Netflix, voila à ce quoi se résume ma journée off. Après bon il fait tellement pas beau que je n'ai même pas envie de sortir, je n'ai pas ouvert mon téléphone de la journée à part pour envoyer des SMS à Elisa. Mais ça c'est normal c'est ma petite soeur de coeur, et elle me parle souvent en ce moment, puis ça me fait du bien aussi de lui parler et de dire que j'ai enfin compris que j'avais un putain de coeur et qu'un jour il faudrait que j'arrive enfin à me poser et à me rendre heureux, penser à moi même avant de penser aux autres. C'était une bonne chose à faire. Je m'en fous qu'on n'aime pas mon côté romantique, ou un peu trop fleur bleu. Je suis comme ça et je ne me changerais jamais. Je sais ce que je veux, et un jour je trouvais la personne parfaite pour cela. Je l'avais, mais je lui ai fais du mal... Je l'ai trompé comme le plus gros con que je suis. Je me déteste à mort. Bref, je m'étire rapidement, je me lève pour me mettre en boxer pour ensuite m'endormir sur mon ordi. Je saute dans mon lit pour m'allonger à nouveau sauf que d'un coup j'entend un coup dans la porte qui me faut sursauter. Je fronce le regard, qui à cette heure là peux venir chez moi? Je me lève puis j'ouvre la porte à ma plus grande surprise, Aymalyne se trouve là, mon coeur ne fait qu'un bon. Ok je l'aime encore. Mais pourquoi? Je n'avais plus de nouvelles d'elle depuis des lustres, depuis qu'on s'est séparé en faite. "Aymalyne? Qu'est ce que..." Je secoue la tête, trop de questions se bousculent dans ma tête, je suis totalement perdu. Je fronce le regard puis je m'éloigne de la porte pour qu'elle puisse entrer chez moi. "Vasy entre." Je n'allais pas la laisser dehors tout de même. Mais bon qu'est ce qu'elle vient faire ici? Chez moi?Après le mal que je lui ai fais. Je regard ce qu'elle porte contre elle, deux cafés je reconnais ma boisson préférée puis surtout une boite de macarons? Ah? Elle me connait trop bien. Ca en ai désespérant.

Je ne m'attendais pas du tout à la voir là devant moi. C'est clair, quand j'ouvre cette porte je pensais voir Elisa, ou autre personne comme Hope, où je ne sais pas qui, mais pas Aymalyne. On avait parler par SMS et elle m'a dit qu'elle viendrait discuter rapidement avec moi en vrai. Je lui avais dis que je l'attendais car moi j'avais remarqué plusieurs choses, et réfléchis aussi sur la vie que j'avais foiré avec elle. Sur les deux moments de notre vie en couple que j'avais foiré à cause de mon égo de merde et du moment où j'ai été planté ma putain de queue ailleurs. Chose que je déteste, car je ne suis pas comme ça. J'ai toujours été fidèle depuis, enfin j'ai pas réellement eu de copines non plus. Athé, ne compte plus. J'étais en boxer et je l'a vois me détailler du regard lorsqu'elle rentre et à regarder aussi autour d'elle. A son timbre de voix je comprend qu'elle pense que je dois être occupé avec une meuf. Je secoue la tête en rigolant. "Non je suis tout seul t'en fait pas. J'étais occupé par Netflix donc bon tu vois mes occupations. Vasy pose tes affaires fais comme chez toi." On avait besoin de discuter, j'avais compris au combien on avait besoin de discussion aujourd'hui. Enfin se comprendre un peu tout de même. "Tu étais où depuis tout ce temps?" Je l'avais plus eu de nouvelles depuis des jours, des semaines. Pourquoi? Qu'est ce qu'elle devenait? Elle avait pas changé déjà.

