Let's take some pictures.
Julian & Elisa

Ce soir, j’allais enfin pouvoir prendre en photo mon professeur. Son charisme m’avait toujours plu et je savais que je pourrais faire de belles photos avec lui. Il savait déjà comment se passait la photographie, il connaissait les techniques et même s’il n’était pas mannequin, j’étais certaine que le noir et blanc que j’allais utiliser lui irait vraiment bien. Il a une personnalité que l’on peut voir tout de suite et bien évidemment il a la beauté qui va aussi rendre les clichés très jolis. J’avais eu du mal à lui demander de poser pour moi. En même temps, c’est tout de même une élève qui demande çà à son professeur. Et malgré le fait qu’il soit rapidement parti, en me laissant toute seule au café la dernière fois, il m’avait envoyé le sms que je voulais, pour me demander si je voulais toujours le prendre en photo. Bien évidemment, je savais que la situation allait très certainement être étrange, et même froide mais j’avais tout de même sauté sur l’occasion car je savais qu’un cliché de Monsieur Mitchell serait parfait pour mon exposition Vendredi. Je n’avais plus beaucoup de temps pour éditer certaines de mes photos et les envoyer à l’imprimeur. Je n’avais pas beaucoup d’argent et développer ce genre de cliché en très bonne qualité demandait pas mal d’argent. Heureusement que mon travail me permettait d’avoir un peu de sous de côté. Je ne savais pas si au final l’exposition allait me rapporter quelque chose mais je ne voulais pas perdre cette opportunité en or. Je reçu ensuite la photo de sa carte de visite avec l’adresse. Pas le temps de me changer, je reste dans la robe que j’ai mise ce matin pour aller en cours. Je file tout de même dans la salle de bain pour voir comment se présentent mon visage et mes cheveux. Je soupire, mes cheveux ne ressemblent plus trop à grand chose. Il faut que je fasse quelque chose avec cette frange. J’ai l’impression d’être retombée dans les années 80. Je grimace et finalement les attache en une haute queue de cheval, laissant quelques mèches tomber pour faire plus joli. Je me regarde une dernière fois dans le miroir et hausse les épaules. Je m’en fiche, je n’y vais pas pour lui plaire de toute manière. Je veux prendre quelques photos et partir le plus rapidement possible. Après notre dernier rendez-vous pour parler de l’exposition, je n’ai pas envie de trop m’attarder. Il sait que c’était de lui que je parlais et je préfère ne plus y penser et ne plus revenir sur le tapis. Il me plait, çà s’arrête là, il n’y aura jamais rien. C’est mon professeur et c’est tout. Je mets mes bottines et prends mes affaires avant de partir de la maison LOWELL. Je ne mets pas longtemps à arriver à l’atelier de Julian. J’hésite tout de même un instant avant de sortir de la voiture et de me poster devant la porte. J’ai peur de frapper, je ne sais pas comment çà va se passer. j’appréhende, j’ai une boule au ventre. C’est tout de même dingue de passer d’une émotion à une autre avec lui. Je ne sais plus sur quel pied danser alors je vais tenter d’être le plus professionnelle possible et de laisser le reste derrière moi, sur le pas de la porte. Je frappe et n’attends pas longtemps avant que la porte s’ouvre. Bonsoir je n’essaie même pas de l’appeler par son nom de famille ou bien son prénom. Je peux ? lui demande-je tout en désignant l’intérieur de son atelier. En prenant toutes mes affaires, j’ai oublié de prendre mon manteau lui dis-je alors que j’entrais dans son atelier  j’espère que j’ai tout. Et que vous êtes prêt. Je vous promets de ne pas prendre trop de votre temps.

