crédit/ tumblr ✰ w/ @levi fawkes underwood

— t'es si jolie, tu me rends dingue. Il verrouilla son téléphone portable pour le glisser dans la poche de son pantalon après avoir jeté un dernier coup d’œil à tinder, il allait rencontrer une magnifique jeune femme qui semblait avoir un caractère bien trempé quand même alors il attendait devant la grande roue. Il savait pas du tout comment allait se passer la soirée Cole, il était un parfait connard mais c'était quelque chose ancré dans son caractère, dans sa manière d'agir ou dans ses propos pas spécialement dans ses relations de couple ou sexuelles, il n'était clairement pas le genre de connards basiques qui baisaient à droite et à gauche pour se barrer au petit matin, il aimait le sexe mais ce n'était pas le centre de sa vie. Une soirée dans une fête foraine auprès d'une superbe blonde tatouée c'était suffisant pour l'enchanter, il n'avait pas particulièrement envie de jouer au connard cela dit - il l'était toujours un peu même quand il ne le voulait pas parce que c'était comme une marque de fabrique, parfois les méchancetés s'échappaient de ses lèvres et il s'en rendait pas compte. Passant devant le marchant churros il en acheta deux cornets avant de se positionner devant la grande roue, il ne lui restait plus qu'à attendre son date, en quelque sorte.

crédit/ tumblr ✰ w/ @cole maxwell

— t'es si jolie, tu me rends dingue. Parce que c’est ce que tu es. Cette volage à l’envie de s’amuser. Tu veux juste batifoler, explorer tout ce que tu t’es freiné de faire, parc que tu déprimée. Tout ce que tu voulais c’est le trouvait. Ton parfait amour, ton homme parfait. Mdr, merde. Levi, qui n’a toujours été que cette teigne. L’insociable au goût de liberté, de s’envoler, à travers les nuages dispersés. Tu as tout zappé, tu veux juste la tourner. La page que t’as foiré, ces mois derniers. Tu veux jouer, seulement provoquer, comme t’as toujours fait. C’est ce que t’es. Cette emmerdeuse née. L’inconscience dans un caractère si trempé. Te voilà, arrivée. T’as posé le pied dans le parc. Musique emmerdante qui chatouillait tes tympans en arrivant. Musique commerciale, rien que des groupes surpayés pour seulement aligner quelques mots sans aucune profondeur recherchée. Tu lèves tes yeux, prunelles océans vers la grande roue, dressée au centre. L’point central de la fête, de votre rencontre. Cole, tu ne connais rien de ce Cole. Il se la joue connard, comme les trois quarts. Tu l’as lancé, sur ce terrain trop bien dessiné. Tu veux la jouer dominée, non, tu veux juste jouer. Tu veux te marrer et tu l’sais il a la bonne tête pour réussir à refaire ta soirée. Tu te rapproches de ce gars, paquet de churros entre ses doigts. Tu en piques un. Juste un peu de sucre qui se dépose contre tes lèvres à peine colorées. Il fond, il fond avec la chaleur de ta bouche. Ça en deviendrait presque sexy. Mais non, c’est que du sucre, sur tes lèvres, celles qui écrasent tes joues, imposer un sourire. Salut. Tu parles la bouche pleine, t’es chaleureuse comme meuf. Tu donnes une si bonne image de toi, une morfale. T’as déjà acheté les churros, si gentleman. T’en manges même déjà un. Tu le fixes, ce regard puissant, toi seule, t’en as le secret. T’es yeux, ce bleu, doit y jouer. C’est cool, t’es pas si moche.

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— t'es si jolie, tu me rends dingue. Il sentait qu'il allait passer une bonne soirée en compagnie de la jeune femme, elle semblait pas franchement prise de tête comme fille et ça l'arrangeait quand même beaucoup. Il ne pouvait pas s'empêcher de le faire remarquer quand une personne l'emmerdait mais il avait la sensation que ça n'allait pas se produire avec elle, il la trouvait plutôt amusante en plus de ça. Du coin de l’œil il repéra une silhouette se mouver dans sa direction, blonde avec des tatouages c'était certainement elle et elle le lui confirma en lui subtilisant l'un des paquets de churros. « Salut. » elle parlait la bouche pleine sans la moindre gêne, c'était pas très glamour mais ça avait au moins le mérite de faire naître un sourire sur les lèvres figées de Cole. Il coinça également un churros sucré entre ses dents pour croquer dedans « j'essaie de me faire bien voir au début. » histoire de ne pas la faire fuir. Il plongea son regard dans le sien pour le soutenir, pour éviter de se focaliser sur le sucre qui fondait sur les lèvres de la belle, sa langue claqua contre son palais, il haussa un sourcil « je fais assez jeune pour un cinquantenaire exhibitionniste ? » il darda son regard sur les gens qui passaient près d'eux, le regard pas forcément bien sympathique - mais Cole n'était pas sympathique de toute façon - comme si leur simple présence le dérangeait.

