Fort de sa récente sixième place aux X-Games 2018, David avait décidé de se rendre en Grèce pour faire une petite surprise à sa meilleure amie d'enfance, Adélaïde. Qui aurait cru que le banni de la famille Rothschild deviendrait aussi proche d'une princesse ? Et pas n'importe laquelle... La Princesse d'Angleterre quoi ! En somme, leurs différences les avaient sérieusement rapprochés quand ils étaient plus jeunes et aujourd'hui, leur amitié ne pouvait pas être détruite. D'ailleurs, c'était pour la rejoindre qu'il avait intégré Harvard au début de sa longue rééducation, suite à son grave accident lors d'un NoJ. Il se souvenait encore de la réaction de la blondinette et il s'était promis à ce moment-là qu'il ne lui referait plus une telle frayeur, même s'il ne pouvait pas tirer un trait sur sa carrière de FMX Rider. Mais son accident l'avait fait énormément réfléchir et du coup, il avait beaucoup travaillé pour se renforcer. Aujourd'hui il savait qu'il était complètement guéri et il voyait vraiment l'arrivée après sa très longue et périlleuse traversée du désert. Fin bref, il arriva à Mykonos dans la soirée puis il se rendit en taxi jusqu'à l'hôtel où logeaient tous les étudiants d'Harvard qui participaient au Summer Camp... Il espérait que sa meilleure amie se trouve dans sa chambre, sinon il allait faire du sitting jusqu'à son retour. Usant de son charme pour obtenir le numéro de la chambre auprès de la jolie réceptionniste, il monta rapidement jusqu'à l'étage indiqué puis il frappa à la porte. « Bonsoir c'est le Room Service. » dit-il malicieusement avec un faux accent africain alors qu'en vrai, on pouvait clairement distinguer son délicieux accent français lorsqu'il parlait anglais.

La fin de l’été approchait à grand pas. La princesse arpentait les ruelles, seule à la recherche de souvenirs à embarquer avec elle et plus particulièrement à un cadeau pour son meilleur ami. En parlant d’amis, Noalynne, la princesse de Norvège avec qui elle habitait à Boston et avec qui elle partageait sa chambre cet été venait de l’abandonner pour rentrer à Boston plus tôt que prévue. Un peu le cœur lourd, elles n’étaient rarement séparées. La blondinette revenait doucement vers son hôtel pour gagner sa chambre et prendre une bonne douche. Avec cette chaleur, elle avait besoin de se rafraichir et enfiler une tenue plus légère. Sur le retour, elle échangeait avec le deuxième homme de sa vie –après son frère- et ne voulait pas y croire. Lui ? Devant la porte de sa chambre d’hôtel à Mykonos ? C’était impossible. Monsieur l’a laissé y aller toute seule car il avait des choses plus « importantes » qu’elle à faire… Autant vous dire que son été avait un arrière-goût amer sans lui. Au fond, elle voulait y croire et espérer, mais elle ne voulait pas être déçue. Arrivant à l’hôtel, elle gagnait l’ascenseur pour arriver jusqu’à son étage et sa tête se posa immédiatement sur la porte de sa chambre où se trouvait bien une silhouette qu’elle connaissait que trop bien. « WIN ! » hurla la princesse sans se soucier de ces voisins. Sans réfléchir, elle laissa tomber ses sacs sur le sol pour lui sauter dessus et finir dans ses bras. « T’es vraiment là… » pour être sûr de ne pas être dans un rêve, elle enfouit son visage dans son coup pour humer son parfum. C’était lui, vraiment lui.

@D. Erwin Malard

Le jeune homme était tranquillement installé dans une chaise qu'on lui avait expressément emmené, le temps qu'il attende sa meilleure amie. Afin de savoir si elle était réellement dans sa chambre, il lui avait envoyée un message mais elle lui faisait comprendre qu'elle n'y était pas, donc il avait sonné pour rien. Du coup il attendait tout en discutant par sms avec elle. Sauf que la princesse ne le croyait guère et c'était ce qu'il cherchait... Sinon l'effet de surprise ne serait pas celui escompté. Quelques petites minutes plus tard, une blondinette fit son apparition dans le couloir de l'hôtel et à sa vue, elle hurla carrément. Ce qui ne manqua pas de le faire rire aux éclats, mais les gens n'apprécieraient pas trop... Et de toute façon, Erwin s'en fichait des autres. Tout ce qui l'importait, c'était la jolie jeune femme qui accourait vers lui avant de sauter dans ses bras. « Ne me serres pas trop comme ça... Sinon on va faire des bêtises. » dit-il d'un ton taquin mais il était bien content d'être avec sa meilleure amie là. « Alors tu aimes ma surprise ? » lui demanda-t-il d'une voix amusée sans la lâcher, mais en lui relevant doucement la tête pour qu'elle le regarde dans les yeux.