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Julian & Elisa

Je ne savais pas ce que je faisais. Clairement. Enfin, si, je me mettais dans la merde tout seul. Cela faisait peu de temps que j’avais vu Elisa dans ce café. En plus de cela, c’était moi qui l’avait invité. Oui bon, ce n’était pas un rendez vous personnel non plus mais professionnel. Je l’avais invité pour que l’on discute tous les deux pour son exposition. J’avais réussi à lui avoir une expo pour dans une semaine mais bien sûr, cela ne se préparait pas comme cela. Il fallait de la préparation et des détails à régler. Sauf que voilà, cela ne s’était pas passé comme prévu. La jeune femme m’avait annoncée qu’elle parlait de moi dans ses messages. Enfin, son message qu’elle m’avait envoyé par erreur. Je ne savais pas trop quoi penser de cela. D’accords, c’était flatteur et tout mais ce n’était pas possible. Nous ne pouvions rien.. enfin, elle avait clairement dix ans de moins que moi. L’âge n’était pas trop un soucis pour moi mais elle n’avait que 21 ans. Bon en fait, si, je me contredisais pour le coup. Mais je suis son professeur et d’une façon, je ne suis pas vraiment libre. Bon sang, je devais arrêter de réfléchir ! Je lui avais dit que j’allais poser pour elle, puisqu’elle voulait exposer une photo de moi à son exposition. Seulement, nous n’avions pas beaucoup de temps alors je lui avais proposé de venir à mon atelier pour le faire. Si je faisais une erreur ? Possible. Bref, je me préparais alors dans mon atelier après avoir enfilé une chemise et un pantalon. Je ne savais pas trop comment la jeune femme voulait donc bon. J’allais ouvrir la porte. « Bonsoir.. » Je lui répondis alors que je ne savais pas comment gérer les choses. J’hochais la tête avant de la laisser entrer et fermer la porte derrière. « Oui allez y, il y a pas de soucis. » Je la suivais alors. L’amosphère était un peu bizarre, un peu tendue à vrai dire. « Je ne sais pas si la tenue vous va ? » Question bizarre bonjour. « Comment voulez vous qu’on procède ? » C’était elle qui savait.

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Je savais très bien quelles méthodes j’allais utiliser pour faire les clichés de Julian. J’avais déjà toute la séance dans ma tête, le stress y compris bien évidemment. Çà allait être difficile mais je voulais vraiment au moins un cliché de mon professeur pour mon exposition. Je sais, je pouvais être têtue lorsque je m’y mettais mais c’était plus fort que moi. Il était trop beau pour ne pas être affiché sur un des murs de l’ailier où j’exposerais ma dizaine de photographies. En noir et blanc, je voyais déjà comment çà allait pouvoir ressortir. Je ne sais pas si j’avais vraiment raison d’y aller, mais en même temps, je ne voulais pas vraiment réfléchir. Je ne pouvais lutter contre l’attirance que j’avais pour lui. Rien ne pouvait y faire, on ne choisissait absolument pas la personne pour qui nous allions craquer. Malheureusement, c’était ainsi et je devais faire avec, et Julian aussi. De toute manière, ce n’était absolument pas réciproque et il me l’avait bel et bien prouvé quand nous nous étions retrouvés au café. Et je pense réellement qu’il n’est pas célibataire, donc çà ne devrait plus poser de souci. Nous devons garder cette bonne relation professeur et élève, ou professionnelle, comme il voudrait bien l’appeler. Mais j’aimerais que nous puissions continuer à travailler ensemble. Si j’ai cette exposition, c’est bien grâce à lui. Il y avait une différence d’âge assez importante, mais cela ne m’avait jamais empêché de bien m’entendre avec mon professeur. Que ce soit en cours ou bien en dehors d’ailleurs. Mais lors de notre entretien dans ce café, j’avais mis en péril mon futur projet, l’exposition et tout le reste. Aujourd’hui, je devais bien admettre que je m’en mordais complètement les doigts mais c’était bel et bien trop tard, je ne pouvais pas faire marche arrière. Une fois devant son atelier, j’ai beaucoup de mal à frapper à la porte. C’est complètement stupide, je suis là pour faire des photos, je dois prendre mon courage à deux mains une bonne fois pour toute. Je ne sais pas comment il est, je ne sais pas comment je vais devoir m’organiser pour les clichés. Je ne sais qu’une chose, je ne veux pas le prendre de plein pieds mais simplement prendre son visage en photo et capter tout son charme directement comme ça. Je ne pense pas avoir beaucoup de travail à faire de toute manière. A présent, je regrettais un petit peu d’avoir mis une robe. Enfin, je n’étais pas censée savoir que ce soir je me retrouverais ici pour prendre es photos. Maintenant que je suis là, et qu’il est là, je crois que c’est devenu encore plus étrange que par téléphone. merci murmure-je en me faufilant à l’intérieur de l’atelier. Je découvre cet endroit et je vois tout de suite un fond blanc, mais aussi un fond noir. Parfait. Oui oui, ne vous en faite pas, je ne vais prendre que votre visage. Enfin, les photos ne seront pas de plein pied. pour le moment en tout cas. Je peux utiliser le fond noir ? lui demande-je tout en continuant de regarder autour de moi. Je pouvais tout regarder, mais je ne pouvais pas le regarder lui dans les yeux Vous avez un kit de lumières quelque part s’il vous plait ?

