Sa mine outrée au mot « pervers » me faisait rire. Pas qu'il soit un obsédé mais.. Disons qu'Austin a des antécédents qui ne le rendent pas tout blanc. Concrètement, ça ne me gêne pas. Certes, l'imaginer entrain de fouiller dans mes sous-vêtements me fait toujours un peu rougir mais maintenant ça me semblait moins « grave » qu'avant. En même temps.. Il ne s'était jamais interdit de le faire. Soit, je pouffais en le voyant me tirer la langue alors que nos plats arrivaient. « Merci » dis-je à mon tour avant de lui souhaiter un bon appétit et de manger. Je dégustais le plat portugais servi et je devais avouer que c'était étonnant en goût et très appréciable. Ce moment me permettait de pouvoir discuter avec lui et c'était très important pour nous. La communication n'avait jamais été trop notre fort alors je n'avais pas envie que la situation puisse à nous se détériorer.

Partir au Summer Camp était un peu une source d'angoisse. J'avais mis le passé de côté depuis qu'Austin et moi sommes ensemble – même si cela ne fait que quelques jours, en réalité – mais.. Je n'oubliais rien et avoir appris être trompée lors d'un été.. C'était impossible à oublier, je pense. Désormais, je pense qu'avec les enfants, j'étais plus sereine et Austin faisait tout pour me montrer qu'il avait mûri donc je n'y pensais pas trop. « Moi aussi, j'ai hâte » souriais-je, sincèrement. Je crus m'étouffer avec la suite de ses paroles. « Tu envisages réellement de payer mes parents ? » demandais-je avec un petit sourire amusé. « Tu as une bonne place dans l'estime de mon père maintenant, ne gâche pas tout » le taquinais-je.

Mes parents n'accepteraient jamais le moindre argent de notre part. Ils étaient trop traditionnels pour cela et ils estiment que c'est à eux de nous aider, jamais l'inverse. « ça leur fait plaisir de les garder, surtout autant de temps. Il faut surtout faire attention à ce que ma mère nous les rende à la fin » riais-je un peu. Grand-mère gâteau, oh oui et mon père n'était pas en reste, bien qu'il le cache un peu. « Je ne me rends pas compte aussi qu'ils vont être loin de nous autant.. » murmurais-je. Surtout que nous partions pour l'Europe alors.. ça allait vraiment faire bizarre. Néanmoins, c'était important, je pense, que l'on prenne du temps pour nous. Comme aujourd'hui. Surtout que mes parents nous aidaient sans rechigner alors autant en « profiter », pour dire ça ainsi.

Est-ce que j'envisageais réellement de les payer ? Bah un peu oui, car des bébés ça revient vite cher. Ô que oui, ça on l'a très vite compris, surtout qu'on ne touche pas des milles et des cents. Nous avions du faire des sacrifices et même si je n'ai jamais vraiment vécu dans le luxe, j'aime bien mon confort. En soit, je sais que ce qui me revient le plus cher c'est ma consommation de drogue, mais je ne me vois pas arrêter de suite. ça va, je n'ai pas une consommation excessive et j'ai tout de même réduit depuis l'arrivée de nos enfants.

Je rigolais en mangeant. J'étais soulagé de savoir qu'entre ses parents et moi -surtout son père- le fossé c'était réparé. Nous avions toujours eu une bonne entente, mais depuis mes conneries, ils ne me faisaient plus confiance, ce que je pouvais tout à fait comprendre. "Ils vont tellement les fatigué qu'elle va nous supplier de les reprendre. Elle a eut à faire qu'à toi étant bébé et tu étais le bébé le plus sage du monde. Là où parle de ma génétique mélangé à la tienne. Deux terreurs" riais-je. Déjà que nous on en bavait -surtout avec Athéna- Ils n'ont aucune idée dans quoi ils mettent les pieds.

"Je pensais vraiment pas m'attacher à des bébés et ressentir ce manque et cet amour-là" Austin et bébé dans la même phrase c'était encore improbable il y a quelques années de cela. C'est fou comment notre vie peut prendre une tournure totalement différente en si peu de temps.

