Je remercie Côme de m'apporter de bonnes nouvelles... Mais je sais très bien que s'il y en avait des mauvaises, ça n'aurait pas été de sa faute. Après tout, j'ai fais une fausse couche par le passé, je sais que mon utérus est devenu un peu plus fragile après coup. Cela dit, je ne pense pas que j'aurais déversé ma colère sur lui, mais peut-être plutôt sur Sloan pour être aussi lâche et pour m'avoir délibérément abandonné, moi et mon fils. Putain, ça fait bizarre de dire ça ! Mon rêve ? Vraiment ! Enfin, j'aurais dit la même chose si c'était une fille, donc je sais pas si on peut appeler ça un rêve... Je ris doucement avant de me rasseoir, après qu'il ait essuyé mon ventre plein de gel. Je me rhabille correctement et lève les yeux pour remarquer qu'il s'est rapproché. Ce qu'il dit... eh bien, disons que j'n'arrive pas à rester indifférente. Mais le jeune homme se lève et récupère un dossier dans ses affaires comme s'il n'avait jamais rien dit. Pff, ça sert à quoi de créer une ambiance si c'est pour dégager juste après ? C'est injuste ! Tu m'as manqué aussi. Avouai-je timidement, malgré ma tentative d'être choquée parce qu'il s'est déjà éloigné.

La deuxième échographie... Ce moment bien particulier qui apportait son lot d'émotions diverses et variées mais tu aimais voir les sourires, les exaltations des futures mamans ou mieux encore les réactions des futurs papas à l'annonce du sexe de l'enfant. « Souvent les mamans veulent un petit garçon et ton grand sourire ravi est très éloquent. » souris-tu avec tendresse, avant d'essuyer doucement son ventre, avec l'envie de le caresser et tout. Par la suite, tu te rinças les mains avant de t'installer face à elle pour noter rapidement dans son dossier puis tu lui fis une petite déclaration bien sympa. Sauf que tu te barras pour récupérer un dossier alors qu'elle murmurait que tu lui avais manquée aussi. Tu revins auprès d'elle afin de lui voler un baiser passionné, puis tu t'assis sur ton bureau juste à côté d'elle avant de lui tendre le dossier. « Tu te rappelles quand je te parlais du charmant bambin abandonné que j'ai sauvé dernièrement... J'ai établi un dossier solide pour pouvoir l'adopter. Et je voulais savoir ce que tu en penses. » tu te mis à rougir légèrement mais tu gardas néanmoins un sourire radieux.

C'est vrai que j'espérais avoir un petit garçon ! Mais ce n'est pas parce que je n'en veux pas. En fait, Liz attend deux petites filles et j'espérais avoir un petit garçon pour faire différent, mais bon faut avouer que je préfère l'idée d'élever un petit homme. Après la déclaration spontané de Côme, je lui avoue qu'il m'avait manqué aussi et ne m'attend pas du tout au baiser qu'il me vole, furtivement. Je rougis alors qu'il me parle du bambin qui a été abandonné à la caserne et du dossier qu'il préparait pour l'adopter. Fais voir ? que je lui demande, en prenant le dossier pour l'examiner. Tu sais... t'es pas marié, il y a encore ça qui n'est pas solide... et ils risquent de te la refuser pour ça... je me racle la gorge et lui redonne son dossier. Mais c'est effectivenent solide a part de cela !

Tu étais heureux parce que tu faisais certainement l'un des meilleurs métiers du monde surtout dans la médecine. Fin, c'était même parfait pour les plus gros pervers de la Terre... Pour ta part, tu te montrerais pervers qu'envers la jeune femme que tu venais d'examiner avec minutie... Elle était heureuse d'avoir un petit garçon et ça te faisait vachement plaisir même si tu ne pouvais pas nier le fait que tu aurais préféré que cet enfant soit le tien. Waouh c'était la première fois que tu avais ce genre de pensées. Tu lui déclarais subitement qu'elle t'avait manqué et elle t'avouait que c'était réciproque, du coup après avoir récupéré ton dossier pour l'adoption de la petite qui avait été abandonnée, tu lui volais un baiser puis tu lui demandais son avis. « Oui je me doute que mon statut de célibataire est contre moi... Mais je peux offrir un milieu sain pour la petite. » souris-tu ravi qu'elle se montre honnête. « Merci pour ton avis ! Je pensais que tu me traiterais de fou comme tout le monde. Je veux vraiment offrir ce qu'il y a de meilleur en ce monde pour cette petite qui n'a plus rien... »