Je trouvais ça toujours étrange qu'elle soit là devant moi, à mon appartement. Mais certes pourquoi pas, surtout qu'elle me demande si je suis occupé. Franchement si j'aurais été occupé, j'aurais jamais pu venir lui ouvrir la porte ou alors ça serait la jolie femme qui m'aurait tenue compagnie qui aurait ouvert la porte et là je pense qu'Aymalyne n'aurait pas été dans le même état. Je ne sais pas si j'ai pointé ou pas une petite pointe de jalousie lorsqu'elle parle mais tout de même. J'ai tout gâché, ok, l'amour est toujours là au fond de moi. Pour elle, pour elle simplement. Je suis fou d'elle mais ça je ne vais pas non plus l'avouer. Elle m'explique qu'elle avait disparu car elle était en maison de repos. Je fus totalement surpris mais wow, car le mariage de sa mère c'était mal passé. J'en avais loupé des choses, je lui avais promis de venir mais ça a du m'échapper de la tête c'est vrai. "En maison de repos? Mais wow... " J'avais rien remarqué, j'avais pas remarqué qu'elle était au plus mal, j'ai tout foiré. Je soupire en baissant la tête. "Oh... Une thérapie ici? Il s'est passé quoi Ayma? Dit moi..." Je serais quoi qu'il arrive toujours son ami, son ex fiancé, son ex amant. Bref je suis toujours là pour elle, quoi qu'il arrive. J'arriverais jamais à l'oublier. Je ne suis pas Abélard. Je n'oublie pas des sentiments en deux secondes, même si je couche avec un nombre incalculable de nana. "Installe toi vasy. Tu veux un truc à boire?" Je lui montre le canapé où elle peut s'installer et poser ses affaires. Je vois qu'elle réfléchis beaucoup.

Quand je lui demande si elle voulait quelques choses à boire elle me montre son café. Je rigole levant les yeux au ciel oui bon je suis un peu con c'est vrai qu'elle avait son café. C'était peut-être le stresse en faite, j'étais perdu, la savoir ici en face de moi, alors que mes sentiments sont présent ça me perturbe un peu trop. Elle m'avait manqué, beaucoup mais je ne lui avais pas demander de nouvelles, peut-être que mon égo était trop chiant en faite. Je ne voulais pas lui montrer que j'allais mal moi aussi, pensant être fort mais je ne le suis pas. Je ne l'ai jamais été. Je le suis devant elle c'est tout et en l'étant je l'ai perdu. Elle commence maintenant à déballer tout et pourquoi elle était partit et surtout en maison de repos. Je l'écoute. C'est moi, j'étais un con, j'aurais du m'en douter et oui je lui en ai trop demandé d'un coup elle voulait du temps pour tout gérer, du temps pour recommencer à aller bien et j'ai tout gâcher. "Non Aymalyne c'est pas de ta faute. C'est de la mienne et je l'ai remarqué bien trop tard quand je t'avais perdu une seconde fois. Je n'ai pas pris assez de temps pour te demander comment tu allais, pour te montrer que j'allais attendre que oui c'était normal que t'ai besoin de temps avec tout ce qui tu as traversé. Je le savais que tu étais proche de ton père, plus que de ta mère, je le savais que tu allais retombé au plus bas après la mort de ton bébé que Abélard a juste renier comme un con. Et moi j'étais trop égoïste et tout ce que je voulais c'était mon bonheur mais je ne pensais pas au tien." Bizarrement ça me fait mal quand elle me regarde en me demandant pourquoi j'avais douté du nous qu'on était, du fait qu'elle était vraiment retombé amoureuse de moi. Elle me dit qu'elle m'avait dit "je t'aime" et maintenant que j'y pense oui je l'avais entend mais j'avais peur, peur d'être jamais à la hauteur. "Je doutais de toi mais en faite c'était de moi dont je doutais. J'avais peur de pas réussis à te rendre heureuse à retrouver ton sourire. Je me trouvais àa la hauteur pour toi. Je cherchais trop à te retrouver comme avant alors que tu as évolué, grandis changer et que t'es mieux maintenant." Je m'installe près d'elle en la regardant dans les yeux. J'ai tellement tout compris. Mais hélas bien trop tard.. Maintenant tout était mort, fini. Pourtant en face de moi j'aimerais qu'une bulle se crée et qu'on reste juste nous deux ici. Qu'on ne bouge plus. Mais à l'extérieur il y a la suite de nos histoires et elles sont séparées... Le bal.. voila ce qu'il nous reste. Ce que je lui avais promis il y a des années.

