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I LOVE HARVARD
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    DIRTY SECRETS
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    Lien du postDim 10 Juin - 21:25
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    T'attendais-tu réellement à ce qu'il nie ? Soyons réalistes, tu savais qu'elle assumerait son attitude. Tout, de ses cheveux décoiffés à ses joues rosies d'effort en passant par ses yeux brillants d'excitation, t'indique qu'elle s'amuse effectivement de la situation. Malgré toi, tu grondes comme un fauve sur le point de mordre, irrité par l'insolence de cette fille tout en étant bien incapable d'y mettre un terme. Elle te donne l'impression d'être un moustique qu'il faudrait laisser se poser sur toi et te piquer autant de fois qu'il le désire, sans jamais avoir le droit de l'écraser ni même de le repousser d'un geste de la main. Lorsqu'elle s'accroche à toi, tu sens ta mâchoire se serrée et tes sourcils se froncer. Quelque chose de puissant est en train de se passer, tu le sens jusque dans les fondements de ton corps qui tremble de ce je-ne-sais-quoi te rendant hagard et alerte à la fois. C'est à devenir fou. Toi non plus, tu ne dors plus. Toi aussi, tu revois le visage de ta victime et la scène qui se repasse dans boucle dans tes cauchemars lorsque ton esprit, fatigué de se sentir traqué, finit par sombrer dans le sommeil. Tu voudrais lui faire comprendre que tu te punis déjà suffisamment toi-même pour qu'elle ne se sente investie de la mission de te faire payer tout ça encore un peu plus, mais le téléphone sonne et tu retiens ton souffle, déglutis péniblement.

    La tension est palpable tandis qu'elle pose un doigt sur tes lèvres entre-ouvertes, toujours à la recherche d'un peu de souffle à retrouver pour calmer les battements de ton cœur. Mais c'est peine perdue quand son regard se plante dans le tien pour te faire comprendre qu'elle est en ligne avec les forces de l'ordre. Hypnotisé par son petit jeu de manipulation, tu tentes de reprendre tes esprits et de te souvenir des différentes portes que vous avez croisé dans les étages pour anticiper ton évasion mais la façon dont se termine l'appel te détourne de cette fuite imaginaire. Comme à ton habitude lorsque l'on te provoque, tu réfléchis après avoir agi et t'empares du téléphone pour le jeter de toute tes forces par delà les toits de la ville. Arrête de jouer avec moi. La force que tu y mets est impressionnante, elle témoigne de ton potentiel de destruction lorsque tu sors de tes gonds. Puisque le lancé t'a fait perdre le contact avec elle, tu reviens à la charge, ta main derrière sa nuque cette fois-ci, pour la garder contre ton front sans qu'elle ne puisse plus te donner de coup de tête. Même si elle ne te fait pas mal avec son petit corps de princesse, c'est son attitude insolente que tu essayes de maîtriser. Parce que tu sais qu'un coup serait trop vite parti dans son si joli visage et qu'il est nécessaire pour toi de te calmer si tu ne veux pas commettre de connerie irrécupérable.