J'vais avoir un petit homme... Maintenant que ça c'est confirmé, je vais pouvoir commencer à penser à un nom. Là déjà, j'ai quelques idées mais on dirait qu'elles ne sont toutes pas à la hauteur de mes attentes ! Mais bon, j'ai encore quatre mois pour réfléchir et faire un choix. Après deux courtes déclaration, Côme se penche pour me voler un baiser et enchaîne presque immédiatement (sans me laisser le temps de réagir) sur le dossier d'adoption pour la petite fille qu'il a trouvé à la caserne. Je regarde le dossier minutieusement avant de lui donner mon avis, qui était qu'en étant qu'homme célibataire il n'y a pas beaucoup de chances qu'il soit pris déjà. Je l'écoute me répondre puis ajoute : Ouais bon... c'est vrai que t'es médecin, en pédiatrie en plus et que tu sais quoi faire en cas de besoin, mais justement... Le fait que tu sois médecin, ça veut aussi dire que t'as pas beaucoup de temps à lui accorder et en plus, t'es encore étudiant et t'as pas de conjointe pour t'aider dans les tâches... Et il y a beaucoup de couple qui ne peuvent pas avoir d'enfants, qui ont tous les prérequis et qui attendent patiemment de pouvoir adopter. Bref, on dirait que je le décourage à trop parler, mais j'essaie de me montrer le plus honnête possible... Non, rien de tout ça est fou... Enfin c'est pas moi qui va te juger pour vouloir élever un enfant. Soufflai-je, en mettant ma main sur mon ventre. J'suis sure que tu ferais un bon père. ...Et en 3s, l'ambiance a changé et j'ai l'impression qu'on peut couper la tension avec une paire de ciseau.

Après avoir accompli un super travail, puis annoncé que la jeune femme allait avoir un petit garçon, ce qui la rendait très heureuse, tu venais à lui faire des petites déclarations qui te tenaient sérieusement à cœur. Et comme elle avouait que c'était réciproque, tu n'avais pas pu t'empêcher de l'embrasser puis par la suite, tu te mettais à lui dévoiler ton secret actuel. En l'occurrence, il s'agissait de l'adoption de la petite Amy qui avait été abandonnée. Son avis était vachement important à tes yeux, parce que même si vous ne sortiez pas ensemble, il n'empêche que c'était elle qui partageait ta vie à l'heure actuelle. « Oui, tu as tout à fait raison. Même si j'ai aussi réfléchi sur ce cas de figure. Je verrais bien quand je passerais devant les personnes compétentes qui vont gérer le dossier » souris-tu alors qu'elle ajoutait que ce n'était pas elle qui allait te juger tout en posant sa main sur son ventre. Elle te dit que tu ferais un bon père. « Et toi, tu seras une mère fabuleuse Suzy Underwood » répondis-tu en venant l'embrasser passionnément avant de lui demander : « Je peux toucher ton ventre ? » tu lui demandais en tant qu'amant, et non en tant que médecin.

Côme voulait adopter une petite fille, qui selon le dossier, se nommait Amy. Comme je lui ai dis plus tôt, ce n'est pas moi qui vais le juger de vouloir des enfants, encore moins parce qu'il est gynécologue et obstétricien- limite, son métier en soi, démontre bien son affection pour les bébés. Ça me fait tout drôle, d'être avec quelqu'un qui aime autant les enfants que moi. Enfin... nous ne sommes pas un couple mais par les temps qui courent, on agit un peu comme tel. La main sur mon ventre, j'écoute Côme me renvoyer le compliment et je souris timidement. Encore une fois, il me vole un baiser mais tendre cette fois, et passionné. Je prolonge avec toute ma délicatesse et me racle la gorge à sa question. Tout de suite, parce qu'on est dans une salle d'examination et qu'il est gynécologue, je me rétracte. O... Oui pourquoi ? Y'a un truc qui va pas ? Je cherche des explications dans son regard, mais n'y trouve qu'un regard surpris, surement à cause de ma réaction de futur maman nerveuse. Oui, tu peux... et surtout, merci de demander ! Y'a rien de plus chiant que quelqu'un qui me touche et me caresse sans ma permission... quoi que, ça ne m'a jamais gêné venant de lui.

