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I LOVE HARVARD
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    but thats alright because i like the way it hurts - daxi
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    Lien du postSam 16 Juin - 16:08
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    but thats alright because i like the way it hurts
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    Harvard ne m'a pas manqué. Ni elle ni ses murs ni ses étudiants qui grouillent dans les couloirs, leurs cervelles vides de tout sauf de niaiserie. Un inintérêt léthargique, qui m'emmerdait déjà à l'époque et qui me fait grincer des dents aujourd'hui. La capuche de mon sweat trop large s'arrête juste au dessus de mes yeux sombres, la tête légèrement baissée pour ne pas être trop reconnu ici, histoire de m'éviter quelques problèmes en plus dans ma valise déjà trop chargée. Techniquement, j'ai pas le droit de refoutre un pied ici, je suis même pas sûr d'avoir encore le droit de regarder le bâtiment de loin, c'est une des conséquences fatalistes quand on tue presque un de ses petits camarades. Alors je trace, je ne relève pas les yeux à l'entente des voix que je reconnais, je ne regarde pas les souvenirs. Je fais vite, mais je fais. Je grimpe les escaliers d'un pas pressé, frôle les angles des couloirs, je viens te chercher. Le théâtre. Je crois que j'en ai jamais vu la couleur pendant mes deux années passées ici. J'ai pas besoin de poser le cul sur un siège et de regarder une scène pour voir des acteurs. En revanche, j'ai besoin d'y entrer aujourd'hui, j'ai besoin d'y retrouver mon sac et mon sac c'est cette pétasse de Flores qui l'a embarqué en fuyant lâchement les vestiaires après notre dernière rencontre. D'instinct, mes sourcils se froncent pour chasser les souvenirs qui s'invitent. J'ai pas le temps pour eux, j'ai pas le temps tout court. J'arrive devant la grande porte vitrée, celle derrière laquelle j'entrevois la scène, une bande de moutons heureux d'être là, des rideaux rouges et elle. Je ne mets pas longtemps à la localiser, elle sort du lot même de loin, même dans l'ombre. Je lâche son sac, le laisse s'écraser au sol. Je réajuste ma capuche, sors mon portable de la poche de mon jean's et tapote sur l'écran. " Lève les yeux. " Un texto, simple, efficace. Je lui avais demandé de me répondre, je lui avais rappelé qui j'étais. Mais elle n'écoute jamais Daya, elle est toujours persuadée de pouvoir s'en sortir. Jusqu'à ce que je lui tombe dessus. Encore. Elle peut bien s'amuser à ce petit jeu avec qui elle veut, mais je suis pas ces putain de fragiles qu'elle a l’habitude de façonner. Je reste droit, immobile devant la vitre, les yeux fixés sur sa lointaine silhouette en attendant qu'elle comprenne que le feu est revenu la chercher.

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    @daya flores
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    Lien du postSam 16 Juin - 16:49
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    ( i laid hands on her i'll never stoop so low again i guess i don't know my own strength. just gonna stand there and watch me burn but that's alright because I like the way it hurts @Lexi C. Andréani )

    Elle était en chemin pour son dernier cours lorsqu'elle a reçu son sms. A la vue du numéro inconnu, des caractères mordants sur son écran, elle a perdu ce sourire qu'elle avait eu tant de mal à retrouver après leur dernière rencontre. Pas besoin de s'interroger sur l'expéditeur, elle savait que c'était lui. Elle l'a presque immédiatement su, comme si la sonnerie de son téléphone avait pris une autre tonalité, plus grave, presque angoissante, comme dans une tentative de la prévenir. A ce moment là, elle ne pensais pourtant plus à lui, elle s'était donné un peu de répit après une affreuse nuit. A vrai dire, elle n'avait presque pas dormi. L'idée d'aller se consoler dans les bras de quelqu'un d'autre lui avait traversé l'esprit, mais ce n'était pas le genre de la belle d'utiliser quelqu'un en pensant à un autre, d'autant plus qu'elle n'en avait ni la force ni l'envie. Tout ce qu'elle avait voulu, c'était lui et il le lui avait refusé. Putain de Lexi. Il l'avait contaminée, elle était souffrante, fébrile de lui. Terriblement en colère aussi. Puis honteuse. Il l'avait foutue en l'air sans vraiment le faire. Elle serait bien restée chez elle mais le dernier cours de l'année fallait pas le rater, alors elle s'était ramassée à la petite