Mes parents étaient totalement ravis d’avoir leurs petits enfants durant tant de semaines. Je les avais mis en garde sur le fait qu’ils bougeaient beaucoup et que si cela n’allait pas, je ne leur en voudrais pas de m’appeler pour que je vienne les récupérer. Certes, ça raccourcirait les vacances, mais c’était normal : c’était mes enfants. Je savais qu’Austin me suivrait, même si ça allait l’embêter aussi de repartir si vite. Quoiqu’il en soit, leur donner de l’argent était impensable. Ils nous avaient beaucoup aidé pour les enfants – et encore, j’avais calmé leur folie dépensière – mais leur rendre la pareille.. Ce n’était pas franchement possible. En tout cas, je savais qu’un jour, il fallait que je m’occupe d’eux. Quoi ? ça reste mes parents et quand ses parents vieillissent et bien.. Il faut prendre soin d’eux. Enfin, c’était ma façon de voire les choses et je ne préférais pas partager cela avec mon petit ami, au vue de ses relations avec son père et de la disparition de sa mère.. Qu’est-ce que sa mère me manquait, j’avais encore du mal à réaliser.

Les paroles d’Austin me firent rire. Ce n’était pas faux, mais il ne devait pas sous-estimer mes parents. « Ils vont y arriver, j’en doute même pas » dis-je sûre de moi. « Achille va coller ma mère h24 et Athéna va être vite calmée par mon père, et on ne va pas pouvoir les récupérer après » pouffais-je. Athéna chercherait à les embêter et en deux-deux, ils arriveraient à retourner la situation et elle tomberait amoureuse d’eux. « Je suis contente que tu sois là, tu sais, pas que je pensais que tu allais partir mais.. J’avais peur que tu flippes un peu » avouais-je. Après tout, devenir père sans l’avoir imaginé avant, c’était un peu violent comme annonce. Malgré que nous ne soyons pas ensemble, il était resté avec moi et j’étais très fier de lui.

J'avais entièrement confiance aux parents de Madisson. Ils ont sut bien l'éduquer et la garder dans le droit chemin malgré ses mauvaises fréquentations -qui n'est autre que moi, puis mes potes de l'époque- alors je ne pouvais qu'être rassuré. Je ne pouvais m'empêcher par contre de me remettre en question sur mon rôle de père, car je ne pourrais jamais vraiment tout leur interdire puisque je ne suis pas un exemple à suivre. Et là je me dit heureusement que Madisson à toutes les qualités qu'il faut pour soigner leur éducation.

"Flipper ? Moi ?" C'est vrai que c'était tellement pas prévu. Nous étions en froid à l'époque, nous avions couché ensemble dans un contexte pas vraiment ultra top, alors j'avais toute les raisons de faire pareil. De faire comme mon père quoi. "Je ne vais pas te mentir, j'ai eut peur sur le moment, je n'avais aucune envie de grandir et de partir dans les couches et les biberons et j'aurais pu te laisser en plan vu qu'on était pas ensemble" Autant être honnête. "Mais déjà, je refuse de faire les même conneries que mon père, en plus, il était inconcevable de tuer des gosses et j'avais aussi envie de prouver aux gens" -notamment à ma mère- " que j'étais capable de grandir et de prendre mes responsabilités en main" et nous voilà, un an après.

Cela faisait un bien fou de se poser et discuter, car il est vrai que je ne m'étais jamais confié sur mon ressenti par rapport aux événements, ce que moi j'avais pu en penser. Comme à mon habitude, je m'oublie. "Tu sais, j'ai vraiment peur qu'ils deviennent comme moi. Bon hyper canon ce n'est pas ce qui me fait peur, mais qu'il suive mon chemin quand ils vont grandir. Drogue, alcool, conquête, soirée en tout genre. J'ai pas trop envie qu'on fasse comme notre mère à aller les chercher à pas d'heure au commissariat" Je ne sais vraiment pas ce que ma mère à foirer dans mon éducation pour je me comporte ainsi. Elle était tellement adorable, gentille, la main sur le coeur.

