HISTOIRE
le fils sur qui tout repose. la pression familiale qui lui serre les viscères et qui l'assomme à coup de reproches. gamin des bas-fonds de la société qui tente de survivre, qui tente de se frayer une place parmi ceux qu'ils pensent être l'élite. mais tout n'est qu'illusion et mensonges dans ce monde, il est né là, il devrait le savoir pourtant. ça paraît si évident. aîné d'une famille de trois gosses, oh comme l'a dit le paternel, faut s'faire violence. régulièrement, assumer, quitte à se prendre le mur d'en face. incompris, probablement. excuses lamentables qu'il sort à sa génitrice sur les absences du patriarche. il travaille. il l'entend pleurer, sa mère. trop douce pour son mari, les coups qui pleuvent sur elle comme si on était en mars. fureur, l'alcool dans le sang, mari qui frappe, frappe, frappe. encore et encore. elle tient même plus debout. quand il lui prend le bras, c'est pas pour la faire danser. brisé au fond, le monde qui lui donne envie de gerber une fois pour toute. la rage quand il passe devant les belles maisons avec des marches en marbre des villes, l'adrénaline dans ses veines. il s'comporte comme un gros con. quel cliché. offre son lit, pas sa vie. t'es venue une fois, c'est bien, now dégage. mais y'a une seule chose qu'il aime dans sa vie. curieusement. leo.  

LES LIENS
❖ LEO DA VALLE - GRACE ELIZABETH - la façon dont il la regarde, les sourires qu'ils se lancent, sa tête sur son épaule. c'était avant tout l'bordel. depuis, c'est le chaos, la démence, les regards assassins, le déni, les accusations. oups je l'ai touchée dans l'cœur. il la déteste d'un côté, parce que lui, il lutte pour survivre. et cette action peut l'foutre en prison, ça peut le détruire. ce sera d'sa faute, on l'avait prévenu. les da valle,, c'est le diable en personne. probablement vrai. probablement faux. il se rapproche des autres, elle se rapproche d'autres. ils se détruisent, ils se consument, ils jouent avec le feu sans arrêt, le décompte de leur crime vient de commencer. bang bang, he shot me down.