cuillère, avait repris contenance et s'était forcée à assister. A la réception de son sms, elle avait failli faire demi-tour, mais encore une fois la mexicaine a refusé de lui laisser le moindre contrôle sur sa vie. Présente physiquement, les pensées totalement ailleurs, dans un certain vestiaire un bien six pieds sous terre, elle sursaute lorsque son téléphone vibre à nouveau dans sa poche. C'est bientôt la fin du cours, la prof est en train de terminer, mais elle n'attend pas pour regarder, alors qu'une fois encore elle sait. "Lèves les yeux". Son coeur manque un battement. Pourtant, elle s’exécute l'idiote. Elle obéit, malgré ou à cause du vertige qui la prend. Derrière la vite de la porte, une silhouette unique fait office de public, le visage surmonté d'une capuche. Bien que tapis dans l'ombre, elle reconnait Lexi. Merde, il a osé. Il l'a retrouvée. Il l'avait prévenue. Hier aussi. Comme toujours, elle n'avait pas écouté. Le voulait-elle seulement ? En réalité, ce qui la dérange dans cette histoire, c'est que ça la dérange pas au contraire. Elle déteste aimer ça. Le savoir remuer ciel et terre pour se pointer à la sortie de son cours. A croire qu'elle avait fait exprès d'échanger leurs sacs. Sa prof n'a pas encore finit de parler que Daya disparaît derrière les rideaux de velours rouge, qu'elle s'engouffre dans le couloir menant aux loges, et s'éclipse par la porte des artistes. Pourtant elle sait qu'il viendra la chercher.
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    Lien du postSam 16 Juin - 17:59
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    Les infréquentables traînent avec des infréquentables, le vice attire le vice. Il ne m'avait pas fallut longtemps pour faire jouer mes contacts au sein de l'université, que ce soient les camés qui me doivent du blé ou les anciens alliés qui m'en doivent une. Je leur ai balancé son prénom et une photo qui traînait sur son instagram. Dix minutes plus tard, j'avais son emploi du temps de la journée sous les yeux et même l'adresse du café dans lequel elle aime aller boire son latte après les cours. C'est facile tu vois Daya, c'est trop facile pour que tu puisses encore avoir l'inconscience de me sous-estimer. Plus maintenant, plus après hier. J'espère que tu as pensé à moi seule dans ton lit froid. Mais elle a l'air fatiguée, un peu éteinte là-bas, résignée de ne pas pouvoir être ailleurs comme si j'avais aspiré un peu de sa lumière dans ma noirceur, comme si j'avais réussi à l'atteindre en silence. C'est peut-être pour ça qu'elle lève aussitôt son regard vers la vitre, que je peux presque la voir frémir d'ici, sentir sa respiration se couper, mes yeux à peine dissimulés braqués droit vers les siens. Des centaines de mètres ne seraient pas encore assez suffisant pour qu'on ne le ressente pas. J'arrache à nouveau un morceau de ma lèvre quand je la vois hésiter, tanguer, disparaître derrière les rideaux opaques. C'est devenu presque une vieille habitude, de me faire du mal pour me retenir de lui en faire à elle. Je balaie la salle du regard, de haut en bas, de droite à gauche, j'étudie les lieux d'un bref coup d’œil, j'observe, j'analyse, je scrute, je trouve. Il n'y a que deux sorties possible à ce foutu théâtre : celle devant laquelle je me trouve et les loges. Forcément, elle me contourne, elle dévie la trajectoire comme si c'était pas déjà trop tard. Son audace m'irrite à moins qu'elle ne me plaise ? Je rattache mes doigts aux sangles de son sac et longe le couloir, tourne à droite et puis à gauche, je descends l'escalier sereinement. Je sais que je vais te trouver, il n'existe aucun putain d'endroit assez grand pour pouvoir te cacher de moi. J'ouvre la porte qui donne sur l'extérieur du théâtre, elle claque trop fort derrière moi comme si elle aussi essayait de te prévenir. Je la respire avant de la voir. Mais rien ne trahit mes traits indifférents, je suis de glace sous une couche de feu. Elle est belle comme ça, même de dos, atteinte de moi, tatouée à jamais. Je lâche le sac, il s'écrase au sol dans un bruit sourd derrière elle. Je fais glisser la capuche derrière ma nuque, me découvre, te redécouvre. « Bien tenté.. » Mais pas assez. « Bien dormi Flores ? » que je souffle froidement en faisant un pas de plus dans son dos. J'atteins ma cible. Je vise. « J'espère que t'as pensé à moi.. » Je tire. « Parce que moi c'est à toi que j'ai pensé quand j'ai sauté la première pétasse que j'ai croisé en sortant des vestiaires. » Pleine tête.