    - Qu'est ce que tu veux ? Elle a déjà tout, tu n'as rien à lui offrir. Que pourrait-elle bien te prendre ? Même ce téléphone à mille balles ne doit pas valoir grand chose à ses yeux d'enfant pourrie gâtée. Poser la question te rend fou, mais c'est ça où la laisser jouer avec tes nerfs et t'avoir à l'usure. Résigné, colérique, frustré, tu réprimes tes pulsions sans plus savoir démêler le vrai du faux et le bien du mal. Dans cet état d'émulation détestable, tu ne sais plus si tu l'aimes ou si tu la déteste de te faire te sentir aussi à vif et peu maître de toi-même. Comment la liberté a-t-elle pu un jour avoir l'idée de se réincarner dans la peau d'une fille aussi capricieuse ?
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    Lien du postDim 10 Juin - 23:45
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    Je vois son impatience dans ses yeux, par ses jambes qui bougent nerveusement. Tu n'es pas stressé là Fugitif, tu en as marre de moi, et de ce petit jeu auquel je joue toute seule. Le policier parle, et je comprends ta panique. Je pourrai tout balancer, d'un seul coup. Lui expliquer que je suis en ta présence, que tu me menaces avec ton arme ou de me balancer par dessus le toit de ce centre commercial. Et en prononçant mon nom de famille, il comprendrait l'enjeu. Oui. Les éclaboussures seraient terribles. Un tsunami. Mon père serait furieux, et les retombés sur le monde des finances catastrophiques. Mais toi, tu te fiches de tout cela, tu t'occupes juste de ta petite personne non ? La police préférera s'occuper de toi, et rapidement. Et tout ça, tu peux le lire dans mes yeux brillants de satisfaction et le petit sourire sur mon visage. Je finis enfin par raccrocher, et sa réaction ne se fait pas attendre. Il me prend le téléphone des mains, et sans que je ne puisse réagir, le jette au loin. Il a du s’exploser au sol, mais étouffé par les bruits de la ville, le choc ne se fait pas entendre. Tu n'aimes pas le jeu parce que tu perds. Où est il celui qui me menaçait il y a quelques minutes, posant le sac qui contient son flingue devant mes yeux ? Vraiment Fugitif ? Après avoir suivi son geste des yeux, je les repose sur lui. Je soupire. Impulsif, je n'en doutais pas. Idiot. Il ne faut jamais perdre son calme, encore moins en face de moi, et encore moins tant que la partie n'est pas terminée. J'aime jouer sur la faiblesse des autres, et tu me les montres les unes après les autres. Ta violence ne me choque pas, je m'y attendais. Ta force non plus, encore moins quand je te regarde de plus près. Tes traits tirés, les cernes sous tes yeux, la transpiration sur ton front après l'effort, les mèches folles, ton regard perçant. Tu me permets de le détailler encore plus : la forme de ta mâchoire, de ton nez, le creux des joues.

    L'idée de me retrouver ici, coincée sur le toit avec lui, ne me fait même plus peur. J'aime les frissons qui naissent sur mon corps quand il attrape ma nuque, me forçant à ne pas reculer face lui. Mais je n'en ai vraiment pas l'intention. Tu veux me frapper, je le sens à ta façon de réagir, presque celle de respirer. Il y a ce mélange de haine dans ton regard, et d'une sorte de plaisir malsain. Je n'arrive pas vraiment à comprendre le dernier. Es tu masochiste ? Tu sens la domination avec ce petit élan de violence. Des battements de cœur un peu plus rapides quand tu me regardes de cette façon. Ce que je veux ? N'as tu pas encore compris ? Je laisse tes pensées s'activer pour moi. Cherche Fugitif. Réfléchis. Tu as aimé notre course folle, cette sensation dans ton ventre quand j'étais au téléphone avec la police, quand je te regarde avec mon air supérieur. Je ne craquerai pas, et m'enhardis même. D'un geste lent de la main, je soulève ta casquette et la fais tomber derrière toi. Ce n'est pas parce que tu me retiens que je vais rester docile. Jamais. Tu vas payer mes nuits blanches, mes cris et la vision tenace de mes mains ensanglantée. Et je t'assure que le prix est élevé. « Si j'ai peur que tu me suives la nuit, je veux que tu ressentes la même chose. Tu vas me rendre folle, alors la réciproque fonctionnera. Je veux que tu ais cette impression que je peux tout faire basculer pour toi. Ta liberté contre la mienne. » Parce que ma mort implique la sienne d'une certaine façon. Et que tu m'as avoué que tu ne me tueras pas. Je soutiens son regard, levant la tête pour ne pas perdre contenance. Oui Fugitif, je vais être ta phobie pendant un long moment encore. Tu vas devoir apprendre à surveiller tes arrières pour plusieurs choses maintenant. Nos nez se frôlent, et mes yeux glissent sur ses lèvres. Le ventre se tord inconsciemment. Cette affreuse sensation me fait froncer les sourcils malgré moi. Alors, pendant quelques secondes, je perds mon objectif principal. Garder la tête haute contre lui, montrer que je suis la gagnante. J'ai chaud, encore plus que juste après la course. Mes doigts se posent sur lui une nouvelle fois, au niveau de ses hanches, juste sur sa ceinture. Les yeux montrent le questionnement interne, les idées qui défilent dans la tête. La respiration accélère encore, mais pas pour la fatigue de la course. C'est fou, saugrenu, totalement irréalisable. Je me mords la lèvre, avant d'enfin secouer la tête malgré sa main qui me retient. « Vas tu me tenir encore longtemps ? » Remonte les yeux, de retour après des idées que je n'aime pas. Pulsions presque animal, sauvages. Je ne fuis pas, je ne peux même plus appeler personne. C'est le moment de se débarrasser de moi. Et pourtant, tu continues de me tenir nerveusement, front contre front.