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Parfois, j’aurais bien aimé savoir comment allaient se passer les choses. Pouvoir être devin mais bon, cela ne se passait pas comme cela, malheureusement. Il fallait prendre les choses comme elles étaient. Comme elles venaient. Nous ne pouvions rien de plus que ça. C’était tout de même bizarre que de l’avoir ici, dans cet atelier et avec moi. En même temps, c’était moi qui lui avait demandé mais je lui devais bien quelques photos. De plus, ce n’était pas avec ce qu’elle m’avait dit que j’allais détruire sa carrière. Bon, le mot était fort mais je n’allais pas faire annulé son exposition. Je n’étais pas con à ce point non plus. La jeune femme était arrivée et, de ce fait, je l’avais laissé entrer à l’intérieur. « D’accords, pas de soucis. » Je lui disais en hochant la tête. Elle faisait ce qu’elle désirait. Je ne faisais qu’exécuter en gros. Je n’avais pas l’habitude d’être modèle ceci dit. « Oui allez y si vous voulez. Il y a aussi un fond blanc si jamais vous avez besoin. » Puisqu’elle m’avait parlé d’un fond blanc la dernière fois, j’avais également préparé cela au cas où. « Je dois avoir cela. » Je lui disais alors que je cherchais ce dont elle avait besoin. Finalement, je trouvais deux spots et lui montraient. « J’ai cela, qu’est-ce que vous préférez ? » Je lui demandais, la laissant choisir et organisé cela. « Vous avez besoin d’aide ? » Je lui demandais histoire de ne pas rester les bras croisés et ne rien faire. Je n’aimais pas cela et puis bon, la situation était déjà bizarre et tendue. Je cherchais donc à me rendre utile et faire quelque chose pour ne pas être plus nerveux que je ne l’étais déjà. Je ne savais pas si c’était son cas mais.. « Comment vous voulez vous y prendre ? Enfin.. que je me mette ? » Voilà pourquoi je préférai davantage les photos prises sans qu’on ne s’y attende.

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Je me souviens de notre conversation, ou nous parlions qu’il est plus facile et plus joli d’ailleurs de prendre des photos sans que l’on s’y attende. Malheureusement, ce soir, il allait forcément s’y attendre. J’avais apporté avec moi deux appareils photos. Le vieux fujifilm dont on avait parlé la dernière fois, et bien évidemment un appareil reflex, celui que mon père m’avait offert récemment. J’en étais très fière mais j’avais peur de ne pas encore savoir comment manier tout ce qu’il fallait manier. En tout cas, j’étais bien contente de ne pas avoir oublié mon vieux fujifilm car développer des photos et en découvrir le résultat est quelque chose de tellement bon. Il y avait de quoi faire dans son atelier. Un petit sourire se positionna alors sur mon visage, et je ne regardais toujours pas Julian droit dans les yeux. Pas après ce qu’il s’était passé au café, non. Je voulais encore me cacher mais mon courage étant enfin présent, je ne pouvais guère repartir sans même avoir pris un seul cliché. Alors, la patience qui était mère de toute les vertus allait devoir grandement m’aider ce soir. Pourquoi ? Parce que même sans effort il était canon et je trouvais çà plutôt dramatique. Je lève alors les yeux au ciel tout en allant voir le fond noir. Heureusement, il ne me voit pas. Non, je ne vais certainement pas avoir besoin du fond blanc. Enfin, pas pour le moment en tout cas. je n’avais que le fond noir en tête pour l’instant. Je verrais bien par la suite. Il revient ensuite avec deux spots. Ils feront l’affaire. Je pense que je ferais mon propre cadre un jour avec un simple matériel, cela devrait le faire Merci beaucoup. Lumière blanche, fond noir, c’est tout ce dont j’avais besoin. je n’ai pas encore sorti mes affaires, j’attendais de tout installer avant. Non, non, c’est bon merci. Pouvez-vous vous asseoir sur le tabouret s’il vous plait et vous mettre là ou y a le fond noir. je récupère alors le spot le plus puissant pour la lumière. Vous allez être le plus naturel possible. Je sais, ce n’est pas la meilleure méthode, du moins pas celle que vous préférez mais je ne peux pas vraiment vous prendre sans que vous le sachiez pour le coup. je hausse les épaules. Je crois que depuis que je suis arrivée, c’est la première fois que je le regarde dans les yeux. Détendez-vous un petit peu et regardez ou vous voulez. Je n’ai pas besoin que vous me regardiez moi. Enfin l’objectif. je récupère mes deux appareils photos et pose le vieux fujifilm sur la table à côté de moi pour tout à l’heure. Regardez au loin, faite ce que vous voulez, du moment que vous restez bien dan le champs de la lumière.
je ne voulais pas paraître trop bossy avec lui mais il fallait bien qu’on fasse les photos. Sa beauté me frappait tout de suite. Le noir et blanc rendait vraiment bien sur lui.

