je suis mal à l’aise… Mal à l’aise avant même qu’il est ouvert la porte, ça promet !
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    Lien du postJeu 16 Aoû - 21:38
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    L’été s’est bien passé. Dans l’ensemble en tout cas. Ce fut par moment un peu les montagnes russes, surtout la petite escapade avec Olympe que j’ai découvert un peu plus à ce moment là. Mais depuis, je n’ai plus vraiment de nouvelles et j’avoue que je n’en donne pas non plus. Je sais que ce n’est pas bien mais je ne sais pas du tout quoi lui dire. Je n’ai aucune pitié pour elle, malgré ce qu’elle a pu vivre. Je n’ai pas envie de lui donner de la pitié, elle n’a pas besoin de çà. Je verrais lorsque les cours reprendront d’ici quelques jours. Pour l’heure, je pose enfin mes affaires après deux mois de folle aventure. Je n’aurais jamais pensé faire le Summer camp, je l’ai fais pour faire plaisir à ma meilleure amie et à ma petite soeur mais je ne l’aurais jamais fais de moi même. Cependant, j’ai plutôt passer de bons moments et j’ai fais quelques connaissances. J’ai aussi bien profiter de la gente féminine bien évidemment. Depuis deux ans, c’est devenu mon quotidien et je ne peux plus me passer de faire le beau auprès des femmes. Mais j’ai tout de même toujours un coeur et j’apprécie beaucoup Olympe. Elle m’a beaucoup touchée lorsqu’elle a baissé la garde. Ce n’était plus la femme autoritaire que j’avais en face de moi, mais une femme sensible, qui avait pas mal de choses à me montrer encore. Je n’ai pas pensé une seule fois à la nouvelle que m’avait donné Philippa. Elle m’avait annoncé une bombe et je l’avais mis dans un coin de ma tête mais de retour à Boston, je ne sais pas pourquoi mais j’ai tout de suite pensé à ce qu’elle m’avait dis début Juin. Je range un peu mes affaires mais je n’ai pas le temps de continuer que j’entends frapper à ma porte. Je fronce les sourcils, peu de monde connait mon adresse. C’est peut-être ma soeur mais elle m’aurait prévenue qu’elle venait. Je soupire, laissant mon sac sur le côté du salon et pars ouvrir. Je tombe alors des nues. Kara. Mon ex petite amie, celle qui a tant compté pour moi se trouve en face de moi. J’ai envie de refermer la porte face à elle, mais je reste là, mon regard planté dans le sien. qu’est ce que tu veux ? je ne suis pas surpris qu’elle soit là, je savais qu’elle allait revenir à Boston pour cette nouvelle année scolaire, cependant, je ne veux pas la voir, ni même lui parler.


    @Kara I. Edwards
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    Lien du postJeu 16 Aoû - 22:27
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    ‘Ce n’est peut-être pas une bonne idée de retourner là-bas’ j’entends encore la voix de ma mère dans mon esprit. Elle était très heureuse de me voir revenir sur Boston. Cela faisait également deux ans que je n’avais pas vu mes parents, même si je leur donnais très souvent des nouvelles. Mais retourner voir Rio semblait être ce que ma mère redoutait que je fasse. Malheureusement, je n’en ai pas le choix. Enfin si, je pourrais abandonner mes affaires, d’ailleurs ça ne m’a pas dérangé il y a deux ans, mais… Peut-être qu’au fond, j’ai tout de même envie de revoir sa petite bouille d’ange, qui m’a tant de fois fait craquer. Je sais qu’il ne m’accueillera pas en me sautant dans les bras, mais j’espère qu’il n’a malgré tout pas oublié tout ce que lui et moi, nous avions vécus. Notre histoire a compté pour moi, et elle compte toujours aujourd’hui. Oh Bordel, je n’aurais pas dû venir jusqu’ici. Pourquoi je n’ai pas simplement attendu de le recroiser dans un couloir. J’aurais juste eu à lui donner ma nouvelle adresse pour qu’il envoie tout mon bazar et basta, c’était terminé. J’ai essayé d’imaginer cette scène des centaines de fois dans mon esprit, mais à présent, que je suis face à cette porte, que j’attends qu’elle s’ouvre… je suis bloqué. Un