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I LOVE HARVARD
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    Lien du postLun 18 Juin - 13:29
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    The Beast: You are different from the rest. Your heart is pure! Rejoice! The broken are the more evolved. Rejoice. @Amélia González

    Quelques feuilles volantes se sont mises à frémir lorsque mon adjoint est entré, sans s'annoncer du fait de son exaltation. Et pourtant cette irruption, violation de ma tranquillité, ne m'a en rien fait sourciller, mes pensées toutes tournées vers celles qui ont récemment embelli ma vie. " Une bonne nouvelle!  On l'a chopé. " Un violeur sévissant depuis quelques temps dans les bars les plus fréquentés. Intérieurement, un soulagement m'avait envahi alors que je restais de marbre face à cette annonce, l'esprit pollué par ses premiers cris.

    Du coin de l'œil j'avais pourtant notifié son désir de me voir le suivre jusqu'à la cellule d'isolement, une faveur que je me voyais mal lui refuser aux vues de mes nombreuses responsabilités. Alors du plat de ma paume, je me suis fait violence et me suis redressé, ai rendossé ma veste histoire de paraitre moins décontracté. Il faut bien avouer que se promener chemise déboutonnée n'est pas du plus bel effet dans certains services, en particulier ceux ouverts au public. Chemin faisant tandis qu'il me faisait un rapide débriefing sur les conditions de son arrestation tout en me tendant vainement le rapport, je me rhabillais, bouton après bouton, me rendant de ce fait plus... présentable. " Tu lui as lu ses droits? " Un protocole déroulé à chaque fois. Mais le silence dont il fut soudainement en proie me fit me raidir. " Putain.." Un murmure échappé avant de reprendre notre chemin jusqu'à la cellule où le détenu se trouvait, assis derrière une table. L'intérieur avait été conçu et imaginé pour ne laisser que très peu de liberté au détenu: une salle dépourvue de toute élégance, aux murs d'un blanc immaculé où certains de ses prédécesseurs avaient pourtant voulu marquer leur passage de quelques impacts fait par du mobilier projeté. L'un des deux sergents présents à la porte nous héla juste avant de déposer la main sur la poignée. " Il a appelé son avocat "... Bien sûr, çà, pas besoin de le lui rappeler. Un énième regard irrité envers celui qui par son manque de rigueur allait le faire sortir pour vice de procédure et je pénétrais à l'intérieur, suivi par mon commis, et pris place dans un coin de la pièce tandis que lui s’assit pour un face à face. Les droits furent énoncés mais un peu tard avant de commencer un vain interrogatoire que l'inculpé avorta d'un simple et sournois sourire. " Je ne dirais rien sans mon avocat. "


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    Lien du postLun 18 Juin - 16:35
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    @Clay Fitz. Cooper  & Amélia