D'après Suzy, tu serais un bon père ! Tu l'espérais sincèrement et même si tu ne pourrais pas obtenir l'adoption de la petite Amy, cela te donnerait une certaine expérience. Tu ne pouvais pas nier ton affection toute particulière pour les enfants surtout les bébés. Tu ne savais pas si tu lui avais raconté l'événement qui avait déclenché ta passion pour les nourrissons. Tu lui en ferais part tout à l'heure sûrement. Pour le moment, tu profitais de la proximité que vous aviez pour l'embrasser tendrement, passionnément. Elle te rendait le baiser tout en le prolongeant, jusqu'à ce que tu lui demandes la permission de toucher à son ventre. Aussitôt la jeune femme s'alarma, ce qui te surprenait un peu mais tu te doutais qu'elle réagisse de la sorte. « Non, tout va bien. Je voulais juste poser ma main dessus » dis-tu d'un ton rassurant tout en lui adressant un sourire bienveillant alors qu'elle te donnait la permission. Alors tout en la regardant, tu vins poser ta main sur son ventre arrondi avant d'afficher un sourire. « Est-ce que tu as déjà une idée de prénom? » lui demandas-tu tout en caressant doucement le ventre, gardant ton regard rivé sur elle.

Côme est attentionné, patient, doux et il ne semble pas être le genre de mec qu'on retrouve typiquement partout à Harvard... Il a l'air fidèle, honnête, bienveillant... c'est un bijou, vraiment ! Mais il est tellement différent de Sloan, parce qu'il est calme et réfléchi aussi, du peu que je connaisse de lui... J'ai l'impression qu'il a limite plus de contrôle que moi, plus de sérieux. Alors oui... il ferait un bon père. J'en ai aucun doute. Après le baiser qu'on s'est échangé, le jeune homme m'a demandé s'il pouvait mettre sa main sur mon ventre et j'ai accepté après un brin de panique. Côme m'assure qu'il n'y a rien, qu'il veut juste mettre sa main dessus... et je devine alors que c'n'est pas en tant que médecin, mais en tant qu'ami... ou peu importe ce qu'on est en fait. Avec un sourire aux lèvres, il pose sa main sur ma petite bosse de ventre, délicatement. Mh... Je sais pas... J'avais un nom fixe pour une fille... Nina... et quelques idées pour un garçon... mais maintenant que je sais que c'est un petit homme, j'ai l'impression qu'aucune d'entre elles me plaisent. Je ris doucement avant de baisser les yeux vers sa main qui me caresse le ventre. C'est... trop bizarre. Lorsque j'étais avec Sloan et encore au début de ma grossesse, j'avais peur de grossir et de ne plus être séduisante. Côme m'a connu enceinte et malgré le fait que le bébé ne soit pas le sien, il ne se rétracte pas. Sloan n'aimait pas les enfants et n'en a jamais voulu, Côme est définitivement son contraire. Il agit presque comme si c'était le sien... Après quelques minutes comme ça, je me décide à reculer et me racle la gorge, légèrement mal à l'aise. Je pense que j'vais y aller moi

Et dire qu'à la base, c'était juste une visite pour une échographie mais au final, vous retrouviez un nouveau moment pseudo-romantique. En effet, tu avais doublement partagé sa joie de découvrir le sexe de son enfant. En tant que gynéco-obstétricien tout d'abord, et en tant que futur père de substitution pour l'enfant... Fin tu l'espérais intérieurement mais pour l'heure, tu n'étais que l'amant parfait de Miss Underwood ! C'était à cause de ce statut d'amant que tu lui avais demandée si tu pouvais toucher à son ventre... Du coup, te voilà en train de le caresser tout doucement, tout en lui demandant si elle avait déjà réfléchi à un prénom pour son petit prince qui naîtra d'ici quelques petits mois. « Je me doute bien. Je suis sûr que tu trouveras le prénom parfait pour ton fils. » souris-tu sans cesser de lui caresser le ventre, tu étais subjugué par ce moment-là. Tu aimais partager des trucs pareils avec Suzy même si tu te doutais que ça ne la mettait pas dans une situation confortable... C'était quand même l'enfant d'un autre qu'elle portait mais tu t'en fichais parce que c'était Elle que tu voyais, la future mère d'un enfant merveilleux. Peu importait le père, ces deux êtres qui partageaient ta vie en quelque sorte, c'était tout ce que tu souhaitais. « Attends... Je voulais te raconter une petite histoire. Sur l'origine de ma fascination pour les bébés. Pourquoi j'ai choisi la gynécologie obstétrique alors que d'autres services médicaux sont plus prestigieux. » dis-tu en te relevant légèrement pour lui faire face. Tu ne savais plus si tu lui en avais déjà parlé...