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    Lien du postSam 16 Juin - 19:10
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    Prise au dépourvu, elle prend la fuite. Elle se défile sous son regard ombragé car, même si elle sait qu'il va la rattraper, elle veut se donner un peu d'avance. Se donner l'illusion qu'elle peut s'échapper, lui donner l'impression qu'elle peut lui échapper. C'est le jeu du chat et de la souris, fuis-moi je te suis. La veille, elle était venue le chercher. Elle avait déterré ses démons les plus et les moins vieux, avait provoqué sa colère et ainsi sa propre sanction. Aujourd'hui, c'est son tour de le repousser, dans une vaine tentative de se protéger. Ou bien est-ce pour davantage le narguer. Le punir, susciter à nouveau son intérêt de sa crinière qui vole derrière sa silhouette fuyante. C'est certainement pas la solution, mais y a-t-il une bonne façon ? Une bonne façon de faire face à Lexi, une bonne façon de le gérer ? La haine l'irrite, la gentillesse l’irrite. Chaque décision de Daya fait l'effet d'une l'étincelle sur la traînée de poudre. Inévitable et dévastatrice. Daya traverse les loges en véritable coup de vent, quitte à pousser les autres élèves sur son passage. Mais plus elle pense mettre de distance entre elle et l'italien, plus son coeur s'emballe. Elle peine à respirer calmement et ne s'arrête pour reprendre son souffle qu'une fois dehors. L'air tiède de l'extérieur ne parvient pas à soulager ses poumons en feu. Elle porte sa main à sa gorge mais se ressaisit immédiatement lorsque cela lui rappelle celle de Lexi la veille. La mexicaine a beau tout tenter pour l'oublier, il reste là, omniprésent dans ses pensées. Elle l'imagine l'observer, moqueur, vainqueur, un sourire carnassier sur le visage, prêt à la croquer. Maudit soit-il. Soient-ils. Ses mains viennent encadrer son visage alors qu'elle l'oriente vers le ciel bleu. Pur, immaculé. Les seuls nuages à l'horizon sont ceux de la tempête qui fait rage dans sa tête. Le regard réfugié dans l'azur, elle en oublierait presque sa course, jusqu'à ce qu'elle sursaute au bruit d'une porte qui claque dans son dos. Daya devrait courir, pourtant elle se fige. Elle se sait déjà condamnée. Le son sourd d'un sac qu'on laisse tomber la conforte dans l'idée qu'il a finit par la rattraper. Ses yeux se ferment au son de sa voix qui se rapproche vers ses boucles parfumées. "La ferme" qu'elle se contente de penser sans oser le prononcer. Haut le coeur lorsqu'il évoque sa nuit esseulée. Se mord la lèvre lorsqu'il devine qu'elle a pensé à lui. Dans le fond, elle s'était attendue à ce qu'il lui dise tout ça. Ca fait partie du jeu. Mais ce qui suit, elle n'oserait jamais osé l'imaginer. Son arrogance la met hors d'elle, elle bouillonne de rage. C'est quoi son problème ? Ce type c'est le diable, l'enfer sur terre, son enfer à elle, son châtiment personnel pour chacune des erreurs qu'elle a bien pu commettre tout au long de son existence. Ses doigts se referment dans la paume de sa main, elle voudrait le frapper, encore, abîmer son visage parfait, le maculer de son carmin, le rendre méconnaissable. Jamais elle n'avait ressenti une telle pulsion. Un tel besoin de blesser. Habitée par un monstre nommé Lexi. « T'as pensé à moi, Lexi ? » qu'elle demande d'un ton anormalement calme alors qu'elle jette un regard par dessus son épaule. « Si tu veux, j'te le laisse en souvenir. » elle rajoute en désignant nonchalamment son sac sport. « T'en auras besoin la prochaine fois que tu devras te toucher. » Ça claque. Un éclair invisible et insonore vient déchirer l'espace qui les sépare.