    « Toutes les choses vraiment atroces démarrent dans l'innocence. »
    Voilà quelques semaines à peine qu’Amélia était installée à Boston qu’elle avait déjà trouvé sa place de stage dans un cabinet d’avocats réputé de la ville. Ayant envoyé ses candidatures depuis l’Espagne, avant de quitter Séville, elle ne s’était aucunement attendue à recevoir une réponse aussi rapidement. Très certainement que ses notes excellentes, les recommandations de ses professeurs et son nom de famille y étaient pour quelque chose. Au moins, ce n’était pas son nom qui avait fait tout le travail… Pour ses premiers temps comme stagiaire, elle s’était attendue à servir le café et ramener le courrier mais son patron l’avait rapidement mise dans le bain en lui parlant de certains dossiers. Un peu surprise, la jeune étudiante avait mis les bouchées doubles pour connaître chacune des affaires du bout des doigts. Sans compter le fait qu’elle devait se familiariser avec les lois américaines, différentes de celles de son pays natal. Mais comme elle avait des facilités pour apprendre, elle commençait à s’y faire. Merci, lectures passionnées du soir… Et ce n’était pas des romans à l’eau de rose qu’elle lisait mais plutôt des ouvrages de droit. Petit à petit, elle put accompagner ses collègues lors des visites en prison et avait même pu assister à un procès. Ce matin, elle arriva de bonne heure au cabinet pour travailler sur certains dossiers épineux. Elle était plongée depuis de nombreuses heures sur un plaidoyer quand un de ses collègues entra. Il lui expliqua qu’un type venait de se faire arrêter pour viol et qu’il n’en était pas à son coup d’essai. Il demanda à Amélia si elle voulait se charger d’aller le voir en salle d’interrogatoire, l’homme les ayant appelés un peu plus tôt. La jeune femme trouva de mauvais goût de lui demander ça alors qu’elle était une femme et que ce type était accusé de viol. La présomption d’innocence, elle ne devait jamais l’oublier. Après quelques secondes d’hésitation, elle accepta de se charger de ce cas et prit le dossier qu’il lui tendait. Elle le parcourut et l’étudia rapidement, remarquant quelques petites incohérences. Et si ce type était vraiment innocent ? Bientôt, elle rangea le dossier dans son sac et prit son blazer avant de quitter le cabinet. Elle prit sa voiture et se rendit au commissariat de police, là où son client l’attendait. Elle entra dans le bâtiment puis se dirigea vers le premier comptoir qu’elle voyait. Elle demanda à la secrétaire où se trouvait la salle d’interrogatoire avant de lui montrer un badge prouvant qu’elle travaillait pour le cabinet d’avocats sollicité par le suspect. Elle lui indiqua le chemin et Amélia prit la direction indiquée, ses talons hauts claquant sur le parquet à chacun de ses pas. Bientôt, elle aperçut deux sergents qui montaient la garde près d’une porte, tels des cerbères. Elle était au bon endroit, plus de doute possible. Elle demanda à ce qu’on la laisse passer mais ces flics étaient dubitatifs quant à la véracité de ses propos. Elle, l’avocate du suspect ? N’était-elle pas un peu jeune pour ça ? Agacée, la jeune femme leur colla presque son badge au visage avant d’ouvrir elle-même la porte. Des amateurs, comme cet agent qui n’avait même pas pris la peine de lire les droits de son client. D’ailleurs, il devait sûrement être présent dans cette pièce, restait à savoir lequel des deux. Analysant rapidement la scène qui s’offrait à elle, Amélia en conclut qu’il devait s’agir de celui assis en face de son client. Il semblait un peu désemparé alors que le lieutenant situé derrière lui avait le regard dur et perçant. Il n’aurait jamais fait une erreur pareille. Elle s’adressa alors à celui qui tentait de mener l’interrogatoire et lui montra son badge.

    « Enlevez-lui ces menottes. La prochaine fois, vous lui lirez ses droits à l’arrestation. »

    Le surplombant de toute sa hauteur, la jeune étudiante le toisait. Son tailleur noir lui conférait un air beaucoup plus dur que d’habitude, sans oublier son caractère de feu, venu tout droit d’Espagne. Alors mieux valait ne pas la contrarier.

    « Je n’ai pas toute la journée. »

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    Lien du postMer 27 Juin - 15:46
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    On a compilé le dossier à maintes reprises, veillé parfois jusque tard dans la soirée en attendant qu'il daigne faire un pas de travers et voilà qu'aujourd'hui, il se retrouve à comparaitre de nouveau devant nous. Mais pour une légère erreur judiciaire, un vice de procédure, tout peut basculer à son avantage et c'est une chose que je ne saurais accepter. Aussi lorsque la porte s'entrouvre, signe précurseur d'un bras de fer avec le pauvre con qui osera lui apporter son aide, je m'adosse les bras croisés et le regard planté afin d'observer sans mot dire ni saluer le parasite qui vient de pénétrer à l'intérieur. Et pourtant, il y a de quoi mater... Pendant trente secondes mes yeux n'ont cessé de la détailler, la jugeant uniquement à son physique puisque le reste n'a que très peu d'intérêt. Une femme, c'est tout ce qu'elle est. Jeune, blonde, un badge qu'elle s'amuse d'emblée à coller sous le nez de mon adjoint en lui intimant un ordre que je suis le seul à pouvoir lui donner. « Enlevez-lui ces menottes. La prochaine fois, vous lui lirez ses droits à l’arrestation. »  Les faits sont déjà parvenus jusqu'à son cabinet. Y'a pas à tortiller, c'est un habitué et cette pourriture en a profité, il leur en a déjà parlé. C'est une déduction que je me suis fait en détournant le regard en hauteur, légèrement contrarié par les implications que tout cela va entrainer.