peu comme paralysée, seuls mes doigts se tortillant entre eux, bougent. Je suis aussi stressée, que si je devais passer un examen ou un entretien d'embauche. Bon sang, je ne devrais pas être aussi nerveuse à l'idée de me retrouver face à lui. La porte s'ouvre finalement et il apparaît devant moi. Je lève légèrement les yeux vers lui. En deux ans, il n'a pas changé, toujours un peu plus grand que moi, toujours ses mêmes yeux sombres, qui m'ont fait flancher. Aucun sourire sur son visage. J'essaie de déceler dans son regard une quelconque émotion. « Bonjour... » Ok je ne réponds pas du tout à sa question, mais c'est le seul mot qui m'est venu à l'esprit dans l'immédiat. Je ne suis pas du genre à baisser les yeux, alors je continue de soutenir son regard, avant de reprendre. « Je suis venue récupérer mes affaires... Philippa a dû te prévenir. » Ou du moins, elle l'a prévenue de mon retour, vu qu'il n'a pas l'air surpris de me voir. Je me mordille légèrement la lèvre, attendant une réaction de sa part. « Je peux entrer ? » Demandai-je. Parler sur le paillasson, ce n'est pas l'idéal, enfin si on peut parler de « discussion »
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    Lien du postJeu 16 Aoû - 23:19
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    Ca fait un peu plus de deux ans que je suis célibataire, un peu plus de deux ans que j’ai changé mon mode de vie et que je me suis habitué à avoir la vie que j’ai aujourd’hui. Je m’en contente, le temps passe tranquillement et je n’ai pas à me plaindre de ce que j’ai. J’ai tout l’argent dont j’ai besoin, même plus encore, je ne sais même pas quoi en faire. Offrir des cadeaux à ma famille, et surtout à ma petite soeur. C’est ce que je sais faire de mieux. Aujourd’hui, j’ai un train de vie que beaucoup ne comprennent pas, mais je m’en contre fiche. Je n’ai plus de temps à perdre à essayer de plaire aux gens. Je vis ma vie, le reste, ce n’est pas mon problème. Bien évidemment, je reste tout de même quelqu’un qui peut avoir du coeur, qui peut avoir des gestes affectifs, qui peut penser aux autres alors que tout le monde pense que j’ai un coeur de pierre. Elle est là. Devant moi alors que j’ouvre cette porte que je n’aurai pas du ouvrir. Elle est revenue après plus de deux ans sans nouvelles. Elle pense que je vais la prendre dans mes bras ? Que je vais l’accueillir les bras ouverts ? Certainement pas. Je n’aurais pas du ouvrir cette fichue porte, je regrette amèrement d’avoir ouvert. Je regrette qu’elle soit devant moi. Elle m’a brisé le coeur il y a plus de deux ans et aujourd’hui, j’ai réussi à me reconstruire, je n’ai pas besoin de çà dans ma vie. Malgré les montagnes russes que j’ai pu vivre à Ushuaia avec Olympe, j’ai tout de même envie de continuer à la connaitre et çà, c’est tout à fait nouveau car je n’ai jamais été comme çà depuis que je ne suis plus avec Kara. J’ai vraiment envie de voir si elle va bien, mais j’ai été un vrai connard en ne donnant plus de nouvelles depuis que nous sommes partis. Elle me dit bonjour mais je ne réponds rien. Je ne flanche pas d’un iota. tu aurais pu passer le message à ta chère amie et je t’aurais fais tout envoyer l’argent n’était pas un problème, et j’aurais payé pour me débarrasser de tout ça. il n’y a plus grand chose. lui dis-je sèchement. Lorsqu’elle est partie, elle a laissé pas mal de choses, mais je n’ai pas tout gardé. Prise d’une crise de colère un soir, il y’ a pas mal de choses que j’ai fini par jeter. Même casser. je peux tout te faire envoyer plus tard je n’ai pas du tout envie qu’elle entre. Ce n’est plus chez elle et je pense que çà n’a jamais été chez elle finalement. Non, je n’ai pas envie que tu rentres. c’est bien de parler sur le paillasson non ? Elle n’a pas changé. C’est toujours une fille avec beaucoup de charisme mais qui a toujours un visage d’ange, alors que pour moi, c’est tout simplement celle qui m’a fait le plus mal au monde.