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    Lien du postDim 17 Juin - 22:14
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    Elle pourrait être terrifiée, mais elle ne l'est pas. Pas plus qu'elle ne l'était hier quand mes doigts lacéraient son poignet, quand mon poing frôlait ses jolis yeux, quand mon corps tout entier luttait pour ne pas la tuer, quand mes lèvres brûlaient les siennes. Qu'est-ce qu'elle est au juste ? Une putain d'inconsciente ou une putain de bonne actrice ? Peut-être les deux. Peut-être qu'elle veut voir jusqu’où ça peut aller, qu'elle a besoin de diagnostiquer les failles, d’effleurer les limites, de combler un peu le néant de sa petite vie merdique et ennuyeuse. C'est ça hein Daya, tu t'ennuies à en crever. Tout est toujours trop facile pour toi, tu le cherches ce feu, cet incendie nocif, celui qui carbonisera tes poumons et marquera tes souvenirs. Tu le cherchais, mais il t'a brûlé trop fort et maintenant c'est lui qui te trouve. Encore et encore. Où que tu ailles, où que tu te caches pour le fuir. Même à la sortie de ce foutu cours de théâtre. Je retrouve ma proie, elle retrouve son bourreau. A moins que ça ne soit l'inverse. Elle patiente sagement, prête à accuser les nouveaux coups, peut-être qu'elle s'y habitue, qu'elle les encaisse à chaque fois un peu mieux. Silencieuse, concentrée, sous ses airs de poupée fragile se cache la force de l'Amérique latine. Et puis elle change de tactique. Elle abandonne la défense pour privilégier l'attaque. Elle tente de renverser la balance, d’inter-verser les rôles. Sa voix se pose avec justesse, elle suit sereinement les mots qui voudraient pouvoir m'atteindre en profondeur. Je serre les dents, lutte pour ignorer son insupportable arrogance, celle qui a déjà contribué à me rendre fou hier et qui ne veut toujours pas se la fermer aujourd'hui. Je la laisse finir, m'efforçant de garder mon calme derrière son dos. Si elle veut encore jouer, je serai ravi de gagner encore une fois. « Ouais j'ai pensé à toi. » Un pas de plus, je frôle le danger d'un peu trop près. « J'ai respiré ton parfum dans ses cheveux.. » Que je souffle près d'eux comme pour lui faire ressentir. « J'ai imaginé ta peau en touchant la sienne.. » Mes doigts frôlent son épaule, glissent sur son avant-bras.  « J'ai entendu ta voix quand elle a crié mon prénom. » Ils s'arrêtent sur son poignet encore marqué de notre altercation de la veille, réveillent la douleur.  Je lui fais mal. Physiquement et mentalement. Je l'encercle. Je la blesse pour qu'elle cesse d'être si têtue, qu'elle arrête de croire qu'elle est de taille à m'affronter. Elle peut penser que je suis un connard, j'en suis un, mais je suis en train de la protéger. Peu importe combien mes mots l'écorchent, c'est moins que si je laissais mes envies nager en surface. Je lui ferai toujours moins mal que si je lui faisais du bien. Déteste moi. « Alors je me toucherai volontiers si ça t'excite Flores, mais d'abord je veux mon putain de sac. » Parce qu'il peut me renvoyer directement derrière les barreaux à cause des sachets qu'il renferme, à cause de mon second téléphone qui y dort, celui pour les clients. Elle croit peut-être avoir tout vu, que ça ne pourra pas être pire. Mais elle n'a encore rien vu du tout. On ne dompte pas le feu.

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    Lien du postDim 17 Juin - 23:09
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    La jalousie, l'envie, elle connaissait pas. Même dans son malheur, Daya s'était toujours estimée heureuse. Elle ne possédait pas tout, mais elle avait assez. Une bonne santé, une famille, un pays dans un semblant de paix, des études à Harvard. Elle n'avait jamais demandé plus, elle se contentait allègrement de ce qu'elle avait. Après tout, elle était en vie. Mais Lexi vient tout balayer de ses paroles assassines. Il crée l'envie en elle, l'avidité, la curiosité. Il la corrompt de son toucher, répend toute sa noirceur dans son coeur. Elle voudrait l'avoir, se targuer de le changer, de le réparer. A moins qu'elle ne le préfère tel qu'il est, dangereux et excitant. Lexi il n'est pas comme les autres. Lexi c'est le feu, c'est le risque, l'interdit. Lexi il lui rappelle qu'elle est en vie, de ses lèvres brûlantes sur les siennes, de sa poigne ferme sa peau hâlée, de son regard noir qui menace de la broyer dès qu'il se pose sur elle. Puis il y a la jalousie. Ridicule et pourtant incontrôlable. La jalousie de cette fille, de cette chimère qu'il a peut-être inventée pour la narguer. Comme à chaque fois, Daya se défend, Daya contre-attaque, mais Lexi réplique de plus belle. Il se rapproche d'elle, il l'effleure, il l'écorche. Elle sert les dents et fixe l'horizon, elle refuse les images qui s'imposent à elle dans son esprit. Elle veut les chasser mais Lexi ne cesse de les raviver. Il illustre ses paroles de ses doigts sur