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I LOVE HARVARD
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    the ghost that broke my heart. (khaled)
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    Lien du postSam 15 Sep - 13:21
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    the ghost that broke my heart. // @Khaled El Ghourani ※※※ Un crayon entre mes lèvres, je me perds doucement dans le court de mes pensées. Je replonge alors quelques mois en arrière quand tout me paraissait encore simple. Au moment, où j'avais cru que les choses étaient entrain de s'arranger pour moi, j'étais finalement tombée amoureuse ce qui me semblait impossible, j'étais entourée d'amis formidable et je me sentais enfin à ma place. Puis tout avait basculé, il était parti sans un mot, ils étaient tous parti en me laissant seule. Mon beau père m'avait retrouvé m'obligeant à fuir protégé le peux de personnes qui me restait. Aujourd'hui, quand je faisais le point, je ne savais pas quoi faire de ma vie. J'étais dans un moment où je perdais totalement espoir en toute chance d'évolution positive dans ma vie. Depuis l'échec avec Khaled je n'arrivais plus à être en couple, je faisais tout de travers et je prenais mes distances. Un soupire glissa entre mes lèvres tandis que je tentais d'étudier. Maintenant que j'étais rentrée, je devais faire face au choc post-traumatique. J'avais des crises d'angoisse et par moment j'avais la sensation d'être encore dans cette maison ou il n'y avait que le bruit des coups de feu. Je serrais les poings, j'en voulais tellement à l'univers pour toutes ses épreuves qu'il me faisait vivre. J'avais la tête ailleurs et surtout pas à étudier, je voulais simplement que les choses changent trouver la paix. Il fallait que j'aille de l'avant, mais ça me semblait tellement difficile. Le bruit d'un livre qui s'écrasait sur le sol me fit revenir à la réalité tandis que je tournais la tête pour voir ce qui se passait. J'eus l'impression que mon cœur s'arrêta pendant un court instant, je clignais à plusieurs reprises des yeux comme pour tenter d'effacer la vision que j'avais sous les yeux. Vision que j'avais eu si souvent. Pourtant, il était toujours là, droit devant entrain de remettre le livre dans l'étagère. Je me levais de ma chaise tel un robot et j'avançais jusqu'à lui comme pour être certaine que je n'étais pas entrain de rêver. Arrivant derrière lui, je venais poser ma main sur son bras pour qu'il se retourne et me regarde à son tour. Je déglutis en le fixant, les mots refusant de sortir jusque là. Après tout ce temps, je pouvais pas croire que Khaled était face à moi. « Je.. Enfin tu es là.. c'est vraiment toi.. » Sans vraiment contrôler mon geste, je venais poser ma main sur sa joue et la retirait presque aussitôt. Il était là, de retour et j'en avais rien su tout comme je n'avais pas su qu'il avait décidé de partir. J'étais perdue entre la colère et cette envie de me jeter dans ses bras. Une vague de sentiments m'envahissaient alors et je le regardais simplement attendant qu'il dise quelque chose. Est-ce qu'il m'avait oublié ? Peut être qu'il n'avait aucune intention de me revoir..
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    Lien du postSam 15 Sep - 22:01
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    the ghost that broke my heart. // @ELBETH CARTWRIGHT ※※※La pulpe de tes doigts caresse délicatement les ouvrages poussiéreux contenant la biographie des plus grands artistes que la terre ait portée. Ces hommes devenu tes modèles depuis peu. Ton retour à Harvard ne s’est pas déroulé exactement comme tu l’avais imaginé entre ton face à face avec Silas et ces quelques instants passés en compagnie d’Apple, autant dire que tu t’es vite retrouvé dans la merde. Cette ancienne vie que tu cherches à oublier, elle te rattrape un peu plus chaque jour, ébranlant de ce fait, ta bonne volonté et tous les efforts fournis au cours des neufs dernier visant à devenir une bonne