    Ennis est peut-être un abruti en ce qui concerne les procédures mais il sait à qui il doit obéir et s'est retourné après avoir hésité face à sa pugnace demande. Je n'ai pourtant pas donné mon accord et ai préféré attendre un peu ce qui a eu pour conséquence d'exciter l'avocaillon en tailleur. « Je n’ai pas toute la journée. » " Ses droits lui ont été lus. "  Du fond de la salle ma voix s'est élevée. Qui croire? Un repris de justice ou un Lieutenant qui déforme quelque peu la vérité? Effectivement ils lui ont été lus mais juste avant son arrivée, un détail qu'il est inutile de préciser et contre d'éventuelles interrogations je préfère me prémunir en endossant personnellement ce mensonge. " Sergent. Sortez. " Ennis sera préservé. Il a aussitôt compris et a du regard protesté avant de prendre congés contre son gré, claquant la porte derrière lui en signe de désaccord. Entretemps je me suis redressé, ai fait quelques pas en direction de l'intéressée. " Vous n'êtes pas blonde. Vous avez pris connaissance de son dossier, " un violeur récidiviste qui drogue ses proies - étudiantes célibataires et esseulées dans la majorité des cas - et qui les coince à la sortie des bars une fois le narcotique ayant fait effet. Je ne suis pas un prédateur comme lui, n'use pas de substances illicites pour m'attirer leurs faveurs, n'en ai jamais eu besoin mais cependant je tiens à lui rappeler que si je me contiens face à ses charmes et réprime certains besoins qu'il me serait facile à assouvir ici et maintenant, pour lui, il n'en est rien.  

    Aussi proche d'elle que me le permet la bienséance, voire à frôler les limites de l'indécence, mes lèvres se mettent à lui murmurer:" A mes yeux, le seul intéret que vous représentez se trouve dans votre décolleté. Mais si vous y tenez..." De ma poche un objet est extrait pour, paume ouverte, le lui proposer. C'est elle qui prendra la responsabilité de le libérer. " La clef. "

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    Lien du postMer 27 Juin - 20:51
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    @Clay Fitz. Cooper  & Amélia

    « Toutes les choses vraiment atroces démarrent dans l'innocence. »
    Amélia commençait à en avoir marre qu’on ne la prenne pas au sérieux. D’exaspération, elle avait collé son badge sous les yeux des deux gardes à l’entrée de la salle d’interrogatoire ainsi qu’au comparse du lieutenant. Une fois fait, elle fit part de ses exigences, c’est-à-dire de relâcher son client puisqu’il y avait eu bavure. Effectivement, elle avait été mise au courant que ses droits ne lui avaient pas été lus à son arrestation. Le plus pire des criminels pouvait être relâché par cette grossière faute. Malheureusement pour les forces de l’ordre, ce violeur allait être libéré à cause de cette négligence. Amélia ne faisait qu’appliquer la loi même si elle trouvait plutôt mal placé de la part de ses collègues de lui avait refilé ce dossier épineux. Elle exécrait les hommes qui abusaient des femmes contre leur gré, encore plus quand elles étaient droguées. S’il n’était même pas capable de draguer et de mettre une femme dans son lit par ses charmes… Mais son opinion personnelle, elle pouvait se la garder pour le moment. Croisant les bras, son regard bleu s’était posé sur celui qui menait la danse. Comme elle ne s’était pas trompée, il s’agissait du flic assis en retrait. Quand il lui annonça que les droits de l’accusé lui ont été lus, la réaction de ce dernier ne se fit pas tarder. Il posa son regard sur Clay puis sur Amélia avant de dire que ça faisait à peine deux minutes que ses droits lui avaient été lus. C’était bien ce qu’elle pensait. Restant silencieuse, elle regarda le sergent sortir puis elle suivit du regard le lieutenant qui s’approchait d’elle. Elle ne broncha pas, habituée à être accueillie avec ce genre de froideur qui ne l’atteignait même plus.

    « Quand vous aurez terminé de faire des remarques sur mon physique, vous libèrerez mon client. »

    La blondinette qu’elle était en avait dans le crâne et, une nouvelle fois, elle fut agacée par son air hautain de lieutenant qui semblait se moquer de ses capacités intellectuelles. Il s’approcha alors d’elle, se penchant pour prendre un ton de confidence. Les bras croisés, la jeune femme l’écouta sans sourciller, consciente de tout ce qu’il était en train de lui dire. Si ça ne tenait qu’à elle, elle aurait depuis longtemps planté son talon dans l’entrejambe de son client mais sa fonction le lui interdisait. Un court instant, elle se demanda si son collègue ne voulait pas la tester. Après tout, elle était la petite nouvelle encore aux études alors autant lui refiler le sale boulot. Quand il lui tendit la clé pour qu’elle le libère elle-même, elle se recula d’un pas.