sa peau, de son souffle dans ses cheveux. Elle le déteste ou du moins elle voudrait pouvoir le détester. Elle souffre, mais dans sa souffrance elle parvient à tirer une certaine satisfaction. Il pense à elle, seul ou avec une autre. Daya n'est pas l'unique perdante en fin de compte. Elle éloigne brusquement son poignet encore douloureux. « Ca aurait pu être moi à sa place, mais t'as préféré passer à côté. » elle lui répond avec amertume. Mais elle tient bon Daya. Elle s'accroche car elle veut pas lui laisser la satisfaction de la voir baisser les bras. Qu'est-ce qu'elle attend au juste ? Elle se l'explique pas. Elle le veut, elle voudrait se percevoir que c'est possible, pourtant elle sait qu'ils se vouent à leur destruction. Ou tout du moins la sienne, puisque Lexi sous-entend qu'il n'y a rien à réparer, rien à détruire chez lui. Dans cette histoire, c'est elle qui a tout à perdre, pourtant elle peut pas y mettre fin. Elle peut pas s'avouer vaincue comme ça, pas si facilement. « Dis-moi que t'en veux pas. » elle se retourne, lui fait face. « Pourquoi tu t'y refuses alors que t'en as envie ? » elle demande, ses doigts glissant le long de son propre cou. Son regard plongé dans le sien, son visage tout proche du sien, elle pourrait presque goûter à ses lèvres. Peut-être bien que t'en as peur Lexi. Parce que toi aussi ça t'échappe, que tu le contrôles pas non plus. Ca t'es aussi tombé dessus et maintenant, tu dois faire avec. Résister ou bien céder. « Enfin, c'est trop tard maintenant. » elle lâche froidement alors qu'elle recule à nouveau de quelques pas. C'est fait c'est fait. T'as juste pas saisi ta chance hier. Mais te crois pas sauvé parce que tu l'es pas. Daya elle sera toujours là, elle bougera pas. « De toute façon, je l'ai pas avec moi ton sac à la con. » elle rajoute dans un haussement d'épaules. Elle l'a pas pris avec elle, à vrai dire elle s'attendait pas à le revoir de si tôt. Ou peut-être que si.
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    Lien du postDim 17 Juin - 23:52
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    Mais le bonheur, il sert à rien. Il est fictif. Il rassure les gens, il les réconforte. Ils s'attachent à ce qu'ils ont, à ce qu'ils croient avoir, à un sourire sur un visage, à leur prénom placardé sur leur bureau, aux amis qui passent prendre un verre, a l'autre moitié qui les attend à la maison. Mais qu'est-ce qu'il reste quand ça s'en va ? Rien. Le pire. Parce que rien ne reste. Monter plus haut pour redescendre plus bas, se croire invincible et se faire couper les ailes en plein vol. Qu'est-ce qu'il peut y avoir d'attrayant là dedans ? Les sourires un jour on les voit plus, le prénom d'un collègue que vous n'avez jamais pu encadrer remplacera le vôtre, les amis oublieront de passer, l'autre moitié ira goûter la moitié d'un autre. Alors moi j'ai rien, rien qui puisse m'être indispensable. Rien qu'on risque de me reprendre un jour. Tout ce que j'ai c'est moi, mes flammes, mes démons, les secrets silencieux et quand on se tait, quand on ne laisse personne être assez proche, on ne peut rien nous enlever. Et c'est comme ça qu'on devient invincible. C'est pour ça qu'elle doit rester loin la mexicaine avec son stéthoscope magique, ses lèvres guérisseuses et ses rêveries romantiques à deux balles. Tu t'es trompé de patient. Y'a rien à sauver parce que je suis pas malade. C'est vous qui l'êtes. Vous tous. Toi la première, plantée là, surfant sur le vice comme si le connaître t'aiderait à pouvoir l'effacer. Rapproche toi et je te repousserai plus fort, tire toi et je reviendrai te chercher. Elle est coincée, foutue, piégée. Elle a amorcé la bombe sans se douter qu'elle finirait par en être la foutue kamikaze. Tic tac. Combien de temps tu crois pouvoir tenir ? Son poignet m'échappe, elle se convainc qu'elle est encore libre. Cours Daya, cours. C'est plus excitant de te laisser de l'avance. Presque autant que ses cheveux qui dansent au vent, que son regard qui cherche le mien, ses lèvres qui soufflent sur les miennes, que ses doigts qui caressent son cou en m'invitant à les remplacer. Je serre les dents, garde le contrôle, chasse les images qui chuchotent ce qu'on a fait, qui murmurent ce qu'on aurait pu faire. Je la laisse finir, victime du spectacle envoûtant, de mes pensées fiévreuses et de la haine qui monte doucement, qui gagne du terrain, qui fait entendre ses pas lourds et menaçants pendant qu'il est encore temps de partir. Surtout ne pas lui donner la satisfaction de répondre à ses attaques. Pas cette fois. Tu l'as pas. T'as pas ce putain de sac. J'ai envie de l'étrangler, de briser sa mâchoire, de l'entendre me supplier d'arrêter comme elle m'a supplié hier de commencer. Deux pas de plus pour réduire la distance. Combien de temps tu crois qu'il me faudrait pour le faire ? Mais tout ce que je fais c'est saisir brutalement ses hanches pour la forcer à se plaquer contre moi, de laisser mon visage s'enfouir dans son cou pour y respirer son parfum, d'effleurer sa peau de mes lèvres jusqu'à la sentir frémir. « Tu l'as pas hein.. » Je me presse plus fort contre son corps, tant pis si ça lui fait mal, tant pis si ça lui fait du bien. Je t'ai laissé une chance hier, t'en auras pas deux. « Alors on va aller le chercher chez toi ! » Je lâche tout, son corps, ses espoirs, mes envies. Je me retourne, prêt à partir. Je remonte la capuche, sors les clés de la Mustang de la poche de mon sweat et les fait sauter en l'air avant de les rattraper sans même vérifier qu'elle me suit. « J'espère que t'as pas peur en voiture. »


