❝You and I always and forever❞
ANTONIO & LEAH

Aujourd’hui j’ai besoin de me défouler, non pas pour sculpter mon corps comme habituellement, mais je suis dans une période où je cauchemarde énormément de mon salopard de paternel et il me faut ressortir toute cette haine que j’ai au fond de moi, cependant je sais que coucher avec une ribambelle de nanas ne changera rien à mon problème, du moins ça ne m’apaisera pas totalement et au lieu de frapper qui que ce soit, j’ai besoin de décompresser à la salle de sport et plus précisément dans l’espace combat ou je me prépare sans pour autant mettre de gant de boxe. Je frappe le sac sans relâche, de plus en plus vite et de plus en plus fort, manquant de crier de rage sauf que je me contiens prenant une pause pour redescendre un peu, buvant un coup, les veines de mon corps ressortant excessivement, mes poings s’avérant être totalement rouge, quasiment à sang mais je ne ressens aucune douleur. Je reste dans ma bulle et au lieu de voir un sac de frappe, je vois mon connard de géniteur qui certes gît en prison comme une merde mais que je désire voir souffrir, je donnerais énormément pour l’avoir en face de moi et lui refaire le portrait. Je reprends mon entrainement du moins si l’on peut appeler ça ainsi et je recommence de nouveau, la rage ne cessant de me ronger à chaque coup que je donne dans ce sac, me soulageant cependant tout de même, puis j’entends la porte d’entrée s’ouvrir, ne faisant pas spécialement attention avant d’entendre des sifflements de plusieurs mecs, ce qui me fait me retourner pour apercevoir Leah, ce qui me vaut dans un premier temps un sourire avant que je ne réalise qu’elle venait de se faire siffler « C’est lequel de vous qui l’a sifflé ? » Plus personne ne bronche, on entendrait presque une mouche voler, surement qu’ils sont effrayés vu à quel point je peux frapper fort sur ce sac de frappe « Le prochain que j’entends siffler il aura à faire à moi » Je fronce les sourcils regardant chaque hommes dans la salle avant de retourner à la belle espagnole « Et toi comment tu vas ma belle ? » Entre nous c’est vieux comme tout mais malgré tout on a gardé contact et c’est probablement la seule personne que je considère comme une réelle amie car elle m’a connu avant l’épisode de mon père et c’est probablement une de mes meilleures rencontres de cette époque même si ensuite on s’est totalement perdu de vu

© LOYALS.

❝You and I always and forever❞
ANTONIO & LEAH

Habituellement j’optais pour le sport en chambre pour me défouler mais là c’était trop, il fallait que je me défoule, revoir Amélia m’a remémoré tous ces mauvais souvenirs à propos de mon père et j’avais besoin d’extériorisé ça de manière violente et il fallait bien que j’aille à la salle pour cela, m’accaparant sans plus tarder un sac de frappe que je maltraite sans arrêt. Je sens les regards surpris sur moi mais je m’en cogne à vrai dire du moment que personne ne vient m’emmerder car ça peut vite partir en sucette. D’ailleurs lorsque j’entends certains commencer à siffler je me retourne ne comprenant pas trop ça et quand j’aperçois Leah je vois rouge. C’est irrespectueux de faire ça et même moi qui n’est pas un exemple dans la manière de faire avec les femmes, je ne suis pas comme ça. Je les menace donc tous sans exception et très vite le calme revient et il vaut mieux pour eux que ça ne recommence pas sinon ça va très mal se passer pour le malin qui siffle. Je prends donc par la suite de ses nouvelles une fois que j’ai fait la mise au point avec les autres et je lui souris tendrement « Oui ça va » En réalité je mentais mais je ne pouvais rien lui dire malgré son importance dans ma vie je dois garder tout ça pour moi « En temps normal je m’en fou et encore mais là c’est toi alors forcément on doit te respecter sinon je montre les crocs » Il n’y avait pas de sentiments entre nous mais elle est juste particulière pour moi. Cependant étant célibataire on ne doit rien à personne et nous sommes dans notre bon droit de nous rapprocher ou non « Pourquoi ça te déplait que je te défende ? » Je souris malicieusement en m’approchant d’elle dangereusement « Je peux te laisser seule dans la cage au loup si tu veux »

© LOYALS.