Discuter de nos enfants alors qu’ils étaient absents était étrange, mais ça faisait du bien. Au moins, ils ne nous entendaient pas dire ce que nous pensions réellement d’eux. Rien de grave, ni de méchant, mais il faut dire que leurs caractères étaient déjà bien présents et visibles. Achille se montrait doux et serein, sauf quand sa sœur s’agace et l’entraîne avec elle. Athéna est un amour, mais il faut dire qu’elle a du répondant déjà à quelques mois. J’espérais que mes parents n’allaient pas regretter tout de même, car même si j’avais confiance en eux, il faut dire que nos bébés sont très toniques. Ils n’allaient pas s’ennuyer, grands-parents comme enfants. Aborder l’annonce de ma grossesse pouvait être un sujet assez bancal. Je ne lui avais jamais trop demandé ce qu’il en pensait car à ce moment-là, ce n’était pas la joie entre nous. Je l’aimais toujours, mais je commençais à me dire qu’il fallait que cela cesse car ce n’était plus possible du tout. Tout explosait entre nous et même si je l’avais épaulé lors de la perte de sa mère, ce n’était pas tout rose. Vraiment pas. La rencontre avec son père m’avait un peu chamboulé aussi. La ressemblance physique était frappante, mais niveau caractère.. Son père était réellement détestable.

Ses mots étaient un peu compliqués à encaisser. S’il était parti, je ne sais pas comment j’aurais fait. Me retrouver seule, avec deux enfants.. Concrètement, je serais partie chez mes parents et j’aurais arrêté Harvard sur-le-champ. Je n’aurais pas pu suivre les cours en prenant soin d’eux, même à distance. Trop de choses en même temps, surtout avec deux bébés. « Tu sais, sans toi, je ne sais pas comment j’aurais fait » avouais-je doucement. « Tu as eu raison lors de la première échographie.. j’étais déjà amoureuse d’eux et je n’aurais pas pu avorter, de toute façon » Je m’en souvenais comme si c’était hier. Beaucoup de peur et de stress mais.. Quelle nouvelle ! « J’aurais quitté Harvard et je serais allée chez mes parents, je n’aurais pas pu y arriver toute seule » Il est vrai qu’il avait mûri d’un coup et ça lui allait bien. Oui, ça le rendait encore plus beau, j’avoue (a)

« En tout cas, je te trouve très sexy quand tu changes les couches » le taquinais-je en pouffant de rire. En vrai, Austin se débrouillant tellement bien que j’étais très fière de lui. Oui, je l’aime de tout mon cœur. Qu’il me parle de ses peurs futures me faisait vraiment plaisir car c’était un moment d’échange important. Je ne savais pas si j’aurais les mots pour le rassurer mais je tentais quand même. « Ils seront canons, ne sois pas inquiet pour ça » souriais-je. Et même s’ils ne le sont pas pour les autres, ils le seront toujours à mes yeux. « Pour ce qui est du reste, on ne pourra pas leur interdire tout ce qui n’est pas bien » Je posais doucement ma main sur la sienne. « Ils feront leur propre erreur pour grandir et malheureusement, ils doivent en faire, sinon on les coincera dans une prison dorée » Mon sourire se voulait tendre. « On prendra le temps de leur expliquer les risques de notre société et on les accompagnera en cas de problème » Ensemble. ♥

J'étais complètement ahurit de savoir comment le temps passe vite. Neuf mois de grossesse, six mois de bébés. On va se réveiller un matin qu'ils rentreront déjà à Harvard sans même les avoir vu grandir. Non, je n'étais pas pressé, car je les aime mes bébés. Il m'arrive parfois de penser à ce qu'il se serait passé si jamais nous avions ou plutôt elle aurait, pris la décision d'avorter. Un choix difficile à porter, mais avec lequel je n'aurais pu rien faire. Nous ne serions probablement jamais retourné ensemble, car mine de rien, sa grossesse nous à forcé à nous rapproché puisque j'étais très impliqué dedans. En fait, toute notre relation se serait cassé la gueule je penses. "Même moi qui déteste les mioches, je les aimais déjà" en fait, quand c'est ton propre sang, ça change la donne. "Je ne me voyais pas faire subir à mes enfants, ce que mon père à fait, car ça laisse une trace et ça en fait des monstres parfois" riais-je en prenant ça à la légère.