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— t'es si jolie, tu me rends dingue. J'essaie de me faire bien voir au début. Qu’elle drôle d’idée, t’y avais jamais pensé. Pourquoi foutre ? Se faire bien voir, mentir sur ce que tu es, tout cacher. Tu n’es que boule à facettes, scintillantes, de tous tes côtés, tout ce que tu veux montrer. Il n’y a que cette partie, à l’intérieur, dissimulée que personne ne peut regarder. Tu veux la cacher, jardin secret. Tu ne cherches pas à te faire bien voir, dès le départ, tu n’es que toi. Si tu voulais faire bonne figure, tu ne te serais pas tatouée la quasi-intégralité de tout ton corps. T’es fichée, dans les esprits mal placés. Ouais, t’es pas celle à la présentée aux parents sans prévenir. Il croque à son tour, dans le fruit du délit, churros sucré, encore tiède. Petit cristaux sucrés qui se collent sur le rebord de ses lèvres, s’agrippent à ses quelques poils de barbes suffisamment long pour arriver à les attraper. Tu le fixes, tes yeux bleutés qui ne font que le dévisager. Tu détails ses traits, la courbe de ses lèvres, de ses yeux. Les ébènes qui ne font que lorgner ta bouche à peine maquillée. Il n’a rien à voir avec ce mec chelou, sur lequel vous pouvez blaguer sur vos messages envoyés. Il est beau, peut-être un peu trop. Je fais assez jeune pour un cinquantenaire exhibitionniste ? Tu ricanes, essuyant tes lèvres du dos de ta main, rouge à lèvres dans ce ton rosé qui se barre contre ta peau. Donnes-moi ton secret grand sorcier. Son regard que tu suis, travers la foule, son visage qui se tord, mécontent. Cole pas content. On dirait toi, ce don que t’a pour ne supporter personne. Tu voudrais être seule, dans ta bulle. Tu te reconnais dans ce regard qui lance avec pourtant cette super prestance. Putain, ce charisme qui te ferait presque trembler. Viens, on va se mettre ailleurs. Loin, de cette foule de gamins. Putain de gosse avec leurs sales mains qui vous poussent, vous cognent. Vous êtes devant la grande roue, manège des convoitises, les gens sont là pour ça, ce n’est pas le bon plan par là. Tu lui fais signe, de te suivre. Passer derrière toi, se faufiler, travers toutes ces têtes de gros enculés qui ne veulent pas se pousser. Tu fais le bélier, tu pousses, littéralement, tout ce qu’il y a devant. Une main en arrière, tu finis par rattraper le poignet de Cole qui, tu espères arrives à te suivre dans ta tranchée maintenant formée. Vous arrivez enfin à vous poser, sur un bout de manège, auto tamponneuse, dans un coin où personne ne peut venir vous faire chier. Tu t’assois, ton cul qui s’étale, un long souffle, de tes poumons. Y’a un connard qui m’a écrasé le pied ! Tu frottes le bout de ta Vans, retirer la poussière qu’on ta tamponné sans que t’es rien demandé. Désolée j’ai un peu pris la confiance avec ton poignet. Tu ricanes. J’voulais pas que tu te barres discrètement parce que t'as découvert que c’est moi la mocheté. Celle aux photos tinder pas super conformes.

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— t'es si jolie, tu me rends dingue. Petit sourire cynique en commissure, c'était ce qui caractérisait si bien le connard qu'il était et la jeune femme pouvait bien penser ce qu'elle voulait à ce sujet il savait très bien se placer tout seul dans la catégorie des pires enflures de la terre ; mais ça ne le dérangeait pas, il n'était pas le genre d'homme qui allait se vexer pour si peu ou le nier en bloc parce que ça lui donnait comme un sentiment de fierté. Ou en tout cas il respirait la confiance en soi, parce qu'en étant un connard il se protégeait du mal extérieur, avait l'impression que rien ne pouvait le blesser, qu'il n'allait jamais s'attacher et ce n'était pas plus mal dans cette société de requins. Il secoua la tête pour se sortir de ses pensées, baissa le regard vers la jeune femme « je ne révèle pas mes secrets de magie dès le premier soir. » il haussa plusieurs fois les sourcils avant de dévier son regard vers la foule, il n'était pas du genre friand des grands évènements qui rameutaient beaucoup trop de monde. Pourtant c'était typiquement le but de son métier mais ça ne lui posait pas de problème parce qu'il était de l'autre côté, seul sur scène et pas entouré de milles autres personnes se collant à lui. Il hocha la tête à la proposition de Levi, la suivant pendant qu'elle se frayait un passage dans la foule et retenant un éclat de rire ; elle se comportait presque comme un bonhomme à pousser dans tous les sens, on était loin de la petite princesse qui se serait cachée derrière le dos de l'homme pour éviter d'être bousculée, griffées ou cognée. Il se laissa tomber sur le bout de manège à ses côtés « il t'aurait tapé dans les boobs je t'aurais bien proposé un bisou magique mais là... » toujours le petit côté dragueur quand même, d'ailleurs à ses propos il commença à masser négligemment son poignet qu'elle avait serré durant toute leur course pour sortir de l'enfer. « Je vais sûrement porter plainte pour coups et blessures demain matin. » il haussa un sourcil « qu'est-ce que c'est que ces conneries encore ? » souffla-t-il d'une voix à peine audible, il plissa les yeux avant de tendre le doigt en direction d'une groupe de jeunes d'une vingtaine d'années « tu vois la nana avec le t-shirt rose là-bas, elle elle est moche. Toi, non. » petit silence « elle est même sacrément moche, ça pique les yeux bordel ! »