Rien ne me rattachait à mon passer. Seule, j'avais appris à me reconstruire loin des autres, loin de ma famille. Harvard était devenue pour moi une nouvelle vie. Nous étions tranquillement au bar vivent les derniers instant d'une semaine bien mouvementé. Le vendredi était devenue notre rituelle, notre jour de débauche. Celle ou on s'accordait presque tout. " Salut frank, un mojito s'il te plait ". Ce soir, j'allais oublier. Mon passé me tourmentait et mes inquiétudes refaisaient surface. Et si on me retrouvait et si ce petit bonheur m'était enlever ? sincèrement... les réponses me faisaient peur. Je me sentais oppressée et j'avais besoin de noyer tout ceci dans un bon verre de Mojito. Frank était en train de me préparer tout ça. Je me mis à discuter avec mon amie, une fille que j'appréciais et qui partageais mes valeurs aussi faible soit elle. Prête à prendre la boisson, je fis devancer par cet homme. Aussi mystérieux qu'impolie. Je me retournais vers lui, il était dos à moi. Mes yeux se froncèrent prête à bondir à la première occasion. L'inconnu ne m'avait pas remarquer. D'un geste vif, je lui pris le verre de la main avant même que ces lèvres ne touchent mon verre. " S'était mon verre ! " dis-je en attendant qu'il se retourne pour me faire face. " et je partage pas. ". Il se retourna enfin pour me faire face. Mes yeux se froncèrent instinctivement. Ce visage m'était familier, très familier même. " Florian ? " dis-je surprise et contente. Un sentiment qui avait fait s'enlever toute les inquiétudes que je pouvais avoir.
@" FLORIAN LEFEBVRE"

Tes amis t’avaient parlé d’une soirée dans un bar et tu n’avais pu refuser. En réalité, tu n’avais pas besoin d’y aller avec qui que ce soit, parce que tu allais facilement vers les gens, mais c’était toujours bien au début de discuter un peu avec des gens connus, avant que l’alcool fasse son effet et facilite les choses. La soirée était d’ailleurs avancée et tu avais enchainé les verres. Tu étais pour l’instant resté avec de tes amis, n’approchant aucune fille. Tu te disais qu’il était tôt et de toute façon, ça ne prenait pas beaucoup de temps d’en accrocher une. D’ici là, tu t’amusais bien, sauf que ton verre était vide. Inacceptable. Tu retournas donc au bar et t’y appuyas contre, regardant un instant autour. Tout le monde semblait bien s’amuser et surtout, avoir pas mal bu. Ce qui était également ton cas d’ailleurs, car lorsque tu vis un verre se poser devant toi, tu le pris machinalement, comme si tu l’avais commandé. Tu t’apprêtais à le porter à le monter jusqu’à tes lèvres avant qu’une fille te le prenne des mains. Tes réactions étaient plus lentes et tu ne réagis pas sur le coup. Elle semblait énervée et tu te retournas enfin pour lui faire face. « Ça va hein. » Sauf qu’au même moment que tu prononces ces paroles, ton regard croise le sien et elle prononce ton prénom. Tu es surpris de la voir ici, ou de la voir tout court en fait. Cela fait tellement longtemps. « Arielle! C’est pas possible! » Tu avais rencontré la belle demoiselle alors que tu n’étais qu’un jeune adolescent innocent. Vous aviez tout d’abord échangé par messages, pour enfin vous rencontrer. L’important était qu’elle avait été ton premier coup et ton suivant pour quelques années ensuite, à chaque fois que vous vous êtes vu, jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Tu pris donc un instant pour la détailler. Tu savais si c’était l’alcool qui jouait, mais tu la trouvais terriblement sexy. « Pas mal ce que tu es devenue… » Elle avait changé, mais probablement moins que toi, qui avait passé d’un adolescent à un homme.

En venant ici, je n'avais jamais pensé faire face à autant de souvenir de mon passé. Je pensais être à l'abris mais je ne l'étais pas plus ici qu'ailleurs. Florian faisait partie de mes vieilles connaissances, tout comme Esteban. Bien trop de monde me connaissait et connaissait mon histoire. Mes secrets me rattrapaient et la peur prenait petit à petit emprise de mon corps. « Arielle! C’est pas possible! » mon visage semblait presque figé. Consciente de flirter de nouveau avec mon passé. Je croisais les bras et finis par me mettre à sourire. Bordel qu'il avait changer, il était différent de celui avec qui j'avais couché. Bel homme, il était le genre d'homme que j'aimais me taper. Idéal, je restais pas moins l'un de ces premiers fantasmes. « Pas mal ce que tu es devenue… » je me mis à rire. Nous avions changer, autant l'un que l'autre. Et le voir aujourd'hui, me faisait malgré tout plaisir. " Et bien toi aussi, pas mal du tout. " dis-je en rigolant avant de finalement dire : " Je peux t'offrir un verre ? " je lui fis un petit clin d'oeil allez accepte donc de flirter avec ton passé Florian.
@" FLORIAN LEFEBVRE"