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I LOVE HARVARD
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    Never seen you coming, I’ll turn you down (mila)
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    Lien du postLun 11 Juin - 19:01
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    finalement joy l'avait convaincu de participer au jeu à boire. une très mauvaise idée quand on savait que milan n'avait pas l'habitude de s'abreuver de manière conséquente et alcoolisé. en somme, comme il s'y attendait mais ne pouvant y échapper, sa tête lui tournait, légèrement, mais c'était tout de même palpable. tellement qu'il avait fini par inventer une excuse, complètement banale pour s'échapper un moment de cet atmosphère beaucoup trop pesante. les toilettes non loin, le garçon fait une halte, ouvre une fenêtre et en profite pour retrouver un semblant d'hydratation en se servant carrément par le robinet. le menton imbibé, sa main vint essuyer le surplus, puis comme curieux, attiré par son reflet dans le miroir, milan se regardait en essayant de reprendre ses esprits. ses gestes n'étaient pas précis, et ses yeux ne cessaient de lui indiquer qu'il tanguait de temps en temps. légèrement paniqué par son état, il rentrait alors dans l'une des cabines présentes. le russe soufflait, inspiration, expiration, se concentrant sur tout autre qu'un possible rejet. mais il savait, il le sentait que ça allait passer, c'était juste le temps qu'il puisse se détendre un moment et redescendre les pieds sur terre. soudain, il entendit la porte valdinguer dans un claquement avant de se refermer brutalement, sans suivi de soupires étouffés.. comme si.. ses sourcils se froncent, ouvrant la porte de sa cabine pour tomber sur un couple, se mangeant goulûment les amygdales. bizarrement, le basané s'abandonna à un rire cristallin avant de rajouter de manière sardonique, « je viens de trouver le véritable nid à microbe dans cette pièce. » ça n'avait pas le moindre sens, puisqu'il ne les connaissait pas, mais l'alcool déliait sa langue, ses barrières s'étaient affaissées sous le poids de sa propre bêtise.


    @MILA ROWAN
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    Lien du postMer 13 Juin - 17:44
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    Mila ou la nana qui ne saura jamais se contrôler. À quoi bon en fait, je suis l'indomptable. Parce que ouais, même si c’est l’anniversaire de Jaxon, même si j’suis censée être à ses côtés je vais me laisser tenter par un barman brésilien pas dégueu qui me fait de l’œil depuis mon arrivée. Donc ouais avant de m’accuser, faut savoir que c’est pas entièrement ma faute. Juste un peu. Puis bon l’alcool m’aide pas vraiment, résister me semble trop chiant et de toute façon tout le monde trouve ses petites occupations. À croire que je dois me priver maintenant. J’ai plus de temps à perdre pour les petits jeux de séduction, surtout quand il me désape du regard à un stade où ça en devient dérangeant. Voire agaçant, donc j’ai décidé de lui donner ce qu’il désire avant de lui faire comprendre qu’il aura à ne plus jamais poser les yeux sur moi de nouveau. Ce après avoir moi aussi, profiter un peu et là, c’est carrément de la charité les gars. On s’éclipse en douce, proprement jusqu’aux toilettes où il se jette sur moi, me prenant contre un mur. Putain il a été éduqué où celui-là, si ce n’est qu’il ait reçu une éducation. Un véritable sauvage envahissant si ce n’est que je prends du plaisir à poser mes mains sur ce corps ma foi entretenu, la belle affaire. Nos langues s’entrelacent dans une danse mouvementée et intense, j’esquisse un rictus tant je prends ce plaisir malsain à faire ma bonne action du jour. Bien que je sois entrain de flancher avec pour seul maintien ma proie qui m'encadre de ses bras, j’aperçois du mouvement dans une cabine. Une porte s’ouvre, mais on ne s’arrête pas pour autant. Des spectateurs tordus c’est pas ce qui va me stopper dans mon affaire, oh non. Mais ce con a eu l’intelligence d’ouvrir sa gueule ce qui surprend le barman qui me regarde à présent d’un air paumé. Il veut quoi celui là, continue non ? Puis là, avant que j’ai même pu prendre le temps de cligner des yeux il disparaît tel un voleur dans le plus grand des calmes, me laissant seule avec l’autre dérangé. « Putain reviens ! » que j’gueule alors qu’il m’échappe des mains, ayant déjà pris la porte. « Encore un qui frôle la précarité. » ok ça aurait pu être utilisé comme prétexte pour le licencier, mais ça c’était mon plan. Et je pense que c’est un cadeau plus qu’autre chose vu le potentiel que j’avais sous la main. Dans un soupir, je lève les yeux au ciel avant de remarquer celui qui a tout fait capoté. Je fusille alors l’inconnu du regard, avant de rétorquer « Écoute, j’comprends que t’aies envie de mater ce que tu ne saurais te subvenir et je comprends que mon charisme puisse te déstabiliser et tout. Mais ça t’arrives souvent d’interrompre tes fantasmes ou c’est juste que t’es un abruti fini ? » d’un regard dur et à la fois, empli de sarcasme. Vraiment là, il a pointé du doigt un sujet qui fâche. Bourrée et irritée chez moi ça n’a jamais fait bon ménage et qu’il le veuille ou non il va clairement pas passer un bon moment.