    @Jet Foster

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    Lien du postLun 11 Juin - 3:32
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    La casquette tombe et les grondements reviennent, plus profonds, plus viscéraux. Tu sens ton corps s'agiter malgré toi, cherchant à libérer la tension d'une manière où d'une autre. Parce que tu pourrais lui briser la nuque si tu n'y prenais pas garde, un cran de sûreté inconscient te fait varier ta prise : ce ne sont plus ses cervicales que tu tiens fermement mais ses cheveux. Sans les tirer, mais suffisamment fort pour garder toute l'emprise physique que tu as sur elle, faute de l'avoir sur son comportement. Elle te parle de ses nuits d'angoisse et tu t'y retrouves tellement que tes dents se serrent à nouveau. C'est le mot " liberté " qui fait monter les voyants dans le rouge. Face à son visage mi satisfait, mi condescendant, tu deviens une bombe sur le point d'exploser.

    Et ses mains sur tes hanches, son regard sur tes lèvres, rien de tout cela ne t'aide à empêcher l'inévitable. Trop de frustration générée par ses menaces, trop de colère à réprimer pour garder ton calme. Puisque tu ne veux pas la tuer et que tu ne peux pas non plus lui faire de mal - trop de témoins pourraient témoigner de ton identité après votre face à face au Starbuck - alors il ne te reste plus d'autre porte de sortie ... « Vas tu me tenir encore longtemps ? » C'est la question de trop.

    Soudain, c'est tout ton corps qui se plaque au sein, tremblant d'émotions beaucoup trop violentes pour laisser place à la douceur. Ta poigne se fait plus dominante sur sa chevelure, tes lèvres se plaquent aux siennes et tu finis de perdre les pédales en attrapant ses cuisses pour l'obliger à placer ses jambes autour de ta taille. Coincée contre la porte, sans plus d'appui au sol pour t'échapper, tu immobilises ses mains par dessus sa tête, le souffle court, le regard humide et la raison qui se casse la gueule sous le coup de cette pulsion incontrôlable. On dit souvent que de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas. Il doit exister une variante beaucoup plus malsaine de cet adage où le " pas " se transforme en " cadavre ". Là, tandis que tu l'embrasses avec toute la fougue d'un soldat qui part en guerre, il y a résolument plus de mauvais que de bon dans ce premier baiser.

    Puisqu'elle te vole ta liberté, alors tu lui voles la sienne.
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    Lien du postLun 11 Juin - 11:39
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    Tout l'énerve chez moi : ma façon d'être insolente avec lui, mes gestes doux face à la situation, mes paroles incessantes. Je me demande combien de fois il a voulu me résoudre au silence. Beaucoup trop sûrement, et cette boule de frustration grandit dans son ventre malgré lui. Moi, elle me plaît beaucoup cette tumeur qui grossit et grossit encore. Je veux qu'il soit malade, qu'il ne supporte plus rien dans sa vie. Parce qu'en plus de détruire la sienne avec ce braquage raté et le meurtre, il a brisé la mienne avec le cadavre et notre secret commun. Je suis coupable moi aussi. Coupable de garder le silence, coupable de le couvrir malgré moi. Mais il y a cette petite partie de moi, qui me hurle une once d'innocence chez le fugitif. Si vraiment il était un meurtrier, je ne serais pas là, front contre front avec lui, et plus vivante que jamais. Et alors que j'occulte les pensées obscènes qui traversent mon esprit de vierge effarouchée, je l'attaque encore avec une nouvelle question. Sa main avait translaté de ma nuque à mes cheveux, les tenant fermement mais sans douleur aucune. Je ne sais pas pourquoi tu as fais ce choix, mais il est certain que ça ne m'aide pas dans mes troubles pensées.