    @Kara I. Edwards
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    Lien du postVen 17 Aoû - 0:19
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    Je savais que tout cela serait difficile, que ces retrouvailles n’allaient pas se passer de la meilleure façon possible. Mais je mettais également imaginer que cela se terminerait mal, et sa réaction ne me surprend aucunement. C’est plutôt l’inverse qui m’aurait surpris. Si c’était lui qui était parti, comme ça, sans donner aucune nouvelle, je ne l’accueillerais pas avec un grand sourire aux lèvres non plus. Mais j’assume d’être revenu et les conséquences… quant à ce qui est de mon départ… dire que j’assume est un grand mot, mais ces deux années à Los Angeles m’ont permis de faire le point. J’aurais dû laisser un mot, ou donner au moins des nouvelles pour qu'il ne s'inquiète pas… s’il s’est inquiété bien sûr. Je regrette tout cela, mais à quoi ça sert les regrets de toute façon . Je ne peux pas remonter le temps et de toute manière, je partirais quand même, car j’en avais besoin. J’avais besoin d’espace et de temps pour digérer la perte … du bébé. Je continue de me mordre la lèvre inférieure en le regardant, tandis qu’il reste froid comme du marbre face à moi. « Si je ne l’ai pas fait, c’est justement parce que je voulais les récupérer en personne. » Répondis-je en haussant les épaules. Oui, au fond, c’est ce que je voulais. C’est pour cela que j’ai préféré venir directement à cet appartement, plutôt que d’attendre de le recroiser dans un des nombreux couloirs. Je préférais choisir l’endroit et le moment où je le reverrais, être maîtresse de la situation. L’émotion aurait très bien pu me submerger si je l’avais croisé au détour d’un couloir. Tous ses souvenirs seraient remontés à la surface et m’auraient rendu vulnérable. Je tente de rester forte face à Rio qui reste stoïque, face à moi. « Comment ça plus grand-chose ? » je fronce les sourcils. Il se fiche de moi là . J’ai passé 4 ans ici, j’ai entassé des centaines de fringues et des affaires personnelles que j’avais amenées de chez mes parents. S’il ne voulait pas les garder, il connaissait l’adresse de mes parents, il n’aurait eu aucun mal à tout envoyer là-bas, comme il veut à présent le faire avec « ce qui reste ». Je pousse un profond soupir tandis qu’il continue d’insister pour l’envoi par la poste. Oui bien sûr, je me suis tapé le chemin jusqu’à son appart’ juste pour le plaisir de voir son air renfrogné et constater qu’il m’en veut à mort . Sans blague, je ne m'en doutais pas une seule seconde. « Ok alors on reste là à se dévisager pendant des heures . Car tu sais que je ne bougerais pas d’ici ! » Dis-je en haussant une nouvelle fois les épaules et en mettant une main dans la poche arrière de mon jean. J’ai tout mon temps. Et qu’il n’essaie pas de me refermer la porte au nez, je suis déjà prête à mettre mon pied dans l’entrebâillement de la porte.
