MORNING COFFEE ‣ TEDDY & FELIX

Un grand silence régnait, dans la petite pièce sombre. En tendant bien l'oreille, on entendait seulement la respiration lente et profonde du professeur d'art. Ça faisait déjà une heure, qu'il était réveillé et qu'il avait déjà pris sa douche, en sortant du lit. Maintenant, il était assis sur les couvertures, en tailleur, les yeux fermés, les mains posées sur ses genoux, paumes vers le plafond. Il méditait, comme chaque matin. Il avait pris l'habitude de s'autoriser une dizaine de minutes dans le noir, dans le calme et le silence complet, pour se relaxer et commencer la journée sereinement. Felix est un homme qui se laisse rapidement submerger par ses émotions et ses ressentis, alors ces petites séances de yoga et exercices de respirations lui était plus que bénéfique, ça lui faisait le plus grand bien. Au bout d'un certain petit moment, il rouvrit les yeux calmement et respira profondément et lentement, une dernière fois, son visage était détendu et apaisé, il était satisfait de sa petite séance de relaxation. Il se leva finalement du lit, pour rejoindre sa cuisine, il se pressa un jus d'orange frais, qu'il bu presque d'une seule gorgée, en prenant son traitement de cheval, puis attrapa une pomme, pour manger sur le chemin. Il se rendait à Harvard à pied, il était professeur d'art dans l'établissement. Ce matin, il était de bonne humeur et calme, il croqua dans sa pomme, pour la dévorer, tout en parcourant les rues de Boston. Il remarqua le Starbucks, au loin, probablement qu'il s'autoriserait un petit café au lait, avant de commencer sa journée, faire étudier les élèves n'est pas toujours de tout repos, surtout pour Felix.
Pomme terminée, il jeta le trognon dans la première poubelle de rue qu'il croisa, pour rejoindre finalement la grande chaîne de distribution de café. Il aperçu un peu plus loin, une élève régulière, elle étudiait la depuis la première année où il était devenu professeur dans l'établissement. Elle était assidue, elle suivait ses cours avec intérêt et passion pour l'art. Felix adorait ça, voir des élèves passionnés par quelque chose et étudier les sujets avec un réel plaisir. En quelques sortes, il avait pu voir le parcours de la jeune fille depuis ses débuts et se rendre compte de ses efforts et de ses progrès dans la matière. Et elle, de même, elle avait pu voir Monsieur Galloway progresser et s’améliorer, en tant que professeur d'art. De toute évidence, elle rejoignait elle aussi le coffee shop, il lui offrit un joli petit sourire poli, en arrivant à son niveau. Une fois auprès de la porte, il ouvrit et se décala pour la laisser passer devant lui en articulant doucement, "Bonjour, Mademoiselle Fillips. Je vous en prie, après vous." Il laissa l’étudiante s’engouffrer la première, dans le Starbucks, pour finalement entrer à son tour, derrière elle. Il savait déjà ce qu'il allait prendre comme boisson chaude, il avait ses petites habitudes, lui. Il y avait énormément d’étudiant ici, le matin, beaucoup avaient l'habitude de se prendre un petit remontant chaud, avant de commencer les cours. Il adressa à nouveau la parole à la jeune Teddy, en lui demandant, "Le début de journée s'annonce bien, alors?". Mademoiselle Fillips était une jeune étudiante brillante, le professeur l'estimait énormément. C'était un réel plaisir pour lui, que d’être son professeur. Surtout qu'elle lui avait sauvé la mise plusieurs fois, lorsqu'il commençait à perdre le contrôle et le fil de son cours. Elle avait toujours le petit commentaire bien placé ou la petite question qui remettait Felix sur le droit chemin et lui redonnait de la crédibilité, pour ne pas perdre la face, devant les autres élèves. Il la remerciait bien souvent, avec un petit regard entendu et discret. Depuis cinq an, elle avait probablement dû apprendre les réactions et les points de non retour du professeur. Le petit moment où l'ont se dit, ah là, le cours se barre en couille et le prof commence à faire n'importe quoi, il faut faire quelque chose. Pour ça, Felix lui était extrêmement reconnaissant. C'est en repensant à ça d'ailleurs, qu'il lui proposa gentiment, "J'aimerais vous offrir le café, ce matin, si vous le voulez bien." Il ne voulait pas trop qu'on puisse penser qu'il avait un traitement de faveur pour son étudiante, mais peu importe, de toute façon, la journée n'avait pas encore tout à fait commencé. Et puis, mince, de toute façon, c'était la fin de l'année. Les vacances étaient très bientôt là. Puis, ce que les autres pensent, avec les années, Felix avait finalement apprit à s'en fiche complètement. Ce qui finalement, était une bonne chose pour lui, car se prendre la tête pour chaque commentaires malintentionnés ou malveillants, lui avaient bouffés la vie assez longtemps comme ça. Maintenant, il avait décidé de vivre pour lui et rien que pour lui, au diable les autres, ils pensaient bien ce qu'ils voulaient.