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    Lien du postLun 18 Juin - 0:52
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    ( i laid hands on her i'll never stoop so low again i guess i don't know my own strength. just gonna stand there and watch me burn but that's alright because I like the way it hurts @Lexi C. Andréani )

    Alors ça sera toujours comme ça ? Le jeu, le danger. La poursuite et puis la fuite. Moins de vingt-quatre heures qu'ils se sont recroisés, et pourtant c'est comme s'ils avaient toujours été là, dans un coin de leurs esprits. Comme si Daya l'avait toujours attendu, comme s'il était exactement ce dont elle avait toujours manqué. Comme une première clope, comme une première bouffée, Lexi l'a brûlée, il l'a faite tousser et maintenant elle ne peut plus s'en passer. Elle a besoin de sa dose, de la nicotine dans ses veines, du poison dans son organisme. Qu'est-ce qu'il lui a fait pour qu'elle en arrive là ? Pour qu'elle trahisse ses valeurs, qu'elle se trahisse elle-même. Daya est méconnaissable, pourtant elle n'a en réalité jamais été autant fidèle à elle-même qu'à cet instant. Un paradoxe vivant. Elle cherche à lui faire mal à son tour, à réveiller en lui ce qu'il essaye si désespérément d'enfouir, éveillant en elle ce qu'elle voudrait tant anéantir. Lorsqu'elle parcours son corps sous son regard hargneux, elle souhaite que ce soit lui qui le fasse. Lorsqu'elle s'éloigne, elle le veut à nouveau plus près. Toujours plus près, parce que ça ne sera jamais assez. Pourraient-ils seulement se lasser ? Passer à autre chose et simplement s'oublier. Se réveiller un matin comme ils se sont réveillés il y a quarante-huit heures, sans l'image de l'autre pour les hanter. Pas sûr que Daya le voudrait. Elle pourrait pas appuyer elle-même sur le bouton reset, car à chaque fois elle sentirait à nouveau ses mains sur ses hanches, sa voix dans le creux de son oreille, et le désir d'en avoir toujours plus, jusqu'à en avoir trop. Lexi réalise donc son vœu en réduisant l'écart qui les sépare pour l'attraper par la taille et la serrer contre lui. Elle en sourit la belle, elle s'en délecte. Elle accueille sa chute imminente, son inévitable anéantissement et ce à bras ouverts. Elle sent qu'elle courre à sa parte mais elle préfère ignorer la petite voix dans sa tête qui lui dit de tout abandonner. C'est bien trop tard pour s'arrêter. Elle secoue négativement le visage alors que l'italien reprend sa propre phrase. T'as bien entendu. C'est fou qu'il puisse à ce point perdre patience juste pour quelques fringues. Daya n'avait pas fouillé dans ses affaires, l'esprit trop embrumé par le souvenir de ses caresses. Peut-être aurait-elle du ? Peut-être aurait-elle compris. Elle a fuit le Mexique, Daya. Le cartel, la violence, la drogue et elle se rend pas compte qu'elle tombe à nouveau en plein dedans. Elle réalise pas que Lexi est absolument tout ce dont elle n'avait plus envie. « On ? » qu'elle lâche en même temps qu'il s'éloigne à nouveau. Elle est davantage prise au dépourvu par ses paroles que ses gestes. On ? Chez elle ? Lexi, chez elle ? Là où elle vit, là où elle se sent en sécurité ? Là où vivent ses colocs ? Non non non. C'est pas possible. Elle reste avance en silence après lui, les sourcils froncés, l'air préoccupé. Elle prend son téléphone et envoie des messages aux occupants du loft pour s'assurer qu'ils sont pas dans les parages. Manquerait plus qu'ils tombent sur Lexi. Ou que Lexi leur tombe dessus. Une fois arrivés au parking à l'extérieur d'Harvard, Daya observe les voitures à la recherche de celle qui pourrait appartenir à Lexi. Son regard se pose sur l'une d'elles, une mustang noire, et lorsque l'italien l'ouvre à distance, elle ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel. « Aurait-on besoin de compenser pour quelque chose ? » demande-t-elle, irritée par son arrogance perceptible jusque dans son choix de véhicule. Un dernier coup d'oeil à son téléphone et Daya n'a toujours pas eu de réponse de ses colocataires. Elle peut pas faire ça, elle peut pas leur imposer ça. Ses choix, ses conneries. « Je monterais pas. » défiante, encore. Daya, depuis quand tu crois que t'as le choix ?