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    Lien du postSam 18 Aoû - 0:51
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    C’est bien la dernière personne que je m’attendais à voir. Surtout sur le pas de ma porte. Je savais que la jeune femme devait revenir sur le campus mais je ne savais pas quand et je ne voulais de toute manière pas le savoir. Depuis qu’elle est partie, je l’ai enfoui dans un coin de ma tête, l’oubliant finalement. On guérit mais on n’oublie jamais ce genre de séparation. Surtout quand on n’a pas vraiment d’explications. J’ai toujours voulu avoir des explications mais je me suis résigner à en demander. Je n’avais de toute manière aucune réponse de la part de la jeune femme, qui je pense, avait même bloqué mon numéro de téléphone. Je ne sais pas ou elle est allée, je ne sais pas ce qu’elle a fait pendant cette longue absence, et je me suis déjà posé la question mais plus depuis un moment. Et là voilà, face à moi voulant entrer pour pouvoir récupérer ses affaires. Elle se fiche de moi j’espère. Oui, je vois… souffle-je en ne la quittant pas du regard. Je reste stoïque, je ne souris pas, jamais. tu sais que je ne te dois rien ce n’est pas une question. C’est une affirmation. Elle aurait pu m’appeler, elle aurait pu me donner une explication et elle pense qu’elle va débarquer comme ça ? Comme un cheveu sur la soupe, sans que je ne dise rien ? Elle se trompe et je ne vais pas lâcher l’affaire. Je ne vais pas lui donner ce qu’elle veut. Oui plus grand chose. je lui donnerai de l’argent si elle veut mais il ne reste plus grand chose. Certainement trois cartons, tout au plus. Les vêtements ? Il n’en reste plus beaucoup. Son pull préféré ? jeté. Son pantalon favori ? A la poubelle aussi. Si elle pensait que j’étais resté le petit gamin gentil et amoureux, elle se met le doigt dans l’oeil. J’ai tellement changé, je le sais, et je ne le regrette même pas finalement. Elle a fait de moi, l’homme que je suis aujourd’hui, et elle ne peut pas être fière. A-t-elle eu des nouvelles de moi de la part de ses amis ? Je ne sais pas mais je ne pense pas qu’elle est prête à faire face à l’homme que je suis devenu. J’aurai pu tout envoyer chez tes parents, mais je n’avais pas envie de te faire ce plaisir. Et tout garder chez moi, çà prenait trop de place alors qu’elle avait sa place et que rien n’était dérangeant puisque c’était notre appartement à tous les deux. L’appartement que j’avais acheté avec l’argent de mon père pour nous, pour notre amour. Amour rapidement parti en fumer. je ne changerai pas non plus d’avis. J’ai autre chose à faire, je n’ai pas le temps pour que tu rentres dans cet appartement qui n’est plus le tiens. je n’ai pas envie d’être méchant mais si elle ne me laisse pas le choix, je ne pourrais pas faire autrement. tu penses que tu peux revenir comme ça ? Tu m’as donné aucune explication, t’es partie sans rien dire, pendant que j’avais le dos tourner et là tu reviens comme ça ? Tu te fou de ma gueule ?  


    @Kara I. Edwards
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    Lien du postSam 18 Aoû - 20:14
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    Bordel , ce n’est pas si compliqué que ça de me faire renter à l’intérieur ! Je me doutais que ce serait compliqué de le revoir, de revenir à Boston et surtout de revenir dans cet immeuble pour récupérer les affaires restées sur place lors de mon départ. Dire que je pensais que ce serait facile, ce serait mentir. Notre rupture n’a rien d’ordinaire, on ne peut même pas vraiment dire qu’il y a eu une rupture étant donné que je n’ai jamais pris la peine de lui dire que c’était terminé, que ce soit en face ou par message. Peut-être que le fait de ne pas mettre définitivement de point à cette relation l’a rendu moins réel. C’était moins dur pour moi de me dire que je n’avais pas rompu avec Rio, même si je savais que c’était terminé. Il n’a certainement pas attendu mon retour pour vivre d’autres histoires. Et de mon côté… Los Angeles m’a offert une nouvelle vie, m’a permis de faire de nouvelles rencontres, et d’essayer d’oublier Rio, parfois dans les bras d’autres hommes également. « Je sais que ce n’est pas mon appart, que tout appartient à ta famille, inutile de me le rappeler. » J’aimais cet appartement. Nous l’avions choisi ensemble, mais le fait de ne pas participer à son achat m’avait déjà beaucoup dérangé à l’époque. Au moins ça ne lui a pas posé de problème lorsque je suis partie, il était bien plus chez lui, que moi. « Tu voulais me faire chier ? Ok bravo, j’espère que tu es fière de toi » dis-je en tapant deux ou trois coups dans mes mains, comme des petits applaudissements ironiques. Si je suis partie sans toutes ces affaires, cela montre à quel point elle était « futile » pour moi. Je n’ai jamais été très matérialiste de toute façon. Alors s’il veut me blesser en me disant ça, c’est qu’il ne me connaît pas encore assez malgré ses six années de relations. Je croise les bras sous ma poitrine tandis qu’il semble motivé à me tenir tête en m’empêchant d’entrer. « Tu as pas le temps ? Ça tombe bien, j’ai tout mon temps moi, on verra qui cède le premier. » Dis-je avec un sourire amusé au coin des lèvres. Si lui n’a pas envie de sourire, moi je trouve la situation assez comique. Il m’aurait laissé entrer tout de suite, je serais déjà hors de sa vue, et disparu de sa vue, une seconde fois si c’est ce qu’il souhaite… mais à croire que non peut-être !