    « Mon travail n’est pas de le relâcher mais de le défendre. Chacun son job. »

    Elle savait qu’elle n’était pas habilitée à prendre cette responsabilité et ce lieutenant « je-sais-tout » commençait à lui taper sur le système.

    « Vous êtes en train de vous enfoncer. D’abord, vous ne lisez pas les droits à mon client puis vous refusez de le relâcher. Décidément, ce n’est pas une bonne journée pour vous. Libérez-le ou j’en réfèrerai plus haut. »

    Une menace qu’elle était prête à mettre à exécution dans la minute si le lieutenant ne s’exécutait pas.


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    Lien du postMer 18 Juil - 14:34
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    « Mon travail n’est pas de le relâcher mais de le défendre. Chacun son job. » Tout nous oppose vraisemblablement. Elle condamne la justice et ce monde en leur permettant d'errer librement tandis que je tente chaque jour que Dieu fait de leur faire payer chacune de leurs erreurs au prix fort. Elle s'est reculée d'un pas peut-être pour mieux me jauger à mon tour, surplombant sa silhouette élancée sans pour autant présumer de ma stature.  « Vous êtes en train de vous enfoncer. D’abord, vous ne lisez pas les droits à mon client puis vous refusez de le relâcher. Décidément, ce n’est pas une bonne journée pour vous. Libérez-le ou j’en réfèrerai plus haut. » Finalement cette journée tourne progressivement au divertissement: depuis combien de temps n'ai-je pas eu l'occasion de m'amuser avec un membre du barreau? Qu'elle en réfère plus haut, elle sera agréablement bien accueillie puisqu'il n'y a personne ici pour la recevoir et que j'ai l'entière confiance de mon supérieur à Détroit. Si j'ai été choisi pour mener la DEA ici alors qu'elle n'existait pas, ce n'est pas sans raison mais elle l'ignore encore. Cà... Ca la dépasse. " Il restera là. " Sans bouger, entravé. Et s'il lui faut quelques lignes de Droit pour lui rafraichir les idées, je suis en mesure de les lui fournir sans broncher. " Depuis quand êtes-vous dans le métier? Il est dans mon droit le conserver ici durant 24h ET si j'estime qu'il représente un danger pour les fonctionnaires sous mon autorité, il restera menotté." A cela il n'y a rien à rajouter. Coupable ou pas, il devra se plier à la garde à vue que cela lui plaise ou non.

    A mon tour je prends place sur la chaise que mon second a désertée, pianote des doigts sur la couverture du dossier avant de l'ouvrir afin de l'examiner derechef. Les faits sont parlants, criants,  écrits noir sur blanc, là sous mes yeux. Il n'y a pas à user de ruse pour l'amadouer elle ni le berner lui, l'agression porte sa marque et le témoignage de la victime ne peut être révoqué. " Si on peut commencer..." quand Madame nous fera l'obligeance de se poser elle aussi à coté de son client puisque plus vite nos aurons entamé et plus vite j'aurais le plaisir de le voir de nouveau incarcéré au sous-sol en attendant que le tribunal ne statue de son cas officiellement.  " Monsieur Delonzo est accusé d'avoir agressé sexuellement une jeune femme le 17 juin au soir. Où étiez vous entre 23h30 et minuit? . "  Mais la question reste en suspend puisque ses lèvres ne se délient que pour un sourire à l'intention de la blonde, me faisant perdre mon temps.  " Vous ne vouliez parler sans elle. Elle est là maintenant, bien que ca ne changera pas grand chose. "  


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    Lien du postMer 18 Juil - 18:51
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    @Clay Fitz. Cooper  & Amélia