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    Lien du postMer 13 Juin - 20:29
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    un moment, le garçon pense qu'il va renvoyer le contenu de son estomac, là, devant le pseudo couple qui s'était approprié le lavabo des toilettes. mais finalement, la scène le surprend tellement que tout ce qu'il arrive encore à faire, c'est envoyer une jolie pique qui intérieurement le faisait assez rire. milan c'était toujours senti loin des jeunes de son âge, la langue toujours au fond pour toucher la gorge d'un autre, bien-sûr le temps des expériences était révolues cependant, ce genre d'acte lui était absolument méconnu. vouloir à ce point coucher avec un inconnu qui avait 70% de chance d'avoir attrapé une cochonnerie ou bien encore d'en être à lui tout seul un, suffisait à milan pour se détourner carrément de ce genre de pratique. c'était son confort, il avait sans cesse besoin que l'hygiène soit impeccable, sans parler du rangement. stupéfait face au côté aventurier des autres pour ne pas dire complètement inconscient, il n'avait eu que les mots pour parer cette information incompatible dans son cerveau. phrase qui avait cependant fait fuir carrément le prétendant, laissant sa princesse adossé tout contre le miroir des toilettes des hommes. information qu'il se gardait bien de répéter, surtout en croisant le regard presque blasé de la jolie blonde. un regard noir l'atteint, pourtant, ça ne le rebute pas, il n'a pas peur. il n'attend plus que sa répartie qui tombe comme une averse. brutalement. milan ne sait plus si il doit répondre, repartir ou bien encore vomir à ses pieds. son cerveau bien trop embrouillé par les événements lui soufflait juste de rester calme, et ce même si celle-ci venait à le frapper. mais ça ne lui plait pas à milan, son ton incandescent, lui rappelant qu'il ne pourrait jamais se taper une fille comme elle. en avait-il seulement envie ? ça, elle se gardait bien de lui demander. « parce que tu crois que t'es la seule fille potable du coin ? » les mots s'étaient échappés de ses lèvres sans qu'il n'est réellement le temps de les arrêter. ça ne lui ressemblait pas de répondre d'une manière tout aussi stupide que la sienne. malgré ce côté inhabituel, milan gardait son calme, aucune lame, même les plus tranchantes ne pouvait le toucher en cet instant. et certainement pas de cette manière. « c'est pas parce que j'ai soif, que je vais m'abreuver du premier puits qui vient » termina-t-il, concluant par un hochement de tête qui se voulait persuasif d'une quelconque riposte. le garçon s'approche d'elle, appuie sur le robinet pour laisser ses mains au contact de l'eau glacée. du savon et quelques frottements plus tard, milan pensait s'en sortir sans trop de difficulté du moins jusqu'à ce qu'il remarque en voulant se sauver que mystérieusement, la couture du bas de son pull c'était accrocher à la veste que la jeune femme portait. détruisant sur son passage les mailles de celui-ci. « et tu me dois un pull. » répliqua-t-il en relevant la tête un instant avant de s'affairer devant ce problème, pour une bonne fois pour toute fuir cette situation qui n'avait pas lieu d'être.