La soirée ne faisait que commencer et la blondinette hurlait dans le couloir en apercevant son meilleur ami devant sa porte. Elle ne pouvait pas cacher cette joie. Il lui manquait. Son été n’était pas le même sans lui et se retrouver séparer comme ça, elle n’appréciait pas trop. La dernière fois, c’était quand elle était à Harvard et lui non… et là, son accident. Autant dire qu’elle lui aurait cassé chaque os s’il n’allait pas aussi mal… C’était sa moitié, sa deuxième main, celui avec qui elle pouvait fermer les yeux et avoir une confiance aveugle. C’était aussi celui avec qui elle était très proche et dans tous les sens du terme. Elle n’avait aucune honte et c’était sûrement le seul qui avait la chance de l’avoir comme ça avec lui. Le seul qui ne lui brisait pas le cœur. On dirait un jeune couple fou amoureux qui se retrouvait là, mais non. Resserrant ses jambes autour de sa taille pour s’accrocher comme un koala sur son arbre, elle ne voulait plus lâcher son emprise de peur de le voir se volatiliser. Même ses mots ne la dissuadaient pas. « J’sais que t’es en manque et que t’en rêve, mais tu vas attendre. » Il relevait son visage pour croiser son regard. Il pouvait voir le regard pétillant d’une princesse heureuse de voir son meilleur ami. « C’est le plus beau cadeau que tu peux me faire. » lâchait-elle malgré que les surprises et les cadeaux, elle détestait ça. « Tu m’as manqué… » soufflait-elle à son oreille avant de venir déposer ses lèvres dans son cou pour le saluer. Étrange façon de se dire bonjour, mais c’était ce qui rendait leur amitié unique.

@D. Erwin Malard

Jamais il n'aurait fait tout ce chemin pour voir une femme, si ce n'était pas sa meilleure amie d'enfance... Qui n'était autre que la Princesse Adélaïde d'Angleterre. Il s'agissait de la femme de sa vie, vu qu'il ne côtoyait pas sa sœur jumelle donc il rabattait tout ce qu'il avait dans son cœur pour la blondinette. Leur amitié était trop fusionnelle et beaucoup les regardaient bizarrement parce qu'ils étaient assez tactiles l'un envers l'autre. Leur proximité ressemblait à celle d'un jeune couple mais pas du tout, il ne pourrait jamais lui faire du mal. Et le jeune homme était complètement phobique à l'Amour donc jamais il ne se mettrait en couple. Mais il ferait tout pour rendre heureuse, sa blondinette préférée qui se trouvait dans ses bras. Il la serrait tendrement contre lui avant de murmurer qu'il ne fallait pas trop qu'elle le serre comme ça, sinon il aurait des envies pas très catholiques. « J'attends toujours avec toi, tu le sais. » la taquina-t-il avec un sourire amusé alors qu'elle avouait qu'il venait de lui offrir le plus beau des cadeaux. « Je ne pensais pas que je réussirais autant à te faire plaisir » admit-il sincèrement, la serrant un peu plus fort dans ses bras. « Tu m'as manqué aussi... Et viens on entre chez toi, parce qu'il y a des gens chelous qui vont nous engueuler si on reste trop longtemps ici » ironisa-t-il alors qu'il regardait alentours et il voyait bien des personnes qui ouvraient leurs portes de chambre afin de voir ce qu'il se passait.

Elle était le jour et lui la nuit. Deux caractères si différents et pourtant ils se complétaient à merveille. Le seul homme à être présent pour elle après une rupture amoureuse et elles sont très nombreuses. L’amour, Adélaïde y croyait avec un grand A, au grand désespoir de son meilleur ami, qui, lui n’y croyait pas une seconde. Un soupire, voilà sa réponse à sa petite invitation. C’était toujours comme ça entre eux. Il aimait la taquiner, lui faire des avances déplacées et à force, la princesse avait l’habitude. Proche, un couple sans l’être, pourtant elle n’aimait aucune de ces « conquêtes » et ne comprenait pas pourquoi il agissait de la sorte avec les femmes. Il était le genre de mec qu’elle fuyait. Ce genre de gars qui ne s’investissait pas, qui ne voulait aucune « vraie » relation. « Tu devrais me connaître depuis le temps. » il connaissait chacun de ses secrets, chaque défaut et chaque qualité de la blonde. Elle était un livre ouvert en sa présence. Elle tournait sa tête en voyant quelques regards se poser sur eux et ne pouvait pas s’empêcher de pouffer de rire en voyant leur tête. En fait, elle n’en avait strictement rien à faire. Personne ne pourrait lui enlever la joie qui se lisait dans ses yeux bleus. « Dans le couloir ou dans ma chambre, on peut faire du bruit, tant pis pour eux. » le connaissant, il allait prendre son commentaire comme étant pervers alors que pas du tout. Doucement, elle retrouvait le sol, allant chercher ses sacs laissé sur le sol un peu plus loin et revenir avec sa carte pour ouvrir la porte et l’attirer avec elle à l’intérieur. « C’est dommage, j’aimais bien me montrer en spectacle. » faire parler de vous, te montrer proche de lui. Ça ne te ressemblait pas d’ordinaire, mais avec lui tout était possible. « Tu restes combien de temps ? Tu dors avec moi ? Tu veux visiter ? » Ta suite tait immense et encore plus depuis le départ de ta meilleure amie et de son « chien » de garde.