"Je suis un expert attend" disais-je en rigolant."Et moi je te trouve splendide quand ils te vomissent dessus" Notre niveau de glamour avait été revu à la baisse. Mais la vie change avec des enfants. Je voyais bien qu'elle essayait de me rassurer, mais je voulais protéger au maximum nos enfants de la société, mais je sais pertinemment que comme tous les ados ils vont essayer de boire, de fumer, de toucher à la drogue, vouloir faire comme les amis et aller en soirée. "Heureusement que tu es là pour l'éducation, car je suis vraiment une merde dans ce domaine" riais-je. "Nan parce que si je m'en sors aussi bien que ma mère, on est foutu" Autant regarder par quel stade j'étais passé. Faire le mur, fuguer, drogue, alcool, fumette, courses illégales, sèche de cours, garde à vue, délinquance. Et je crois que j'ai à peu près fait le tour.

Lorsque j’avais appris que j’étais enceinte, il y eu une explosion en moi, tant de joie que d’une peur cuisante qui me dévorait de l’intérieur violemment chaque jour. L’idée d’être mère célibataire n’avait jamais été un souhait de vie. S’il l’est pour certaines femmes, je les trouve très courageuse, car c’est une responsabilité très importante que de donner la vie à un enfant. Durant neuf mois, je m’étais dit que j’allais finir par craquer, devenir totalement folle à en exploser les murs de notre appartement commun ou alors que j’allais disparaître du jour au lendemain, ne pouvant pas supporter de vivre avec un homme qui n’aurait été que le père des enfants qui arrivaient à grand pas. Forcément, le jour où je reçus cette lettre, le choc fut immense. Austin n’était pas du genre à parler des heures – à l’inverse de moi – ni à écrire des longs monologues sur papier – idem, ce n’était pas pour rien que j’aimais et étudiais la philosophie. Ce bout de papier, je le gardais précieusement dans une boîte chez nous. Il m’est déjà arrivé de la relire, encore il y a peu de temps. Ma décision fut un grand pas pour nous deux, notre relation, notre famille et notre avenir. Je savais pertinemment qu’il n’y aurait pas une autre chance entre nous. Il avait grandi et j’en avais fait tout autant, puisque j’avais mes tords aussi quand à nos liens assez bancals depuis quelques longs mois.

Discuter de nos sentiments à l’égard de nos enfants m’apaisait énormément. Cela nous permettait d’échanger calmement, à cœur ouvert, ce qui nous poussait à avancer petit à petit. Il les aimait déjà.. Pourquoi ne me l’avait-il pas dit ? ça aurait été tellement plus simple, mais je ne lui en voulais pas. Cette nouvelle nous avait surpris tous les deux de la même façon. « Tu n’es pas un monstre » soufflais-je, ne comprenant pas bien s’il avait sous-entendu cela pour son cas. « J’avais presque réussi à accepter l’idée que nous allions finir en garde partagée.. » murmurais-je doucement, un peu mal à l’aise. Mais après tout, c’était ce qu’il avait annoncé avec cet appartement : nous cohabiterions durant les premières années et ensuite, chacun de son côté. Je n’invente rien, j’ai assez bonne mémoire là-dessus et ces paroles m’avaient provoqué une angoisse sans précédent. Pourquoi ? Car en plus de perdre l’homme que j’aime, je perdais aussi mon meilleur ami. Une relation à distance non saine est vouée à l’échec.