    Les explications… Je me doutais qu’elles finiraient par tomber et apparaître dans ce semblant de conversation que nous avons. Je me mordille légèrement la lèvre inférieure. « Oui j’ai agi comme … - je ne sais pas, donne-moi le nom que tu veux -. Je n’avais pas le droit de partir sans rien dire… Je suis désolé. » dis-je en le regardant, pensant ce que je disais. Ce départ précipité était justement trop précipité, il n’avait pas été réfléchi. Une décision prise sur le vif, sans peser le pour et le contre, sans penser aux conséquences de mon départ… Mais c’était comme lorsque nous sommes bourrés et que l’on envoie un texto à un ex… dès l’instant où il est envoyé, on regrette… Mais il est trop tard, et même si nous supprimons le message de notre téléphone, il reste présent dans celui de l’autre. « Je ne peux pas effacer ce que j’ai fait Rio… » et même si tu me détestes pour le reste de ta vie, ça n’effacera pas ta peine non plus. On ne peut rien faire contre les cicatrices.

    @Rio Vaz
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    Lien du postSam 18 Aoû - 23:41
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    Lorsque j’ai une idée derrière la tête, je ne l’ai pas ailleurs. Et si je n’ai pas envie de faire entrer Kara, je ne la ferai pas entrer. De toute manière, il ne reste plus quelques cartons, le reste est déjà bien loin. Je n’aurais certainement pas du me débarrasser de toutes ses affaires, mais pris de colère et de déception, je n’ai pas pu faire autrement. J’ai été un petit peu trop impulsif pour le coup mais je savais très bien qu’il me fallait faire çà pour pouvoir avancer. Et quelle avancée extraordinaire n’est-ce pas ? Aujourd’hui, je suis devenu un coureur de jupon et tout le monde pense que je suis un sans coeur. Peut-être que je le suis, mais personne ne connait mon passé. Sauf quelques amis que nous avions ensemble, personne ne sait que j’étais fou amoureux de la seule et unique fille que j’ai rencontré au lycée et que nous allions devenir parents tous les deux jusqu’à ce qu’il arrive ce qu’il arrive. Notre rupture ne s’est jamais vraiment déroulée officiellement, il n’y a pas eu un seul « je te quitte », il n’y a pas eu de crises de nerfs, ou bien de crises de larmes. Ce fut tout sauf une rupture conventionnelle et je l’ai très mal vécu. Je n’ai jamais compris comment la jeune femme a pu partir comme çà, sans même penser à moi, à nous, mais juste à elle, parce qu’elle venait de perdre un bébé. Moi aussi je venais de perdre un bébé, notre bébé mais dans ce moment aussi difficile, elle avait préféré ne penser qu’à elle. je ne sais pas si tu t’en souvenais encore. Vu que çà fait un peu plus de deux ans que tu n’as pas mis les pieds ici pic sur pic, je ne peux pas m’en empêcher. C’était notre appartement. C’était notre petit cocon à nous, rien qu’à nous et nous allions avoir un enfant ensemble. Même si nous n’étions pas forcément prêts à la base, nous voulions assumer et nous l’aimions déjà. Mais tout ne s’est pas passé correctement et au lieu de faire face avec moi, elle m’avait tourné le dos et m’avais laissé dans ma solitude et la tristesse de la perte d’un enfant mais aussi de la perte de la femme que j’aimais. te faire chier? c’est une question qui ne demande pas de réponse te faire chier, mais tu te fou de ma gueule, c’est pas possible autrement Kara. Tu es partie, tu m’as laissé, tu t’attendais à quoi ? Que je garde toutes tes affaires en attendant que tu reviennes ? elle pensait que j’allais toujours être le petit garçon qu’elle avait aimé, celui qui faisait attention à elle, qui lui donnait tout l’amour possible ? Non, il fallait qu’elle comprenne que ce qu’elle m’a fait, n’était pas pardonnable. t’en fais pas, je te filerai de l’argent pour que tu puisses te repayer ce que tu veux je me fichais pas mal de l’argent et elle