personne. Tes habitudes ont changées. Si avant tu préférais te pointer à une fête et attirer l’attention sur toi, désormais tu te contentes du silence qui règne en maître dans une bibliothèque. Tes crayons sont tes confidents, tes poings ton armure. Tu te défoule à coup d’encre grasse sur une feuille vierge, au même titre que cette violence qui émane de tes phalanges lors de tes combats illégaux. C’est ta façon à toi de calmer ton impulsivité, assouvir la bête qui sommeille en toi. Tu veux être quelqu’un de meilleur Khaled et pour y parvenir, tu dois impérativement tirer un traits sur les spectres qui hantent ton passé. En tirant sur la reliure portant de nom de Van Gogh, une autre s’échappe pour aller s’écraser sur le sol. Blasé, tu te penches pour récupérer le petit écarté, la capuche recrouvant ta chevelure trop longue, retombant sur tes épaules par la même occasion. Un long soupir franchit tes charnues alors que ta main libre glisse vulgairement dans ta chevelure ébène pour la remettre en place. En tendant de nouveau la main vers le rayon contenant les livres, tu sens une main se poser sur ton bras. Le sang pulse dans tes veines instantanément. Qui s’autorise un tel contact sans même avoir prit le temps de demander ? Parce que ouais, t’es comme ça. Tu peux toucher qui tu veux, quand tu veux, mais tu refuses qu’on s’autorise autant de familiarité avec toi. Ton regard s’assombrit, ta mâchoire se serre et lentement tu tournes sur toi-même pour faire face à cette intruse qui à ta grande surprise, n’en est pas vraiment une. Elbeth. Une des raisons pourquoi tu as fuis Harvard pour t’exiler au Liban. Tes sentiments naissants pour elle, tu n’as pas su les gérer. Tout ce que tu voulais à l’époque, c’était t’amuser en toute liberté sans te soucier du reste. Mais il y a ces petites choses qu’on ne contrôle pas toujours… ceux qu’un homme comme toi cherche désespérément à fuir. Tu as flippé et tu es parti. Elle t’observe de ses opales azurées, tu fais de même de ton côté sans prononcer le moindre mot. Elle n’a pas changé, toujours aussi belle et resplendissante. Pour ta part, tu t’es laissé pousser les cheveux… ainsi que la barbe, sans parler de ta musculature qui a décuplé en quelques mois… tu ne ressemble en rien au Khaled d’autrefois… ce qui te surprend d’avantage lorsqu’elle confirme ton identité avec une assurance presque déconcertante. ‘’ T’es peut-être en train de rêver. ‘’ souffles-tu finalement sur un ton qui se veut à la fois glacial et arrogant. Elle t’a manqué c’est certain, elle te manque toujours autant d’ailleurs, mais tu ne pensais pas la revoir, du moins, pas aussi vite. Sa main s’approche de ta joue et naturellement tu esquives son contact. Pas de ça, non. Elle n’a pas le droit. ‘’J’peux savoir pourquoi tu te permets autant de familiarité? ‘’ Demandes-tu sourcils froncés. T’as envie de la prendre dans tes bras, tu comprends ce qu’elle ressent, mais t’es aussi déterminé à la tenir à l’écart de ta vie pour ne pas retomber dans ce tourbillon de sentiments incontrôlables… celui qui risque de te dérober ton âme. ‘’ J’pensais pas te revoir à Harvard… ‘’ Ces mots t’ont échappés. Tu croyais qu’elle s’était refait une vie, trouver un petit copain, filer le parfait bonheur quoi et qui sait, peut-être que c’est le cas, mais tu en doute vu la façon dont elle t’a approché.
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    Lien du postSam 15 Sep - 22:39