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    Lien du postJeu 14 Juin - 21:49
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    Pourquoi j’ai l’impression que ce genre de merdes n’arrivent qu’à moi. Est-ce le karma ou une connerie dans ce genre ? En fait, c’est ironique car j’y crois au karma. Genre fort même si généralement je l’applique de mes propres mains, transgressant dans la finalité la définition du karma. Parce que je me l’approprie. Rancunière ? Peut-être un peu, mais souvent une soif de vengeance à vrai dire. Ça se contrôle pas, c’comme les vampires, c’est comme la jalousie, ça vous consume petit à petit, par exemple je peux comprendre que de mon aura encombrant je puisse en apeurer certains, bah moi si j’ai envie d’exploser votre gueule contre un lavabo comme j’ai envie de le faire avec l’inconnu à ce moment précis faut pas me juger. Ou si en fait, jugez-moi, je m’en fous. C’est un miracle qui n’arrive pas tous les jours d’être seule dans la même pièce que Mila. Ouais j’aime bien parler de moi à la troisième personne et j’vois pas vraiment le problème là-dedans. Alors pourquoi ce misérable fout tout en l’air au lieu de regarder sagement les plus grands faire en fermant sa gueule ? Je l’ignore, mais soit parce qu’à présent c’est entre lui et moi. Et c’est bien parce que j’ai perdu ma source d’amusement que je vais défouler ce qu’il me reste sur le survivant. Mais mon Dieu, ce que tu causes mec. « J’ai jamais dit que j’étais la seule. J’ai souligné le fait que tu pourrais jamais t’en taper l’une d’entre elles, y’a une légère nuance quand même. » que j’accorde d’un sourire satisfait, avant de venir m’appliquer du rouge à lèvres dans le miroir aussi bien que ma vue troublée me le permet. Je plante mon regard dans le tien ensuite, te sentant réceptif à mon comportement immature. Encore faut-il daigner l’assumer. Je pince les lèvres suite à ta seconde remarquer, laissant presque s’échapper un rire moqueur « Ouuuh, s’cuse moi » que je te réponds d’un air faussement agressé, le ton empli de mépris. Attention, nous avons un gangster parmi nous. Tu te rapproches dangereusement de mon espace personnel pour venir te laver les mains, et moi j’te scrute comme une débile ne trouvant sûrement pas la force pour retourner dans la salle en ces quelques secondes bah ouais je suis comme figée. Une envie qui me traverse de prendre ton crâne, là, maintenant pour le faire valdinguer quelque part tandis que je sens que tu vas t’échapper de mon emprise en quittant les lieux. Ce qui ne serait pas plus mal en fait. Mais non, t’es retenu par ma veste qui déchire ton pull. Ça c’est du karma. « Tu devrais me remercier pour avoir mis fin à ses jours au lieu de me soudoyer pour que je t’en offre un autre qui, néanmoins ne pourra pas être aussi hideux que celui-ci. » je dis ça non seulement parce que le tien est vraiment laid, mais surtout car j’ai d’extrêmes bons goûts. Bah ouais faut pas déconner. Je pivote en ta direction, te voyant t’échapper pour poursuivre « Puis je fais pas trop dans la charité moi, bien qu’il ait pu t’en donner l’impression toi visiblement t’es un cas extrême dans ton genre et ce serait une bien trop lourde tâche. » par "il", j'entends le fugitif. Je soupire, t’examinant de la tête au pied d’un jugement bref que j’agrémente de sarcasme au gré des syllabes. Bizarrement te faire chier m’amuse, allez s’il te plait reste un peu jouer. « Me dis pas que tu comptes vraiment te balader comme ça le reste de la soirée ? Nan mais j’veux dire, t’as bien vu qu’il est laid ce pull, à présent encore plus mais si t’es déter pour passer pour un bouffon écoute.. comme si ta gueule suffisait pas déjà. » je conclus en m’accoudant contre le lavabo pour te prévenir qu’entre nous c’est pas fini et que je suis pas du genre à rester sur ma faim. J’aime pas attendre, j’ai ce besoin de subvenir à mes envies dans la seconde qu’elles me viennent. Sûrement un luxe que tu ne peux pas t’offrir. Reste, ou vas t’en mais fais un choix intelligent car je commence à prendre goût à ce petit jeu de provocation. Ouais, être libre de lâcher des conneries de ce genre comme au lycée c’est un bonheur que je ne peux que redécouvrir lorsque je suis entièrement contrôlée par l’alcool présent dans mon sang.