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    Lien du postLun 18 Juin - 1:44
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    DAXI.

    Je lève la tête vers le ciel pour lui prendre un peu d'air, j'ai l'impression d'en manquer depuis hier. Depuis elle. J'ai pas les idées claires, mais de toute façon elles ne le sont jamais. Mes idées à moi sont toujours sombres. Je suis même pas sûr d'être capable de réfléchir, je fais qu'agir. Impulsivement, sanguinement. Et peu importe combien de gens ça touche autour, peu importe s'ils s'en relèveront demain. Moi, je sais que je serai toujours debout. Debout quand toi tu seras au sol, agonisante, les mains posées sur tes plaies pour en arrêter l'hémorragie. Mais ce sera toi, ce sera toi qui les aura ouvertes. Je tiens le couteau et tu fonces dessus, tu t'y empales en me regardant dans les yeux et en attendant de voir si je suis capable de l'enfoncer plus profond. Mais tu me connais pas Daya, non seulement je vais creuser l'entaille, mais en plus je vais lécher la lame.
    Je continue à fouler le bitume, un coup d’œil derrière l'épaule et je la vois tapoter sur l'écran de son téléphone. A qui ? Pourquoi ? Qui-est ce qu'elle essaye de prévenir là ? Quoi que tu fasses, fais le vite parce que je compte pas te laisser une seule seconde de répit avoir d'avoir remit la main sur ce sac et ça même s'il faut qu'on aille le chercher à l'autre bout du pays. J'avance vite, trop vite et elle traîne derrière moi, elle joue avec la montre. Trop tard. Les phares de la Mustang s'éclairent, révélant la beauté de la carrosserie qui suffit à rendre toutes les autres infiniment plus pâles. Et elle qui jusqu'au bout danse autour des flammes, continue de me provoquer malgré toutes les mises en garde. Je jette un œil derrière mon dos pour accrocher son regard hautain, un sourire en coin sans équivoque accroché aux lèvres. La seule chose que j'ai envie de compenser là, c'est toi. Quelques mètres de plus et j'ouvre la portière du conducteur. J'abaisse à nouveau la capuche, prêt à monter dans le bolide. Mais elle, elle bouge pas. Elle reste plantée devant la Mustang, immobile, méfiante. Je mordille la chair de ma lèvre, refermer la portière violemment et contourne le capot pour venir me planter devant elle. « Monte dans cette putain de caisse. » Je sais d'avance que ça ne suffira pas à faire asseoir ses jolies petites fesses sur le cuir, alors j'anticipe. J'hausse un sourcil devant sa moue orgueilleuse, celle d'une gamine qui croise les bras devant ses parents, déterminée à n'en faire qu'à sa tête. Elles ont un autre commun, toutes les deux savent qu'elles finiront pas être forcées de faire ce qu'on leur demande. Mes doigts viennent s'accrocher à ses mèches brunes, les saisir pour la forcer à rapprocher son visage du mien. Souvenir.. « Ecoute moi bien.. » Que je souffle froidement. J'essaie de garder mes yeux dans les siens mais ils finissent toujours par glisser sur ses lèvres. Je crois que c'est pire maintenant que j'en connais le goût. « J'ai besoin.. de c'sac. Alors tu vas faire ce que j'te dis. » J'insiste sur les mots pour qu'elle comprenne, qu'elle lise entre les lignes, que pour une fois, une seule fois elle fasse ce que je lui dis de faire sans jouer avec le temps. Parce que le temps là, il tourne contre moi. Chaque foutue minute passée sans ce sac me rapproche de la taule. Je peine presque à desserrer l’éteinte pour ouvrir sa portière. Je la laisse ouverte là, devant son corps que je viens encore d'abandonner pour me mettre au volant, allumer le contact et laisser rugissement du moteur fait frémir le silence. Je jette un regard de son côté, je sais qu'elle va monter maintenant. Je sais qu'elle va partir avec moi.