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    the ghost that broke my heart. // @Khaled El Ghourani ※※※ Le monde dans lequel je vivais n'était qu'un plateau de jeu. Je n'étais que le pion et je passais tout mon temps à tenter d'en comprendre les règles. Les mauvaises actions avaient dicté ma vie pendant des années, je n'étais pas fière de ce que j'avais du faire, ni même de comment j'étais parvenu à mettre les pieds à Boston. J'avais épousé un homme pour le faire chanté, j'avais volé des hommes riches et pire encore c''est l'argent de mon propre viol qui m'avait ouvert les portes d'Harvard. Rien n'allait comme je le voulais et je perdais pied en réalisant que mes bonnes actions n'avaient engendré que de la solitude. J'étais toujours seule dans un monde trop vaste et trop grand pour moi, luttant contre cette envie de recommencé mes bêtises, l'envie de faire le pire en espérant atteindre le meilleur. J'échouais constamment et je ne parvenais plus à croire en moi et en l'être humain. Combien de fois avais-je subis des sévices ? Combien de fois avais-je simplement lever la tête et bomber la poitrine comme si rien ne s'était passé ? J'étais arrivé à ce moment de ma vie où je réalisais que revenir n'était peut être pas la chose à faire. Je perdais espoir et m'engouffrais dans une vie que je ne maîtrisais pas. J'y ai cru pourtant, il a suffit de quelques mois, de petits moments aussi intense soit il pour me donner le sentiment que je pouvais compter pour quelqu'un. J'ai pensé naïvement qu'ensemble nous pourrions changé, qu'on avait l'opportunité de tellement plus. Seulement, je réalisais que les hommes que je laissais entrer dans ma vie finissait toujours par me laisser seule. Tout comme mon père l'avait fait le premier. J'étais pas une fille bien, sans doute que c'était ma sanction, je n'avais pas droit de penser naïvement que je pouvais tomber amoureuse. Maintenant qu'il était face à moi, j'avais envie de le frapper et de lui faire ressentir la douleur que je ressentais constamment depuis que j'avais pris une énorme gifle. Je m'étais pointé à l'hôpital parce que je m'inquiétais pour lui et tout ça pour me dire qu'il était parti au Liban. Me perdre dans son regard c'était comme me noyer dans les souvenirs et dans les sentiments que j'avais eu tant de mal à enfouir en moi. Je le détestais de se pointer comme ça et de faire comme si tout allait bien. Il me dévisageait à son tour et mon cœur se serrait dans ma poitrine, j'avais envie de hurler toute la colère que je ressentais, mais rien ne venait. J'étais là à le détailler. Bien sûr, il avait changé, ces cheveux, sa barbe et ce corps plus solide et imposant. Seulement, je l'aurais reconnu n'importe où, parce que j'avais passé des heures à le regarder dormir, à mémoriser chaque détails. Il était ancré en moi et me retrouver face à lui me faisait replonger comme une droguée. J'aurais tellement préféré être entrain de rêver, parce que ça aurait rendu les choses plus facile, je me serais réveillé une fois de plus et j'aurais prit un verre d'eau. Là on était dans le monde réel et il était de retour à Harvard. Son mouvement de recul ne me surpris pas, j'y étais même habitué, nous avions eu énormément de disputes tout les deux, je connaissais de quoi il était capable. Je mordillais la lèvre en jouant avec mes doigts, j'étais tellement pas prête à cette affrontement. Il revenait au moment où je me pensais prête à allé de l'avant avec un autre. Prête à avancer et maintenant.. « Je voulais être certaine de ne pas rêver.. » Soufflais-je pour faire écho à ses paroles. J'avais envie de le prendre dans mes bras, de sentir son odeur encore une fois. Savoir si le goût de ses lèvres étaient différent. J'avais envie de le sentir encore contre moi, même une dernière fois. Je luttais pourtant contre tout ça, son départ avait pourtant été claire, indiquant que je m'étais fait des films. Cette histoire qui aurait pu voir le jour, je l'avais rêver en réalité. Sûrement que j'aurais du faire marche arrière, mais je n'arrivais plus à partir ayant besoin de réponses. « Et pourtant.. je suis revenue il y a deux semaines. J'ai quitté la ville peut après toi.. » Et en partie à cause de toi. Rejoindre la protection des témoins était l’échappatoire dont t'avais eu besoin après ton agression. Je revenais plonger mon regard dans le sien et ajoutais : « Je ne pensais jamais plus te revoir en ce qui me concerne.. » Voilà au moins ça c'était dit à présent. Ta voix se faisait plus sèche, ne pouvant cacher d'avantage ta frustration vis-à-vis de tout ça.