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    Lien du postVen 15 Juin - 20:45
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    le garçon pensait s'en sortir indemne, sans trop d'éraflure que les mots de la jolie blonde n'aurait pu lui infliger, malheureusement pour lui, il avait tord. coincé avec elle dans les toilettes, puis à sa veste, milan avait l'étrange impression d'être un enfant face à elle, d'être ce petit garçon qu'on martyrisait y'a plusieurs années par les petites pestes du primaire qui croyait tout savoir sur lui. avec le temps, ça ne le touchait plus, même si sa confiance en lui s'en était retrouvé complètement ébranlé. aujourd'hui ce n'était plus le gosse apeuré, qu'on pensait la peau tâchée par la crasse et qui pleurait à chaudes larmes face à cet élan de méchanceté gratuite. la jeune femme lui rappelait ces moments, presque difficile qu'il avait décidé de garder dans un coin de sa tête, bien loin et qui avait eu le don de resurgir. mais la peur s'en était allé et malgré sa riposte, elle ne semblait pas d'humeur à vouloir le lâcher. franchement ? juste parce que ses hormones n'avaient pas eu leur dose de testostérone de la journée ? si elle pouvait se taper n'importe qui dans un pareil lieu, le premier venu ferait amplement l'affaire. les sourcils froncés, milan reste silencieux un moment face à ses mots. elle n'avait pas tord. jamais il ne pourrait se taper une aussi jolie nana tel que Saphir ou bien encore Mag, mais il n'empêchait que milan y croyait, et que ça suffisait à l'emplir d'espoir. le garçon était bien placé pour savoir que les miracles arrivaient, même si certains étaient dissimulés sous une tonne de mensonge ou bien de vérité déchirante. cependant, le liquide coulant dans ses veines, il se sentait d'autant plus fort, plus robuste et répondait même si son cerveau lui criait de sortir de cette pièce. « tu crois ? » la question resta en suspend, fendant l'air un moment tandis que ses yeux la fixaient intensément pour la transpercer. il reste calme, attendant qu'elle crache son venin, parce qu'il le savait, elle n'allait pas en rester là. c'était trop prévisible, d'après certains psychologues, ce genre de comportement serait surtout la marque d'un manque de confiance. peut être que milan n'avait pas un répondant exceptionnel, ni une tête à baiser tout ce qui bougeait mais il avait au moins sa tête, et ça, ça lui suffisait amplement. elle se fou de lui. s'amuse de son physique mais aussi de sa tenue. elle fait sa diva, divague entre les répliques, les piques et le narcissisme. parfois même, ça le fait sourire, parce qu'elle en a de l'imagination, elle tente de bonnes phrases. c'est pas mal, on sent l'expérience derrière. « je l'aime bien ce pull. même détérioré, il me plait. » réplique-il finalement en haussant les épaules, se décontractant petit à petit. dans le fond, peut être était-ce une manœuvre pour en découvrir plus sous le tissu du vêtement, elle était en reste et devait se rabattre sur ce qui restait. donc lui. mais il ne comptait pas l'enlever, même s'il devait crever de chaud pour ça. « je pense que tu te trompe complètement sur moi. je rentrerai pas dans ton jeu à la con. et ce même.. si je suis complètement torché. » un élan de lucidité brille dans ses pupilles, fugace, avant qu'elle ne s'enfuie en courant en vu de son idée à venir. pris d'une soudaine envie, celle de lui faire peur, le garçon s'approche d'elle, pose sa main sur le lavabo pour arrêter son visage à quelques centimètres du sien. lui faisant profiter gentiment de son haleine alcoolisée. « trouve toi un autre larbin. » parce qu'il avait autre chose à faire, et qu'à cet instant précis tout ce qu'il désirait c'était de trouver un lit et de s'y lover tendrement.
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