Meadow étouffait bien trop dans sa petite chambrée à la Quincy House en ce début de soirée pour choisir de ne pas sortir. Il fallait qu'elle bouleverse un brin ses habitudes, se confronte au monde extérieur même si cela pouvait paraître extrêmement effrayant. Ceci étant, la jolie espagnole n'était pas maso au point de sortir - en tenue sexy qui plus est - sans sa mascotte adorée, son guide, à savoir sa chienne husky, Milka, demeurant ses yeux à l'heure actuelle. Les doigts fermement serrés contre la laisse, la blonde pénétra à l'intérieur du Drink, direction le bar pour commander son péché mignon : un mojito. Hélas, elle n'avait pas fait deux pas le verre en main que déjà, elle bousculait quelqu'un par inadvertance. Quelques gouttes seulement de son cocktail s'étaient échappées, mais... Je suis confuse ! Je ne vous ai pas taché au moins ?? s'enquit-elle dans la panique la plus totale, sans imaginer une seconde qu'elle connaissait le jeune homme, et qu'en prime, ce dernier n'était pas au courant pour sa cécité...

Is that a pleasant surprise ?  

mise en page par mad loveLiam essayait de jongler entre son taff au Drink et ses cours de droit. Avec les partiels et sa mise à pied de trois mois ce n’était pas franchement facile. Surtout qu’Arizona n’avait apparemment pas l’intention de revenir. Il fallait qu’il recrute et vite. Il donnait pas mal de coup de main au bar en attendant. Il revenait vers le comptoir quand une demoiselle qu’il reconnu vite  fit tomber son verre sur lui. Les yeux perdus dans le vague, accompagné d’un chien d’aveugle. Elle s’excusa de sa maladresse. Est-ce qu’elle n’y voyait rien. Il agita sa main sous yeux. Rien. Aucun regard. Aucun clignotement de paupière. Sourire malin, Liam eu alors une idée pour mettre en pratique ses cours au club de théâtre. Il prit une petite voix de vieille dame et repris en se courbant. «  Oh non ne vous inquiété pas mademoiselle. C’est moi qui suis confuse. J’aurais dût faire plus attention. Vous être bien mignonne de vous inquiété de mon pauvre sort.» Il marqua un silence et reprit toujours avec la même voix. «  Une demoiselle aussi charmante seule avec une verre ? Oh les temps ont bien changé. A mon époque, vous sériait sans doute déjà mariée. »