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    Lien du postMar 18 Sep - 23:22
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    the ghost that broke my heart. // @ELBETH CARTWRIGHT ※※※Moment critique, instant étrange. Tu t’es imaginé ces retrouvailles tellement de fois, que tu ne sais plus distinguer le vrai du faux. Ces sentiments refoulés, tapis quelque part au fond de ton coeur, un endroit dont tu ignores toi-même l’existence. En quittant Harvard pour le Liban, tu as tiré un trait sur ton ancienne vie, tu as tourné la page. Tu étais à un moment critique de ta vie, celui ou tu devais faire un choix, pour ton avenir, pour toi-même. Tu as choisi la voie du changement, aussi pénible et périlleuse soit-elle. Tu as évolué, tu as grandi. Tu n’es plus l’être puéril et narcissique que tu étais. Ta violence tu la gère un peu mieux, tu as pratiquement arrêter de coucher à droite et à gauche, trouvant cela emmerdant de répéter la même rengaine chaque soir avec une fille différente. Mais à l’intérieur de toi c’est mort, un blank space. Aucun feeling à l’horizon, aucune vibration. Tu es comme un cancéreux sur son lit de mort, celui qui laisse tout aller, faisant la paix avec lui-même avant de fermer les yeux pour toujours. C’est ce que tu es devenu, un spectre, l’ombre de l’homme que tu as jadis été. Beaucoup plus sérieux, fermé sur toi-même. Tu fuis l’attention, la gloire les femmes… tout ce qui t’importe c’est ton diplôme, avoir une petite vie tranquille. Les injures que tu t’es pris comme des claques au visage t’ont vachement calmé et tu voilà maintenant de retour aux sources, là où tout a commencé avec elle. Tes billes sombres la jauge quelques instants. L’expression sur son visage angélique a changé. Elle t’en veut, tu le sais et elle a raison de le faire. Est-ce que tu as envie de te justifier? non. ‘’ Maintenant que tu as confirmé la chose, tu peux disposer non ? ‘’ Dis-tu simplement en levant les yeux au ciel. ‘’ Tu as quitté? Ah ouais ? Pour faire quoi? ‘’ Tu sais qu’elle avait beaucoup de problèmes à l’époque, sans doute que son départ de Boston à rapport avec cela, le pourquoi tu t’y intéresse soudainement. Mais elle est de retour tout comme toi, signe qu’elle va bien. À ces dernières paroles, tu ravales difficilement ta salive. Elle a raison après tout, c’est un peu un coup de chance ou de malchance si vos chemins se croisent à nouveau. ‘’ Pourquoi autant de drame? ‘’ Demandes-tu tout en reportant ton attention sur le rayon poussiéreux. Tu poursuis tes recherches, érigeant ainsi un fossé entre elle et toi… pour vous protéger tous les deux. ‘’ T’a pas rencontré quelqu’un, tu n’es pas heureuse Elbeth? ‘’ Souffles-tu tout en laissant tes doigts caresser la couverture du bouquin tant convoité. ‘’ Il ne faut pas que tu restes accrochée aux souvenirs, je ne suis plus le même et tu risques d’en souffrir. ‘’ Tu relèves les yeux sur elle, sérieux et fermé comme une huître. Tu ne laisse rien paraître, rien de cette envie de la prendre à nouveau dans tes bras, juste pour lui faire comprendre que tout va bien. L’embrasser, caresser ses cheveux. La laisser te gifler n’importe quoi. Tu mordilles l’intérieur de ta joue, fronçant légèrement les sourcils. ‘’ Autre chose? J’ai du travail… ‘’ Tu veux qu’elle fasse la paix avec votre passé, qu’elle puisse refaire sa vie sans que tu ne sois un boulet à sa cheville. Tu n’as rien à lui offrir après tout…
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    Lien du postSam 22 Sep - 15:23
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    the ghost that broke my heart. // @Khaled El Ghourani ※※※ Cet homme il m'a marqué au fer rouge, il a laissé sa trace sur moi et sur mon cœur. Je suis tombée amoureuse de lui s'en m'en rendre compte, par erreur et inadvertance. Il a tout emporté avec lui, laissant que les ruines d'une relation voué à la douleur et à l'échec. Je ne sais pas si je pourrais un jour me remettre de tout ça, de cette absence et du vide qu'il a laissé. Le savoir loin rendait pourtant les choses plus facile, la colère prenait le relais de cet amour trop fort, trop lourd. Rien n'aurait pu me préparer à son retour. Pouvoir à nouveau plonger mon regard dans le sien. Regard que je connaissais par cœur. Si l'aspect physique avait changé, son regard lui restait identique avec cette nouvelle lueur qui m'était encore inconnue. Je faisais de mon mieux pour rester de marbre à présent, seulement ça me semblait tellement difficile de resté face à lui quand il semblait si détacher vis-à-vis de moi. Je ne cessais de me répété que je n'étais rien pour lui, qu'une fille avec laquelle il avait prit du bon temps avant de disparaître. Je me souvenais nos conversations, ce sous-entendus qui disait que je voulais le suivre au Liban. J'étais prête à tout pour cet homme autrefois et maintenant j'étais juste envahis par des émotions diverses entre amour et haine. J'ai envie de le planter là et de disparaître seulement j'en suis incapable, parce qu'il reste Khaled, parce qu'il est à nouveau près de moi et que j'en suis toute retournée. « J'ai du rejoindre la protection des témoins suite à une tentative de