@D. Erwin Malard

Cette blondinette qui ne voulait pas quitter ses bras, c'était pour elle qu'il était venu à Harvard pendant sa longue rééducation. Elle lui avait permis de garder le moral pendant cette longue et périlleuse traversée du désert... Pourtant il savait mieux que personne à quel point elle haïssait le sport qu'il pratiquait mais au final elle continuait à le soutenir à fond. Ils étaient tellement différents l'un de l'autre, que cela les rendait complémentaires en tous points. Elle était une grande mordue de l'amour, alors que de son côté, Erwin était le parfait exemple du mec cynique, phobique de l'amour. « Je te connais mieux que personne » dit-il d'un ton amusé avant de lui faire savoir qu'il y avait des voyeurs autour d'eux. En effet, à cause du cri de la jeune femme, presque tous les chambres voisines venaient de s'ouvrir pour laisser apparaître des têtes pas très contentes d'être ainsi dérangées. « Je ne suis pas trop partageur, tu le sais bien. » répliqua-t-il sans se défaire de son air taquin habituel, même s'il savait que ce n'était pas du tout dans ce sens-là qu'elle avait dit cela. Qu'importe, ils finirent par se retrouver dans la suite immense de sa meilleure amie, et celle-ci le bombardait aussitôt de questions. « Je reste jusqu'à samedi, soit le jour de votre départ du Summer Camp je crois... Ensuite, depuis quand tu me demandes si je dois dormir avec toi ? C'est évident non ? Et oui fais-moi visiter. » il pouffa légèrement de rire avant de venir lui mordiller l'oreille comme à son habitude. Il le faisait toujours ou encore plus chiant, il s'amusait à enrouler l'une des mèches blondes de la jeune femme autour de son doigt.

Il n’était pas partageur du tout oui. À chaque fois qu’elle rencontrait un mec, il lui disait le fond de sa pensée et à force, elle devrait avoir l’habitude de l’entendre lui dire que ce mec n’était pas fait pour elle, qu’il ne l’a méritait pas… Au final, il faisait tout pour que sa relation se termine avec le mec. À croire qu’il en était jaloux qu’elle s’éloigne de lui. « J’sais bien, tu fais fuir tous les mecs. » et à cette allure, la princesse va finir seule ou alors lesbienne. Quoique ses parents ne seraient pas du même avis qu’elle sur ce sujet. À peine entré dans la suite de la princesse qu’elle le bombardait de questions. Ça sortait tout seul et impossible pour elle de s’arrêter dans son monologue. Ses yeux s’ouvraient en grand en apprenant qu’il restait jusqu’à la fin. Tant mieux, elle allait pouvoir passer la fin de son été avec son meilleur ami. Arquant un sourcil, elle ne quittait pas son regard, comme si la question ne se posait pas « Parce que t’as peut-être trouvé une nana sur la route, j’en sais rien moi. » Il était trop volage pour elle et elle s’attendait tout avec lui-même si partager son lit, elle en rêvait depuis son départ pour le Summer Camp. Une énième attention de sa part, la faisant sourire automatiquement. Impossible de rester fâché contre lui, la distance se réduisait toujours quand un des deux se mettait loin. C’était naturel, rien de plus. « Ah non, dégage de là ! » lâchait-elle en enlevant son doigt de ses cheveux. « Tu vas bousiller mon brushing. » elle fronçait les sourcils, mais voilà, elle ne pouvait pas lui en vouloir longtemps. Elle attrapait sa main, lui montrant d’abord le lit « Là où je dors en très bonne compagnie. » un grand sourire sur ses lèvres, elle voulait juste le taquiner à son tour. « Le dressing, et au fond tu as la grande salle de bain » sans perdre de temps, elle l’attirait avec elle jusqu’à cette pièce, avançant un peu plus et sans rien dire, elle allumait l’eau de la douche : là où se trouvait son meilleur ami. « C’est bon, tu peux rester maintenant que tu es baptisé. »