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La situation était compliquée mais je crois que ni elle ni moi nous voulions en parler. Je ne voulais pas parler de tout cela et elle non plus. Je crois qu’il n’y avait rien à dire. En même temps, après l’avoir laissée ainsi dans le café la dernière fois, c’était normal. Je ne m’étais pas excusé pour ça mais ses mots m’avaient surpris et je ne savais pas trop comment faire ça. Comment tout géré. Je tentais de me concentrer uniquement sur une chose. Sur les photos que nous devions faire. « D’accords, pas de soucis c’était juste au cas où.. » Je lui disais. Elle pouvait toujours s’en servir si elle avait besoin. « Oui d’accords, je vais m’installer, dîtes moi si ça va. » Je lui disais avant de venir m’installer sur le tabouret, le fond noir se trouvant derrière moi. Les spots étaient disposés sur le sol. Je passais une main dans mes cheveux pour les recoiffer. J’hochais la tête à ses mots, écoutant ses consignes. « Très bien, on peut y aller ? » Je lui demandais alors que j’étais assis sur le tabouret. Je regardais au loin, prenant une pose simple. Je faisais plusieurs poses pour qu’elle choisisse laquelle elle préférait. Une où je passais une main dans mes cheveux, une la tête baissée, une autre la main sur mon menton. Je posais également mes mains sur mes cuisses et croisait aussi mes bras. Je crois que avec cela, elle avait pu faire plusieurs photos. « C’est bien comme ça ? » Je lui demandais alors, histoire de savoir si c’était ce qu’elle désirait. Si je m’y prenais correctement. Je décidais alors de la regarder dans les yeux pour cette énième photo. Je ne me sentais pas des plus à l’aise mais cela allait au fil des photos. Je me sentais quand même mieux. « Par contre, ce n’est pas juste mais je veux aussi vous prendre en photo ensuite. » Tant qu’à faire. Bon, ce serait pas utile pour son exposition mais en loisir si on voulait. Quoique.. cela pourrait peut-être me servir pour une de mes prochaines expositions. « Ou vous dessinez, puisqu’on est ici. Enfin.. à vous de voir ce que vous préférez. » Bon.. vu la dernière fois, je ne crois pas que j’allais atteindre mon but facilement. Je ne suis pas sûr qu’elle allait acceptée. Pas comme cela.