meurtre. » Information dont il se ficherait sans doute, mais au moins il savait. Je ne savais pas quoi penser de lui, de tout ça et surtout de nous. Il m'avait apparemment oublié et laissé tomber. J'aurais aimé avoir pu le chasser de ma vie aussi facilement. Je suis plus cassante par la suite, parce que la colère est toujours présente et que je ne suis plus la même par sa faute. « De drame ? Je n'en fais pas un drame, je crois juste que tu me dois au moins une explication. » Tranchais-je en croisant les bras contre ma poitrine en refusant qu'il ne se défile une fois de plus. Je l'aimais en dépit de tout le reste. Il y avait encore de l'amour même si je n'avais jamais eu la force de lui dire, même si les mots m'avaient manqué dans le passé. Je voulais le retrouver, l'embrasser, sentir de nouveau ses mains sur ma peau. Je fermais les yeux quelques instant en baissant la tête. « Je ne suis pas heureuse, mais quel importance. Tu as parfaitement réussi à oublier ce qu'on avait félicitation, mais ça n'es pas mon cas. Faut croire que pour moi c'était plus qu'une liaison. » Réalisé qu'il ne veut plus de moi, qu'il se fiche complètement de me revoir ça me fait tellement de mal. Pourtant la colère me fait résister à l'envie de craquer sous ses mots qui m'arrache un peu plus le cœur. Je fais la forte en surface, mais tout s'écroule à l'intérieur de moi. Je n'arrive plus à le regarder de peur de lui montrer ma douleur alors je lui tourne le dos. « Non.. Tu n'as qu'à faire comme si tu ne m'avais pas vu. Désolé de t'avoir déranger. » Je marchais vers ma table et tentait de reprendre mon souffle.
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    Lien du postLun 24 Sep - 16:14
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    the ghost that broke my heart. // @ELBETH CARTWRIGHT ※※※ Elle te parle de la protection des témoins et tout de suite le sang pulse dans tes veines. Tu ignorais tout cela, après, comment aurais-tu pu le savoir en étant à des milliers de kilomètres d’elle. Il te faut pas mal de self-control pour ne rien laisser paraître sur ton visage alors que tout explose à l’intérieur de toi. Tes paupières se ferment un instant, le temps que tu prennes quelques bonnes inspirations te permettant ainsi de te calmer, mais pour combien de temps encore? ‘’ Et ça va mieux maintenant? Y’a plus de danger? ‘’ Demandes-tu curieux. Mine de rien, tu t’intéresses à elle, ce qu’elle a dû traverser pour se tenir devant toi aujourd’hui. Tu ne laisses rien voir, mais ça elle devrait le savoir non? À moins que le choc de ces retrouvailles l’affecte tellement qu’elle n’est plus en mesure de réfléchir intelligemment. Tu sais qu’elle s’énerve. Tu l’entends clairement dans le timbre de sa voix qui change. Plus sèche, cassante. C’est l’effet que tu recherchais après tout. Tu fais tout ton possible pour la tenir à distance, essayer de lui faire comprendre que sa vie est probablement mieux dans toi. Tu ne sais pas non plus ce qu’elle ressent pour toi après tout ce temps, si votre ‘’ relation ‘’ a été plus loin que la compatibilité au lit et quelques engueulades. Tu es tombé sous son charme, tu le sais, mais aucun de vous n’a jamais prononcé le moindre mot … alors tu poursuis sur cette lancée. Mais elle te surprend, comme toujours avec ses paroles qui te martèlent le coeur. Plus qu’une liaison? Tout se bouscule dans ta tête. Tu fais des liens, tu cherches à comprendre. Tu n’es pas revenu en ville pour reprendre tes histoires ou tu les as laissées, tu n’es pas prêt pour une histoire d’amour, tu n’es même pas certain de savoir ce que c’est réellement d’aimer quelqu’un. La seule chose dont tu es conscient est que tout ce que tu as pu ressentir pour elle, surpasse tout ce que tu as connu jusqu’à ce jour. Et puis elle s’éloigne de toi, tandis que tu restes planté là tel un con. Tu l’observes un moment alors que ta poigne se resserre autour de ton livre. Tu sais ce qui risque d’arriver si tu la poursuis et tu sais aussi ce que tu risques de perdre si tu ne le fais pas. Un grognement sourd t’échappe. Tu déposes brusquement le livre sur l’étagère avant de foncer sur elle. Tu attrapes son bras que tu presses sous tes doigts, l’attirant contre toi dans une allée déserte. Tes iris sombres plongent dans l’océan des siens et tu viens finalement te noyer sur ses lèvres, laissant ton corps se marier au sien. Ta langue se fraie un chemin jusqu’à sa jumelle que tu entraînes le temps d’une valse effrénée après quoi tu t’éloignes pour lui donner l’impression que ce baiser n’a jamais existé alors qu’il te brûle encore les lèvres et t’enflamme le coeur. ‘’ J’suis parti pour régler mon divorce une fois pour toute. J’avais besoin de changement et de clarifier certaines choses. Tu voulais des explications, les voilà. Peut-être que pour toi ce ne sont pas des excuses valables, mais c’est tout ce que j’ai.‘’ Ça et le fait que tu aies fuis tes sentiments pour elle, trop effrayé à l’idée de devoir les affronter… sans parler de ton expérience avec Silas qui t’a complètement fait perdre les pédales. ‘’ Je ne t’ai pas oublié sache-le, pas du tout même. ‘’ C’est la seule révélation qu’elle aura aujourd’hui.