Sa remarque me fit légèrement rougir avant de le rejoindre pour rire ensemble. J’avais commencé à m’habituer à l’odeur « vomi » bien que je ne trouve pas ça hyper mignon quand même. Ressentir les angoisses d’Austin me semblait impossible, pourtant il se confiait sans honte et j’espérais pouvoir le rassurer le plus possible. Je comprenais ses sources d’inquiétude, mais je ne souhaitais pas qu’il en perde le sommeil – quoique, c’est déjà le cas depuis un moment pour d’autres raisons. « Tu es un papa formidable, ne te sous-estime pas » dis-je tranquillement, avec sincérité. Je roulais des yeux en souriant. « Je trouve que ta mère s’en ait sorti admirablement bien, surtout seule » fis-je. « Ouais, t’étais vraiment un petit con, mais t’aurais pu être pire que ça, j’sais pas, entrain de tuer des gens ou faire bien pire alors je pense qu’elle te suivait juste assez pour que tu ne deviennes pas un voyou » souriais-je. « J’espère être aussi bienveillante et courageuse qu’elle » admis-je, fière qu’une partie de son sang coule dans ceux de nos enfants. Athéna me fait autant penser à Austin qu’à sa défunte mère.

Comment pouvait-elle dire que je ne suis pas un monstre ? Est-ce qu'on avait bien partagé la même adolescence tous les deux ou bien était-ce une autre Madisson que j'avais en face de moi. "On parle bien du même mec qui ta quitté après avoir couché avec toi et qui t'as trompé ?" Maintenant que nous étions ensemble on pouvait un petit peu plus en rire de ses choses-là, car de toute façon, je ne comptais pas reproduire mes erreurs passées. "Dans ma tête aussi. Tout était programmé. On habite ensemble pendant trois ans durant lesquels chacun fait sa vie de son côté, après je cherche un appart, je déménage et je garde les enfants une semaines sur deux" Comme quoi parfois je peux être très organisé. "Mais la vie nous réserve toujours pleins de surprise" et dans le bon sens cette fois-ci.

"c'est vrai qu'elle a été courageuse de me supporter pendant toutes ses années" je riais, car c'était bien vrai. Elle me manquait énormément. Si elle ne nous avait pas quitté notre vie aurait été tellement différente. Nous n'aurions jamais couché ensemble, donc pas d'enfant, on ne se serait pas rapproché et dieu seul sait ce qui serait arrivé. Un mal pour un bien ? C'est triste de dire ça.; "Tu es déjà bien courageuse et bienveillante, croit moi"

Non, je ne considérais pas Austin comme un monstre. Certes, il n’a pas été l’homme le plus exemplaire du monde, mais il n’a tué personne. Bon, ok, mon cœur plus jeune qu’il a sauvagement assassiné comme il le faut. D’ailleurs, il ne tardait pas à me le rappeler ce qui me fit rouler des yeux. « Ce même mec là qui a grandi et qui est désormais papa, oui » souriais-je tendrement. « On ne refera pas les mêmes erreurs » dis-je calmement car il n’était pas le seul à avoir fait des erreurs. Soit, nous étions désormais dans un nouveau souffle dans notre couple et c’était très agréable. L’entendre parler d’une possibilité qui avait été clair entre nous me rendait un peu mal à l’aise. Donc ça aurait du se passer ainsi. « Heureusement que tu m’as écrit cette lettre alors » fis-je avec un sourire radieux. En même temps, ça avait été l’élément déclencheur pour notre remise en couple. La dernière, il le savait, l’avait écrit et j’en étais sûre aussi. En tout cas, ça se passait plutôt bien pour un début et j’espérais de tout cœur que cela continue.

Sa mère, quelle femme incroyable. L’ange gardien désormais de nos enfants, j’en étais certaine. C’était un peu étrange que ce soit son mariage qui nous ait rapprochés et grâce auquel nous avons eu nos enfants, mais c’était peut-être le destin. Une tristesse donnée pour une joie rendue. « Imagine si tu avais eu une sœur ou un frère, ça aurait été le bordel » pouffais-je gentiment. Son compliment m’allait droit au cœur. Forcément, il réussissait encore à me faire rougir. « C’est gentil » murmurais-je en terminant mon plat. Ne perdant pas le nord, je zieutais déjà sur les autres tables pour un dessert. J’étais ravie d’avoir du poids à rattraper après ma grossesse, ça me permettait de manger correctement et de pouvoir faire de grands écarts !