    « Toutes les choses vraiment atroces démarrent dans l'innocence. »
    Décidément, cette affaire était pourrie. Dans tous les sens du terme. Sa première affaire en solo ne se passait pas du tout comme elle l’avait imaginé. D’un côté, elle devait respecter à la lettre les lois alors que son éthique profonde lui dictait de laisser croupir ce crevard en taule et de ne surtout pas le libérer. Le lieutenant soulevait un point important : le prisonnier devait rester en garde à vue 24h. Il avait le droit de le retenir, même sans preuve contre lui, avant de devoir le relâcher si les preuves manquaient. Mais ses droits ne lui avaient pas été lus. Ou trop tard, plutôt. De ce fait, le violeur devrait être relâché pour ensuite être à nouveau arrêté. Un truc complètement débile, à l’Américaine. En Espagne, ce type serait déjà en train de croupir dans une cellule chargée d’humidité et il boufferait du pain rassis et de l’eau. Que faire ? Suivre le droit Miranda dont son client avait droit ou celui de la garde à vue de 24h ? Et puis merde ! Après avoir fixé le lieutenant de longues secondes après sa tirade, elle extirpa un dossier de son sac suivi d’un bloc-notes. Elle tira la chaise située à côté de son client avant de s’asseoir. Elle ouvrit le dossier devant elle même si elle le connaissait déjà par cœur et écouta Clay rappeler les faits. Bordel, ce qu’elle aurait préféré être l’avocate d’une des victimes… A croire que son patron voulait la tester. Ça ne l’étonnerait même pas, elle qui était la petite nouvelle qui n’avait pas encore terminé ses études. Pire encore, elle était une femme alors son boss avait dû se douter que ce dossier la toucherait plus que si c’était un de ses collègue mâle qui s’en était chargé. Jetant un rapide coup d’œil à l’une des pages du dossier, elle se dit que la cause de son client était perdue. Des preuves l’incriminaient, notamment de l’ADN retrouvé sur les jeunes femmes. Sans oublier sa signature, amadouant toujours ses victimes de la même manière. L’une d’entre elles l’avait même formellement identifié. Tout ce qu’elle pouvait faire pour lui, c’était négocier une réduction de peine. Ou plaider la folie du violeur. Mais en le voyant ainsi, elle doutait qu’un psychiatre lui trouve une maladie mentale. Il avait l’air totalement conscient de ses actes. Mais sait-on jamais.

    « Vous pouvez répondre. »

    De toute façon, tout le monde dans cette salle connaissait la réponse à cette question. Toujours avec un sourire narquois, l’homme répondit un bobard, comme il fallait s’y attendre. Il prétendait être chez lui avec une jeune femme et il n’y avait pas besoin d’être devin pour deviner ce qu’ils faisaient. Mais des caméras de surveillance l’avaient repéré dans plusieurs coins de la ville, cette nuit-là. Cependant, les forces de l’ordre seraient quand même obligées de contrôler son alibi, notamment en prenant contact avec cette prétendue femme dont il lâcha enfin le nom. Et les mensonges s’enchaînaient, les uns après les autres et soudain, Amélia poussa quelques feuilles de son dossier vers lui.

    « Si vous ne voulez pas vous enfoncer encore plus, taisez-vous. Ces résultats d’ADN sont formels : tout ce dont on vous accuse est vrai. Alors si vous ne voulez pas croupir en prison jusqu’à perpèt, vous avez intérêt à avouer. »

    Une lueur d’étonnement traversa le regard de l’homme, qui ne s’attendait visiblement pas à ce revirement de situation. Son boss allait sûrement réprimander Amélia mais qu’importe. En agissant ainsi, elle avait l’impression de protéger d’éventuelles victimes tout en diminuant la peine du violeur. Si, toutefois, elle arrivait à négocier. Mais au fond d’elle, elle espérait échouer et c’était bien la première fois qu’elle pensait ainsi.

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    Lien du postJeu 19 Juil - 11:34
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    Un mensonge de plus à son palmarès et aux dires de son alibi mon doigt en direction de de la vitre sans teint s'est élevé, donnant mon accord - certes peu verbale - pour vérifier  l'identité de sa prétendue courtisane qu'il a sans doute imaginée de toutes pièces. Ou bien ce sera une catin visitée tantôt la veille et dont il use du métier afin de se couvrir. Il est pratiquement impossible de suivre les activités de ces femmes écumant les trottoirs, bien trop malignes et rusées pour se laisser avoir par quelques questions. Forcé de constater qu'elles ont au fil du temps évoluées tout comme leurs façons de procéder, usant maintenant de la technologie pour étayer leur clientèle. Si cette prétendue jeune femme avec qui il a passé la nuit existe, nous la retrouverons mais pas tout de suite...  Et dans un maladroit plaidoyer il s'invente une soirée, une nuit d'ivresse pleine de liesse qu'il n'hésite pas à détailler. Mais la chose sonne faux, il suffit de le regarder: quelle femme de ce nom voudrait s'acoquiner avec un toquard pareil, même pour une rondelette somme? Aucune à ma connaissance quand soudain c'est l'avocate qui prend la parole...