@Teddy Fillips

morning coffee
w/ @Felix S. Galloway
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C'est les vacances. T'as réussi ton année, obtenue ton diplôme, et à la rentrée tu mettras les pieds dans ta cinquième année en étude d'arts plastiques. C'est ta vocation, et depuis toute petite tu sais déjà ce que tu veux faire. Pour les gens, c'est débile, aller à harvard pour travailler dans la bande dessiné c'est totalement idiot, mais tu te dis que tes études dans cette université pourraient par la suite t'amener encore plus haut. Dans le fond, toi tu veux percer dans le milieux, faire des dessins pendant qu'un autre fait le scénario. C''est déjà ce que tu fais en compagnie de Carter, mais en étant deux petites amatrices. Il faut dire que vous faites dans un genre spécial, t'as commencé à l'age de quinze ans et tu as finalement continuer, la curiosité ayant finalement eu un effet positif sur ton moral et ta motivation. Peut-etre que plus tard tu feras des choses plus sérieuses, des mangas avec une vrai suite, une vrai histoire pouvant s'étaler sur plusieurs tomes. Mais pour le moment tu te contente de tes one shot. C'est une passion, une chose que tu fais à coté de tes études et pour le moment ça te va parfaitement. Peut etre que tu finiras par te faire remarquer auprès d'un éditeur, on ne sait jamais.

Mais pour le moment, tu te contentes simplement de quitter la maison de tes parents. Avant de partir à Miami quelques jours pour fêter tout ca, mais surtout pour t'éloigner de boston et des soucis que tu avais, et as encore d'ailleurs, ton appartement à pris feu alors que tu regardais un film sur netflix. Pouf, plus de télé et une bonne partie du salon. Tu as du te réfugier dans la maison familiale en compagnie de ton grand frère. Mais t'as plus de cours toi, pourtant t'adores te rendre à la fac et squatter le parc au soleil pour simplement en profiter et pouvoir dessiner ce que tu vois parfois. C'est comme ça que tu as réalisé ce dessin que tu as appelé "gros bordel a harvard" quand tu as remis sur papier blanc une dispute de filles. C'était drôle, tu avais l'impression que finalement, c'était ton dessin qui prenait vie et non pas la vie qui se couchait sur ton dessin. Ta mère t'as déposé non loin de la fac, sans pour autant s'en approcher de trop pour ne pas avoir de soucis avec la voiture ou être prise dans les bouchons. T'as même pas pris ton petit dej', alors, en compagnie de ton porte document, tu files vers le starbuck en rêvant de ton chocolat viennois. Ouai, rien de tel pour te donner le sourire de bon matin. Au moment ou tu veux entrer, c'est un homme qui te tiens la porte. Tu souris, polie et aimable comme à ton habitude avant de reconnaître ton professeur. Ton souris s'élargit alors un peu plus, heureuse de voir l'homme qui te passionne encore plus pour les Arts.