le savait. De ce côté là, rien n’avait changé. Je n’ai pas envie qu’elle mette les pieds dans l’appartement mais elle semble vraiment déterminée à récupérer ses affaires tout de suite. Pourquoi ? Elle a bien attendu plus de deux ans, un jour de plus ne va pourtant pas la tuer. t’as que çà à faire ? T’es pas là pendant deux ans, mais tu peux pas attendre une journée de plus ? lui demande-je en ne la quittant pas du regard. Je soupire lorsqu’elle commence à me dire qu’elle a agi comme une imbécile, çà c’est moi qui rajoute l’adjectif car elle n’en utilise pas. Je soupire lorsqu’elle s’excuse et qu’elle me dit qu’elle n’aurait jamais du partir sans rien dire. Mais c’est trop tard, le mal a été fais il y a deux ans, et on ne peut pas revenir en arrière. on ne peut pas revenir en arrière. Tu ne peux pas t’excuser comme ça. C’est trop tard je campe sur mes positions tu as fais le choix de partir, de me quitter alors que nous traversions une période difficile tous les deux. Au lieu de l’affronter avec moi, tu as préféré fuir, c’est ton choix, maintenant, je n’ai pas besoin de t’entendre me dire que tu es désolée, c’est trop tard. non elle ne peut pas effacer ce qu’elle a fait, et je ne pourrais certainement pas lui pardonner. Pas aujourd’hui. non, et je ne pourrais certainement pas te pardonner pour ça.


    @Kara I. Edwards
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    Lien du postDim 19 Aoû - 18:35
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    J'ai beau dire que j'ai toute la journée, j'aimerais bien en finir rapidement. Si c'est dur pour lui de me revoir, c'est également mon cas. Même si ça ne se passe pas en douceur et que c'est tendu entre nous, cela aurait pu avoir le mérite d'être rapide... mais non. Il préfère faire traîner les choses en longueur. Pour quelles raisons ? Je ne sais pas, certainement pour me faire payer mon départ précipité. Mais ça ne changera rien, ça ne changera pas le fait que je sois partie, parce qu'il me garde sur le pas de la porte plutôt que de me laisser entrer. Et si vraiment, il ne veut pas me faire entrer, ce n'est pas bien dur d'aller chercher mes affaires, qu'il a certainement mis en carton et de me les ramener. Je suis un peu indifférente aux pics qu'il me lance. Je m'y suis préparé, mais je n'ai pas l'intention d'être méchante non plus. Je pense que j'en ai déjà assez fait et que je lui enfonce de nouveau un couteau dans la plaie en revenant à Boston. Mais il ne pouvait pas croire non plus que je ne reviendrais pas. J'ai toute ma famille ici, j'ai grandi à Boston, j'ai commencé des études qui me plaisaient vraiment. « Le temps n'efface pas les souvenirs... Tu dois être bien placé pour le savoir. » Je pouvais tout aussi bien partir dix ans, ça n'aurait jamais effacé nos 4 années de vie commune, ni les 6 années où nous nous sommes aimés. Elles sont gravées dans notre chair comme un tatouage. Avec le temps, elles perdent de leurs éclats, mais le motif reste malgré tout bien ancré. Et même si nous avons la volonté de les effacer, il reste toujours une trace. J'imagine que le fait de se débarrasser de mes affaires était justement une tentative de les effacer, d'effacer ma présence dans cet endroit. Le souvenir de notre couple doit hanter ces murs et je doute que cela ait vraiment fonctionné. Le fait de savoir mes affaires détruites me donne un léger pincement au coeur, mais tellement minimal par rapport à tout le reste. « Je ne sais pas, mais ne dis pas que ce n'est pas par vengeance que tu as balancé ce qui m'appartenait ! Que tu l'aies fait simplement pour libérer de la place ! » Dis-je en levant les yeux au ciel. Je n'y croirais pas une seconde. Cet appartement est suffisamment grand pour y héberger 5 ou 6 personnes. Il a dû me haïr dès l'instant où il a compris que j'étais partie. Je lui ai pris la vie de