Ce rêve t’appartient, il est tient de A à Z et j’y serai donc un simple accessoire, la matérialisation de tes désirs inassouvis, de ces curiosités qui font de ton esprit ce qu’il est. Dans ce rêve, je pourrai être à la fois cette fille mystérieuse de Tinder ou ton amie, mais surtout, ton amante. Puisque c’est bien ce que tu veux Alan, non? C’est pour ça qu’en sortant de cette douche bien chaude, tu me découvres assise sur ton lit seulement recouverte de cette serviette qui ne laisse que très peu de place à l’imagination, un sourire dansant sur mes lèvres pulpeuses. " My Queen... " Mon sourire s’élargit, j’aime t’entendre m’appeler ainsi. Ce surnom, trop peu de gens l’utilise alors que c’est ce que je suis réellement, une reine parmi les hommes. " Je peux savoir comment vous êtes parvenus à entrer jusqu'ici ? " Je plante les dents dans ma lèvre inférieure, soutient ton regard et tapote le lit à côté de moi. « Viens me rejoindre, tu le sauras bien assez tôt. » Malgré mon invitation, je me relève, descend du lit et avance lentement vers toi. Je ne te quitte pas des yeux alors que je marche de ce déhanchement presque félin, mes hanches ondulant à chaque mouvement jusqu’à ce que je sois suffisamment près pour poser une main sur ton torse. Je t’offre une légère moue avant de te contourner, ma main suivant le mouvement alors qu’elle passe sur ton bras et se retrouvent dans ton dos. Puis, s’y joint sa jumelle pour venir s’emparer de l’ourlet de ton t-shirt et le faire remonter sur ton dos. « Tu n’en auras pas besoin… »

Je me veux joueuse, mais tout de même sage. Nul besoin n’est de se presser puisque nous avons tout notre temps devant nous. Après tout, il n’y a pas réellement de notion de temps dans un rêve, pas vrai? Alors si nous désirons y passer toute la nuit ainsi que les suivantes, rien ne nous en empêche que ton imagination. Mes mains agissent habilement afin de te retirer ce t-shirt que tu as enfilé en sortant de la douche. Dommage, c’était bien inutile au fond. Tu te retournes enfin et mon regard s’accroche au tient, joueur, bourré de désir. Tu avances, je recule. Un pas, puis deux et bientôt trois avant que mon dos ne percute le mur derrière. Plus d’échappatoire, je suis entièrement à ta merci. Non pas que je veuille aller où que ce soit. Crois-moi. Ton visage s’approche du miens et je ne bronche pas, j’attends sagement le bon moment pour agir. Là, je préfère voir ce que tu as en tête, ce que tu prévois pour la suite. Tu défis ta trajectoire avant d’atteindre mes lèvres et j’hume ton odeur quand tu murmures à mon oreille : " Ma Reine, votre Roi cautionne ce genre d'attitude ? " J’esquisse un sourire, toujours perdu dans l’effervescence de cette odeur typiquement masculine d’un homme à la sortie de la douche. Existe-il meilleure odeur? Je ne crois pas. « À vous de me le dire… mon roi. » conclus-je au moment même où ta main s’insinue sous ma serviette pour la laisser tomber au sol. Tes doigts effleurent ma peau, ta main s’empare de ma taille et je frissonne de plus belle. De ma taille, elle passe bientôt à ma hanche et dès lors que tes lèvres s’écrasent sur les miennes, je sens quelque chose exploser en moi. Tout mon corps à l’affut, je laisse ma poitrine se presser contre ton torse et maintiens ta nuque bien en place de mes deux mains derrière celle-ci. Ma langue viole la barrière de tes lèvres pour découvrir sa jumelle et ta saveur m’enivre. Je gémis dans ta bouche et me colle encore d’avantage contre toi, ta masculinité s’éveillant petit à petit. Je souris, une de mes mains quitte ta nuque et glisse sur ton dos, ta hanche, sous ton boxer et vers l’objet de mon désir que je ne touche pas. Pas tout de suite. Je veux te faire languir encore un peu, que tu me le demandes, me supplie ou encore me force à y toucher.