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    Lien du postLun 18 Juin - 13:00
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    Daya se cabre, elle résiste. Elle réalise que la situation prend des proportions qui lui échappent totalement, des proportions qu'elle ne se sent pas forcément prête à assumer, pas lorsque ça risque d'impacter sa vie privée. Ses colocataires, sa famille. Il faut dire que ça s'est fait si vite et si fort. La veille au matin, rien de tout cela n'existait. La veille au matin, Lexi était encore ce mec macho contre qui elle s'était battue un jour et qui avait finit par disparaître du jour au lendemain. Alors qu'aujourd'hui ... Aujourd'hui quoi ? Aujourd'hui il hante ses pensées, il l'a blessée et n'est pas sûrement prêt de s'arrêter. Il l'attend à la sortie de son cours et s'apprête à la ramener chez elle pour récupérer ses affaires. Elle sait que c'est du grand n'importe quoi, qu'elle ne devrait pas le laisser entrer dans la bergerie. Alors la mexicaine tente une nouvelle fois de s'échapper. La brebis refuse d'entrer dans sa voiture, dans ce bolide aux airs menaçants, le genre de voiture de laquelle on ne sort jamais vraiment. Elle n'est pas étonnée qu'il se soit tourné vers un tel modèle, bien au contraire et ne peut d'ailleurs pas s'empêcher de relever l'ironie de sa pensée. Elle s'en amuse Daya, parce que c'est sûrement la seule chose drôle qu'elle aura l'occasion de dire avant un bon moment. Et comme elle s'y attendait, Lexi perd patience face à son obstination. Il claque la porte, et l'espace d'une seconde, Daya se dit que même sa Mustang subit certainement ses accès de colère de façon régulière. Il contourne alors le véhicule pour se planter devant elle tandis qu'elle commençait à reculer de quelques pas. Elle aurait du se mettre à courir quand il ouvrait la portière du côté conducteur. Elle aurait même dû profiter qu'il marche devant elle pour aller se planquer dans un buisson. L'italien lui ordonne de monter dans la voiture, mais elle s'y refuse, Elle ne tente pas tant à y échapper car elle sait qu'il parviendra à ses fins. Non, elle gagne juste un peu de temps, pour trouver une solution, ou du moins s'assurer de ne croiser personne à la maison. Elle avait déjà habilement réussi à cacher son poignet bleuté, mais Lexi c'est pas juste une petite blessure. Lexi, c'est une plaie ouverte, c'est l'évidente incarnation du mal, c'est son regard qui crie coupable. Face à son refus, il empoigne une partie de sa cascade d’ébène la forçant à s'approcher de lui, pour lui profaner ses menaces habituelles. Pourtant cette fois, Daya voit bien qu'il ne s'agit pas là d'un simple caprice. Il ne s'agit pas seulement de ses envies, d'un nouveau coup de tête. Elle perçoit une certaine urgence dans sa voix, peut-être bien même une question de vie ou de mort. Là Lexi ne fait plus le malin, il ne joue plus. Il est très sérieux et n'a pas besoin d'ultimatum pour qu'elle s'exécute. « D'accord. » qu'elle murmure dans un chuchotement, résignée, les yeux baissés sur la pointe de ses pieds. Il lui ouvre la porte avant d'aller s'installer presque sereinement derrière le volant. Elle déteste son assurance, cette façon qu'il de jouer de l'autorité qu'il a sur elle. Ça la met hors d'elle, pourtant elle en redemande. Le moteur rugit et Daya prend place à son tour sur le cuir froid du siège, la mine renfrognée. « SI t'arrives à savoir où j'ai cours, tu devrais savoir où j'habite non ? » elle lance avec insolence. Daya on dirait que t'as quinze ans. Elle joue à la gamine en mal de liberté, et, en toute logique, commence à lui indiquer le mauvais chemin jusqu'à chez elle tandis que son regard oscille entre la route et l'écran de son téléphone toujours sans réponse. « Y a quoi de si important dans ton sac ? » qu'elle finit par demander pour rompre leur silence.
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