son bébé et je n'avais même pas le courage de venir l'assumer face à lui. Comment aurait-il pu continuer à m'aimer et voir mes affaires sous ses yeux. « Je n'en ai pas besoin de ton argent. C'est pas avec ton fric que je vais pouvoir me racheter mes photos ou mes dessins ! » Ou alors je réunis toutes les personnes posant sur les photos et on fait comme si rien n'avait changé. Rio et moi, on prend la pose, le temps de quelques secondes, comme si nous étions toujours ensemble, et remontant le temps de quelques années en arrière. « Tu veux vraiment que je me re pointe demain ? » J'hausse légèrement un sourcil. A-t-il vraiment envie de me voir revenir ? N'a-t-il simplement pas envie d'en finir au plus vite, qu'on arrête de se torturer mutuellement à se regarder l'un l'autre  et à laisser remonter les souvenirs. File-moi mes affaires et je disparais de nouveau de ta vie, bon sang !! Je sens pleuvoir sur moi sa rancoeur et ses accusations. J'accuse les coups invisibles en silence, les acceptant car elles ne représentent que la vérité. Ce ne sont pas des mensonges, j'ai réellement fui le quotidien à cause de ce drame.Et je ne peux pas revenir en arrière, comme je l’ai dit. Mes excuses font bien triste mine et ne peuvent rien réparer, mais elles ont le mérite d’être là et d’exister, montrant les remords qui m’ont rongé durant ses deux années que j’ai passées loin d’ici, et loin de lui. « J’ai fui oui ! J’ai voulu fuir la réalité, car elle était trop insupportable à affronter. Alors si toi, tu as eu le courage de l’affronter, ce n’est pas mon cas ! Ce n’est pas toi qui as tué ce bébé ! Ce n’est pas toi qui n’arrivais plus à te regarder dans un miroir. Tu voulais affronter cette « période difficile » avec celle qui en était la cause ? Si pour toi ce n’est qu’une période, j’en suis heureuse. Car moi, il n’y a pas un jour où elle ne viendra pas me hanter cette « période » comme tu dis. » Je finis par détourner les yeux des siens, ne voulant plus croiser son regard froid, alors que le mien lutte pour ne pas se remplir de larmes. Si je suis revenue à Boston, ce n’est pas parce que je suis guérie. Je ne guérirais jamais. Lorsque j’envisagerais de nouveau d’avoir un enfant, ce drame viendra peser sur ma tête comme une épée de Damoclès. Est-ce que je réussirais à en avoir ? Et si oui, je ne cesserais de penser à cet enfant que j’aurais dû avoir, et que je n’ai pas été foutu de garder !!


    @Rio Vaz
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    Lien du postDim 19 Aoû - 19:10
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    Je la cache. Je cache cette douleur qui est revenue d’un coup alors que la jeune femme se tient devant moi. Il a fallu une seule fraction de secondes pour que cette douleur ne vienne me pincer la poitrine. C’est dur, je pensais avoir tirer un trait sur notre amour, sur tout ce que nous avions fais ensemble mais non, je me voilais entièrement la face et toutes nos années me claquaient au visage comme si de rien n’était. Je ne montre rien, je ne veux pas lui montrer qu’elle vient de raviver quelque chose, et que ce n’est pas forcément très joyeux. Je l’ai aimé, je l’ai tant aimé et elle m’a quitté comme une merde, comme si je n’étais rien pour elle. Ça fait mal, tellement mal et je ne veux pas qu’elle voit les blessures que j’ai réussi à dissimuler depuis. J’ai passé les pires semaines de ma vie, à rester cloitrer dans la chambre que j’occupais chez mes parents. Elle ne sait rien de ce que j’ai enduré, rien du tout et je ne sais pas non plu ce qu’elle a enduré mais pour moi, elle ne comptait plus à mes yeux. J’ai changé, j’ai très mal changé et tout cela n’est que sa faute, pas la mienne. Ce n’est plus ma faute. Terminé. Le mal qui m’a occupé pendant plusieurs mois ne doit plus revenir. Je l’ai enfermé et je vais tout faire pour qu’il reste là