    Puis soudain, comme le lion saute sur sa proie, me voilà projeter contre la porte, ton corps contre le mien dans une pression sauvage. Je n'ai pas le temps de réaliser. L'inspiration se coupe dans son élan, bloque le système, alors que ses lèvres se posent sur les miennes. Il n'y a rien de doux, rien de charmant. Juste sa pulsion qu'il n'arrive pas ou plus à retenir. Et mon cœur me fait comprendre qu'il aime cette violence. Il me montre encore et encore ses défauts, que je n'arriverai pas à évoquer de mémoire tant il en a. Fougueux, irréfléchi. Mais je le suis, ne résiste pas, perdue dans mes envies incontrôlables et impensables. Il attrape mes cuisses, me force à perdre pieds et à enrouler mes jambes autour de lui. Son bassin me soutient, me pousse contre la porte. Je m'abandonne aussi, pas récalcitrante lors des ordres qu'il me donne avec ses gestes. Mes mains veulent prendre place sur sa nuque, mais il les attrape au vol et les plaque au dessus de ma tête. Perdant un peu l'équilibre, je ressers ma pression sur sa taille avec mes cuisses, le forçant à se blottir un peu plus contre mon bas ventre. Mes yeux se sont fermés sous l'action, me plongeant dans ce jeu de pulsions assouvies. M'embrasser sauvagement ne t'aidera pas à expier tes fautes. J'essaye de m'en convaincre. Mais cette position de soumission contre toi ne m'aide pas à réfléchir correctement. Je l'ai voulu ce baiser, je l'ai fantasmé il y a quelques minutes, et tu as craqué le premier. Il n'empêche que mes pensées se scindent en deux parties. L'une m'évoquant le fait qu'il est totalement insensé que je me laisse embrasser par un tueur, et l'autre qui me félicite de ma folie et essaye de me prouver le plaisir que j'en ressens. Contradictions. Je le laisse prendre possession de ma bouche, découvrant la sienne comme si notre vie en dépendait. Mon ventre se tord de toutes ses sensations, ondule un peu contre le corps du fugitif.

    Se sentir vivante, là, contre lui. Mon jean slim me semble d'un seul coup beaucoup trop petit, mon t shirt ressemble à un pull. Je bouge mes mains, les descends violemment malgré la brûlure que le frottement de la porte contre ma peau m'inflige. Il finit par me lâcher à cause de mes mouvements brusques. Je suis toujours libre fugitif, comprends le. Les bras libérés, je les installe autour de son cou pour m'aider à me soutenir, sans jamais perdre ses lèvres. Le contact brutal, le mélange de salive, reprendre ma respiration quand je suis à deux doigts d'étouffer. Je n'arrive plus à réfléchir correctement. Les mains glissent sur toute la longue de son dos, puis remonte sous le t shirt que je retire vivement, brisant que quelques secondes notre baiser malsain. Son torse bouillant se colle contre ma poitrine. Que fais tu Olympe ? J'ouvre les yeux, sans arrêter le reste. Est ce que mon cerveau peut encore m'aider à démêler le bon du mauvais ? Je ne peux pas reculer la tête, alors l'une de mes mains prend place entre nos deux bouches, stoppant notre activité sauvage pour me permettre de réfléchir. Mon regard passe de ses yeux à sa bouche sans cesse. Et je me sens tellement vulnérable à ce moment là. Laisser les pulsions nous envahir, ce n'est jamais une bonne chose. Reprendre le dessus, et vite. Je repose mon front contre le sien, reprenant ma respiration. « C'était quoi ça ? » Parce que je veux une réponse moi aussi, que je ne comprends pas pourquoi j'ai eu autant envie d'embrasser l'homme qui me pourri la vie..