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    Lien du postMar 25 Sep - 14:20
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    the ghost that broke my heart. // @Khaled El Ghourani ※※※ Pourquoi tout ça me semblait tellement faux, ce visage fermé à toute réel émotion sur ce qui était entrain de se passer. Ces mois que nous avions passé l'un sans l'autre. Je connaissais ses silences par cœur, c'est sans doute qui avait eu raison de nous. Ces mots que l'ont n'a jamais su exprimé par ce que nous étions comme deux enfants trop fiers ou bien trop peureux à l'idée d'être un peu heureux. Maintenant que restait il de nous Khaled ? Je me pinçais les lèvres en songent aux cauchemars et aux crises d'angoisses que je faisais encore, l'enfant de mon violeur encore dehors. « Il y a toujours un, mais j'apprends à ne plus vivre dans la peur. » Murmurais-je en essayant de m'en convaincre après tout j'étais une femme forte et solide. J'avais survécu au pire et il ne m'avait pas épargné comme toi d'ailleurs. La colère prends le dessus sur le reste alors que lui il tente de me montrer que le passé n'a plus aucun effet sur le présent, que tout est simplement fini à présent. Alors j'accepte la fatalité de la situation, j'accepte d'avoir le cœur martelé par toutes ses choses qu'il ne dit pas. J'accepte une fois de plus les silences et les regards fuyant. Je l'accepte parce que c'est toi et toujours toi qui me rends fébrile, qui me rends fragile et qui rends les choses si difficile. Je veux juste que tu saches que tout ça pour moi c'était plus qu'une liaison, plus que deux corps qui valsent dans des draps et plus que des murmures à peines audible quand tu t'endormais. Et puis je pars, j'avance vers cette table qui me retient encore, qui me permet de ne pas sombrer quand les larmes me menassent une fois de plus. L'amour est douloureux et il est sans doute pourtant ce qui ressort chaque fois que son prénom quitte mes lèvres. Le regard posé sur la table, je lutte contre les larmes quand soudain l'emprise sur mon bras me laisse sans voix. Attiré dans une allée, bloqué contre l'étagère, mon regard trouve le tien et je n'ai pas la force de te repousser quand tout mon corps te réclame à nouveau. Ton parfum me fait planer, ton regard m'hypnotise et je me laisse entraîner dans cette bulle où nous sommes. Ce baiser me transporte, je vacille totalement et je perds pied. Ma langue retrouve sa jumelle comme autrefois et elle la caresse et la cherche dans une valse passionnée. Quand il me relâche, je cligne des yeux comme pour revenir à la réalité, mon cœur fracasse ma cage thoracique et je ne comprends plus rien à ce qui se passe. « Je comprends. J'aurais simplement aimé que tu me dises au revoir ou bien juste un mot.. » Je prenais appuie contre l'étagère et je le regardais, je tentais de lire en lui ce qu'il ne disait pas parce que c'était sa façon d'être tout avait toujours un sens caché. Puis ces derniers mots me cillèrent sur place tandis que je le regardais avec intensité, cette flamme qui l'éveillait en moi autrefois. « La colère n'a rien changé Khaled. » Je l'avais toujours dans la peau et s'était tellement déroutant. Je voulais le sentir à nouveau contre moi, pouvoir à nouveau l'embrasser, mais je le laissais maître de tout ça encore une fois.
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