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Je n’aurais pas pensé venir ce soir. Un bout de moi m’avait dis de ne pas venir, de le laisser, et de ne jamais plus lui parler, à part pour les cours, mais je crois que c’était bel et bien l’autre partie de moi qui avait eu raison de tout le reste. Encore une fois, ma tête était vaincue par ce que me dictait mon coeur. J’avais envie de le prendre en photo, d’être en sa compagnie, alors qu’il m’avait finalement lâchement laissé tomber au café quand je lui avais dis la vérité sur le sms. Je n’avais jamais pensé qu’il s’enfuirait ainsi, je pensais juste qu’il dirait que ce n’était rien. Après tout, ce n’était qu’un simple message, pas de quoi fouetter un chat. Mais soit, il avait préféré partir en me laissant devant mon thé. J’étais finalement arrivée à destination, mais pour combien de temps ? Je mettais tout en place alors que je lui avais dis de se mettre sur le tabouret. Tout ce qu’il me fallait, c’était un peu de lumière et ce fond noir. Le reste suivrait son cours. J’osais l’espérer en tout cas. Essayez de faire comme si je n’étais pas là. Regardez autour de vous, mais ne me regardez pas moi pour le moment. pourquoi avais-je dis pour le moment. J’aurais dû dire de ne pas me regarder tout court. Je commence à prendre quelques photos, mais il ne semble pas encore tout à fait à l’aise. Je suis obligée de sourire parce qu’on dirait moi devant un objectif. Quand je ne suis pas en train de prendre photo et que je dois me mettre devant l’appareil, j’ai l’impression que je ne suis pas vraie. oui oui, c’est parfait, rester concentré Monsieur Mitchell [b] je ne sais pas s’il s’était rendu compte que j’avais fini par recommencer à l’appeler par son nom de famille, remettant une belle barrière entre nous. Pardon ? peut-être avais-je mal entendu ce qu’il venait de me dire Me prendre en photo ? Non… enfin, il n’y a pas d’utilité par rapport à vous et il le savait très bien. Je continue à le prendre en photo et au même moment, il fini par me regarder, par regarder l’objectif. Je regarde ensuite la photo, et oui, je pense que c’est le cliché. Celui que je voulais pour mon expo. Je suis obligée de sourire mais je n’ai pas envie qu’il prenne mon sourire autrement que parce que je suis contente d’avoir ma photo pour mon exposition. Rien d’autre. Me dessiner ? Vous avez toute la nuit ?! je n’allais certainement pas être à l’aise. Ne bougez plus professeur, s’il vous plait. mais je crois que c’était plus fort que lui Vous êtes vraiment étrange, je vous jure. lâchais-je tout en récupérant mon autre appareil photo, le vieux fujifilm j’en prends une ou deux avec celui-ci et ce sera bon pour cette première partie.

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Je n’étais pas habitué à faire cela. Encore moins avec mes élèves. Je n’avais jamais fait cela. J’étais toujours celui qui prenais les photos. Celui qui m’en occupait, qui dessinait, qui peignait mais c’était tout. Je n’étais pas habitué à faire l’inverse. La jeune femme m’avait demandé cela. J’avais accepté finalement, pour son exposition mais je me demandais si c’était une bonne idée. Si quelqu’un voyait la photo. « Bien.. je vais essayer. » Je lui disais alors que je m’étais installé et que je regardais alors autre part, posant pour les photos. Elle en prenait quelques unes et je lui demandais finalement si cela lui allait. J’hochais la tête alors que je continuais de poser pour les photos. Du moins.. c’était jusqu’à ce que je lui dise que je voulais la prendre en photo. « Pourquoi pas ? Si je veux vous exposer aussi. Et puis.. j’ai envie. » J’avais quand même le droit de prendre une photo d’elle. Ce n’était pas comme si j’étais un psychopathe ou quelque chose de ce genre. Loin de là. Je lui avais proposé finalement de la dessiner. Bon d’accords.. cela prenait plus de temps que de prendre une photo. « Oui j’ai toute la nuit devant moi. Mais je n’aurais pas besoin de toute la nuit. » Je me concentrais de nouveau alors que je la laissais prendre les deux dernières photos avec son autre appareil. J’attendais qu’elle ait finie avant de demander. « Bizarre ? Pourquoi je suis bizarre ? » Je lui demandais avant de me relever de mon tabouret et m’approcher d’elle. « C’est l’appareil dont vous m’aviez parlé ? » Je lui demandais tout en jetant un coup d’œil à l’appareil photo qu’elle avait entre les mains il y avait quelques secondes encore. Effectivement, cela avait l’air d’être un bon appareil. De toute façon, les deux qu’elle avait entre les mains étaient de bons appareils. « Je peux voir ce que vous avez pris ou c’est secret ? » Je lui demandais donc. Je ne savais pas trop si c’était une bonne idée. Je n’étais pas vraiment du genre à aimer me voir en photo. Seulement, je n’étais pas sûr de préférer le fait qu’elle expose une de mes photos sans savoir laquelle. Non pas que je ne lui faisais pas confiance mais bon..