    @Jet Foster

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    Lien du postLun 11 Juin - 14:24
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    Ce ne devait être qu'un baiser pour la faire taire, un baiser pour qu'elle arrête de te retourner la tête avec son jeu de guerre des nerfs, mais, lorsque ses mains t'échappent et finissent par s'enrouler autour de ton cou, les notions de sentence intransigeante et impersonnelle se brouillent dans ton esprit. Tu perds de vue l'essentiel : vos statuts respectifs, le secret qui vous ronge et le fait que cette fille n'est résolument pas faite pour toi. Quand elle enlève ton t-shirt, l'air frais qui balayent les toits de la ville te hérisse le poil, contraste saisissant entre ta peau brûlante et la brise fraîche du matin. Tu n'as pas senti tes mains se placer sous ses fesses pour l'aider à garder sa position, pas réalisé que tu étais en train de sombrer dans les affres de la luxure en remontant l'une d'entre elles contre son flanc pour venir se poser sur son sein. Ce n'est que l'insertion de sa main entre vos bouches rougies par la passion qui te permet de revenir à la réalité, te figer dans tes gestes et la regarder dans les yeux, à bout de souffle, le regard encore habité par la colère mais aussi par le doute, désormais. Qu'est-ce que tu fous, Jet ?

    Elle aussi se le demande en t'interrogeant sur tes agissements. La respiration saccadée, ton front à nouveau collé au sein, tu tentes de retrouver une respiration normale et remontes la main jusqu'alors posée sur sa poitrine en direction de sa gorge sur laquelle elle se pose sans pour autant y effectuer de pression dangereuse où malveillante. Il s'agit seulement de sentir sous tes doigts le débit du sang qui pulse dans ses artères et les battement de son coeur aussi affolé que le tien. Bouche entre-ouverte, tu te perds dans son regard, l'esprit plein de mille questions auxquelles tu sais déjà qu'il n'y aura jamais la réponses.

    Un sentiment violent d'injustice te prend aux tripes et t'incite - au bout d'une longue minute de face à face silencieux et chargé d'électricité - à relâcher ton emprise. Tes mains quittent son corps en retombant vers le sol, comme si tu étais déçu de toi-même, puis tu recules, brisant l'étreinte, revenant à la triste réalité. Tu rêves éveillé, mon pauvre gars, si tu penses que du sexe te permettra d'effacer toute cette histoire. Un animal, voilà ce que tu es et ce n'est pas tolérable. Pas dans les circonstances actuelles et encore moins avec une héritière au courant de ton secret le plus inavouable. Mais peut-être est-ce justement pour ces raisons que tu deviens bestial à son contact ? Il faudrait que tu y réfléchisses sérieusement car quelque chose te dit que ce genre de dérapage te précipite droit le mur, mais il t'est impossible d'y voir clair en sa présence. Pas alors que le goût de ses lèvres hante encore les tiennes.

    Sourcils froncés, lèvres pincées et corps bandé comme un arc, tu ramasses tes affaires. Casquette, t-shirt, sac, le peu que tu possèdes mais que tu ne prends pas le temps d'enfiler. Ta main se pose sur la poignée de la porte et l'ouvre sans s'inquiéter qu'Olympe y soit toujours adossée, la faisant décaler avec l'arc du cercle que réalise le battant pour te laisser disparaître dans l'escalier. L'esprit animé de mille tourments, tu ne prends pas le temps de jeter un regard en arrière. Ton pilote automatique se met en marche pour être certain d'avoir le temps de disparaître avant qu'elle n'appelle à nouveau la police : lorsque la porte se referme, tu bloques la sécurité anti-incendie, te moquant bien de la laisser coincée sur ce toit. Une fille intelligente comme elle trouvera forcément un moyen de sortir. Tu le sais, parce qu'elle vient bien de trouver le moyen d'arriver à ses fins avec toi. Qu'elle soit tranquille, après ce qu'il vient de se passer, tu ne dormiras plus pendant des jours.
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