Monsieur Galloway peut paraître étrange quand on ne le connait pas, mais toi tu n'es pas du genre à te fier aux rumeurs. De toute façon tu ne les entends pas, littéralement. Tu le remercies d'un signe de la tête avant d'entrer. Tu t'avances afin de faire la file et ton prof se retrouve donc juste après toi. Tu tournes la tête vers lui afin de pouvoir lire sur ses lèvres. Au début c'était vraiment plus difficile, tu n'osais parler qu'en cas d'extrême nécessité, parce que tu n'acceptes pas ta voix et la façon dont tu parles. Les gens tentent de t'apprendre, mais t'as cette manie de faire des arrêts au bout de trois ou quatre mots à chaque fois, à l'oral tu as une ponctuation de merde. Quand il te propose de payer, de t'inviter pour ce matin d'une certaine façon, tu ne peux qu’être surprise mais tu ne vas pas le contre-dire. Et puis, peut-etre que c'est sa manière de te féliciter après tout. « Vous avez appris. pour mon année ? j'ai validé. haut la main. » Petite voix douce mais tremblotante, hésitante. T'es pas à l'aise mais tu fais des efforts et tu parles de plus en plus. c'est plus pratique pour communiquer que d’écrire quelque part, quand la personne ne connait pas le langage des signes. « merci en tout. cas. vos conseils durant. les cours m'ont été. précieux. » tu es douée, passionnée par ce que tu fais, le dessin c'est toute ta vie mais avec les soucis sentimentaux, c’était difficile parfois de te concentrer. Alors les conseils ont forcement été utiles.

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MORNING COFFEE ‣ TEDDY & FELIX

Le matin, c'est le moment de la journée préféré de Felix, il est pratiquement toujours de bonne humeur. Déjà parce qu'il vient de prendre son traitement, il est détendu et relaxé au maximum, surtout qu'en plus, il essaye de tenir le rythme d'une petite séance de méditation et de yoga, chaque matin. Le reste de la journée, ça se dégrade tout doucement, les angoisses et les tocs reviennent petit à petit, quand la soirée arrive. La nuit il dort très mal, sauf quand il décide que ça doit absolument s’arrêter et qu'il prend un somnifère et des anxiolytiques, pour pouvoir enfin accueillir le sommeil, comme il se doit.
Ce matin-ci ne faisait pas exception, la bonne humeur était bien là. Il avait même décidé d'offrir un café à son élève. Élève qu'il venait juste de croiser par hasard, devant le Starbuck. L'acceptation de Teddy fit sourire Felix largement. Sourire qui se serait élargit jusqu'aux oreilles si cela avait été possible, lorsqu'il entendit la jeune femme lui annoncer qu'elle avait validé son année. "Félicitation, avec votre talent, je n'en doutais pas une seule seconde!" Le professeur avait été sincère avec son étudiante, il la trouvait vraiment brillante et vraiment talentueuse, elle avait un don pour ça. Il était certain que cette jeune femme irait loin, il ne se gêna pas pour lui dire, "Je suis certain que vous mènerez une carrière éblouissante".
En avançant dans la fil d'attente, il fit signe au serveur qu'il réglerait la boisson de celle qui était devant lui, ce qu'il fit rapidement, une fois à son tour de passer commande. Il regarda son étudiante avec un petit sourire, pour lui demander finalement, "Quels sont vos projets futurs alors? Vous continuez parmi nous, ou bien vous arrêtez les études ici?". Il y a beaucoup d’étudiants qui s’arrêtent, une fois leur diplôme obtenu, il y en a même qui s’arrête carrément en cours de route, même avant la validation de leur année. En tout cas, il est clair que, avec les talents fabuleux de la jeune femme, elle avait forcement des projets intéressants. À cet âge là, Felix se souvient de ses ambitions à lui. Il avait envie d'exposer ses tableaux et devenir illustrateur coloriste ou même Story-boarder de grands films fantastiques ou de sciences fictions. Il était devenu professeur d'art, c'était pas mal non plus, il avait pas tout raté de sa vie, finalement.
Sa boisson et celle de la demoiselle enfin réglé, il lui demanda, "Qu'est-ce qui vous plairais de faire, plus tard?". Peut importe le projet de l’étudiante, ce serait probablement une réussite, vu son haut niveau dans la matière.