    « Si vous ne voulez pas vous enfoncer encore plus, taisez-vous. » Elle aura eu le don de me surprendre quelques secondes, roulant nerveusement du regard vers ce qu'elle étale sur le plan de la table: des résultats d'analyses, des témoignages que j'aurais aimé savoir en sa possession avant cet auditoire. Son bureau dispose visiblement de tout l'historique de son client ou presque. « Ces résultats d’ADN sont formels : tout ce dont on vous accuse est vrai. Alors si vous ne voulez pas croupir en prison jusqu’à perpèt, vous avez intérêt à avouer. » J'en ai froncé les traits. Il n'est pas coutume de voir un avocat aller contre les intérêts de son client ou peut-être n'est-ce qu'un stratagème. Je l'ai peut-être dès le début sous-estimée, plus futée qu'elle ne le laissait paraitre. Alors un peu plus méfiant  je me suis ravisé, tête baissée pour deviser sur la marche à suivre et me suis relevé avant de lui annoncer: " Je vous laisse discuter, vous avez visiblement beaucoup de choses à vous dire, "  pour préparer sa défense et prendre connaissance de la version de son client en mon absence.  Marquant un temps d'arrêt, la main sur la poignée de la porte, j'ai cependant une dernière question à lui poser afin de me préparer aussi de mon coté. " Rappelez-moi, pour quel cabinet vous êtes censée travailler? "


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    Lien du postJeu 19 Juil - 14:00
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    @Clay Fitz. Cooper  & Amélia

    « Toutes les choses vraiment atroces démarrent dans l'innocence. »
    Amélia écoutait toutes les conneries que débitait son client avec la même perplexité que Clay. Elle ne croyait pas un mot de ce qu’il pouvait leur raconter et, visiblement, c’était également le cas du lieutenant. Au bout d’un moment, elle ordonna à l’homme assis à ses côtés de la boucler s’il ne voulait pas s’enfoncer encore plus. En guise d’argument, elle extirpa quelques résultats d’analyses ADN de son dossier et les poussa en direction du violeur. Il ne devait pas comprendre grand-chose au charabia inscrit sur ces feuilles mais ce n’était pas le but. Les paroles de son avocate eurent le don de le faire taire et perdre son sourire narquois. Alors que son esprit tournait à mille à l’heure pour élaborer une stratégie de défense qui aiderait à la fois victimes et coupable, le lieutenant réagit en se levant pour les laisser discuter. Elle hocha la tête en guise de remerciement et quand il lui demanda pour quel cabinet elle travaillait, elle lui apprit que c’était pour Fitz & Cie, un des cabinets d’avocats le plus réputé de Boston. Ma foi, elle était bien obligée de répondre, surtout que son bloc-notes était estampillé du logo de son cabinet. Cependant, la jeune femme éprouva une pointe d’agacement à l’idée qu’il apprendrait bientôt qu’elle n’était qu’une stagiaire encore aux études. Une fois seuls, elle se leva pour prendre place en face de son client, emportant ses affaires avec elle. Elle lui fit part de tous les éléments qu’ils avaient en leur possession et lui expliqua que tout l’incriminer. Tout ce qu’elle pouvait faire pour lui, c’était obtenir une réduction de peine car plaider la folie ne semblait pas du tout plaire à l’homme installé en face d’elle. Cependant, il serait quand même soumis à une évaluation psychiatrique au vu des mêmes actes commis à de nombreuses reprises. Au fil de la conversation, le violeur confirma petit à petit tous les faits qui lui étaient reprochés. Un bon point pour lui puisque des aveux étaient souvent synonymes de diminution de la peine encourue. Après de longs pourparlers, il était temps pour Amélia de quitter cette salle d’interrogatoire austère pour retrouver un semblant de lumière du jour. Elle rassembla ses affaires, les rangea dans son sac, salua son client avant de quitter la pièce à son tour.

    « Quelle affaire de merde… » Marmonna-t-elle.

    Son client risquait de ne plus la revoir car elle allait balancer ses quatre vérités à son patron. Elle risquait de s’en mordre les doigts mais qu’importe. Si elle étudiait le droit, ce n’était pas pour défendre des pourritures de ce genre mais pour être du côté de leurs victimes. En plus, elle voulait se spécialiser dans le droit familial, notamment la protection des enfants. Les atrocités vécues par son ami d’enfance y étaient pour beaucoup mais pas seulement. Pour elle, il fallait que des gens protègent les intérêts bafoués de certains enfants et elle espérait en faire partie, un jour. Un peu perdue dans ses pensées alors qu’elle informait son patron qu’elle arriverait au cabinet dans moins d’une heure, le lieutenant apparut devant elle.

    « J’imagine que vous n’avez pas perdu une miette de notre entretien. »

    Si c’était le cas, tant mieux, elle n’aurait pas à se répéter comme ça.
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