Je l'a regarde après avoir tout déballer, j'avais tout merdé, j'en suis conscient. Je lui en avais trop demandé peut-être parce que je suis trop amoureux d'elle et que ça nous détruit. Je ne l'ai jamais oublié en 5 ans, jamais. Quand je l'ai perdu la première fois par ma faute je me suis mis à coucher avec tout ce qui bougeait... Et aujourd'hui? C'est la même. Je fais ça simplement pour m'enlever de la tête le fait que je suis toujours amoureux d'Aymalyne. C'était aussi simple que ça. Je me défend pour ne pas souffrir. L'homme fort n'est pas vraiment fort. Je l'écoute après mon speech et j'hoche la tête. Elle a réussis à me comprendre à me cerner comme toujours elle le fait. C'était clairement tout ça d'un coup. Oui je n'ai jamais réussis à faire le deuil de notre ancienne relation car je l'aime toujours, car j'ai merdé et que ce n'était pas voulu. Elle était ma fiancé, on aurait pu être marié à l'heure qu'il est et avoir une famille. Un enfant déjà pour commencer avec nos études plus ça aurait été compliqué. Je m'imaginais avec elle, je m'imagine toujours avec elle. "T'as entièrement raison de tout ça car c'est tout ça a la fois. 5 ans que j'ai passé à penser à toi à espérer de te retrouver, de pouvoir te parler, te prouver que j'étais pas comme ça, que j'avais changé. Je me pardonnerais jamais de ce que j'ai fais. Jamais je me déteste toujours, tous les jours j'y pense, tous les jours je vois que j'ai merdé comme le plus gros connard égoïste qui pense qu'avec sa queue au monde. Tous les jours je me repasse cette scène en tête où elle a joué de moi pour m'avoir et te blesser. Notre relation secrète était superbe, et oui en voulant aller trop vite, on s'est brulé et quelques choses s'est bloqué. Je t'ai bloqué. Je ne cherchais même plus à savoir si tu allais bien, je voulais juste toi. Je pensais qu'à moi. Hypocrite que je sois. Egoïste je l'ai toujours été." Je baisse la tête. Je sais qu'on  est fait l'un pour l'autre, je le sais, on se connait par coeur, on a nos secrets, nos jardins secrets. Notre monde à nous. Personne n'est au courant de tout ce qu'on a vécu ensemble. Et encore moins aujourd'hui. Hélas les gens ont juste une image qu'on essaye de leur donner. Je pose ma main sur la joue d'Aymalyne en lui caressant, mon regard bleu plongé dans ses yeux noisettes. "Je t'aime Aymalyne, je t'aimerais toujours c'est sur mais.. A partir de maintenant, je veux qu'on se parle, que tu me dises tout, je suis là pour t'écouter, etc. Même si on est plus ensemble. Je suis ton ami et puis... On a toujours notre phrase non?" Je voulais qu'elle s'en rappelle. Je voulais qu'elle me le redise. Pour toujours, nous. "J'étais tellement content de te voir sourire quand on avait notre relation secrète, la Saint Valentin tout ça.. C'était nous, ce qu'on était. Les autres n'avaient besoin de rien savoir. J'étais fou de nos moments tendre, nos calins, nos
moments où on faisait l'amour sans se forcer. C'était nous." Je ne quitte pas son regard. Je deviens fou. Si seulement je ne me force pas là maintenant à ne pas me retenir, je finirais par l'embrasser avec tout ce que je ressens pour elle.