@Teddy Fillips

morning coffee
w/ @Felix S. Galloway
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Tu acceptes que ton professeur t'offre ta boisson, c'est bien la première fois et puis, tu es en vacances maintenant, ce n'est pas comme s'il y avait des sous entendus entre vous. Ca a toujours été une relation de prof à élève, tu l'aimes bien en tant qu'artiste et prof, parce qu'il sait transmettre sa passion et tu admires, t'aimerais que, plus tard, toi aussi tu puisses la transmettre ainsi. Mais pas comme prof, de toute façon tu ne pourrais pas le faire en ne pouvant pas entendre tes élèves. Et vu la vitesse avec laquelle tu parles, il te faudra le double du temps pour leur apprendre quelque chose. Tu commandes ton chocolat viennois, passant sur le coté ensuite le temps que celui-ci arrive mais tu continues de discuter avec ton prof. « je continues. mes études. » Pour le moment tu continues, tu as les moyens de payer tes frais de scolarité alors tu continues et tu augmentes tes chances pour l'avenir. Ainsi, si tu veux gravir les échelons avec tes diplômes c'est toujours plus intéressant. Tu veux simplement pouvoir vivre de ta passion, continuer dans cette voie et pouvoir par la suite te faire connaitre pour tes dessins, pour des BD que tu dessineras et pas uniquement pour les mangas érotiques que tu fais dans ton temps libre. C'est le dessin ta passion, ce qui t'anime vraiment. « je voudrais. devenir illus. tratrice pour BD. voire même. publier la mienne » Tu as toujours aimé parler avec ton prof, parce qu'il n'a jamais juger ta façon de parler, ces pauses que tu prends entre les mots, voire même en plein milieu du mot pour reprendre ta respiration. il ne t'a jamais regarder comme une mongole quand tu parles, avec cette voix que tu n'entends même pas. Et puis, tu ne penses pas que ce soit son genre de faire ça, de se moquer des autres. D'après ce que tu as observé durant ces années à suivre ses cours, c'est qu'il a du être la cible de moquerie, comme toi, étant petite. Les gens différents sont souvent traité ainsi, que ce soit un handicap ou non. « j'ai toujours eu. ce rêve. » tu es franches, puisque pour y parvenir tu as commencé à ecrire des mangas en tant qu'amatrice, érotiques, certes, mais c'était le monde le plus ouvert aux amateurs lors des conventions. Et puis ce ne sont que des dessins, c'est pas comme si tu etais une vrai perverse. bien au contraire, ta vie sexuelle est calme.

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MORNING COFFEE ‣ TEDDY & FELIX