@D. Erwin Malard

Oh que oui, le jeune français n'était pas du tout partageur... Fin actuellement il devait partager sa jumelle puisqu'elle ne l'avait pas encore rencontré mais soit, ce n'était pas pareil ! En effet, Adélaïde c'était sa femme, son âme sœur, sa meilleure amie et il refusait tout net qu'elle appartienne à quelqu'un d'autre. C'était pour cela d'ailleurs, qu'il n'hésitait pas du tout à lui faire comprendre que les mecs avec lesquels elle sortait généralement, n'étaient pas du tout faits pour elle. « Tu fais fuir toutes les nanas qui veulent avoir plus que du sexe avec moi bébé. » rétorqua-t-il d'un ton faussement outré, il était amusé par leur situation tout de même. Toutes personnes extérieures pourraient réellement penser qu'ils étaient un jeune couple alors que pas du tout. Il n'empêche qu'il ne pourrait pas laisser sa meilleure amie loin de lui trop longtemps. Finalement ils se retrouvèrent dans la suite de sa princesse préférée et là, elle se mit à lui bombarder de questions comme à son habitude. Cela le fit légèrement rire avant qu'il ne se mette à répondre une à une à ses questions. « Euh impossible que je me trouve une nana sur la route... Par contre, je fais des rencontres comme tout le monde. » ironisa-t-il malicieusement, comme pour lui rappeler qu'ils avaient matché sur Tinder. Tout en discutant, il s'était mis à jouer avec sa chevelure comme d'habitude et il savait très bien, mieux que personne, qu'elle détestait ça. La réaction ne se fit donc pas attendre puisqu'elle lui disait qu'il allait bousiller son brushing. « Rappelles-moi quand est-ce que tu as déjà un brushing dégueulasse ? » la taquina-t-il en réponse de son « court » mécontentement. Oui très courte durée, puisqu'elle venait de lui prendre la main et qu'elle l'emmenait jusqu'à sa chambre pour faire une petite visite guidée des lieux. « Maintenant je serais la seule compagnie de ce lit. » dit-il avec fermeté mais il affichait toujours son sourire malicieux, très coquin. Il voulait jouer en ce moment, et ce même si c'était avec sa meilleure amie. Ensuite, ils allèrent jusqu'à la salle de bain où elle se mit à le mouiller copieusement. « Cela ne restera pas impuni ! » s'exclama-t-il outré de ce comportement alors il se précipita vers elle afin de la soulever du sol et il m'emmena sous la douche. Il alluma aussitôt l'eau pour les arroser tous les deux, tandis qu'il s'amusait à lui faire des chatouilles.

« Et j’ai raison ! Tu veux juste du sexe, j’te fais juste gagner du temps. Tu devrais me remercier au lieu de briser des cœurs. » disait-elle en croisant les bras. Elle connaissait cette situation et ce sentiment que trop bien. S’attacher à un mec alors que ce dernier ne voulait qu’une chose : du sexe. C’était exactement ainsi que fonctionnait son meilleur ami et elle le connaissait assez bien pour le savoir. Combien de minette ont commencés à s’attacher à cet apollon pour se retrouver sur le carreau quelques jours plus tard… « Toi, t’es au-dessus de tout le monde, c’est au moins une par jour et encore j’suis gentille. » La blondinette se montrait jalouse quand il se lançait sur ce sujet. Déjà, elle le savait sur Tinder et dans le fond, ça ne lui plaisait pas. Bien sûr, elle ne lui avouera pas à haute voix, non ça serait trop bon pour lui d’être en possession de cette information. La jeune anglaise reprenait possession de sa mèche de cheveux. Elle avait horreur de le voir tournoyer avec ces derniers autour de son doigt. Autant sentir ses doigts passer tout du long, elle adorait, mais ça non et il s’en amusait bien. « Jamais ! J’suis toujours présentable. » Elle détestait ne pas l’être. Ne pas être coiffé, bien apprêté et maquiller ce n’était pas dans ces habitudes. « Mais oui, si ça peut te faire plaisir. » disait-elle dans un murmure concernant la seule compagnie. Bon, elle sur jouait beaucoup car aucun homme n’est passé dans son lit et ce n’était pas son genre d’avoir une relation sans lendemain. Rapidement, elle lui faisait visiter la douche. Elle profitait de lui faire goûter la douceur de l’eau. Enfin, c’était avant de se rendre compte qu’elle ne s’était pas assez éloignée de son meilleur ami pour fuir la zone de guerre. « ERWIN ! » hurlait-elle en se faisant emporter par son meilleur ami sous l’eau froide. Elle allait le détester pour son brushing là, mais sa main baladeuse lui prenait trop d’énergie pour y penser. Elle ne rigolait plus, elle criait « Au viol ! » Qu’importe si les voisins entendaient. Elle se débattait bêtement pour qu’il arrête, manquant de se retrouver la tête la première sur le sol de la douche en glissant… L’anglaise attrapa par reflexe le haut de son meilleur ami, pour se retenir et éviter la chute. Des rires aux larmes, ça pouvait vite basculer…

@D. Erwin Malard