où il est. Je ne le sais que trop bien Kara. lui réponds-je doucement. Oh, oui je le sais mais j’ai toujours tout fait pour tenter d’oublier justement. Mais on n’oublie jamais, et c’est tout simplement dans un coin de ma tête. Pendant longtemps, j’ai eu le droit à des cauchemars, j’entendais ce bébé que nous avions eu tous les deux pleurer en pleine nuit et chacun notre tour, nous nous levions pour pouvoir le réconforter ou bien lui donner à manger. Je me levais ensuite en sueur, repensant que j’étais finalement seul. Pas de bébé, pas de petite amie. Juste ma solitude. Alors elle n’a pas le droit. Non, elle n’a pas le droit de revenir comme çà, en pensant que je lui ouvrirai la porte et que je la prendrai dans mes bras. C’est au-dessus de mes forces et la seule défense que j’ai, c’est ma froideur. J’étais en colère, je pense que tu peux le comprendre. Dans une rage folle. Tu n’imagines même pas ce que j’ai enduré quand tu es parti. J’ai tout perdu. Toi aussi, parce que la perte d’un bébé c’est difficile mais tu m’as laissé, tu as fui et tu pensais vraiment que je n’allais pas me débarrasser de tout ce que je ne voulais plus avec moi ? c’était trop compliqué. ce n’est pas de la vengeance Kara, tout simplement de la rage, de la colère. Et je ne m’excuserai pas de l’avoir fait même si je le devrais certainement. je sais que je devrais m’excuser mais je ne peux pas. Je ne pourrais jamais m’excuser. Voir toutes ses affaires était tout simplement trop dur pour moi. Ah tu vois, la seule chose que j’ai gardé sont tes photos et tes dessins justement… dans un gros carton qui est bien rangé là ou je ne pouvais pas le voir. Tu pourras dire merci à ma sœur qui m’a fait comprendre que si je jetais çà, je serai devenu comme toi. Et jamais je ne voulais devenir comme toi, comme celle qui m’avait brisé le cœur c’est encore difficile à dire. Je dessine, je comprends donc que c’est tout de même précieux, bien plus que des vêtements. Ma sœur m’a raisonné pour çà mais pas pour le reste. Je soupire. Non, je n’ai pas non plus envie qu’elle revienne demain. Je n’ai pas envie qu’elle revienne tout court Non, je n’ai pas envie que tu reviennes demain. Je n’ai pas envie que tu sois là, j’ai juste envie de tout t’envoyer par coursier et basta je vais déjà devoir la revoir sur le campus car même si c’est bien assez grand pour tout le monde, je suis certain que nous allons être amenés à se revoir à un moment donné malheureusement. Je ne peux pas. C’est plus fort que moi, je ne peux pas être gentil avec la jeune femme. C’est trop difficile, et elle ne mérite pas que je sois gentille avec elle et que je lui redonne ses affaires. Je n’aime pas cette situation, je n’aime pas qu’elle soit en face de moi. Mais je ne suis pas magicien et elle ne peut pas s’évaporer en un claquement de doigts. Insupportable ? Mais tu penses que pour moi c’était supportable Kara ? J’ai tout aussi mal vécu que toi le fait de perdre cet enfant et ce n’était pas de ta faute, c’était comme ça. Que voulais-tu qu’on fasse ? Nous ne sommes pas les premiers à qui cela arrive malheureusement et nous ne serons pas les derniers. J’ai passé des mois cloitrer dans ma chambre en attendant que tu reviennes parce que je pensais que t’étais la femme de ma vie, et je savais que je t’épouserai un jour. Mais t’es partie, tu t’es cassée pensant que je le vivrais très bien alors que j’ai passé un an chez mes parents. OUAIS UN AN putain, j’ai arrêté les cours pendant un an, j’étais au plus mal. oui c’est une période mais elle n’apprécie pas que je dise que c’est une période et pourtant, çà l’est. Il faut remonter la pente Tu n’as rien fait de mal, ce n’est pas ta faute et t’aurais dû me parler plutôt que de fuir, maintenant, tu auras tes affaires ne t’en fais pas.


    @Kara I. Edwards
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