Felix n'est pas un homme particulièrement riche, mais il aime faire plaisir aux autres, il est généreux, mais surtout, il a le cœur sur la main. Et puis si Mademoiselle Fillips a validé son année, lui offrir un café se sera sa manière à lui de la féliciter. Il le faisait de bon cœur, de toute façon, il n'y avait pas à discuter plus. La réponse de la jeune fille rassura presque le professeur. Imaginer qu'elle pourrait ne plus être son étudiante, serait un peu perturbant, pour lui. Elle avait été là, depuis le début que Felix enseignait ici, à Harvard, alors la voir partir, pour voler de ses propres ailes, ça ferait certainement un petit pincement au cœur. La vie continue, chacun sa route et sa voie. Ce ne sera plus pareil, ce serait presque une autre décennie qui commence, avec de nouveaux élèves, il va falloir qu'il s'habitue à ça, il n'aurait jamais éternellement les même élèves, c'est un roulement, il ne verra jamais les mêmes têtes durant toute sa carrière. Même si enseigner aux mêmes personnes tout le temps, à un petit côté rassurant, pour Felix. Il écoutait la réponses de Teddy, il hocha la tête. "Illustratrice de bande dessiné, c'est une super idée. Je voulais être illustrateur aussi, plus jeune", répondit-il avec un petit sourire. Pour le commun des mortels, voir Felix et Teddy communiquer, devait être un gros sketch. Entre l'une qui parle tout doucement et qui fait des pauses entre chaque mot et l'autre qui a un strabisme et qui se triture les mains nerveusement par moment, c'était détonnant. "Vous avez déjà commencé à dessiner quelques planches, je serais curieux de voir ça, si vous le voulez bien". Depuis toute ses années d'art et de pratique, Felix savait reconnaître quand une personne avait du talent, clairement, la jeune fille en avait énormément. Voir les ébauches de dessins de son étudiante serait pour lui vraiment intéressant et bénéfique.
Une fois le café au lait en main, il fit signe à la jeune fille en lui proposant, "On pourrait faire un petit bout de chemin ensemble, pour parler de ça?". Il se souvient de ses dessins à lui, lorsqu'il était plus jeune, il dessinait énormément de super héro, de créatures fantastiques, il s'inventait des personnages avec parfois des supers pouvoirs ou non. C'était une époque où il était tellement seul, qu'il passait son temps et ses journées entières dans son coin, à dessiner. Il proposait cela à la demoiselle, car à son age, lui, personne ne s’intéressait à son art, personne ne lui donnait son avis sur ses créations, personne n'avait de commentaires constructifs à lui offrir, pour s’améliorer ou intensifier son talent. Il s'était toujours débrouillé tout seul et il aurait adoré que quelqu’un l'aide à se tirer vers le haut, à l'époque. S'il peut, il aidera même Mademoiselle Fillips à trouver une maison d’édition, à moins qu'elle ne veuille faire ça en indépendante.

@Teddy Fillips

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w/ @Felix S. Galloway
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Ca ne te surprend pas spécialement d'apprendre que ton professeur voulait faire le même métier que toi finalement, que vous aviez cette passion en commun. C'est surement pour cela que vous vous entendez bien, que tes dessins lui parlent plus qu'à d'autre. Pourtant, quand il te demande si tu as déjà quelques planches a lui montrer, tu bug un peu. tu en as, mais c'est tellement différent de ce que tu aimerais faire plus tard que t'as presque honte de montrer ça à ton professeur. Tu ne veux pas qu'il te prenne pour ce que tu n'es pas, pour une fille facile ou une nympho. tu hésites pourtant, mais c'est grâce a tout cela que tu t'es améliorer.  « je fais des mangas. amateur depuis. que j'ai 15 ans. » Tu prends une petite moue ensuite, quittant l'établissement pour faire un bout de chemin en compagnie de ton professeur. tu prends une gorgée de ton chocolat, appréciant la chaleur qu'il dégage et puis, finalement tu oses reprendre. « c'est un style. particulier. je ne veux pas faire. carrière dedans mais. c'est un domaine plus ouvert. aux amateurs et qui m'a aider. a m'améliorer » effectivement, tu ne veux pas du tout continuer dans cette branche en tant que professionnelle, non pas que tu ais honte que tout cela, au contraire. tu es fière de dire que tu as fait dix tomes, que plus tu en fais et plus tu t'améliore. Que maintenant, grasse à Carter, les scénarios sont plus captivants et que doucement les scènes érotiques se font plus rare pour laisser la vraie histoire s'installer. T'adorerais faire un manga fantastique, quelque chose avec des démons, un peu gore, mais avec de l'humour malgré tout. Peut-être plus tard, après tes études, tu pourras peut-etre trouver un auteur qui aurait besoin de quelqu'un pour dessiner. Mais tu ne peux pas dire que ce que tu dessines actuellement ne marche pas. tu arrives toujours a vendre, y'a même des fans et c'est quelque chose d’inespérément pour toi, quelque chose de magique a ton petit niveau. « mais j'ai aussi. des dessins de. demons, dont j'aimerais. en faire une histoire » Parce que tu vois mal ton professeur aller voir tes hentais ou tes esquisses de yaoi. Pour ce qui est des démons, là c'est différent, tu ne les as encore montrer à personne.

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