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Julian & Elisa

C’était tout de même assez étrange qu’il me demande si je voulais toujours faire les photos. Non pas que cela me déplaise car je voulais vraiment le prendre en photo pour mon exposition mais après m’avoir laissé complètement en plan lors de notre dernier rendez-vous professionnel, je n’aurais pas pensé que nous serions tous les deux, ici, dans son atelier. Je sais que ce n’est pas ce que vous aimez faire, et que vous devez certainement préférer être à ma place mais vous avez quelque chose, et il faut le montrer à tout le monde. Enfin, du moins aux personnes qui seront présentes lors de mon exposition. Et il n’y aura pas beaucoup d’étudiants, puisqu’ils sont tous partis au Spring Break ! et comme il n’y aura pas d’étudiants, personne ne se rendra compte que j’ai pris en photo un professeur. Après, ce n’est pas non plus un crime, nous n’avons rien fais de mal et je sais que mon attirance pour lui n’est pas du tout réciproque. Ce qui finalement est aussi une bonne chose quand on y pense. Mais parce que c’est moi qui ait eu l’idée de vous prendre vous en photo, voilà pourquoi monsieur Mitchell j’accentue sur son nom de famille Je suis certaine que vous pouvez avoir des modèles beaucoup mieux pour vos photos ou vos dessins ajoute-je tout en continuant à le prendre en photo Je rapproche un des spots pour qu’il y ait un peu plus de lumière. Je crois que j’ai la photo lui dis-je avec un petit sourire mais sans m’arrêter de le prendre pour autant. J’ai envie d’utiliser mon autre vieil appareil photo. On verra lui dis-je en laissant planer un petit peu ma réponse. Je ne sais pas si je pourrais me mettre « à nue » comme ça devant lui. Je pense que j’en ai déjà trop dis et je n’ai pas vraiment envie de rester comme ça devant lui mais je sais que cela pourrait être une vraie expérience. Vous êtes le genre d’homme qui dessine rapidement, c’est ça ? Ou bien vous faites juste quelques petits coups de crayons pour avoir les fondations de votre dessin et après tout est dans la tête ? je me laisserais peut-être tentée, nous verrons bien un peu plus tard comment cela se passe. Parce que, vous êtes partis comme ça la dernière fois, vous m’avez laissé en plan, alors que je ne faisais rien de mal. Je vous ai tout simplement dis la vérité. Mais çà n’allait aller nulle part, je voulais juste être honnête. souffle-je alors que je prenais mon autre appareil photo pour prendre quelques clichés. Il change de conversation. C’est typique ! Oui, mon vieux fujifilm que j’adore. Mais je pense qu’il va bientôt me lâcher… je fais une petite moue Non, non vous pouvez, vous pouvez je lui donne mon appareil photo pour qu’il les regarde et range l’autre dans mon sac.

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Julian & Elisa

Je ne sais pas ce qui était le plus bizarre. Le fait d’être ensemble maintenant ou le fait d’avoir été avec Andrew lors de cette fameuse soirée. Je ne saurais le dire mais aujourd’hui, c’était tout de même assez particulier et bizarre. « Ce n’est pas ce dont j’ai peur. Enfin.. oui on va forcément se poser des questions mais je ne suis pas quelqu’un qui aime se voir en photo. Ou se faire prendre en photo tout simplement. » Je lui expliquais alors. C’était donc au-delà du fait que d’autres étudiantes pourraient me voir. Ou bien d’autres personnes travaillant à l’université d’ailleurs. Je souhaitais tout de même prendre en photo la jeune femme. Quand même. Mais elle ne semblait pas trop de cet avis. « Eh bien.. je préfère vous avoir comme modèle, personnellement. » Je ne sais pas trop si elle serait d’accord. Je pouvais sinon la peindre ou la dessiner, à elle de voir ce qu’elle préférait. J’hochais la tête quand elle me disait qu’on verrait. Très bien alors.. Je continuais de poser pour les photos. « Non je prends mon temps mais tout est dans ma tête alors du coup ça va. Mais il m’arrive de faire des dessins en deux ou plusieurs fois quand même. » Et puis bon, je n’avais pas toujours le temps pour de toute façon. Entre le boulot et tout, je n’avais plus beaucoup de temps libre pour cela. Je fronçais les sourcils quand elle me parlait de la dernière fois. Il est vrai que nous n’avions pas pu évoquer ce point encore. Je crois que l’on ne voulait en parler mais.. nous le faisions finalement. Je ne savais pas trop quoi en dire d’ailleurs. « Je sais, je suis désolé et je n’aurais pas dû partir comme ça. Je crois que j’ai juste pris peur et que je ne savais pas trop comment réagir à cela. » Je poussais un soupir alors que j’étais descendu du tabouret pour regarder les photos qu’elle avait prise de moi. Je prenais alors son appareil. « Merci. » Je faisais alors défiler les quelques photos qu’elle avait prise. « Elles sont superbes, vous êtes douées. » Je n’en avais jamais douté d’ailleurs. Je tenais toujours l’appareil dans mes mains. « Je peux vous prendre en photo maintenant ? » Je lui demandais alors.